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Les Français ont inhalé moins de particules fines issues du diesel en 2012

Les dangers du diesel sur la santé demeurent incalculables. En revanche, un nouveau bilan de la qualité de l’air en France, publié jeudi 26 septembre, indique que les particules émises (entre autres) par les moteurs qui utilisent ce carburant se sont moins attaquées à nos poumons que l’année précédente. Un bilan annuel du ministère de l’Ecologie a révélé que les Français ont inhalé moins de particules en 2012 qu’en 2011.

Une bonne nouvelle à relativiser. Il n’y a « pas de tendance à la baisse » de leurs émissions depuis 2000, explique le ministère, pour qui ces résultats s’expliqueraient par des conditions météo plus favorables (vent, pluie), qui ont permis de davantage disperser les particules.

En 2012, seize agglomérations de plus de 100 000 habitants ont dépassé la valeur limite européenne pour les PM10, le nom donné à ces petites particules qui pénètrent profondément dans les poumons, contre 24 en 2011. Cette limite se situe à 50 microgrammes par m3 d’air en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an.

Les régions les plus touchées par cette pollution, émise majoritairement en ville par la circulation automobile, mais aussi par le chauffage au bois, l’industrie et l’agriculture, sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Nord-Pas-de-Calais, l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes.

En France, les pouvoirs publics mettent en avant le chiffre de 42 000 « morts prématurées » par an attribuables aux particules, qui peuvent provoquer des affections respiratoires et une surmortalité chez les personnes souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

« La réduction drastique de la pollution atmosphérique est un objectif impérieux et urgent compte tenu de l’impact important des particules sur la santé (maladies cardio-vasculaires, cancers) et du contexte règlementaire », rappelle (…) Lire la suite sur Francetv info

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Médicaments de ville : une baisse des dépenses en 2012

© Fotolia

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Une bonne nouvelle pour les comptes de l’Assurance-Maladie. En 2012, les remboursements de médicaments de ville ont en effet enregistré une baisse de 0,8%.

Cela représente 22,66 mds € contre 22,84 mds € en 2011.

« Après la stabilité qui a été constatée en 2011, cette baisse constitue un facteur déterminant dans le respect des objectifs de l’Ondam pour l’année 2012, les médicaments représentant le 1er poste de dépenses pour les soins de ville » écrit l’Assurance-Maladie dans un communiqué de presse.

Pour expliquer cette baisse, elle évoque notamment :

des baisses tarifaires significatives qui ont généré un économie de plus de 830 M€ au total (contre 479 M€ en 2011);
l’accord conventionnel conclu entre l’Assurance Maladie et les représentants des pharmaciens d’officine en avril 2012 destiné à redynamiser la substitution des génériques par le renforcement du dispositif « tiers-payant contre génériques »

Associé  aux autres mesures conventionnelles mises en œuvre, cet accord a permis au total d’ enregistrer un bond de près de 12 points du taux de substitution générique. Ce dernier a ainsi atteint 83,6% à fin 2012 contre71,7% en avril 2012.

la baisse des volumes observée en 2011 (-0 ,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, anti-ostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes…

Cette baisse s’explique en partie par le déremboursement de médicaments dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la  HAS (ndrl : Haute Autorité de Santé).

Parallèlement à ces facteurs de baisse, l’analyse des dépenses de médicaments a également révélé la concentration de la croissance sur certaines classes thérapeutiques ou au sein d’une même classe thérapeutique, sur certains produits.

Globalement, ce sont les médicaments prescrits en cas de pathologies lourdes et graves qui continuent d’être le principal moteur de croissance des dépenses.

Certains se distinguent tout particulièrement avec une augmentation soutenue. C’est notamment le cas des traitements

– des hépatites (+68,7%) avec l’arrivée sur le marché de deux nouveaux médicaments : Incivo® et Victrelis®;
– des médicaments anti-rhumatismaux spécifiques (+15,2%), dont la croissance est étroitement liée à celles d’Humira®
– des anti-TNF alpha, médicaments indiqués notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn et des traitements de la dégénérescence maculaire liée à l ’âge (DMLA) (+25,3%) : Lucentis® a enregistré une forte croissance en 2012, devenant le 1er médicament remboursé (389 M€).

D’autres médicaments, indiqués dans le traitement de maladies chroniques, enregistrent également une croissance significative :

– les médicaments anti-diabétiques progressent fortement depuis la fin des années 2000 (+5,6% en 2012 et +6,8% en 2011).
– Dans le traitement du cholestérol, alors que la classe des hypolipémiants voit ses dépenses diminuer de 7,1% en 2012 (baisses de prix, médicaments génériques), les montants remboursés de Crestor® augmentent de 9,2%

Conclusion de l’Assurance-Maladie : si le dynamisme de certaines classes ou de certains médicaments est lié à une réelle innovation thérapeutique et traduit un progrès important dans le traitement de pathologies graves notamment, l’augmentation de certains produits trad uit encore la persistance d’un phénomène de « fuite » hors du répertoire.


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SIDA : Augmentation des primo-infections par le VIH en 2012

L’augmentation des gonococcies, de la syphilis et des primo-infections par le VIH en 2012 préoccupe les autorités sanitaires. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).
La surveillance systématique du nombre d’infections diagnostiquées dans les laboratoires de microbiologie est un mode émergent de surveillance permettant de détecter des phénomènes saisonniers et des variations de l’incidence des maladies infectieuses et contagieuses.« Nous avons mis en place un tel système depuis 2002 dans notre laboratoire de microbiologie clinique qui réalise annuellement pour l’ensemble des hôpitaux universitaires de Marseille environ 145.000 tests sérologiques, 200.000 tests PCR, ainsi que des cultures de bactéries, levures et virus pour 220.000 échantillons. Notre outil informatique donne un signal lorsque l’incidence hebdomadaire d’une infection donnée est supérieure à la moyenne plus deux écarts-types.Notre surveillance en temps réel des infections a récemment attiré notre attention sur sept cas de gonococcies diagnostiquées en septembre 2012, alors que le nombre moyen était de 1,2 cas (extrêmes: 0-3 cas) de Janvier 2005 à Août 2012 (Figure, partie a). Nous avons confirmé une augmentation de 10 fois du nombre de cas de gonococcies diagnostiquées de septembre à décembre 2012 par rapport aux mêmes mois des sept années précédentes.

L’analyse des données de notre système de surveillance pour d’autres infections sexuellement transmissibles a confirmé qu’il y avait une augmentation de l’incidence annuelle des syphilis actives diagnostiquées par sérologie, dont le nombre était 2,7 fois plus élevé en 2012 (164 cas) par rapport à la période 2005-2011 (de 44 à 84 cas par an, 62 en moyenne) . Parallèlement, le nombre annuel de primo-infections par le VIH était 1,8 fois plus élevé en 2012 (16 cas) que pendant la période 2005-2011 (9 cas en moyenne).

En 2012, 81% des cas de gonococcies, 89% des syphilis actives, et 100% des primo-infections VIH ont été diagnostiquées chez des hommes, dont l’âge moyen était respectivement de 29, 46, et 39 ans. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).

Au total, notre système de surveillance fondé sur les diagnostics d’infection, qui est similaire à celui mis en place en Angleterre et au Pays de Galles, peut détecter en temps réel des changements dans l’incidence des maladies infectieuses. Il nous a permis d’être le premier centre en Europe à identifier et décrire une augmentation en 2012 des infections sexuellement transmissibles.

Froid et épidémie : une surmortalité enregistrée début 2012 en France

Froid et épidémie : une surmortalité enregistrée début 2012 en FranceSelon une estimation révélée par l'Institut de veille sanitaire (InVS), pas moins de 6.000 décès supplémentaires auraient été enregistrés en février-mars 2012 durant la vague de froid et les épidémies saisonnières. Une surmortalité dont les spécialistes ignorent encore l'origine.



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Semaine de la sécurité des patients 2012

La 2ème édition de la semaine de la sécurité des patients aura lieu du 26 au 30 novembre 2012.

La 1ère édition de cette opération, qui s’est tenue du 21 au 25 novembre 2011, a remporté un vif succès dans toute la France. Cet événement a su créer une véritable dynamique associant patients et professionnels de santé : ainsi, plus de 2000 professionnels se sont engagés dans l’opération (établissements de santé, officines de pharmacie, agences régionales de santé, maisons de santé…) dans toutes les régions de France et d’outre-mer. Plus de 1 900 événements ont été organisés auprès des professionnels de santé et des patients, 15 000 affiches et 800 000 flyers ont été distribués. Plus de 16 journées sur le thème de la qualité et de la sécurité des soins ont été organisées en région par les ARS et leurs partenaires

Trois thèmes ont illustré l’événement en 2011 :

  • bien utiliser les médicaments,
  • comprendre les indicateurs qualité,
  • agir sur les situations a risque.

En 2012, 4 thèmes forts autour de la sécurité des patients

Le groupe de travail chargé de la conception et du suivi de la campagne 2012, piloté par la direction générale de l’offre de soins (DGOS), est composé de :

  • représentants des usagers,
  • établissements de santé,
  • agences régionales de santé (ARS),
  • structures régionales d’appui telle que l’observatoire des médicaments, des dispositifs médicaux et des innovations thérapeutiques (OMEDIT),
  • agences sanitaires : agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé (ANSM), haute autorité de santé (HAS),
  • société française de gestion des risques en établissement de santé (SOFGRES) ,
  • fédération des organismes régionaux et territoriaux pour l’amélioration des pratiques et organisations en santé (FORAP),
  • direction générale de la santé (DGS).

4 thèmes ont été retenus par le groupe de travail pour les patients et les professionnels de santé :

bien utiliser les médicaments :

  • le message adressé au patient est axé sur des principes clés relatifs à la connaissance du médicament et à la communication avec les professionnels de santé.
  • pour ces derniers, le support met l’accent sur la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse aux points de transitions que sont les entrées, sorties et transferts des patients.

favoriser la communication :

  • le patient est invité à libérer sa parole, à questionner les professionnels de santé, afin de le rendre acteur de sa propre sécurité.
  • le professionnel est incité à favoriser le dialogue avec le patient et à la communication au sein de l’équipe. Il est également sensibilisé au signalement et à l’analyse des événements, pour faire progresser la culture de sécurité.

soulager la douleur :

  • l’objectif est d’inciter le patient à exprimer sa douleur auprès des professionnels. Le patient est informé de ses droits et de l’intérêt à parler de sa douleur.
  • le professionnel est sensibilisé à l’écoute et à considérer la parole du patient comme un signal pouvant faire évoluer la prise en charge.

renforcer l’hygiène des mains : cette année, la journée sur l’hygiène des mains ou « mission main propre » est intégrée dans la semaine de la sécurité des patients.

  • l’objectif est de démontrer au patient comment, grâce à l’hygiène des mains, il peut agir sur sa sécurité et prévenir les infections.
  • le message adressé aux professionnels décrit le pourquoi, quand et comment utiliser les produits hydro-alcooliques.
  • par ailleurs, un message est spécifiquement adapté aux infirmiers libéraux.

Le ministère chargé de la santé invite l’ensemble des professionnels de santé, hospitaliers et libéraux, les agences régionales de santé, les structures régionales d’appui (OMEDIT , CCLIN-ARLIN etc.), les unions régionales des professionnelles de santé, les ordres professionnelles et les associations d’usagers à s’engager dans l’opération et à mener des actions d’information et de sensibilisation.

En appui de ces actions, le ministère propose des documents d’édition sur les 4 thèmes prioritaires, avec une déclinaison par patient ou par professionnel de santé, et une affiche aux couleurs de l’événement.

JMDS – le 14 juin 2012

Ces quatre lettres désignent la Journée Mondiale des Donneurs de Sang, célébrée tous les ans depuis 2004 dans plus de 190 pays à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Planifié tous les 14 juin et en mémoire de Karl Landsteiner, médecin autrichien qui a découvert le système ABO des groupes sanguins et lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1930, cet événement de taille mondiale a pour objectif la sensibilisation du grand public quant au don du sang et les remerciements envers les donneurs qui n’hésitent pas à recourir à ce geste solidaire.

Le rôle de pays-hôte revient cette année à la République de Corée sous la coordination de la Croix-Rouge coréenne et du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales. Le slogan consiste dans une phrase très parlante : « Every blood donor is a hero » – Donner son sang est à la portée de chacun qui peut devenir ainsi un héros. En 2010, par exemple le thème de la journée a été « le monde a besoin de sang neuf ».

En France, les actions à ce sujet sont précoces. L’association Don du sang Ardennes organise une telle action samedi le 9 juin, au Central Parc Bowling de Charleville-Mézières à travers des animations, des brochures, des concours, des courtes pièces de théâtre dont le thème est : « Et si le don de sang n’existait pas ? ». Le 14 juin, l’Etablissement Français du Sang (EFS)  accueillira de 8 à 19 heures les donneurs qui auront rempli une promesse de don. Les personnes de 18 à 70 ans en bonne santé et avec un poids de 50 kg minimum peuvent donner du sang.

Saviez vous que ….

Pour sauver une vie, il faut 5 dons de sang.

Chaque jour en France : 10 000 besoins en produit sanguin.

1 million de patients sont soignés grâce aux dons de sang par an.

Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

actualité et magazine santé

La mortalité par cancer devrait diminuer en 2012

Selon des prévisions statistiques, elle devrait baisser de 10% pour les hommes et de 7% pour les femmes.

La surveillance du nombre de cas de cancer et de la mortalité qui s’y rattache est importante pour planifier les campagnes de prévention et de dépistage, mesurer leurs effets et détecter les évolutions épidémiologiques inédites liées éventuellement à un changement d’environnement. Cette semaine, la revue Annals of Oncologypublie les résultats d’une analyse faite par le Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne qui indique que la mortalité due aux cancers devrait baisser cette année dans l’Union européenne, sauf pour le cancer du pancréas et du poumon.

Selon ce travail réalisé par des chercheurs suisses et italiens, 1,3 million de décès dus à une tumeur cancéreuse sont à prévoir pour l’année 2012 dans l’Union européenne, soit un recul de 10% pour les hommes et 7% pour les femmes par rapport à l’année 2007.

Taux de mortalité différent selon le sexe

Chez les hommes, le taux de décès devrait diminuer dans toutes les catégories de cancer et chez les femmes également, sauf pour celui du poumon, où les chercheurs s’attendent à une progression de 7% par rapport à 2007. Cette hausse traduit une exposition plus forte des femmes à la fumée des cigarettes au cours des trente dernières années. Par ailleurs le taux de mortalité des femmes jeunes souffrant d’un cancer du sein a baissé de 17%. Ce taux devrait continuer à s’infléchir dans tous les pays de l’UE, sauf en Pologne.

Pour ce qui est du cancer du pancréas, les taux de mortalité devraient rester inchangés, traduisant l’absence d’innovations thérapeu­tiques ces dernières années. Au total en 2012, 717.000 hommes et 566.000 femmes devraient décéder, en Europe, des suites d’un cancer. Le taux de mortalité, toutes tumeurs confondues, est différent selon le sexe: 139 pour 100.000 chez les hommes, contre 85 pour 100.000 chez les femmes.

De meilleurs traitements

Pour la France, les chercheurs s’attendent à 161.000 cas de décès dus au cancer en 2012, avec en tête celui du poumon. Selon le professeur Fabio Levi, coauteur de cette étude et chef de l’unité d’épidémiologie à l’Institut universitaire de Lausanne, «en France, 95.000 décès par cancer toucheront des hommes et 66.000 des femmes en 2012. En nombre de décès, les tumeurs ne sont devancées que par les maladies cardio-vasculaires mais sont la principale cause d’années de vie perdues, car elles surviennent à un âge plus jeune que les maladies cardio-vasculaires».

En France, pour l’année 2012, 32.000 décès dus au cancer du poumon seront à déplorer, dont plus de 85% liés au tabac, 19.000 seront liés au cancer du côlon, 12.000 dus au cancer du sein, 10.000 au cancer du pancréas, 9000 à celui de la prostate et 6000 dus à une leucémie. Le cancer du sein reste la principale cause de décès par tumeur chez la femme dans les pays de l’UE, à l’exception du Royaume-Uni et de la Pologne, où la plus fréquente est celle du poumon. Selon les chercheurs, la réduction de la mortalité par cancer du sein serait due surtout à l’amélioration des traitements, plutôt qu’au dépistage par mammographie.