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Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe 2014

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Le 22 juin 2014 a lieu la 14ème édition de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs organisée par l’Agence de la biomédecine à destination du grand public. Si les Français se déclarent majoritairement favorables au don d’organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches. A l’occasion de cette journée nationale de réflexion, le comédien Gilles Lellouche invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

La Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs qui a lieu ce dimanche est l’un des principaux temps fort de la communication grand public mis en place par l’Agence de la biomédecine sur ce thème de santé publique. Cette campagne de sensibilisation est réalisée en collaboration avec les centres hospitaliers et les associations de promotion du don d’organes et de tissus.

La France en situation de pénurie

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.

Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.

La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes.

La campagne de sensibilisation organisée par l’Agence de la biomédecine vise à aider les Français à mieux connaître la greffe et à réaliser que nous sommes tous concernés, à inciter les personnes à faire part de leur position, quelle qu’elle soit, à leurs proches concernant le don d’organes après la mort, et à exprimer la reconnaissance nationale aux donneurs : grâce au geste de solidarité des donneurs, décédés ou vivants, plusieurs milliers de vies sont sauvées chaque année. Elle s’organise autour d’une campagne publicitaire télévisée et radio, des informations sur internet, un site pédagogique, une mise à disposition de documents.

1 Français sur 2 ayant pris position sur le don d’organes la transmet à ses proches

1 Français sur 2 ayant pris position sur le don d’organes la transmet à ses proches, selon un sondage Ipsos. Ne pas communiquer à ses proches son choix sur le don de ses organes, les expose au risque d’une décision difficile, dans un moment de deuil déjà très douloureux. C’est pourquoi, augmenter le taux de transmission de sa position sur le don de ses organes à ses proches est l’enjeu prioritaire des campagnes de communication grand public de l’Agence de la biomédecine.

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Dans le cadre de sa mission d’information auprès du grand public, l’objectif de l’Agence est d’inciter chaque Français(e) à transmettre à ses proches, sa position sur le don d’organes après sa mort, pour in fine soigner des personnes malades en attente d’une greffe.

Le législateur a parié sur la générosité du public et la solidarité, clé de voûte de notre système de protection sociale. Selon la loi, tous les Français sont considérés comme donneurs d’organes potentiels, c’est ce que l’on appelle le consentement présumé. Le refus de donner ses organes s’exprime soit en s’inscrivant sur le Registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine, soit en en témoignant de son opposition auprès de ses proches.
Pour respecter la volonté de chacun, conformément à la loi, quand une personne décède et que le prélèvement d’organes est possible, l’équipe médicale consulte obligatoirement le Registre national des refus.

Si le nom du défunt n’y figure pas, la loi impose à l’équipe médicale d’interroger la famille pour recueillir une éventuelle opposition au don d’organes exprimée de son vivant par leur proche. Du témoignage des proches, qui a une valeur légale, dépend toute la chaîne du prélèvement et de la greffe.

« Maintenant. C’est le bon moment pour dire à vos proches si vous êtes ou non pour le don d’organes. »

La campagne de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe 2014 est résolument centrée sur l’importance de transmettre sa position à ses proches, insistant sur le critère d’immédiateté : Un mot d’ordre simple qui permet également de rappeler que si l’on est pour le don de ses organes après sa mort, il suffit de le dire.

Les outils de communication (affiche et guide d’information) utilisent le registre de la typographie pour signifier la simplicité de l’échange avec ses proches. Ce parti pris visuel permet également d’apparaître fortement dans un environnement saturé en illustration et photographies. Le message est mis en évidence dans la création graphique, en capitalisant sur le mot «MAINTENANT» afin de donner de l’importance au passage à l’acte et en créant de l’urgence : c’est maintenant qu’il faut le dire.Don d'organes

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Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir !

« Meilleurs vœux pour 2014 : le plus beau reste encore à venir ! » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Pour une fois, nous n’allons pas parler de crise économique, de difficultés financières ou d’autres tracas de la vie quotidienne. Non, nous allons nous projeter dans un futur proche.

– Imaginez un monde où nous vivrons jusqu’à 90-100 ans sans souffrance médicale.
– Imaginez un monde où nous pourrons remplacer chaque organe de notre corps usé par un autre organe, artificiellement créé.
– Imaginez un monde où les paralysés remarcheront et les aveugles reverront
– Imaginez que, demain on puisse, avec une simple goutte de salive ou de sang, prédire votre risque de développer une maladie d’Alzheimer ou un cancer particulier.
– Imaginez un monde où le cancer du sein ne serait plus mortel.
– Imaginez un monde où la technologie serait assez avancée pour faire reculer la vieillesse.

Maintenant, ouvrez les yeux !

© Futuretimeline.net

© Futuretimeline.net

D’après certains experts, on pourrait atteindre un taux de guérison complet (c’est-à-dire 100 % !) face au cancer du sein d’ici 5 à 10 ans, ceci grâce aux progrès des traitements dits personnalisés.

De même, des chercheurs américains et australiens sont parvenus récemment à modifier certaines protéines de souris âgées et faire en sorte de renverser le processus de vieillissement. Ici, il n’est plus question de ralentir le processus de vieillissement mais de redonner des années de jeunesse aux personnes âgées. Première étape déjà franchie pour les souris.

Des chercheurs anglais de l’Université de Cambridge sont parvenus pour la première fois à imprimer en 3D des cellules de la rétine chez le rat. Poussons l’étape un peu plus loin et donnons-nous rendez-vous dans 10-20 ans où l’impression de rétine en 3D pourrait fournir un traitement facilement applicable pour les patients souffrant de dégénérescence rétinienne.

Il existe encore plein d’exemples de prouesses à venir : vous en voulez une vraiment folle ?

D’accord. Alors pour commencer, vous essayer de trouver 1 milliard d’euros (projet ‘Human Brain Project’ soutenu par l’Union Européenne sur 10 ans / 2013-2023), ajoutez-y quelques centaines de millions de dollars (dons de M. Allen pour l’étude du fonctionnement cérébral – Allen Institute for Brain Science), extrapolez dans 5 à 10 ans la puissance de calcul des ordinateurs actuels (opérations à virgule flottante par seconde) et hop, projetez-vous dans à peine 10 ans.

©Wired

©Wired

Vers 2025, nous aurons les moyens scientifiques et technologiques pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain dans sa totalité. Non seulement le comprendre mais aussi simuler et recréer le fonctionnement du cerveau. Et si on rajoute encore quelques petites années, les experts anglophones prédisent qu’il sera possible vers 2030 (donc à peine d’ici une quinzaine d’années) de faire ce qu’on appelle le ‘reversed-engeneering’ ou la rétro-ingénieurie du cerveau. Recréer un vrai cerveau !

©Wired

©Wired

Si vous n’êtes pas convaincu, alors attendez de voir le film qui sortira dans quelques mois : « Transcendence »

Il ne vous reste plus qu’à rester en forme jusque-là, pour en profiter pleinement. Alors comme on dit, 5 fruits et 5 légumes par jour !

Meilleurs vœux de toute l’équipe de News Santé !

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Le prix des cigarettes augmentera de 20 centimes début 2014

C’est moitié moins que la hausse annoncée un peu plus tôt dans l’année par le gouvernement. Le prix des paquets de cigarettes devrait augmenter de seulement 20 centimes au 1er janvier 2014 au lieu des 40 centimes prévus, indique Le Figaro, mardi 10 décembre. Selon le quotidien, le gouvernement a demandé aux industriels de « limiter leurs hausses ». Une manière de répondre au ras-le-bol fiscal des Français et aux plaintes des buralistes qui regrettent la baisse des ventes de cigarettes.

Toujours d’après Le Figaro, les cigarettiers ont déjà envoyé leurs nouveaux prix à l’administration des Douanes. Ces tarifs devraient entrer en vigueur le 6 janvier 2014. Concrètement, le paquet de Marlboro, marque la plus vendue, coûtera 7 euros. Ceux siglés Philip Morris et Camel passeront à 6,90 euros, les Gauloises à 6,60 euros. Enfin, les marques les moins chères, parmi lesquelles Lucky Strike, Pall Mall ou encore Winston, vendront leur paquet à 6,50 euros.

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