Archives par mot-clé : 2018

Popularité des prénoms de 1900 à 2018 en France : outil interactif de l’Insee

Un outil interactif permettant d’explorer les tendances des prénoms en France de 1900 à 2018 a été mis en ligne, le 15 juillet 2019, par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

Il permet de rechercher un prénom et de voir son évolution depuis 1900.

Le fichier est établi à partir des bulletins de naissance des personnes nées en France, incluant les départements d’outre-mer (DOM).

L’outil ne porte pas sur les personnes vivantes une année donnée, mais sur les naissances d’une année donnée, précise l’Insee.

Sur le site de l’Insee : Classement des prénoms en France depuis 1900

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Les 20 prénoms les plus populaires en 2018 au Québec

La mise à jour annuelle de la banque de prénoms établie à partir des données recueillies dans le cadre de l’administration du « Soutien aux enfants » vient d’être publiée par l’organisme gouvernemental Retraite Québec.

Voici les 10 prénoms les plus populaires pour les filles et les garçons en 2018 ainsi que leurs fréquences.

  1. Emma, 612
  2. Alice, 525
  3. Olivia, 490
  4. Léa, 473
  5. Charlie, 450
  6. Florence, 439
  7. Charlotte, 437
  8. Livia, 378
  9. Zoé, 346
  10. Béatrice, 331
  1. William, 739
  2. Logan, 636
  3. Liam, 629
  4. Thomas, 601
  5. Noah, 568
  6. Jacob, 540
  7. Léo, 536
  8. Félix, 496
  9. Édouard, 488
  10. Nathan, 483

Sur le site de Retraite Québec, les 500 noms les plus populaires peuvent être consultés. Il est aussi possible d’effectuer des recherches pour des noms en particulier et pour les années précédentes : Banque de prénom.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Le Nobel de médecine 2018 porte sur le traitement du cancer par immunothérapie

Le Nobel 2018 de médecine a été décerné conjointement à l’Américain James P. Allison, 70 ans, et au Japonais Tasuku Honjo, 76 ans, pour leurs recherches sur l’immunothérapie du cancer.

Ils « ont montré comment différentes stratégies d’inhibition des freins du système immunitaire peuvent être utilisées dans le traitement du cancer ».

Ces deux chercheurs avaient déjà reçu conjointement en 2014 le prix Tang, présenté comme la version asiatique des Nobel, rapporte l’AFP.

Les travaux de James Allison ont porté sur la mise au point d’un anticorps monoclonal, l’ipilimumab (Yervoy), spécifiquement dirigé contre la protéine CTLA-4 qui inhibe l’action du système immunitaire.

Ceux de Takusu Honjo ont porté sur la protéine PD-L1, présente sur les cellules tumorales et qui se lie à un récepteur PD-1 (PD pour « programmed death») porté par les lymphocytes T (cellules du système immunitaire). En se liant à ce récepteur, elle bloque le mécanisme de mort programmée, qui permet la destruction des cellules cancéreuses. L’utilisation de molécules anti-PD-1 ou anti-PD-L1 lève l’inactivation des lymphocytes T qui vont ainsi jouer leur rôle de défense.

Le pembrolizumab (Keytruda) est un exemple de médicament appartenant à la classe dite des inhibiteurs du « point de contrôle immunitaire PD-1 », rendant les lymphocytes aptes à détruire les cellules cancéreuses.

Pour plus d’informations sur les traitements d’immunothérapie du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The Nobel Prize (Press release), The Nobel Prize (Advanced information), AFP (L’Obs), Le Monde.
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Noyades : le bilan est particulièrement lourd pour l’été 2018

Noyades : le bilan est particulièrement lourd pour l’été 2018

Le 8 août 2018.

251 personnes ont perdu la vie suite à une noyade entre le 1er juin et le 26 juillet 2018 en France, selon un rapport de Santé publique France. En cette première partie de la saison estivale, un quart des noyades s’est soldé par un décès.

Noyades : les enfants et les personnes âgées sont particulièrement concernées

1 139 : c’est le nombre de noyades recensées entre le 1er juin et le 26 juillet 2018 en France. De ces noyades, 568 étaient accidentelles (dont 126 se sont terminées par un décès), 64 étaient intentionnelles (suicide, tentative de suicide, agression), dont 31 se sont terminées par un décès. S’y ajoutent 507 noyades dont l’origine n’a pas été déterminée à ce jour, et qui ont entraîné 94 décès. Au total, 251 décès sont donc attribuables aux noyages sur ces 56 jours de surveillance.

Sur les 568 noyades accidentelles enregistrées, 209 (37%) ont eu lieu en mer, 164 (29%) en piscine tous types confondus, 77 (13%) en cours d’eau, 75 (13%) en plan d’eau et 22 (4%) dans d’autres lieux (baignoires, bassins…). À noter la proportion particulièrement élevée de noyades d’enfants de moins de 6 ans (143 cas) et de personnes âgées de plus de 65 ans (97 cas).

Statistiquement, on se noie davantage en piscine qu’en mer

Parmi les 164 noyades en piscine, 103 (63%) ont eu lieu dans une piscine privée familiale, dont 79 (77%) concernaient des enfants de moins de 6 ans. Parmi ces 79 cas, on dénombre 9 décès. La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute, déclare l’agence sanitaire. 

Parmi les 191 noyades en mer, 71 cas (37%) concernaient des personnes de 65 ans ou plus, et 34 (18%) concernaient des personnes âgées de 45 à 64 ans. Enfin, les régions où le nombre de noyades recensé a été le plus élevé sont l’Occitanie (114), Provence-Alpes-Côte d’Azur (93) et la Nouvelle-Aquitaine (66).

Anton Kunin

À lire aussi : Quels sont les principaux accidents du quotidien ?

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Ces vaccins qui deviennent obligatoires en 2018

Depuis hier, lundi 1er janvier 2018, 11 vaccins sont désormais obligatoires pour les enfants. A la liste des 3 vaccins déjà obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite s’ajoutent désormais : les vaccins contre l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B,  la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites).

whitesessions/Pixabay

En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans. Au moins 70 % des enfants connaissent déjà ces 10 injections sur 2 ans et 80 % plus de 8 injections.

Concrètement les parents des enfants nés après le 1er janvier 2018 devront présenter à partir du 1er juin 2018, leur carnet de santé – pages vaccination – dûment tamponné ou un certificat de vaccinations pour être admis en crèche, ou dans toutes les collectivités d’enfants : écoles, centre de loisirs, colonies.  S’ils ne sont pas vaccinés, ils ne pourront donc pas entrer en collectivité.

La ministre de la Santé a justifié sa décision en expliquant qu’elle répondait à une nécessité de santé publique. Car si la France a des taux de couverture vaccinale meilleurs que les autres pays pour les vaccins obligatoires, ils sont en revanche très insuffisants pour la plupart des vaccins recommandés.

Cette couverture vaccinale insuffisante, à l’origine d’épidémies, a conduit à la réémergence de certaines maladies et engendré des hospitalisations et des décès évitables.

Nouveaux vaccins obligatoires : quelles conséquences sur le calendrier vaccinal ?

Le calendrier vaccinal est revu chaque année après avis de la Haute Autorité de santé pour tenir compte notamment de modifications dans la circulation des bactéries et virus responsables des maladies infectieuses et de l’arrivée éventuelle de nouveaux vaccins.. En ce qui concerne le calendrier vaccinal 2018, il devrait être inchangé au regard des âges de vaccination.

News Santé

Une nouvelle hausse du prix du tabac pour 2018 ?

Le 3 juillet 2017

Une nouvelle augmentation du prix du tabac se profile pour 2018. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a adressé cette requête au Premier ministre, Édouard Philippe, qui doit prononcer aujourd’hui sa déclaration de politique générale.

Une possible augmentation du prix du tabac en 2018

Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé du gouvernement Édouard Philippe, s’est déjà mise au travail. Dans un communiqué adressé au Premier ministre, elle annonce vouloir faire passer le prix du paquet de cigarettes à 10 €. Une forte hausse, qui vise à voir diminuer significativement le nombre de fumeurs en France. 

Aujourd’hui, le prix moyen pour un paquet de cigarettes s’élève à 6,50 €. Les buralistes s’inquiètent pour leur profession. « Même s’il n’y a pas de tabou en ce qui concerne d’éventuelles augmentations des prix du tabac, celle-ci doivent se faire de manière raisonnable afin de na pas faire exploser encore plus le marché parrallèle », explique Bénoît Bas, directeur des relations extérieures de Japan Tobacco International

Un souci de santé public

Agnès Buzyn souhaite que la nouvelle génération soit une génération sans tabac. Elle explique également dans son communiqué que « la lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois en augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac, et en finançant des actions de prévention, de sevrage et de recherche appliquée. »

Il n’y a pas encore de calendrier précis pour cette mesure, qui devra encore franchir différentes étapes avant d’être appliquée. En France, 15 millions de personnes fument régulièrement. Le tabac tue environ 66.000 personnes chaque année. La ministre espère que cette mesure aura un réel impact sur ces chiffres. 

Maylis Choné

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

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