Pique-nique sur l’herbe, sortie au parc : attention aux tiques (maladie de Lyme)

« La vigilance est de mise dès qu’il y a de la verdure : non seulement lors d’une marche en forêt, mais aussi au cours d’un pique-nique sur l’herbe, d’une partie de pêche, d’une séance de jardinage ou d’une sortie au parc, même en ville », souligne l’association de défense des consommateurs française UFC-Que Choisir.

Les tiques, qui peuvent transmettre des virus, bactéries ou parasites aux animaux et aux humains, sont particulièrement actives au printemps et à l’automne, souligne de son côté l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses).

« La principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme. En cas d’infection, un halo rouge caractéristique apparaît sur la peau quelques jours après la piqûre, le plus souvent autour de cette dernière, et s’étend de façon circulaire. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires, parfois très invalidantes. »

« Pour éviter ce risque, quelques précautions peuvent être prises », indique l’agence :

  • « utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi : l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits ;
  • portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants de couleur claire, pour mieux repérer les tiques sur la surface du tissu ;
  • évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés ;
  • inspectez-vous au retour de vos promenades ;
  • en cas de piqûre, détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique, d’une pince fine ou, à défaut, de vos ongles. N’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit et désinfectez la plaie ;
  • surveillez la zone de piqûre pendant plusieurs jours et consultez votre médecin en cas de symptômes. »

« S’asseoir simplement dans l’herbe peut suffire pour attraper une tique, prévoir un petit tapis ou un paréo pour s’isoler du sol est impératif », conseille l’UFC-Que Choisir.

Un quart des piqûres de tiques dans les jardins

Si les piqûres de tiques sont souvent associées aux promenades en forêt, ce risque existe également dans les jardins : ainsi, 25 % des piqûres de tiques auraient lieu dans les jardins, selon les données de l’application Signalement Tique développée par INRAE et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Nancy-Champenoux, dans le cadre du programme de recherche participative CiTIQUE, auquel l’Anses est partenaire.

L’aubergine au cœur d’une fake news santé

Un post Facebook a présenté l’aubergine comme un légume capable de soigner le cancer mais cette information a choqué les scientifiques.

Depuis plusieurs années, les études sur les bienfaits des fruits et légumes se sont multipliées. L’un des derniers exemples en date révélait le potentiel de l’avocat dans la diminution des problèmes cardiaques. Mais il arrive que d’autres aliments soient mis en avant car ils réduiraient les risques de développer un cancer.

Ainsi il n’est pas rare de croiser sur les réseaux sociaux des recettes à base de légumes ou de fruits. Si elles ne sont pas forcément sujettes à des études scientifiques, elles aideraient à purifier l’organisme ou faire le plein de vitamines.

Cependant, un remède à base d’aubergine posté sur Facebook a récemment beaucoup fait parler de lui. Partagé le 15 avril 2022, le post en question ne concerne pas l’aubergine de nos potagers mais une variété appelée aubergine sauvage. Or, le post prêterait des vertus miracles à ce petit légume et à une recette qui y est associée.

Un sujet sensible rapidement démenti par la communauté scientifique

En effet, le post affirmait que le remède et les petites aubergines qu’il contient guérirait le cancer du sein. Pire encore, le remède permettait de signer « tout type de cancer » d’après les mots employés par la personne qui a publié le post. Cependant, il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique ou étude affirmant cela.

Or, la publication a été vue plus de 25 000 fois depuis sa mise en ligne. Face à l’ampleur prise, les scientifiques ont décidé d’agir. Plusieurs d’entre eux ont contacté l’Agence France Presse afin de faire part de leurs inquiétudes et de publier un démenti.

En effet, les chercheurs n’ont aucune donnée scientifique sur le sujet alors que l’aubergine sauvage serait capable de soigner tous les cancers. Mais Béatrice Fervers, cancérologue à Lyon, a démenti cela.

Elle rappelle que « la plupart des cancers du sein et des cancers de la prostate sont des cancers dits hormonodépendants. L’action des hormones rentre en ligne de compte et fait partie du traitement. Ce n’est pas le cas du cancer de l’estomac, du rein et du foie ».

L’aubergine a-t-elle de vrais bienfaits sur la santé ?

Même si les scientifiques alertent les médias, de nombreuses personnes croient en ce post. Or, en plus de ne pas être forcément efficace, il pourrait être dangereux pour la santé de certains patients. 

Malgré cette fake news, faut-il pour autant bannir l’aubergine de nos potagers ? Non, car celle-ci a bien des vertus santé prouvées par plusieurs études. En effet, l’aubergine aiderait à baisser le taux de glycémie des personnes diabétiques. Elle permettrait également de réduire le taux de cholestérol quand elle est consommée en jus. Enfin, grâce à sa richesse en fibres, l’aubergine favoriserait la digestion.

Les boissons sans sucres bénéfiques pour la perte de poids

Si vous buvez des boissons sans sucre ou des sodas light, vous pouvez perdre un peu de poids d’après une nouvelle étude.

Les boissons sucrées sont au cœur de nombreux débats chez les nutritionnistes. Non recommandées, elles contribuent à l’épidémie d’obésité à travers le monde. Mais elles seraient également responsables du développement de certaines maladies graves.

Chez les enfants, ces boissons augmenteraient les risques de diabète et de problèmes rénaux. De plus, elle causerait des troubles de la reproduction une fois adultes.

Les différents effets négatifs des sodas sur notre santé

Le surpoids et l’obésité sont deux des plus importants problèmes de santé causés par ces boissons. Pour proposer une alternative, les grandes marques ont créé des boissons allégées ou sans sucre. Il peut s’agir d’eaux aromatisées ou de sodas light/free. Celles-ci sont censées être meilleures pour la santé.

Les méfaits de l’aspartame et de la stevia sont encore méconnus. Toutefois, beaucoup de personnes se demandaient si consommer ces boissons pouvaient aider à perdre du poids. Une méta-analyse publiée le 14 mars dernier dans le journal spécialisé JAMA Network a donné un début de réponse.

Une réduction de l’IMC et une légère perte de poids enregistrées

Cette méta-analyse incluait l’étude de 17 tests menés sur la consommation de boissons des Américains. Celles-ci impliquaient plus de 1 700 adultes volontaires et ont duré entre 3 semaines et un an. il en ressort des résultats positifs.

Il avait été demandé aux volontaires de passer d’une consommation régulière de sodas classiques à des boissons hypocaloriques ou sans sucres. Or, les chercheurs ont constaté une réduction de l’IMC de 0.2 point et une perte de poids de 2 livres soit environ 900 grammes.

Si ces chiffres sont assez faibles, ils restent encourageants pour les scientifiques.

Des boissons qui représentent une alternative intéressante à l’eau ?

Pour les nutritionnistes, l’idéal reste de consommer de l’eau au quotidien. Cependant, le docteur Tauseef Ahmad Khan (chercheur au département des sciences nutritionnelles de l’Université de Toronto et coauteur de l’étude) précise que « nos résultats montrent que les gens ont un autre choix – une boisson peu ou pas calorique est également une bonne option ».

De plus, cela peut aider à combattre l’épidémie d’obésité à travers le monde. Rien qu’aux États-Unis, une personne ordinaire consomme en moyenne 350 grammes de sucre par jour. Cela équivaut à plus de 22 cuillères à café de sucre quotidiennes. Or, un soda classique en contient à lui seul une grande quantité. Par exemple, une simple canette de Coca contient l’équivalent de 10 cuillères à café de sucre.

En conséquence, cette étude peut inciter les habitués des sodas classiques à se tourner vers les sodas light ou sans sucre. Néanmoins, des études complémentaires doivent encore être menées sur le sujet.

Les patients moins stressés à l’hôpital grâce aux chiens

Les bienfaits thérapeutiques des chiens s’invitent dans les hôpitaux afin de calmer les patients mais aussi de réduire leur douleur.

Loin d’être de simples compagnons, les chiens peuvent avoir un vrai impact sur notre santé. Des études ont démontré que nos animaux de compagnie nous aident à rester actifs et en bonne forme physique. Le chien aiderait aussi à sortir les personnes âgées de la solitude ou encore à combattre le déclin cognitif. Cependant, l’un des bienfaits les plus connus du chien est le fait de diminuer le stress.

Être en contact 5 minutes avec un chien ferait baisser le niveau d’anxiété et de stress. De plus, si le chien accompagne un enfant, ce dernier a moins de chances de souffrir d’anxiété en grandissant. Cette capacité apaisante du chien a inspiré des chercheurs canadiens.

Ils ont souhaité voir si le chien pouvait déstresser les gens dans un lieu qui est souvent source d’inquiétude : les urgences d’un hôpital.

Passer 10 minutes avec des chiens pour atténuer le stress des urgences

Cette étude sur le terrain a été menée par des chercheurs canadiens de l’hôpital Royal University de Saskatoon. Pour déterminer les effets du chien sur les patients, chaque test s’est déroulé en deux temps. Dans un premier temps, les patients qui arrivaient aux urgences devaient remplir un petit questionnaire.

Ils évaluaient leur niveau d’anxiété, de bien-être mais aussi de douleur, quelle que soit la raison de la venue aux urgences. Puis les chercheurs mesuraient le rythme cardiaque de chaque personne interrogée.

Dans un second temps, des chiens étaient amenés aux patients. Trente minutes plus tard, le rythme cardiaque était mesuré à nouveau, ainsi que la fréquence artérielle. Les chercheurs constatent alors que 48% des patients se sentent moins anxieux et que 43% des patients ressentent moins la douleur au contact du chien.

L’une des premières études menées sur le sujet

D’après le docteur Colleen Dell, « cette étude est l’une des seules à porter sur les équipes de chiens de thérapie dans un service d’urgence, et le seul essai clinique contrôlé dont nous avons connaissance à porter sur la douleur des patients dans un service d’urgence ».

Cette étude marque une évolution mais aussi un potentiel changement dans le fonctionnement des hôpitaux. Si d’autres essais s’avèrent concluants, des maitres chiens pourraient intégrer les équipes d’urgence afin de soulager les patients. Cela pourrait également permettre de calmer les plus anxieux qui redoutent une visite à l’hôpital.

Toutefois, aucune différence n’a été constaté sur la fréquence cardiaque ou artérielle suite au passage du chien. Les résultats complets de cette étude ont été publiés le 9 mars 2022 dans le journal spécialisé PLoS One.

Le changement d’heure, mauvais pour la santé ?

En mars et en octobre, le changement d’heure nous permet de gagner ou de perdre une heure. Mais est-il bon pour notre corps ?

Rendez-vous semestriel mis en place par un décret de 1975, le changement d’heure rythme le quotidien des Français. À l’origine, cette démarche visait à faire des économies d’énergie quand les jours rallongeaient. Cependant, celle-ci pourrait bien disparaître dans les années à venir.

Encore pratiqué en 2022, le premier changement d’heure de l’année a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mars. Le changement marque le passage à l’heure d’été. Cela fait que nous dormons une heure de moins. Or, cette modification légère de notre cycle de sommeil pourrait avoir des conséquences sur notre horloge biologique.

Ce rituel a récemment fait l’objet d’un billet publié sur le site de l’Inserm le 25 mars 2022. Il alerte notamment sur les effets négatifs de ce rituel sur notre cycle de sommeil.

Une adaptation parfois difficile pour notre organisme lors du passage à l’heure d’été

L’un des deux changements d’heure est plus particulièrement concerné par ces effets néfastes : l’heure d’été. Le fait de passer de 2h à 3 h du matin fait que nous perdons tous une heure de sommeil. Cela fait que notre organisme est déboussolé et a moins de temps pour se reposer.

De plus, il faudrait compter environ 3 semaines pour que notre organisme s’habitue au changement. D’ailleurs, certains spécialistes estiment que le changement est plus difficile à encaisser qu’un décalage horaire causé par un voyage.

Ce décalage se traduit par plusieurs symptômes temporaires. Parmi ces symptômes, on trouve des troubles de l’attention, des sautes d’humeur ou encore une baisse de la productivité.

Un changement d’heure qui n’est pas ressenti de la même manière

Les effets d’un changement d’habitude sur notre horloge biologique varient beaucoup selon les individus. Certains personnes peuvent très bien le vivre mais beaucoup de personne ont du mal avec cette transition.

Or, le changement d’heure peut profondément impacter les adolescents ou encore les travailleurs de nuit. Enfin les personnes ayant de base des troubles du sommeil peuvent aussi être impactés. Cela fait que la question de la bonne heure à adopter fait débat.

Avec la potentielle suppression du changement d’heure, les différents États européens devront déterminer l’heure à conserver. Cependant, les scientifiques ont un avis bien tranché sur la question. Ils estiment que l’heure d’hiver est meilleure pour notre santé. En effet, celle-ci ce rapproche le plus de l’heure physiologique et donc d’un cycle de 24 heures.

Néanmoins, il faudra attendre la décision du Conseil Européen sur le sujet pour déterminer si le changement est vraiment supprimé et quelle heure sera conservée.

Faire des siestes pourrait être un signe de démence

Les siestes n’auraient pas que des vertus réparatrices. Elles indiqueraient le développement d’une démence chez les seniors.

La sieste est un rituel qui est de plus en plus pratiqué par les adultes. Effectuée entre 13h et 15h, cette courte période de repos aurait plusieurs effets bénéfiques sur notre corps. En effet, elle améliorerait la concentration et l’humeur de la personne qui la fait. La sieste contribuerait également à réduire la tension artérielle et à diminuer le stress.

Pour être efficace, ces siestes doivent être courtes et faire entre une et vingt minutes. Mais avec l’âge, il n’est pas rare que les siestes deviennent plus fréquentes et plus longues. Or, une équipe de chercheurs de Boston aurait trouvé un lien entre siestes répétées et apparition de la maladie d’Alzheimer.

Les résultats de leurs recherches ont été publiés le 17 mars 2022 dans le journal spécialisé Alzheimer’s & Dementia.

La durée des siestes liée aux troubles dont souffraient les volontaires

Pendant plusieurs années, le groupe de chercheurs a suivi les habitudes d’un groupe de personnes âgées. Les volontaires avaient entre 74 et 88 ans. Ils renseignaient la fréquence des siestes diurnes qu’ils faisaient et leur durée. En parallèle, les volontaires faisaient l’objet d’un suivi médical afin de voir s’il pouvait y avoir un lien.

Les chercheurs ont constaté que 40% des volontaires faisant régulièrement des siestes étaient plus susceptibles d’être touchés par des troubles cognitifs. Pire encore, une fois le diagnostic établi, les siestes étaient plus fréquentes.

Elles étaient aussi plus longues qu’avant la découverte de la maladie. En moyenne, celles-ci duraient 24 minutes de plus chez les patients atteints de troubles cognitifs légers. Mais chez les patients souffrant d’Alzheimer, les siestes duraient environ 68 minutes de plus.

Surveiller le sommeil des seniors : une priorité d’après les chercheurs

Le docteur Peng Li, co-auteur de l’étude a rappelé que « Les habitudes de sommeil diurne des personnes âgées sont souvent ignorées ». Or des événements comme le passage à l’heure d’été ou les festivités de fin d’année peuvent épuiser les seniors.

S’ils manquent de sommeil, il est nécessaire de les laisser se reposer. Cependant, l’idéal est de les ménager afin qu’ils puissent rester éveillés tout au long de la journée. Au besoin, des siestes courtes peuvent aussi être recommandées.

Néanmoins, l’étude reste à nuancer car il est difficile de savoir si l’effet serait le même chez des adultes plus jeunes. Dans tous les cas, le docteur Li préconise de « prêter une plus grande attention aux habitudes de sommeil sur 24 heures – non seulement le sommeil nocturne mais aussi le sommeil diurne – pour surveiller la santé des personnes âgées ».

Ne pas assez dormir peut nuire aux capacités d’apprentissage des enfants

Une étude du Conseil Scientifique de l’Éducation Nationale tire la sonnette d’alarme sur l’importance du sommeil chez les enfants et les adolescents.

Pour que les enfants grandissent bien, quelques règles sont répétées au quotidien. Les campagnes de prévention rappellent l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière. Il est aussi recommandé de contrôler le temps passé devant les écrans et de l’adapter en fonction de l’âge des enfants.

Cependant, le sommeil est souvent mis de coté par les parents et les campagnes de prévention. Pour bien grandir, un enfant âgé entre 6 et 12 ans a besoin de 9 à 12 heures de sommeil par jour.

Chez les adolescents, une bonne nuit de sommeil doit faire au minimum 8 heures. Or, c’est loi d’être le cas et cela a plusieurs répercussions sur la santé des enfants.

Un impact négatif sur la croissance, la concentration, le système immunitaire et les émotions

Dans un premier temps, l’étude du CESN rappelle à quel point une bonne hygiène du sommeil est primordial chez les jeunes. En effet, le sommeil ne contribue pas uniquement à reposer le corps. L’hormone de croissance est sécrétée à son plus haut niveau pendant la phase de sommeil profond.

Bien dormir aide également l’organisme à se préparer en cas d’infection. En cela, il contribue au bon fonctionnement et au renforcement du système immunitaire des enfants. Un sommeil suffisant permettrait également aux enfants de mieux réussir les examens ou contrôles, ainsi que de mieux apprendre.

Or, le CSEN signale qu’environ 30% des enfants ne dorment pas suffisamment. Pire encore, ce chiffre grimpe à 70% chez les adolescents. Plusieurs éléments sont mis en cause dans ce manque de sommeil. Les plus fréquents sont une heure tardive de coucher, des cours commençant trop trop mais aussi une exposition aux écrans juste avant de dormir.

Comment agir pour améliorer le sommeil des enfants ?

Face à ces chiffres alarmants, le CSEN propose la mise en place de nouveaux outils à destination des écoles. Tout d’abord, il souhaite mettre en place des leçons dédiées au sommeil et à son importance. Ces leçons (8 au total) seraient enseignées aux élèves de CP, de CE1 et de CE2.

Ensuite, il souhaite rappeler l’importance de la sieste dans les classes de maternelle. Même si elle n’est pas obligatoire notamment dans les grandes sections, il est important de respecter le rythme de chaque enfant. En cela, le CSEN souhaite que les écoles mais aussi les parents respectent une certaine souplesse et une adaptation appropriée chez les enfants âgés de 2 à 6 ans.

Enfin, il recommande de décaler l’heure de début des cours pour les adolescents. D’après certaines études, commencer les cours plus tardivement en respectant les levers tardifs des ados renforcerait leurs performances et leurs capacités d’apprentissage.

Le dossier complet publié à ce sujet est consultable en ligne sur le site officiel du CSEN.

La douleur ressentie différemment selon notre sexe ?

Mis de coté dans les traitements, le sexe d’un patient aurait pourtant une influence dans sa perception de la douleur, notamment chronique.

Dans le cadre de l’étude de la douleur et des effets des médicaments, les chercheurs font appel à des volontaires des deux sexes. Cependant, cette donnée est rarement prise en compte dans les résultats de leurs analyses.

Pour beaucoup de personnes, la douleur est ressentie de la même façon que l’on soit un homme ou une femme. Or, ce ne serait pas le cas. Les femmes seraient plus sensibles à la douleur que les hommes. Si cette idée avait déjà été évoquée dans des textes de fiction, elle a récemment fait l’objet d’une étude sérieuse.

Des échantillons de moelle épinière prélevés pour vérifier cette hypothèse

Afin de vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont prélevé de la moelle épinière sur 10 femmes et 12 hommes décédés. Ils ont aussi utilisé des rats mâles et femelles. Puis les chercheurs ont injecté une protéine spéciale : le BNDF ou Brain-derived neurotrophic factor.

Celle-ci a la particularité d’augmenter la sensibilité à la douleur. Les chercheurs ont laissé la protéine agir puis ils ont analysé les résultats. Ils ont alors remarqué que les mécanismes neuronaux n’étaient pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Celui des femmes, mais également des rats femelles étaient plus développés. Cela fait que la douleur ressentie était plus forte.

Ce détail peut paraitre anecdotique mais il entre en corrélation avec d’autres données. En effet, des études ont démontré que les femmes sont plus souvent sujettes aux maux de tête et aux migraines. Or, ces maux seraient liés à une sensibilité plus grande à la douleur.

Une différence de douleur même mise de coté lors des tests sur les rats

L’étude point du doigt cette différence. Cependant, il y a encore beaucoup de travail avant que le sexe soit pris en compte dans les traitements. De base, les médecins et les infirmières prennent rarement en compte le sexe des patients quand ils administrent un traitement. Mais cela va plus loin.

Lors des études cliniques menées en laboratoire, les rats utilisés comme cobayes sont presque uniquement des mâles. Les chercheurs ne peuvent donc pas savoir si le traitement a un impact différent sur les femelles. Ils ne peuvent s’en rendre compte que lors des essais cliniques sur des humains.

Si des progrès doivent être faits, l’étude ouvre la voie à une nouvelle manière de tester les médicaments et les traitements. Néanmoins, il faut réunir assez de personnes ou d’animaux de chaque sexe pour obtenir des données exploitables et concluantes. Pour plus de détails, l’étude en question est consultable sur le site du journal spécialisé Brain.

Manger de l’avocat diminuerait les risques de crise cardiaque

À la fois coupe-faim et bon pour la digestion, l’avocat contribuerait également à réduire de 21% en moyenne les risques de problèmes de cœur.

Avocado toasts, guacamole, avocats farcis… Les recettes à base de ce fruit mexicain ne manquent pas. Très populaire depuis les années 2010, l’avocat aurait de nombreuses vertus pour notre santé.

Des études ont démontré que manger ce fruit aiderait à réduire notre taux de cholestérol et agirait comme un anti-inflammatoire naturel. Riche en vitamine C et E mais aussi en caroténoïdes, il nous aiderait également à garder une bonne vue.

Toutefois, une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association lui trouve une autre vertu. Consommé en quantité modérée, l’avocat aiderait à réduire les risque de crise cardiaque.

Un aliment populaire, prometteur et bénéfique

L’étude en question a suivi près de 100 000 volontaires pendant 30 ans. Tous les quatre ans, les volontaires complétaient un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires. Au bout de 30 ans, les chercheurs ont constaté que les personnes qui mangeaient un avocat entier par semaine diminuaient leurs chances de développer des maladies cardiovasculaires. À noter qu’aucun volontaire n’avait d’antécédent médical au début de l’étude.

Précisément, la portion de fruit réduirait de 16 à 22% les problèmes cardiaques. Mais pour que cela soit efficace, l’avocat doit être consommé à la place d’autres aliments gras. L’étude évoque plusieurs exemples comme le fait de remplacer le bacon, une demi-protion de margarine, de beurre ou de fromage par un peu d’avocat.

Le docteur Cheryl Anderson, professionnelle de santé américaine n’ayant pas participé à l’étude, est confiante. Elle rappelle que l’avocat est «un aliment populaire, accessible, désirable et facile à inclure dans les repas consommés par de nombreux Américains à la maison et au restaurant ». En revanche, manger de l’avocat n’aurait aucune influence sur les risques d’AVC.

Remplacer les autres aliments gras consommés dans la semaine par un avocat

S’il reste gras, le fruit est meilleur pour la santé et a moins d’impact sur le niveau de cholestérol. De plus, il ne fait pas prendre de poids s’il est consommé dans le cadre d’une alimentation équilibrée

Cependant, il est important de se limiter à un avocat par semaine, voire moins. En effet, la production d’avocat est très gourmande en eau et implique de détruire des hectares de forets pour installer les plantations. Elle représente ainsi un danger pour l’environnement. De plus, la demande croissante a fait exploser le prix de ce fruit.

Cependant, il ne reste pas interdit de consommer de l’avocat. L’idéal est de le consommer en saison, c’est à dire entre octobre et avril pour les variétés produites en France.

Le grignotage moins mauvais en fin de journée ?

Si le grignotage n’est pas recommandé par les nutritionnistes, y a-t-il un bon moment pour ce petit extra ?

Manger équilibré et à heure fixe fait parti des recommandations pour rester en forme. Cependant, il arrive qu’une petite fringale puisse survenir dans la journée. Elle peut être due à un repas léger et aide alors à tenir jusqu’au prochain repas. Mais la plupart du temps, elle débouche sur du grignotage alors qu’il n’y a pas de sensation de faim.

Selon les préférences de chacun, ce grignotage peut être sucré ou salé. Il peut survenir à 16h pour le goûter avec des bonbons ou des petits gâteaux. Mais il arrive aussi vers 18-19h avec l’apéritif. Les chips et le saucisson peuvent aussi être considérés comme des grignotages s’ils sont pris hors des repas.

Dans tous les cas, le grignotage n’est pas une bonne habitude alimentaire. Celle-ci entraînerait le développement de la graisse abdominale et favoriserait l’obésité chez les plus jeunes. Toutefois, une étude américaine consacrée aux dépenses énergétiques donne des indices sur le meilleur moment pour céder à la tentation du petit plaisir.

Davantage de calories (et donc de petits plaisirs) éliminés en fin de journée

Pour cette étude, les chercheurs ont fait appel à 7 volontaires. Ils ont observé pendant 37 jours leurs habitudes alimentaires mais également les calories quotidiennes éliminées. Néanmoins, les volontaires ont été testés dans des conditions particulières. En effet, il n’avaient pas d’horloge, d’accès à Internet, de téléphone ou encore de fenêtre. Il était donc impossible pour eux de savoir quelle heure il était.

De plus, des heures de lever et de coucher différentes leur étaient attribuées chaque jour. Le but de l’étude était de déterminer la dépense énergétique de chaque volontaire. Les périodes dites de lente combustion (c’est à dire là où le corps élimine le moins de calories) survient dans la nuit et au réveil. Tandis que la phase de combustion rapide survient quant à elle en fin de journée.

L’étude suggère donc de grignoter plutôt en fin de journée afin que les calories soient éliminées plus facilement. À l’inverse, elle montre qu’il est déconseillé de grignoter pendant la nuit, même si notre rythme est décalé.

Existe-t-il des alternatives plus saines à adopter pendant le grignotage ?

Même si le grignotage a un peu moins d’impact sur notre corps en fin de journée, ce n’est pas un élément à ajouter à sa routine quotidienne. L’idéal est donc de contrôler les pulsions liées au grignotage.

Certaines personnes boivent un grand verre d’eau pour apaiser la sensation de faim. Tandis que d’autres sont adeptes d’exercices de respiration ou de méditation. Cependant, le grignotage n’est pas forcément mauvais.

Si vous aimez grignoter, remplacez les biscuits, chips ou barres chocolatées par d’autres produits comme des fruits frais, du fromage blanc, un carré de chocolat noir ou quelques amendes.

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