
Les dentistes et l’Assurance Maladie ont entamé des discussions pour définir les tarifs des soins dentaires pour les 5 prochaines années. Une importance capitale pour les Français qui doivent assumer un important restant à charge.
Les soins dentaires sont mal remboursés
Les soins dentaires ne sont pas bien pris en charge. Il reste en effet en moyenne 25 % du moment des dépenses dentaires (10,6 milliards en tout) pour la poche des assurés, alors que l’assurance Maladie prend en charge 33 % et 39 % pour les mutuelles santé.
A Paris, les tarifs d’une couronne sont assez disparates, de 327 euros pour les praticiens les moins chers à 686 euros pour les plus onéreux. L’Assurance Maladie ne prend en charge que 75,25 euros. Les Français qui n’ont pas les moyens – et ils sont nombreux – renoncent aux soins.
Vers un changement dans le remboursement des soins dentaires
Actuellement le remboursement des soins dentaires dépend d’un accord d’une trentaine d’années assurance des remboursements moindres sur les traitements de base (comme le soin des caries), et permettant aux dentistes de fixer librement leurs tarifs sur les soins prothétiques.
De nouvelles négociations sont en cours, quasiment à l’inverse des premiers accords. En effet, l’Assurance Maladie accepterait de mieux rembourser les soins de base contre un plafonnement des couts des prothèses.
Les syndicats de dentistes demandent une revalorisation des actes et le remboursement des nouveaux soins en raison des évolutions techniques. Les syndicats sont ainsi prêts à réclamer 2,5 milliards d’euros supplémentaires au régime général, contre un plafonnement des soins comme pour la pose de couronne.
La question est encore de savoir jusqu’à combien les dentistes sont prêt à plafonner ce type de soins. Les négociations sont en cours jusqu’à fin janvier. Sans accord d’ici là, la ministre de la Santé a promis de trancher début février.