Près de 9% des décès sont imputables à l’alcool en France
Même si une récente étude a montré que les Français buvaient moins d’alcool qu’avant, la consommation reste beaucoup trop élevée. L’alcool reste d’ailleurs aujourd’hui encore la 2e cause de mortalité évitable en France.
Les chiffres, tels que publiés aujourd’hui dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire, parlent d’eux-mêmes.
En 2009, on estime en effet que 49 000 décès sont directement attribuables à l’alcool sur un total de 535 000 décès. Cette mortalité est plus marquée chez les hommes (13% de la mortalité totale) que chez les femmes (5% de la mortalité totale).
Dans le détail, cela inclut 15 000 décès par cancer, 12 000 décès par maladie cardiovasculaire, 8 000 par maladie digestive, 8 000 par cause externe, 3 000 par maladies mentales et 3 000 par troubles du comportement.
Une situation d’autant plus alarmante qu’elle touche de plus en plus souvent les jeunes. Ainsi 22% de ces décès « prématurés ont concerné des jeunes âgés de 15 à 34 ans; 18% dans la tranche 35-64 ans, et 7% des plus de 65 ans.
Des chiffres bien peu rassurants qui pousse l’InVS à rappeler que les dommages de l’alcool sur notre santé sont considérables et qu’il est nocif même à la dose relativement modérée de 13 grammes par jour, une dose suffisante pour causer 1 100 décès annuels.
Une récente étude britannique a récemment préconisé de ne pas dépasser les 5 grammes/jour.
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