INTERVIEW – Le ministre de la Santé réagit après les révélations du Figaro sur le médicament des laboratoires Servier.
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Résister à la canicule avec le régime alimentaire correct!
Pendant les jours caniculaires d’été, on doit aider l’organisme à résister à la température très élevée, par une hydratation appropriée. L’eau est vitale, de même que les aliments qui ont la propriété de nous rafraîchir. Les jus de fruits et de légumes frais et les thés chauds ne doivent pas manquer de notre régime pendant la saison chaude. Quand aux aliments, voilà ce que nous conseillent les nutritionnistes:
1. Choisissez les fruits tropicaux! Génétiquement, ils sont « programmés » à rafraîchir l’organisme. Les bananes, par exemple, sont recommandées pendant une période caniculaire, mais jamais en hiver!
2. Les fruits sauvages nous aident à combattre la canicule. Ils contiennent des substances similaires à l’aspirine et font des merveilles, surtout quand on s’expose aux rayons du soleil: ces substances réduisent l’inflammation et « réparent » les cellules brûlées.
3. Le melon, grâce au contenu riche en potassium, a la capacité de maintenir une température constante en organisme.
4. Consommez des légumes jaunes ou oranges! Celles-ci sont riches en vitamine A, qui protège la peau du soleil. De plus, elles vous aideront à obtenir un bronze agréable.
5. Consommez aussi des légumes pauvres en amidonne, qui rafraîchissent également l’organisme – les haricots verts et jaunes, la chou-fleur, le broccoli, les courgettes, les champignons, les concombres. De plus, les concombres contiennent beaucoup d’eau et de potassium, étant fort recommandés sur la durée de l’été.
6. Mangez de l’épinard! Ces feuilles sont riches en magnésium et lutéine, un antioxydant qui protège la peau de la chaleur excessive.
7. Compensez les pertes de vitamines et minéraux, causées par la transpiration abondante, à l’aide des jus aussi nourrissants que possible! Le jus de betterave rouge et le jus de tomates apporte à l’organisme de grandes quantités de sels minéraux, oligo-éléments et vitamines.
8. N’oubliez pas le yaourt! Pendant l’été, à cause des températures élevées, l’organisme peut aussi manquer de calcium. Le yaourt représente la source parfaite pour équilibrer la situation.
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La vaccination contre la grippe A – un échec décevant
La commission d’enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 a examiné dans son rapport la gestion du virus en France, en la trouvant « décevante ». Le bilan a montré que l’objectif du Ministère de la Santé a été loin d’être atteint: moins de 8,5% (5,36 millions de personnes) de la population française a été vacciné, alors que le gouvernement s’attendait à un chiffre de 75%.
Que ce soit erreur d’appréciation ou non, une quantité considérable de matériel a été gaspillée. Le rapport indique une perte de plus de trois millions de doses de vaccin, qui « ont été finalement jetées ou mises au rebut pour de diverses raisons. Alors, on ne peut pas s’empêcher de penser que la France a commandé 94 millions de vaccins contre la grippe A, un chiffre qui ne se justifie pas par les résultats.
Il est vrai, 50 millions des doses initialement commandées ont pu être résiliées, le reste de 44 millions étant reparties entre les divers organismes de santé. Quelques millions de doses ont été données à l’OMS et une autre partie a été revendue à l’étranger et tout compte fait, il reste encore à utiliser 21 millions de doses. Mais si l’on regarde la date d’expiration de ces vaccins, on verra que 12 millions seront périmées jusqu’en octobre et 9 millions, d’ici novembre 2011.
Ce qui adoucit un peu l’échec, c’est qu’il n’est pas limité au cas français. Tel que souligné par le rapport, « peu de pays – en dehors de la Suède, du Canada et dans une moindre mesure les États-Unis, ont réussi à mobiliser leur population et à susciter une adhésion massive à la vaccination ».
Pour l’avenir, le rapport énumère 42 propositions censées éviter un autre insuccès. La solution serait une meilleure coordination au niveau européen et une meilleure négociation de l’achat des vaccins.
Le magnésium combat le stress quotidien
Le stress est l’un des défis et des fardeaux quotidiens. L’organisme doit faire face au stress et combattre ses effets négatifs, tant sur le coup, que sur le long terme. Une solution à portée est un apport élevé en magnésium.
Le magnésium est l’un des minéraux vitaux pour de nombreuses fonctions métaboliques, mais son plus important rôle est celui de maintenir plate la surface intérieure des artères. Il intervient dans le réglage de la tension artérielle dans des situations spéciales causées par le stress.
L’apport en magnésium est rapporté à l’âge, genre et état de santé. Pour les adultes, les spécialistes recommandent un apport journalier de 300-350 mg pour les hommes et 280 mg pour les femmes. La quantité peut augmenter jusqu’à 355 mg dans le cas des femmes enceintes.
Les nouveaux-nés âgés de moins de six mois ont besoin de 40 mg magnésium et ceux qui ont entre six mois et un an – 60 mg. Les enfants de 1 à 3 ans ont besoin de 80 mg, de 4 à 6 ans, 120 mg et de 7 à 10 ans, 170 mg. La consommation augmente progressivement durant la vie pour atteindre la quantité de 300 mg, à 18 ans.
L’idéal, c’est que le magnésium provienne exclusivement des aliments. Voilà donc quels sont les aliments les plus riches en magnésium: les légumes (épinards, brocoli, pommes de terre, chou), les fruits (bananes, avocat), les céréales, les graines de courge et de tournesol, les noix, le beurre d’arachides, les fruits confiés, le lait, le poisson, le cacao.
Même s’il est un minéral fondamental pour le bon fonctionnement de l’organisme et de la cellule nerveuse, 90% de la population souffre d’un déficit en magnésium. Ces carences peuvent provoquer: manque d’énergie, insomnie, sensation de fatigue, anxiété, attaques de panique, spasme laryngé, mais aussi des problèmes du système cardiovasculaire, asthme et fragilité des os.
Les déficits en magnésium ont plusieurs explications: le stress, la consommation de l’alcool et du tabac, transpiration excessive, consommation de drogues, hypothyroïdie, diabète.
Le magnésium intervient directement dans la métabolisation de la vitamine C, du calcium, phosphore, potassium et sodium. Il empêche les dépôts de calcium et la création des calculs bilieux et rénaux. Le magnésium fortifie l’émail dentaire et intervient dans la métabolisation des glucides, lipides et protéines. C’est l’un des principaux « libérateurs » d’énergie et, à côté du calcium, un calmant naturel.
Solutions naturelles pour une diète facile
Pour les personnes sédentaires et qui, de plus, ont un métabolisme lent, l’excédent de kilogrammes est souvent une source de malaise et de rejet du propre aspect. On doit être en garde pour que cet état ne mène pas à la dépression.
En dépit des repas irréguliers, des convoitises alimentaires et des tentations culinaires qu’on rencontre à tout pas, ne vous souciez pas! Abordez la diète calmement, étape par étape, parce qu’un changement brutal du régime alimentaire et de vie n’est pas tenable. Si vous voulez perdre du poids d’une façon saine, alors jetez un coup d’oeil à ces solutions naturelles:
– Chaque matin, avant le petit-déjeuner, buvez une tasse d’eau chaude dans laquelle vous auriez rajouté une cuillerée de jus frais de citron. Ce mélange brûle les graisses et la cellulite pendant que l’estomac n’est pas occupé à digérer.
– Buvez du thé vert avec une cuillerée de jus de citron deux fois par jour ça vous aide à brûler les graisses.
– Buvez du jus naturel avec du pamplemousse avant chaque repas; cela contribue à brûler les graisses et les résultats s’observeront très bien au cours d’un mois.
– Consumez journalièrement plus de citrons pour brûler plus de calories et pour réduire les tissus adipeux.
– Utilisez du sucre brun chaque fois que vous voulez adoucir les plats; le sucre brun a moins de calories.
– Il est idéal de boire une tasse d’eau chaude, une heure après chaque repas. L’eau chaude empêche que la graisse se dépose sous forme de cellulite.
Voilà encore d’autres moyens naturels de maigrir:
– Mangez des aliments riches en fibres, tels que les fruits et les légumes frais, sans sauces; les aliments riches en fibres brûlent les calories lorsqu’ils sont digérés.
– Buvez 2 litres d’eau à 50 kg de masse corporelle; cela vous aidera à maintenir les reins sains, mais aussi à éliminer les toxines. Ne buvez pas trop d’eau pendant le repas!
– La pectine est une enzyme qui se trouve dans les pommes et les cassis; elle réduit la capacité d’absorption des graisses au niveau des cellules.
– La vitamine C a un effet similaire à la pectine. Les agrumes (citrons, oranges, pamplemousses, mandarines) seront les alliés parfaits dans le combat de la graisse.
– L’ail est aussi indiqué pour brûler les graisses.
– Essayez, tant que possible, de ne pas prendre le dîner plus tard qu’à 19h. Il faut avoir un écart de trois heures entre la fin du dîner et l’heure du coucher. Allouez à votre estomac le temps de digérer la nourriture.
Outre ces solutions naturelles d’amincissement, n’oubliez pas les bénéfices du sport. Essayez de faire du sport au moins une fois par semaine. Il n’est pas nécessaire de vous faire un abonnement de gym si le temps ne vous le permet pas; tentez de faire chaque matin quelques exercices pour l’abdomen, fesses et cuisses. Vous n’avez besoin que de 10-15 minutes et de suivre les conseils ci-dessus et les résultats seront visibles assez tôt.
Les spécialistes expliquent « le paradoxe français »…
Il est largement connu que l’ingestion de grandes quantités de graisses saturées, d’origine animale, s’associe à l’incidence accrue des maladies cardiaques. Cette liaison est remarquée partout dans le monde, à l’exception de quelques régions de France. Par exemple, les habitants de Toulouse mangent à satiété du beurre, de la crème, des pâtisseries, des fromages gras, de la viande et d’autres aliments riches en graisses saturées, sans que ça mène au risque accru de maladies cardiaques ou d’obésité. Il faut remarquer que les Français mangent trois fois plus de graisses saturées que les Américains, mais ont un tiers de leur taux de mortalité causée par les maladies cardiaques.
Cette disparité a été nommée « le paradoxe français ». Y a-t-il quelque chose de spécial dans le mode de vie des Français qui les protège contre les effets dévastateurs des graisses animales et du cholestérol?
Les scientifiques ont tout de suite cherché des explications et voilà ce qu’ils ont trouvé:
– Le vin rouge. Ce fut, au début, l’opinion du chercheur Serge Renaud, qui a expliqué le paradoxe français par l’habitude des compatriotes de boire régulièrement du vin rouge. Et, en effet, le vin rouge s’est avéré capable de croître les niveaux HDL du cholestérol (le soi-disant bon cholestérol). On a ultérieurement constaté qu’il y a plus de boissons alcoolisées qui font croître le cholestérol HDL, mais il s’agit seulement d’une fraction de celui-ci, qui n’est pas protectrice. Par conséquent, l’effet protecteur du vin rouge est plutôt dû à des composés phytochimiques présents dans les raisins rouges. Le secret est, donc, dans les raisins, pas dans l’alcool!
Malgré cette conclusion, certains recommandent depuis de consommer modérément de l’alcool afin de réduire le risque des maladies cardiaques. Beaucoup plus de spécialistes éprouvent à juste raison des réticences devant cette recommandation. La consommation d’alcool augmente le risque de cancer, hypertension artérielle, malformations congénitales graves et ostéoporose. En fait, les explications les plus crédibles du paradoxe français ont laissé de côté l’alcool.
– L’huile d’olives. Les populations du bassin de la Méditerrannée utilisent avec régularité l’huile d’olives. Grâce au contenu riche en graisses mono-insaturées, l’huile d’olives, consommé notamment par les Français du sud du pays, a un effet protecteur contre les maladies cardiaques. Cela n’explique pas cependant pourquoi le paradoxe existe seulement chez les Français.
– Les antioxydants. A partir de l’observation sur le vin rouge, les chercheurs ont conclu que ce n’était pas l’alcool qui protège, mais d’autres substances du vin rouge et surtout certains phénols aux effets antioxydants très forts. Le vin rouge contient de grandes quantités de composés phénoliques (la catéchine, la quercétine etc.) Ces substances ont un puissant effet inhibiteur sur l’oxydation du cholestérol LDL (le mauvais cholestérol) – beaucoup plus puissant que celui de la vitamine E. Les flavonoïdes phénoliques existants dans le vin rouge empêchent aussi la formation des caillots de sang. Les anthocyanes, présents aussi dans le vin rouge et les raisins rouges, ont également un effet protecteur sur le coeur, merci à la capacité d’inhiber la synthèse du cholestérol.
– L’heure et l’abondance des repas. Curtis Ellison, de l’Université de Boston, Etats-Unis, pense que c’est la clé qui explique le paradoxe. Le plus consistant repas des Français est le déjeuner, ainsi qu’ils consomment 60% des calories avant 14h. Par contre, les Américains tendent à consommer le repas le plus riche lors du dîner, puis ils regardent la télé ou font d’autres activités sédentaires. La conséquence en est que les Américains métabolisent la graisse d’une manière moins efficace. On doit aussi noter que le repas est resté chez les Français un événement important, agréable, social et qu’ils ne consomment généralement rien entre les repas, à la différence d’autres peuples, chez qui la culture « fast-food » est devenue la norme.
Les hôpitaux sont mieux préparés à combattre les infections nosocomiales
Le ministère de la Santé a publié le 30 novembre, le tableau de bord des infections nosocomiales – infections développés à l’intérieur des hôpitaux. Le tableau montre la situation telle qu’elle a évolué en 2009, révélant que près de 92% des établissements de santé français (soit plus de 9 établissements sur 10) sont engagés dans des efforts soutenus contre ce type d’infections. La plupart des établissements de santé figurent à présent dans les classes A et B, et seulement 17 établissements dans la classe E, qui indique de mauvais résultats. Ce classement a été établi en fonction de l’indicateur ICALIN portant sur les moyens et les mesures de prévention des infections nosocomiales.
Ce sont de bons résultats, mais le Ministère de la Santé voudrait atteindre de nouveaux objectifs jusqu’à 2012. Le taux d’incidence des accidents exposant au sang devrait être réduit de 25%. Dans la nouvelle étape, on développera aussi de nouveaux indicateurs pour les principaux risques, à savoir les bactéries multi-résistantes, les actes invasifs, les infections graves.
L’infection nosocomiale est une infection contractée par un malade pendant l’hospitalisation pour une autre affection. Ces infections tuent encore chaque année des milliers de Français.
Le traitement prophylactique des infections nosocomiales comprend premièrement le respect rigoureux des principes d’aspepsie et antisepsie, antibioticothérapie rationnelle, l’utilisation de compartiments tout à fait séparés pour les malades septiques et aseptiques, le respect des principes d’hygiène individuelle et collective, le changement des antibiotiques utilisés après une certaine période, pour empêcher la sélection d’une flore résistante agressive, l’antibiothérapie ciblée etc.
12 à 15% des gens tombent en proie aux troubles neurologiques
Selon les données de la Société Espagnole de Neurologie publiées dans la revue « Cephalgia », 12 à 15% de la population souffre de troubles neurologiques chroniques qui se manifestent par des maux de tête parfois si fortes qu’ils rendent impossible toute autre activité.
Bien qu’elle soit l’une des souffrances les plus communes subies par l’homme, on ne connaît pas encore exactement les mécanismes qui provoquent la céphalée et les migraines, écrit La Razon, en référence aux informations fournies par la Société Espagnole de Neurologie.
Même si la cause n’a pas été établie, la médecine a identifié plus de 300 types de céphalée. En échange, on connaît une série de facteurs favorisants, comme la chaleur et/ou le froid, le stress, le manque de sommeil, la position incorrecte du corps et de la tête, la consommation de tabac, les problèmes musculaires et ceux de la colonne vertébrale et pas dernièrement, l’alimentation.
Si un mal de tête d’intensité moyenne passe avec une aspirine, les migraines aiguës peuvent être si graves qu’ils obligent le malade à s’enfermer dans la maison, les volets fermés, et la souffrance ne cède pas aux analgésiques habituels.
Même intraitables, les migraines sévères peuvent être prévenues. Le repos, le régime de vie ordonné avec un programme fixe pour les repas et le sommeil, les exercices physiques réguliers peuvent combattre les migraines.
L’une des solutions est l’alimentation équilibrée, car on a prouvé que certaines personnes manquant de l’enzyme diaminoxydase (DAO), la principale enzyme impliquée dans le métabolisme de l’histamine ingérée, avaient plus souvent des migraines. Les aliments qui empêchent l’intervention de l’enzyme diaminoxydase doivent être évités: le fromage, les charcuteries, le chocolat, le vin rouge, mais également quelques fruits (les fraises et les fruits qui peuvent engendrer des allergies), quelques variétés de poisson (d’habitude, le poisson océanique) et la viande rouge.