Schumacher est placé dans le coma pour que le cerveau se « répare »
Michael Schumacher, le champion de Formule 1 victime d’un accident de ski dimanche à Méribel en Savoie a été placé dans le coma et sous hypothermie afin de permettre que les dégâts causés dans son cerveau et lié à sa chute se résorbent. Souffrant d’un traumatisme crânien, d’hématomes intracrâniens, de contusions cérébrales et d’un œdème cérébral diffus, son pronostic vital reste pour le moment engagé.
Hospitalisé dans un des meilleurs services de neurochirurgie au CHU de Grenoble, le champion de formule 1 est dans un état critique, et seul le temps permettra de savoir si la situation va aller en s’améliorant, mais rien est moins sûr.
Lorsqu’une personne fait un traumatisme crânien, en effet, plusieurs lésions apparaissent : les lésions initiales, puis les secondaires. C’est la multiplication du nombre et de la grandeur de ces lésions hémorragiques qui font la gravité. En ce qui concerne les lésions primaires, un scanner réalisé en urgence a révélé des hématomes intracrâniens, des contusions cérébrales ainsi qu’un œdème cérébral diffus. Si les hématomes ont été évacués grâce à une opération, des lésions hémorragiques diffuses (du sang se répandant dans le cerveau) sont apparues. Ce qui laisse supposer des lésions cérébrales sévères.
C’est en raison de ces blessures importantes que Michael Schumacher a été plongé dans un coma artificiel et en hypothermie entre 34 et 37 °, afin de permettre au cerveau du traumatisé crânien de récupérer, que les dégâts se résorbent et de permettre qu’il soit correctement oxygéné tout en évitant une trop grande pression artérielle pour limiter les saignements. L’oxygénation pulmonaire est associé au coma.
Pour le moment, le pronostic vital du champion est engagé, il faut attendre qu’il se réveille pour voir l’étendue d’éventuelles séquelles cérébrales. S’il n’y a pas d’amélioration d’ici une semaine, l’espoir diminuera. Si le bon état de santé précédent le traumatisme crânien de Michael Schumacher joue en sa faveur, après 40 ans, il est plus difficile de récupérer des séquelles d’un traumatisme au niveau du cerveau. Ceci joue en défaveur du champion.
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