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7 traits des personnes très productives

Dans la revue Harvard Business Review, Jack Zenger et Joseph Folkman, consultants en management et auteurs, décrivent 7 traits des personnes exceptionnellement productives.

Ils ont collecté des données sur plus de 7 000 personnes qui ont été notées par leur manager sur leur niveau de productivité et 48 comportements spécifiques. Chaque personne a également été évaluée par 11 autres personnes en moyenne, dont les pairs, les subalternes et d’autres.

Ils ont identifié sept comportements spécifiques des personnes qui se situaient parmi les 10 % les plus productives.

  1. Établir des objectifs ambitieux

    Pensez, donnent-ils en exemple, à votre dernier jour de congé. « Vous avez peut-être fait quelques petites tâches au hasard. Ou peut-être que vous avez choisi un projet majeur et avez été étonné de tout ce que vous avez pu faire en une journée. »

    « Un grand projet encourage à accélérer le rythme et à éliminer toutes les distractions. Il y a une grande magie qui se produit quand les gens deviennent rivés par la pensée d’atteindre un but ambitieux. Les participants à l’étude qui obtenaient le plus de résultats avaient pris l’habitude de se fixer des objectifs ambitieux. »

  2. Être constant

    Les participants les plus productifs avaient une productivité stable au fil du temps ; ils ne procrastinaient pas (faites le test) pour ensuite travailler des nuits entières, par exemple. Ils trouvaient les moyens d’obtenir des résultats de façon constante, semaine après semaine et mois après mois. Il y avait une cadence et un rythme de travail qui semblaient les maintenir en action.

  3. Avoir les connaissances et l’expertise technique

    Quand vous savez ce que vous faites, vous n’avez pas à sacrifier la qualité pour la vitesse. Vous pouvez faire les choses rapidement et bien. Vous n’avez pas besoin de passer du temps à chercher un bon tutoriel en ligne ou à demander conseil à un collègue. Les professionnels les plus productifs de l’étude n’hésitaient pas à demander de l’aide lorsqu’ils en avaient besoin… mais ils n’en avaient pas souvent besoin. Ils avaient également acquis intentionnellement de nouvelles compétences et s’étaient efforcés d’élargir leur expertise.

  4. Rechercher des résultats

    La plupart des gens sont prêts à travailler à un rythme raisonnable pour atteindre les résultats escomptés. Mais quelques personnes, plus rares, ont un grand désir d’obtenir des résultats plus rapidement. Elles sont ravies de pouvoir cocher quelque chose de leur liste de choses à faire. Elles sont compétitives – et sont en concurrence non seulement avec leurs collègues, mais aussi avec elles-mêmes. Elles aiment établir de nouveaux records de performance et battre leur propre record.

  5. Anticiper et résoudre les problèmes

    Les personnes les plus productives veillent à résoudre les problèmes. Elles ont tendance à anticiper les embûches et à commencer à travailler sur des solutions à l’avance, évitant ainsi certains des problèmes auxquels d’autres se heurtent. Elles pratiquent ce que les psychologues sociaux appellent la technique du « contraste mental » qui consiste à penser à ce que vous voulez réaliser et à ce qui pourrait vous empêcher d’y parvenir.

  6. Prendre l’initiative

    Pour de nombreuses personnes, la partie la plus difficile de l’accomplissement d’un travail est de commencer. Les personnes les plus productives commencent rapidement.

  7. Être coopératif

    Dans les organisations complexes d’aujourd’hui, très peu de choses sont faites par quelqu’un agissant seul. Tout est très interdépendant. Les personnes les plus productives de l’étude étaient très collaboratives et travaillaient bien avec les autres.

Six caractéristiques de l’expérience optimale (« la zone ») en psychologie positive

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard Business Review.
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Slime : cette pâte à malaxer très prisée des enfants n’est pas sans danger !

Attention ! Le Slime, une pâte à malaxer gluante et élastique, est actuellement très prisé des enfants et adolescents. Oui mais son utilisation n’est pas sans danger. C’est pourquoi l’Anses et la DGCCRF ont décidé d’alerter les consommateurs sur les risques liés à sa fabrication et à sa manipulation. Et si le Slime se trouve dans le commerce sous forme prête à l’emploi ou en kits, sachez qu’il peut aussi être fabriqué à la maison, pour en faire varier l’aspect et la texture (couleur, paillettes…). Les tutoriels de fabrication de Slime se multiplient d’ailleurs sur Internet où de nombreuses recettes sont proposées, à base de constituants comme la colle à papier et la lessive.

Oui mais… Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de Slime « maison » ont récemment rapportés à l’Anses, par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

« Les centres antipoison et le réseau de vigilance en dermato allergologie nous ont rapporté des cas d’allergies, de maux de tête et d’atteintes cutanées liés à la composition du slime et aux agents toxiques (formaldéhyde, solvants…) présents notamment dans les colles liquides qui peuvent être utilisées par les enfants (…) La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants » a mis en garde Gérard Lasfargues, le directeur délégué de l’Anses, dans les colonnes du Parisien.

Et c’est dans ce contexte que l’Anses et la DGCCRF souhaitent atirer l’attention sur les risques liés au contact avec des produits toxiques, détournés de leur usage, lors de la fabrication puis de la manipulation de Slime « maison ». Concernant les coffrets vendus en magasins de jouets, elles appellent par ailleurs les utilisateurs au respect des précautions d’emploi des kits.

Slime : les ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques

L’ingrédient de base pour la fabrication du Slime est la colle à papier liquide, parfois vendue en flacons de grande contenance. Or, ces colles liquides contiennent des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée, ainsi que de nombreux solvants (éthanol, acétate d’éthyle, acétate de méthyle) responsables d’irritation des voies respiratoires.

Une substance permettant de rendre la pâte élastique est obligatoirement ajoutée : il s’agit quasi-exclusivement du bore sous forme d’acide borique et ses dérivés. Il est utilisé directement en poudre ou via des produits médicamenteux ou commerciaux : liquides pour lavage des yeux ou des lentilles de contact, lessives diverses dont l’usage est détourné à cet effet.

L’acide borique et ses dérivés, quels que soient les produits en contenant, ne doivent pas être manipulés par des enfants de manière répétée. En effet, ces composés toxiques pour la fertilité et le développement embryofœtal ne doivent pas être utilisés en dehors des usages pour lesquels ils sont commercialisés, et ce d’autant plus que les quantités utilisées lors de la fabrication de Slime sont plus importantes que dans les usages recommandés.

La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants. Ils ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS, ont été signalés à l’Anses.

Par ailleurs, l’utilisation de colles en grande contenance expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central.

Enfin, les colorants utilisés pour la fabrication de Slime « maison » ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau.

D’autre part sachez que La DGCCRF a en outre réalisé une enquête sur les kits de « Slime » vendus en coffrets. Sur 15 prélèvements analysés, 2 kits contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont d’ores et déjà été retirés du marché et rappelés.

Compte tenu de l’engouement des enfants pour ce produit, la DGCCRF poursuit ses contrôles en 2018.

La DGCCRF invite par ailleurs les parents à veiller au respect des précautions d’emploi qui accompagnent ces kits.

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Dépression sévère : la kétamine, à l’effet très rapide, testée en France

La kétamine est un médicament utilisé à l’origine pour anesthésier les animaux ou les humains. Elle est aussi détournée comme drogue récréative. Son effet antidépresseur est puissant et rapide.

Les molécules commercialisées depuis les années 1950 contre la dépression ont quasiment toutes le même mécanisme d’action, ce n’est pas le cas de la kétamine, commente le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, relayé par Le Figaro.

La kétamine se fixe sur les récepteurs NMDA du glutamate, le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.

Elle agit en quelques heures comparativement à 4 à 6 semaines pour les antidépresseurs traditionnels et elle s’avère efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère (faites le test) résistante aux antidépresseurs.

Actuellement, aucun pays n’autorise la kétamine dans le traitement de la dépression. Le seul moyen pour recevoir ce traitement consiste à participer à un protocole de recherche. L’un d’eux, mené par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se déroule à l’hôpital Sainte-Anne sous la direction du Dr de Maricourt, rapporte Le Figaro.

L’essai clinique compare l’efficacité de la kétamine, plus précisément, l’eskétamine, une molécule dont la structure est très proche de la kétamine, en spray intranasal, à celle d’un placebo.

Contrairement à la perfusion par voie intraveineuse, l’inhalation peut être faite par le patient sans l’aide d’un professionnel. En parallèle, tous les participants à l’étude reçoivent un antidépresseur standard, afin d’éviter que certains n’aient pas de traitement du tout. Les doses sont cinq à dix fois plus faibles que celles utilisées en anesthésie, précise le Dr de Maricourt.

Des études ont montré une efficacité dans 70 à 80 % des cas. « On constate généralement une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque dans les minutes qui suivent l’administration du médicament, mais ces effets s’arrêtent dans les deux heures », indique le Dr de Maricourt. « Certains patients présentent également des symptômes dissociatifs, comme des expériences de déréalisation ou de dépersonnalisation. Mais, là aussi, c’est transitoire. »

La kétamine a un effet antisuicide quasiment immédiat, comme l’a démontré une étude publiée en 2009 dans la revue Biological Psychiatry. « Dès 40 minutes après l’injection, la diminution du risque suicidaire est très significative », indique le chercheur. En France, un essai clinique national est actuellement mené sous la direction du Dr Abbar afin d’évaluer cette utilisation, précise Le Figaro.

Mais l’action de la kétamine est de courte durée, s’estompant au bout de quelques jours. « La piste la plus explorée consiste à répéter les administrations de kétamine pendant plusieurs semaines, avant d’espacer progressivement les prises », indique le Dr de Maricourt.

Pour ce qui est des effets d’un traitement à long terme, « certaines études mettent en évidence une potentielle neurotoxicité, d’autres au contraire un effet neuroprotecteur, explique-t-il. Des études sont nécessaires pour évaluer la tolérance à long terme. »

L’Agence du médicament américaine (la Food and Drug Administration) a lancé une procédure d’étude accélérée afin de rendre plus rapidement disponible la kétamine aux États-Unis.

Article du Figaro : La kétamine révolutionne la prise en charge de la dépression sévère

Pour plus d’informations sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

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Insultes, grossièretés… ceux qui parlent la nuit sont très vulgaires

Insultes, grossièretés... ceux qui parlent la nuit sont très vulgaires

Le 22 janvier 2018.

Ceux qui parlent dans leur sommeil seraient particulièrement vulgaires, en tout cas lorsqu’ils sont en train de régler un conflit imaginaire. Des chercheurs français viennent de se pencher sur le sujet.

Ceux qui parlent dans leur sommeil tentent de régler un conflit

Parlez-vous en dormant ? Si oui, vous risquez fort d’être assez vulgaire ! C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique menée par des chercheurs français et publiée dans la revue Sleep. Selon ces derniers, les personnes qui parlent fréquemment lorsqu’elles dorment auraient pour habitude d’employer bon nombre d’insultes en tout genre.

Pour parvenir à étudier le langage des dormeurs, les chercheurs ont analysé et enregistré le sommeil de 10 000 personnes. Et puisque la plupart des parleurs nocturnes ne sont pas forcément audibles, il n’est resté en bout de course que 361 enregistrements convenables qui ont, ensuite, été passés au crible.

Vulgaires, mais respectueux !

« Nous avons pu identifier 3 349 mots différents », explique le Dr Isabelle Arnulf, chef du service des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, pour Sciences et Avenir. « L’immense majorité du temps, ce qui est en train d’être dit est conflictuel, ce sont des moments de tension. Et les mots prononcés traduisent vraisemblablement bien le contenu mental au moment du rêve ».

Des insultes et de nombreuses grossièretés ne semblent pourtant pas nuire à la bienséance, puisque les auteurs de cette étude révèlent également que les sujets étudiés ont tous montré un certain respect de la langue française et de leur interlocuteur. « Les parleurs nocturnes utilisent les mêmes circuits cérébraux pour parler que lorsqu’ils sont éveillés, ils respectent le temps de réponse de leur interlocuteur imaginaire, la sémantique, la syntaxe, la grammaire, etc. »

Gaëlle Latour

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Don du sang : les besoins sont encore très importants

Don du sang : les besoins sont encore très importants

Le 10 juillet 2017.

En ce début d’été, l’Etablissement français du sang (EFS) a fait savoir qu’il craignait une pénurie de produits sanguins pendant les vacances. Pourtant, les besoins sont toujours importants pendant les 2 mois d’été.

Une campagne nationale de mobilisation

« Les maladies ne prennent pas de vacances », alerte l’Etablissement Français du Sang, qui vient de lancer une campagne nationale pour mobiliser les donneurs de sang avant le grand départ de tous les vacanciers. Il est en effet toujours plus difficile de trouver des donneurs l’été et pourtant, la demande ne faiblit pas. Selon l’EFS, on pourrait en effet assister à une pénurie dans les semaines à venir.

En cause : les fortes chaleurs et les premiers départs en vacances qui ont détourné les potentiels donneurs des centres de collecte. « Un don de sang est rapide, ça ne prend que 40 minutes consultation comprise », explique le docteur Fourniol, responsable des prélèvements pour le nord de l’Ile-de-France, dans les colonnes du Parisien. 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.

10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour

Cela paraît énorme, mais il faut bien comprendre que les produits sanguins ne se conservent pas longtemps : 5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges. La mobilisation de tous est donc capitale. On rappelle cependant que pour donner son sang il faut avoir entre 18 et 70 ans et ne pas être malade. Si vous vous êtes fait un tatouage ou un piercing, il faudra attendre 4 mois pour donner votre sang.

L’EFS espère pouvoir collecter 100 000 à 105 000 poches de sang d’ici au 14 juillet. « Nous avons actuellement 80 000 poches en stock, il nous faut impérativement récolter 20 000 poches supplémentaires dans les prochains jours pour répondre à la demande en sang à venir », a estimé le docteur François Charpentier, directeur collecte et production à l’EFS. Les personnes du groupe O négatif sont des donneurs universels, ils sont donc particulièrement recherchés. 

Marine Rondot

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Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

Le 16 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Royal College of Surgeons, en Irlande, de très nombreuses personnes souffriraient d’hallucinations.

Les hallucinations ne sont pas réservées aux schizophrènes

Les patients souffrant de troubles affectifs bipolaires, de schizophrénie ou d’autres psychoses sont souvent victimes d’hallucinations. Mais ils ne seraient pas les seuls. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry. Selon ces travaux, nous serions très nombreux à avoir des hallucinations sans même nous en rendre compte.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 7 400 personnes au Royaume-Uni, pendant un an. Ils ont ainsi pu constater que 4,3 % des participants avaient eu des hallucinations visuelles ou auditives, pendant cette expérience. Certains souffraient de troubles mentaux, mais à l’évidence, pas tous. Les hallucinations pouvaient arriver dans les cas de dépression ou de fortes anxiétés.

La dépression et l’anxiété peuvent conduire à des hallucinantions

« Nous considérons, en psychiatrie, que les hallucinations sont une des caractéristiques de la psychose », a commenté le Pr. Léa Surugue, dans l’International Business Times « Mais après avoir examiné toute une gamme de maladies mentales, nous avons constaté que les hallucinations pouvaient être des symptômes qui se produisent dans un large éventail de troubles mentaux, à l’instar de la dépression ou l’anxiété. »

Forts de ce constat, les chercheurs ont estimé qu’il ne fallait pas trop rapidement ranger les personnes qui avaient souffert d’hallucinations dans la case des patients atteints de troubles mentaux graves. Ces expériences sont extrêmement perturbantes et ne doivent pas être stigmatisantes pour les patients. On peut être en bonne santé et entendre des voix. Ces travaux devraient être utiles pour le personnel soignant, qui saura mieux accompagner les personnes qui auraient à en souffrir

Marine Rondot

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Allergie à l’arachide : la consommation de cacahuètes très tôt pourrait l’éviter

Consommer des cacahuètes pour éviter de déclarer une allergie à l’arachide ? C’est la préconisation émise par une haute autorité médicale américaine, qui vient de publier une étude sur le sujet.

Les Israéliens, beaucoup moins sujets à l’allergie à l’arachide

Contrairement aux idées reçues, pour leur éviter des allergies alimentaires, il faudrait faire consommer aux bébés certains aliments très tôt. C’est en tout cas ce que suggère l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) qui, dans une récente publication, recommande aux parents de faire consommer des aliments contenant des cacahuètes aux enfants, dès l’âge de quatre mois.

L’introduction de cet aliment, jusqu’ici déconseillé, permettrait en fait de limiter l’apparition d’une allergie durable à l’arachide. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de cette autorité sanitaire américaine ont mené une étude sur 640 enfants habitant en Israël et consommant des produits à base de cacahuète dès leur plus jeune âge. Ils ont comparé leurs données médicales à des enfants, également Israéliens d’origine mais vivant au Royaume-Uni. L’analyse de ces informations a révélé que les jeunes Israéliens souffrent très peu d’allergies à l’arachide, contrairement aux petits Britanniques d’adoption.

Explosion du nombre d’allergiques depuis plus de dix ans

L’allergie aux arachides est de plus en plus fréquente, aux États-Unis comme en France, et les autorités s’inquiètent de cette progression. Environ 2 % des enfants américains seraient concernés par cette intolérance alimentaire très handicapante dans la vie quotidienne, soit quatre fois plus qu’en 1999.

Ces nouvelles recommandations, si elles sont suivies par les parents, pourraient « sauver des vies » et « réduire les dépenses de santé », estime le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID. Selon ce dernier, « une application étendue de ces recommandations par les médecins empêchera le développement d’une allergie à l’arachide chez un grand nombre d’enfants qui y sont sujets et finira par réduire la fréquence des cas aux États-Unis ».

 

Santé : quand le public et le privé s'allient pour acheter un IRM très cher

quand le privé et le public s'unissent, ça donne l'achat d'un scanner super cher !

Pour la première fois en France des professionnels de la santé issus du privé et du public se sont alliés pour faire un achat plutôt onéreux : un IRM dernière génération.

S’unir pour acheter un IRM à 1,5 million d’euros

C’est la premières fois en France que des professionnels du privé et du public s’allient pour équiper une région d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) dernière génération. Le public et le privé ne s’associent que très rarement en France, c’est pourquoi cette association est remarquable.

Pour parvenir à cet achat très cher, 140 radiologues, 4 hôpitaux publics et 2 cliniques privées se sont unies via un groupement d’intérêt économique (GIE). Ils sont ainsi parvenus à acheter un IRM 3 Tesla, un appareil de dernière génération permettant de réaliser des diagnostics plus précis. Le coût total de l’opération s’élève en fait à près de 3 millions d’euros, 1,5 million pour l’appareil d’imagerie et 1,3 million pour l’aménagement de la clinique mutualiste de Pessac qui va accueillir l’IRM. Cette clinique ayant été choisie pour accueillir l’appareil pour sa facilité d’accès.

Une belle initiative pour équiper la région de cet appareil très peu répandu en France (seulement une vingtaine)  et dans le monde (environ un millier).

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Le sepsis : une maladie très grave et fréquente mais peu connue

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) gouvernementaux américains lancent une campagne de sensibilisation au sepsis (terme qui remplace celui de septicémie), rapporte le New York Times.

« Nous voulons que les gens soient en mesure de reconnaître le sepsis, tout comme ils reconnaissent une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) et sachent qu’ils ne devraient pas attendre jusqu’à ce que le médecin puisse les voir, mais se rendre dans une urgence tout de suite », explique Thomas Heymann directeur exécutif de Sepsis Alliance.

Le sepsis se produit lorsque le système immunitaire développe une très forte réponse contre une infection bactérienne, causant une inflammation généralisée (systémique) dans le corps entier qui peut conduire à des lésions des tissus, la défaillance d’un organe, et la mort. Un sepsis peut se développer à partir de n’importe quelle infection systémique sévère.

La campagne encourage les gens à suggérer au médecin « Est-ce que ça pourrait être le sepsis ? », ou encore, lui dire « Je suis inquiet au sujet du sepsis ». Beaucoup trop de gens meurent de septicémie aujourd’hui, dit le Dr Thomas R. Frieden, directeur des CDC.

Le sepsis peut se produire chez tout le monde, à tout moment, à partir de tout type d’infection, et peut affecter n’importe quelle partie du corps.

Lorsqu’un sepsis se produit, le corps subit une cascade de changements, dont la formation de caillots sanguins et une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins qui entravent le flux sanguin vers les organes. La pression artérielle diminue, plusieurs organes peuvent se trouver en insuffisance, le cœur est touché, et la mort peut en résulter.

Les symptômes du sepsis incluent des frissons ou de la fièvre ; des douleurs extrêmes ou un inconfort ; la peau moite ; une confusion ou une désorientation ; un essoufflement ou une difficulté à respirer ; et une fréquence cardiaque élevée.

Lorsque la pression artérielle chute et réduit le flux sanguin vers les organes du corps, une personne peut développer un choc septique. 15 à 30 % des gens qui reçoivent un diagnostic de sepsis meurent.

Le sepsis affecte le plus souvent les personnes de plus de 65 ans, mais les enfants, particulièrement avant un an, sont également susceptibles de développer la maladie ainsi que les personnes ayant une maladie chronique telle que le diabète, ou un système immunitaire affaibli par l’usage du tabac, par exemple. Les gens en bonne santé peuvent aussi développer une septicémie suite à une infection.

Le sepsis semble être en hausse. Le taux d’hospitalisations citant le sepsis comme cause principale a plus que doublé entre 2000 et 2008, selon une étude des CDC publiée en 2011 qui a attribué cette augmentation à des facteurs tels que le vieillissement de la population, une augmentation de la résistance aux antibiotiques et, dans une certaine mesure, un meilleur diagnostic.

Le sepsis contribue à la moitié des décès à l’hôpital, toujours selon les CDC, mais il n’est pas souvent répertorié comme étant la cause de décès, car il se développe souvent comme complication d’une autre maladie grave comme le cancer. Ainsi, un rapport récent estime qu’il pourrait jouer un rôle dans près de 400 000 décès par an aux États-Unis.

En France, on estime qu’il y a environ 70 000 cas de septicémie par an et près de 30 000 morts, a rapporté l’Inserm en 2015. La mortalité des personnes atteintes d’un sepsis est de 27 %, mais la mortalité de la forme la plus grave (le choc septique) peut atteindre 50 %, précise l’Institut Pasteur. Le sepsis cause autant de décès que l’infarctus du myocarde, souligne-t-il.

Psychomédia avec sources : New York Times, Inserm.
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Lymphome : un cancer très repandu et pourtant mal connu

Le 16 septembre 2016.

Le saviez-vous ? Le lymphome touche 18 000 nouvelles personnes chaque année. C’est le cancer qui touche le plus les adolescents et les jeunes adultes. Mais comment se manifeste-t-il ?

Les symptômes d’un lymphome ne sont pas caractéristiques

Selon une étude réalisée par l’association France Lymphome Espoir et publiée lundi 12 septembre, à l’occasion de la journée mondiale du lymphome, ce cancer est très mal connu. Même les patients qui en souffrent ne savent pas bien de quoi il en retourne : 70 % des malades connaissent le type de lymphome dont ils sont atteints et 54 % ont compris précisément quelles étaient les caractéristiques du lymphome qui les touchait.

Et en soi, ce n’est pas totalement surprenant, puisque ce cancer est à l’origine de plus de 50 pathologies cancéreuses. Par ailleurs, les symptômes d’un lymphome ne sont pas caractéristiques et facilement reconnaissables : gonflement des ganglions, démangeaisons, sueurs nocturnes, fatigue importante. De prime abord, on pourrait penser à une angine ou à une vilaine grippe.

Comment se développe ce cancer ?

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le lymphome est un cancer qui se développe dans le système lymphatique. Or, la lymphe qui circule dans ce système joue un rôle dans le transport de certains nutriments, mais aussi et surtout dans le système immunitaire. Par conséquent, les cellules du système immunitaire des personnes qui ont développé ce cancer se mettent à se multiplier de façon anormale et des tumeurs peuvent apparaître sur différents organes. D’où la complexité à identifier ce cancer.

Cependant, les traitements permettent aujourd’hui de faire face de façon efficace à ce cancer. Chaque année, le nombre de patients en rémission augmente. Mais selon France Lymphome Espoir, « les préoccupations se portent davantage sur les effets psychosociaux à long terme ». De nombreux patients craignent en effet la rechute et peuvent être abîmés physiquement à la suite du traitement, ce qui peut avoir un impact sur leur moral.

En France, le lymphome entraîne encore la mort de 4 000 personnes chaque année.

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