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18 smartphones qui ne peuvent être portés sécuritairement près du corps (Anses)

« L’excès d’ondes émises par des mobiles mis sur le marché avant 2017 peut présenter des risques pour l’utilisateur » lorsque gardés dans une poche, selon un avis de l’Agence française de sécurité de l’environnement (Anses) publié en octobre.

« Au moins 18 modèles sont concernés », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Un nombre important de téléphones conformes à la précédente réglementation encore utilisés présentent des niveaux d’exposition élevés lorsqu’ils sont placés près du corps », estime l’Agence qui s’est penchée sur le sujet suite à la publication par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de tests réalisés sur près de 300 téléphones entre 2012 et 2016.

60 Millions explique :

« À l’époque, l’ANFR avait pris en compte les nouveaux usages des mobiles, portés plus près du corps. Elle avait notamment mesuré le débit d’absorption spécifique (DAS, l’indicateur d’exposition aux ondes) à 0,5 cm du corps, alors que la réglementation prévoyait uniquement des mesures à 2,5 cm maximum.

Depuis, les mesures sont obligatoirement faites à 0,5 cm maximum, comme le prévoit la directive européenne RED. »

À partir des résultats de l’ANFR, 60 Millions a identifié 18 modèles qui ne sont pas conformes à la norme actuelle (à laquelle ils ne sont pas soumis). Leur DAS excède en effet la limite réglementaire de 2 watts par kilogramme (W/kg) à 0,5 cm du tronc.

  • Blackberry : Q10 et Z10
  • Honor: 7 Premium Or et X5
  • Huawei: Ascend G300 et P9 (EVA-L09)
  • HTC: One SV
  • Lazer: Smartphone 3.0
  • Motorola : Motoluxe et Razr i
  • Nokia: Lumia 520
  • Orange: Neva 80 (ZTE Blade V770)
  • Polaroid: Pro 881A
  • Samsung: Wave Y GT-S5380
  • SFR : StarTrail 2
  • Sony : Xperia E5 F3311 PM-0960-BV ; Xperia S Citizy LT26i ; Xperia T3

« Il est à noter que l’ANFR ne teste pas tous les mobiles, et que d’autres modèles sont donc potentiellement concernés », souligne 60 Millions.

« Dans leur rapport, les experts sollicités par l’Anses ont analysé la littérature scientifique sur le sujet afin d’évaluer les risques sanitaires et biologiques liés à une exposition supérieure à 2 W/kg.

À défaut de l’existence d’études solides sur l’humain, ils se sont appuyés sur les récentes études – en faible nombre – réalisées in vivo chez des rongeurs ainsi que sur des cultures cellulaires.

Ils en concluent qu’un DAS supérieur à 2 W/kg peut notamment entraîner “des effets biologiques, en particulier sur l’activité cérébrale”. »

« L’Agence ajoute que les mesures de vérification de conformité du DAS des mobiles, pour être plus réalistes, devraient s’effectuer au contact du corps et non à 0,5 cm. Sur ce critère, plus de 200 téléphones testés par l’ANFR excèdent 2 W/kg… »

« L’Anses recommande aux fabricants de procéder à la mise à jour des logiciels des appareils concernés, pour qu’ils réduisent leur DAS, ou d’organiser leur rappel auprès des consommateurs. »

Téléphone : 6 comportements pour réduire l’exposition aux ondes (gouv. français)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Anses.
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S’attendre à être presque toujours heureux et détendu est nuisible

Le stress et l’anxiété sont inévitables et ils jouent souvent un rôle utile dans la vie quotidienne, a souligné la psychologue Lisa Damour dans une présentation au congrès annuel de l’American Psychological Association qui s’est tenu au début du mois d’août.

Le stress survient habituellement lorsqu’une personne fonctionne à la limite de ses capacités – lorsqu’elle se pousse ou qu’elle est forcée par les circonstances à dépasser ses limites familières, explique-t-elle.

« Fonctionner à la limite de nos capacités renforce souvent celles-ci et ce niveau modéré de stress peut avoir une fonction d’inoculation, qui conduit à une résilience supérieure à la moyenne lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles difficultés », dit-elle. (Ce qui ne tue pas rend plus fort, dans une certaine mesure)

Quant à l’anxiété, elle « est un système d’alarme interne (…) qui nous avertit en cas de menaces à la fois externes – comme un conducteur qui dévie de sa voie – et internes – comme lorsque nous avons procrastiner trop longtemps et qu’il est temps de nous mettre au travail ».

« Considérer l’anxiété comme parfois utile et protectrice permet d’en faire bon usage. »

Lorsqu’en consultation « une cliente dit qu’elle s’inquiète au sujet d’un test à venir pour lequel elle n’a pas encore étudié », illustre-t-elle, « je lui assure rapidement qu’elle a la bonne réaction et qu’elle se sentira mieux dès qu’elle se mettra dans ses livres ».

Cela ne veut pas dire que le stress et l’anxiété ne peuvent pas être nuisibles.

« Le stress peut devenir malsain s’il est chronique (ne laissant pas la possibilité de récupération) ou s’il est traumatique (psychologiquement catastrophique). »

« En d’autres termes, il cause du tort lorsqu’il dépasse tout niveau qu’une personne peut raisonnablement absorber ou utiliser pour développer sa force psychologique », explique la psychologue.

« De même, l’anxiété devient malsaine quand son alarme n’a pas de sens. Parfois, les gens se sentent régulièrement anxieux sans aucune raison. À d’autres moments, l’alarme est totalement disproportionnée par rapport à la menace, par exemple lorsqu’un élève fait une crise de panique pour un quiz d’importance mineure. »

« Lorsqu’excessifs, le stress et l’anxiété peuvent causer une misère persistante, mais peuvent aussi contribuer à une foule d’autres symptômes psychologiques et médicaux, comme la dépression ou un risque accru de maladie cardiovasculaire ».

« Une personne qui se sent dépassée par le stress devrait, si possible, prendre des mesures pour le réduire et/ou demander l’aide d’un professionnel qualifié pour apprendre des stratégies de gestion du stress. Pour la gestion de l’anxiété, certaines personnes trouvent un soulagement dans des livres qui les aident à évaluer et à remettre en question leurs propres pensées irrationnelles. Si cette approche n’est pas fructueuse, ou préférée, un professionnel qualifié devrait être consulté », conseille-t-elle.

« Ces dernières années, les techniques de pleine conscience ont aussi émergé comme constituant une approche efficace pour gérer le stress et l’anxiété », mentionne-t-elle. (Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier)

Elle appelle les psychologues « à jouer un rôle actif pour fournir un contre-message à ce qu’elle appelle “l’industrie du bonheur”, ou à ces entreprises du mieux-être qui vendent l’idée que les gens devraient se sentir calmes et détendus la plupart du temps ».

Les psychologues, dit-elle, veulent favoriser le bien-être, mais sans fixer la barre à être heureux presque tout le temps. « C’est une idée dangereuse parce qu’elle est inutile et irréalisable. Si vous avez l’impression qu’il faut toujours être joyeux, votre expérience quotidienne peut s’avérer plutôt misérable. »

Pour plus d’informations sur le stress, l’anxiété et le bien-être (bonheur), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Psychological Association.
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Maladie de Parkinson : le complément N-acétylcystéine (NAC) pourrait être bénéfique

La N-acétylcystéine (NAC), une molécule d’origine naturelle nécessaire à la production de l’un des antioxydants de l’organisme, pourrait être bénéfique dans le traitement de la

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Cette étude a fait avancer des résultats antérieurs selon lesquels la NAC pourrait augmenter la fonction dopaminergique chez les personnes atteintes de la maladie.

Daniel Monti de l’Université Thomas Jefferson et ses collègues l’ont mené avec 42 personnes atteintes de la maladie qui ont poursuivi leur traitement en cours et ont été réparties, au hasard, en deux groupes : le premier groupe a reçu une combinaison de NAC par voie orale et intraveineuse pendant trois mois (en plus de leur traitement habituel) ; et le second, les patients témoins, a reçu seulement leur traitement habituel. Les personnes du groupe actif ont reçu 50 mg/kg de NAC par voie intraveineuse une fois par semaine et 500 mg de NAC par voie orale 2 fois quotidiennement les jours sans administration intraveineuse.

Les symptômes cognitifs et moteurs ont été évalués à l’aide de l’Échelle d’évaluation unifiée pour la maladie de Parkinson (UPDRS). Des images cérébrales permettaient de mesurer la quantité de transporteur du neurotransmetteur dopamine dans les ganglions de la base, la région la plus affectée par le processus de la maladie de Parkinson.

Comparativement aux témoins, les participants ayant recevant la NAC présentaient une amélioration de 4 à 9 % de la liaison au transporteur de dopamine et leur score UPDRS s’est amélioré d’environ 14 %.

L’étude a ainsi permis de constater une amélioration des taux de dopamine, le principal neurotransmetteur spécifiquement réduit dans la maladie de Parkinson, ainsi qu’une amélioration des évaluations cliniques des capacités mentales et physiques des patients, concluent les chercheurs.

Les traitements actuels de la maladie de Parkinson se limitent généralement à remplacer temporairement la dopamine dans le cerveau par des médicaments visant à ralentir la progression de la maladie, souligne les chercheurs.

La destruction des cellules nerveuses dopaminergiques semble résulter en grande partie du stress oxydatif qui diminue les niveaux de glutathion, une substance chimique produite par le cerveau pour contrer le stress oxydatif, indiquent-ils. La NAC est un complément oral, et vient également sous forme intraveineuse qui est utilisée pour protéger le foie en cas de surdosage d’acétaminophène (paracétamol).

Plusieurs études initiales ont montré que l’administration de NAC augmente les niveaux de glutathion dans le cerveau, mais il n’avait pas été vérifié si un tel effet augmentait les niveaux de dopamine à mesure que les neurones retrouvent leur fonction.

« Cette étude est une étape importante pour comprendre comment la N-acétylcystéine pourrait constituer une nouvelle avenue pour la prise en charge de la maladie. La NAC semble permettre aux neurones dopaminergiques de retrouver une partie de leur fonction ».

Les chercheurs espèrent que cette étude ouvrira de nouvelles avenues de traitement pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Thomas Jefferson University, Clinical Pharmacology & Therapeutics.
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Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Le 27 mai 2019.

Les dentifrices au charbon végétal, de plus en plus plébiscités par les consommateurs, pourraient être cancérogènes. Explications.

Le charbon végétal est de plus en plus utilisé dans la composition des dentifrices

Depuis quelques années, de nombreux consommateurs, désireux d’adopter une démarche responsable dans leurs achats, se tournent vers des produits naturels, notamment lorsqu’il s’agit de l’hygiène corporelle. Les dentifrices ne font pas exception et dans ce secteur, il semble que le charbon végétal se soit fait une place de taille dans les rayons des épiceries bio. Mais selon une équipe de chercheurs, ces dentifrices ne seraient pas forcément recommandables.

Dans une étude publiée dans le British Dental Journal, ces chercheurs ont détaillé l’analyse faite de 50 dentifrices affichant une composition à base de charbon végétal, un composé censé blanchir les dents naturellement. Outre le fait qu’aucune étude scientifique n’a jamais mis en lumière l’impact du charbon sur la blancheur des dents, ces chercheurs révèlent qu’il pourrait être cancérogène.

Des dentifrices qui ne contiennent pas de fluor

Certains dentifrices analysés contenaient en effet des hydrocarbures polyaromatiques. Naturellement présents dans le charbon, ces composés sont des cancérogènes avérés, qu’on trouve d’ailleurs également dans la fumée de tabac et dans les gaz d’échappement.

Pour ces chercheurs, le charbon végétal est donc à éliminer de son environnement. Ce n’est pas la seule raison de se méfier de ces dentifrices vantant leurs propriétés naturelles. Les analyses ont par ailleurs prouvé que 8% des dentifrices sélectionnés dans cette étude, ne contenaient pas de fluor, or, cet ingrédient est essentiel à notre bonne santé bucco-dentaire, en ce qu’il permet de lutter contre les caries.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Dentifrice maison : comment faire son dentifrice naturel ?

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Être père après 45 ans entraînerait des risques pour l’enfant et la mère

Être père après 45 ans entraînerait des risques pour l’enfant et la mère

Le 17 mai 2019.

Selon une étude américaine, la paternité tardive, après 45 ans, entraînerait des risques pour la santé du bébé comme pour celle de la maman. 

Une paternité tardive engendre des risques pour la mère et l’enfant

L’âge auquel on est parent pour la première fois ne cesse de reculer. Si l’on connaît mieux les risques d’une grossesse tardive chez la femme, qui augmente notamment le risque de complications prénatales, les études sont plus rares sur les conséquences de la paternité tardive. Une équipe de chercheurs de l’université Rutgers dans le New Jersey, a mené une vaste étude sur la parentalité tardive, pour en mesurer les conséquences sur la femme comme sur l’homme. 

Selon les résultats de leurs travaux, publiés dans la revue Maturitasla paternité tardive, après 45 ans, entraînerait des risques non seulement sur la santé de l’enfant à naître, mais aussi pour celle de la maman. « Avec l’âge, une baisse naturelle de testostérone est tout à fait possible. La dégradation de la qualité du sperme y est aussi pour quelque chose », précise Gloria Bachmann, co-auteure de l’étude.

Complications de grossesse et risques de malformations

Concrètement, être père après 45 ans entraîne pour la maman « une baisse de la fertilité et une augmentation des complications de la grossesse telles que le diabète gestationnel, la restriction de croissance intra-utérine et la naissance prématurée ». Par ailleurs, la paternité tardive engendrerait un « risque accru de malformations congénitales chromosomiques et non chromosomiques et une incidence accrue d’autisme et de cancers chez les enfants ».

« Bien qu’il soit largement admis que les changements physiologiques qui se produisent chez les femmes après 35 ans peuvent affecter la conception, la grossesse et la santé de l’enfantla plupart des hommes ne réalisent pas que leur âge avancé peut avoir un impact similaire », note Gloria Bachmann. Ainsi, les chercheurs recommandent une sensibilisation sur les conséquences de la paternité tardive et lorsqu’elle est envisagée assez tôt, ils suggèrent la mise en banque du sperme. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les symptômes d’une grossesse : les complications possibles

 

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Caries : le système immunitaire pourrait être responsable

Caries : le système immunitaire pourrait être responsable

Le 17 avril 2019

Des scientifiques ont démontré que le corps, en se défendant, cause aussi des dégâts. Un lien est ainsi établi entre système immunitaire et apparition des caries.

Les neutrophiles combattent les bactéries mais commettent des dégâts

Si jusqu’ici l’apparition de caries était associée à la présence de bactéries dans la bouche comme les Streptococcus mutans, une étude menée au Canada démontre un lien plus surprenant : « Que notre système immunitaire joue un rôle dans l’apparition des caries, c’est incroyable. Pourtant, nous avons désormais des preuves », selon Yoav Finer, de l’université de Toronto (Canada).

Quand des bactéries attaquent dans la bouche, des neutrophiles, qui constituent 65% des globules blancs du sang, viennent tenter de la défendre. S’ils parviennent généralement à détruire les bactéries indésirables, ils commettent également des dégâts. Le professeur illustre : « C’est comme si vous utilisiez un marteau pour tuer une mouche posée sur un mur ».

Une explication à la réapparition des caries

Les travaux des scientifiques ont donc mis en évidence que les neutrophiles causaient des dommages aux dents en quelques heures seulement. Et ce n’est pas tout : leurs enzymes s’attaqueraient, elles, aux résines composites utilisées pour obturer les dents. Voilà certaienement enfin l’explication de la réapparition fréquente des caries.

Pour rappel, une carie est une infection : des bactéries détruisent progressivement la dent. Elles s’attaquent d’abord à l’émail, puis à la dentine. C’est à ce stade, comme de nombreux nerfs traversent la dentine, que l’on peut ressentir une douleur au froid, au chaud, au sucré ou à l’acide. Pour s’en prémunir, une solution : se brosser les dents dès le plus jeune âge et ce, tout au long de sa vie, au moins 2 fois par jour, pendant 2 à 3 minutes, en prenant soin de brosser toutes les faces de chacune de vos dents.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Comment soigner une carie ?

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Cannabis : contrairement au dogme, les effets thérapeutiques du THC pourraient être plus importants que ceux du CBD

« Contrairement au dogme scientifique », la substance psychoactive du cannabis, le tétrahydrocannabinol ou « THC », était en plus forte corrélation avec le soulagement de symptômes que le cannabidiol (CBD) dans une étude publiée en février dans la prestigieuse revue Scientific Reports du groupe Nature.

Le cannabidiol, considéré plus acceptable socialement, semblait avoir peu d’effet.

Sarah Stith et Jacob Vigil de l’Université du Nouveau-Mexique (UNM) ont utilisé l’application ReleafApp sur smartphone pour mesurer, en temps réel, les effets des produits à base de cannabis.

Développée par des coauteurs de l’étude et lancée en 2016, l’application vise à permettre aux utilisateurs d’observer comment les types de produits (p. ex., fleur ou concentré), les méthodes de combustion, les espèces de cannabis (indica, sativa et hybride) et les concentrations en principaux cannabinoïdes (THC et CBD) affectent la sévérité de leurs symptômes.

Le patient moyen, sur les quelque 20 000 séances d’utilisation analysées et les 27 catégories de symptômes mesurées, allant de la dépression à l’activité épileptique, a enregistré une amélioration immédiate des symptômes de 3,5 points sur une échelle de 0 à 10. La fleur séchée était le produit le plus couramment utilisé et généralement associé à une plus grande amélioration des symptômes que les autres types de produits.

En étudiant les produits contenant à la fois du THC et du CBD, les auteurs ont pu analyser l’importance relative de ces cannabinoïdes pour le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires. L’une des tendances les plus frappantes des résultats est que le THC est généralement associé à une expérience de l’utilisateur plus intense, mesurée par le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires tant positifs que négatifs.

« Malgré la croyance conventionnelle, tant dans la presse populaire que dans la communauté scientifique, selon laquelle seul le CBD a des bénéfices médicaux, alors que le THC ne procure que le “high”, nos résultats suggèrent que le THC pourrait être plus important que le CDB pour générer des bénéfices thérapeutiques », indique Jacob Vigil.

Le CBD semblait avoir peu d’effet, tandis que le THC produisait des améliorations mesurables dans le soulagement des symptômes.

Les auteurs préviennent que la consommation de cannabis comporte des risques d’addiction et de déficit à court terme du fonctionnement cognitif et comportemental, et peut ne pas être efficace pour tous.

« Mais, de nombreuses personnes l’utilisent comme médicament principal pour un large éventail de problèmes de santé, dans une optique de gagner plus de contrôle sur leur traitement », remarque Vigil. « Cette perspective semble prendre de l’ampleur alors que le cannabis semble réapparaître comme l’un des médicaments les plus largement utilisés aux États-Unis. »

Pour plus d’informations sur le cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of New Mexico, Scientific Reports.
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Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Sports : pratiqués trop jeunes, ils peuvent être mauvais pour la santé

Le 15 février 2019.

Les bienfaits du sport sur la santé ne sont plus à démontrer, quel que soit l’âge. Mais une récente étude vient de pointer du doigt certains sports qui, pratiqués trop intensément à un âge trop jeune, seraient dangereux.

Le sport de haut niveau chez les adolescents pointé du doigt par l’Académie de médecine 

L’Académie nationale de médecine a publié en décembre dernier un rapport alertant sur les dangers de la pratique de certains sports à forte dose chez les très jeunes. « Si la pratique du sport chez l’enfant et l’adolescent est conseillée pour leur épanouissement physique et psychologique, une activité sportive trop intensive dans ces périodes de la vie, peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire », peut-on lire dès les premières lignes du rapport. 

Sont principalement pointés du doigt les sports de haut niveau, demandant un fort entraînement. « Au-delà de vingt heures d’entraînement par semaine, et selon les sports, des conséquences néfastes peuvent apparaître. » L’Académie de médecine préconise pour les jeunes sportifs de haut niveau une surveillance médicale prise en charge par des médecins spécialisés et adaptés. 

Attention aux sports « d’apparence », d’endurance et violents

L’Académie recommande notamment la plus grande vigilance concernant les sports « dits à silhouette ou d’apparence, pour lesquels la performance est favorisée par la petite taille ou le faible poids ». Il s’agit essentiellement de « la gymnastique (rythmique ou artistique), la danse, le patinage artistique et, à un moindre degré, la natation synchronisée », pouvant entraîner chez les filles anorexie, aménorrhée ou encore ostéoporose.

Les sports d’endurance, comme la course de fond, peuvent également être dangereux pour la santé à haute dose, en raison du niveau de dépenses énergétiques pour lesquelles les apports nutritionnels ne sont pas toujours suffisants. Le tennis fait aussi partie des sports à limiter chez les jeunes enfants ainsi que le rugby, qui peut être un sport violent. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Accro au sport : quand le sport devient dangereux

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TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ?

Ce test, le Questionnaire de sévérité des symptômes du syndrome de fatigue chronique, a été publié en 2013 par le médecin chercheur américain James N Baraniuk et ses collègues (1).

Le syndrome de fatigue chronique (SFC), aussi appelé encéphalomyélite myalgique, n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il inclut plusieurs symptômes.

Aux États-Unis seulement, entre 850 000 et 2,5 millions de personnes en seraient atteintes. Le syndrome représente une crise de santé cachée, estimaient les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains en 2017.

Malgré diverses pistes prometteuses de recherche, les causes demeurent inconnues à ce jour et il n’existe pas encore de tests biologiques pour poser le diagnostic.

Celui-ci, qui repose donc sur les symptômes, est difficile à poser parce que ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies dont la présence doit d’abord être exclue.

Le test est basé sur les critères diagnostiques dits de Fukuda, publiés en 1994, qui sont les plus connus et les plus utilisés.

D’autres critères ont été proposés en 2015 par l’Institute of Medicine américain et sont notamment adoptés par les CDC américains.

Soulignons que ce test n’est pas présenté ici dans une optique de permettre un auto-diagnostic, mais plutôt avec l’objectif d’informer. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin, notamment parce que les symptômes peuvent être expliqués par d’autres maladies que celui-ci pourra diagnostiquer ou exclure.

Même s’il n’existe aucun traitement curatif du syndrome, certains symptômes peuvent être traités ou gérés.

Voyez au moyen de ce bref test de 9 questions, si vous pourriez être atteint(e) du syndrome.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

(1) Baraniuk JN, Adewuyi O, Merck SJ, et al. (2013), A Chronic Fatigue Syndrome (CFS) severity score based on case designation criteria, American Journal of Translational Research. Mis à jour dans : Christian R Timbol, James N Baraniuk (2019), Chronic fatigue syndrome in the emergency department, Emergency Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : CDC.
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Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Maladies de la rétine : le fer pourrait être à l’origine de pertes de vision

Le 11 janvier 2019

Une équipe de chercheurs franco-suisse a découvert que la présence excessive de fer dans l’oeil lors de nombreuses maladies de la rétine, pouvait être à l’origine de pertes de vision, mais que la protéine naturelle fixant le fer, la transferrine, contrebalancerait cet effet.

Une accumulation toxique de fer dans l’oeil lors de maladies rétiniennes

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Inserm et du service ophtalmologie enfants et adultes de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et publiée dans la revue Science Advances, une accumulation toxique de fer dans l’oeil serait présente lors de maladies de la rétine, conduisant parfois à la malvoyance voire à la cécité.

« On suspecte depuis longtemps le rôle du fer dans la dégénérescence rétinienne, mais on n’avait jamais pu démontrer de relations directes, chez l’homme, entre la quantité de fer présente dans l’œil et les fonctions visuelles », explique ainsi la professeure Francine Behar-Cohen, principale auteure de l’étude. 

Administrer de la transferrine dans l’oeil pour neutraliser l’excès de fer

Dans cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Inserm ont non seulement évalué la présence de fer dans l’œil comme marqueur prédictif du décollement de la rétine, mais également comme cible thérapeutique de la maladie, précise l’Inserm dans son communiqué. En effet, ils ont testé sur des rats et des souris l’hypothèse d’un apport en transferrine, la protéine naturelle fixant le fer, pour neutraliser l’excès de fer. « On a réussi à entraîner plus de 60% de la survie des cellules visuelles » explique Francine Behar-Cohen.

Pour Émilie Picard, chercheuse Inserm en charge de l’étude, « ces résultats sont très prometteurs, toutes les maladies dégénératives de la rétine sont associées à une accumulation de fer. Cela implique que la transferrine pourrait constituer un nouveau traitement pour ces maladies qui sont fréquemment cumulées et invalidantes » et ainsi améliorer la qualité visuelle des patients.

Aurélie Giraud

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