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Maladies chroniques : bientôt une activité prescrite sur ordonnance ?

Maladies chroniques : bientôt une activité prescrite sur ordonnance ?

Le 18 février 2019

Une activité sportive prescrite par ordonnance pour les patients atteints de maladies chroniques. C’est ce que préconise l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une expertise publiée le 14 février dernier.

L’activité physique comme « médicament » pour les maladies chroniques

« L’activité physique est un véritable « médicament » de prévention et de soin des maladies chroniques. » C’est la conclusion d’une équipe de 10 experts de l’Inserm missionnée par le ministère des Sports, dont le rapport a été publié le 14 février dernier. Un Français sur quatre souffre d’une maladie chronique, dont trois sur quatre après 65 ans,  rappelle l’Inserm dans son communiqué.

Les experts se sont principalement intéressés aux cancers, maladies cardiovasculaires, troubles respiratoires et diabète, qui sont les maladies chroniques les plus fréquentes, mais aussi à l’obésité, certaines maladies mentales comme la dépression ou la schizophrénie, les troubles musculosquelettiques (TMS) et la multimorbidité.. 

Maintenir une activité physique régulière adaptée chez les personnes atteintes de maladies chroniques

Selon les experts, la pratique d’une activité physique régulière permettrait d’éviter les hospitalisations, les complications et les récidives des maladies chroniques. Ainsi, « l’activité physique doit être prescrite de façon systématique et aussi précocement que possible dans le parcours de soin » recommandent les experts. Elle devrait même l’être en premier recours, avant les médicaments, en cas de dépression légère à modérée, de diabète de type 2 ou d’obésité.

L’Inserm insiste sur l’importance de prescrire une activité physique adaptée à chaque maladie, pour tenir compte notamment du niveau de fatigue, de douleurs ou d’effets secondaires de certains traitements. Les experts dressent ainsi une liste de pathologies associées à certains sports, en détaillant ses bienfaits : entraînement à l’effort pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque, activités d’endurance en cas d’asthme ou encore renforcement musculaire combiné à l’endurance pour les personnes atteintes de cancers ou de dépression

Aurélie Giraud

À lire aussi : Comment vivre avec une maladie chronique ?

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Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Le 19 octobre 2018

C’est sans doute le meilleur des remèdes et pourtant les médecins ne le prescrivent pas encore assez : le sport. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de leur rappeler.

Les médecins doivent-ils prescrire une activité physique ?

Est-ce le rôle d’un médecin traitant de prescrire une activité physique à leurs patients ? Cela fait partie de leurs compétences mais peu d’entre eux la mettent en pratique. Et pourtant, on sait depuis longtemps maintenant qu’une activité physique régulière d’intensité variable selon les profils, permet de se maintenir en forme quel que soit son âge

Plus encore, elle serait le moyen de réduire les effets de certaines maladies et de baisser peu à peu, dans certains cas, les traitements médicamenteux associés. Voilà pourquoi la Haute Autorité de Santé a rappelé aux médecins traitants le 18 octobre de prescrire ce sport-santé sans modération à leurs patients. 

Cancers, diabète, hypertensio artérielle

Pour réduire certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers du côlon, de la prostate ou du sein, la dépression et l’anxiété, réduire l’hypertension artérielle, contrôler le diabète, le sport serait la meilleure des solutions. En plus les contre-indications sont rares et les effets secondaires sont plutôt bénéfiques. Seul frein ? Le non-remboursement pas l’Assurance-maladie.

Pas besoin de courir un marathon : dix minutes d’activité par jour suffisent surtout pour les personnes âgées ou fragiles. Monter les escaliers, s’étirer, faire du vélo, marcher un peu plus au lieu de prendre sa voiture, jardiner… De son côté l’OMS recommande trente minutes d’activité d’intensité modérée pour se maintenir en forme. 

Maylis Choné

À lire aussi : L’activité physique? Tout simplement essentielle

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Toute activité physique semble améliorer la longévité

Cumuler 30 minutes d’activité physique légère (jardinage, promenade…) par jour permettrait aux hommes âgés de diminuer leur risque de mortalité de 17 % comparativement à ceux qui sont sédentaires, selon une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

Barbara Jefferis de l’University College London et ses collègues ont mené cette étude avec 1181 hommes, âgés en moyenne de 78 ans, qui ont porté un appareil mesurant la quantité et l’intensité de l’exercice physique pendant sept jours.

Les participants ont ensuite été suivis pendant cinq ans en moyenne, au cours desquels 194 d’entre eux sont décédés.

Une demi-heure d’activité légère par jour diminuait le risque de mortalité de 17 % ; une heure diminuait le risque de 33 %.

Les directives britanniques et américaines ne mentionnent aucun avantage d’une activité d’intensité légère », souligne la chercheure, alors que toutes les activités aussi modestes soient-elle, sont bénéfiques.

Les recommandations britanniques actuelles préconisent au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse durant des périodes d’au moins 10 minutes.

Dans la présente étude, seulement 16 % des participants faisaient de l’exercice d’intensité légère à modérée pendant 10 minutes. Mais 66 % accumulaient 150 minutes par semaine avec des périodes inférieures à 10 minutes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Journal of Sports Medicine, .
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Maladies auto-immunes… : découverte prometteuse d’une activité de type cérébral dans le système immunitaire

Une équipe de chercheurs internationaux, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature, a découvert une activité similaire à l’activité cérébrale dans le système immunitaire.

Cette découverte laisse entrevoir la possibilité de meilleurs traitements pour le lymphome, les maladies auto-immunes et les troubles d’immunodéficience, soulignent les auteurs.

Cette étude a confirmé pour la première fois la présence dans des cellules immunitaires des particules contenant des neurotransmetteurs, dont la dopamine, qui jouent un rôle crucial dans les réponses immunitaires, explique Ilenia Papa de l’Australian National University (ANU), auteure principale.

Les neurones communiquent au moyen de neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui sont de petites molécules transmises à travers des synapses (espace de communication entre deux neurones) et constituent des signaux d’un neurone à un autre. La dopamine joue un rôle majeur dans la motivation et le circuit dit de la récompense.

« Comme les neurones, des lymphocytes T spécialisés transfèrent aux lymphocytes B de la dopamine qui fournit une “motivation” supplémentaire pour que ceux-ci produisent les meilleurs anticorps pour éliminer une infection », explique la chercheuse.

L’équipe d’Ilenia Papa a collaboré avec des membres du consortium Human Frontier Science Program du Royaume-Uni, des États-Unis et d’Allemagne, et d’autres chercheurs en Italie.

Ils ont analysé environ 200 échantillons de tissus d’amygdales d’enfants ayant subi une ablation, et ont observé le transfert de la dopamine de lymphocytes T spécialisés à des lymphocytes B au moyen d’interactions synaptiques.

Ils ont également travaillé avec un mathématicien pour modéliser l’activité cérébrale du système immunitaire en réponse à des vaccins.

Le mécanisme découvert est, potentiellement, une excellente cible pour des traitements visant à accélérer ou à amortir la réponse immunitaire, en fonction de la maladie à traiter, souligne la chercheuse.

Ces résultats ouvrent la voie à l’utilisation de médicaments disponibles pour améliorer les traitements pour le lymphome, l’auto-immunité et l’immunodéficience, estime Carola Vinuesa de l’ANU, coauteure.

Maladies inflammatoires et auto-immunes : découverte importante sur le système immunitaire

Psychomédia avec sources : Australian National University, Nature.
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Le Piloxing, la nouvelle activité sportive tendance et rythmée

Le Piloxing, la nouvelle activité sportive tendance et rythmée

Le 2 janvier 2017.

La nouvelle année est aussi l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Le sport fait partie des résolutions les plus adoptées. Et si on se mettait au Piloxing ?

Le Piloxing, la nouvelle activité sportive qui fait un carton

Vous avez déjà testé la zumba, la boxe, le Pilates ou la danse et vous voulez changer ? Découvrez le Piloxing ! Nouvelle activité sportive venue tout droit de Suède, elle fait un carton aux États-Unis en mélangeant les cours de Pilates, de boxe et de danse : des exercices cardio-respiratoires intensifs pour un renforcement musculaire maximal. Le tout sur une musique rythmée et entraînante, pour rendre l’activité sportive plus amusante et moins épuisante.

Il faut chercher à se défouler si on choisit de pratiquer cette activité. Aucune pause n’est prévue au cours des séances. Chaque participant reproduit les chorégraphies du coach et enchaîne les mouvements. Les résultats seraient plutôt prometteurs : 900 calories pourraient être brûlées par séance d’une heure.

Une activité qui demande de l’endurance

Côté équipement, le Piloxing se pratique en tenue de sport avec des gants lestés de 500g à chaque main (autour de 20 € la paire). On recommandera par ailleurs de porter des chaussures de sport avec une bonne semelle, car cette activité sportive vous conduira à sautiller comme à la boxe. Il est donc indispensable de prendre soin de ses articulations.

Cette activité sportive très intensive est cependant déconseillée pour les personnes qui n’ont jamais pratiqué un sport. Si vous êtes en surpoids ou si vous n’avez jamais fait de sport, tournez-vous vers une activité plus douce pour commencer. Tenir une heure sans pause en sautillant demande en effet une endurance qui n’est pas donnée à tout le monde.

Pour en savoir plus : Sport et santé

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Activité libérale à l’hôpital : les abus persistent

©Girod medical

©Girod medical

Il y a deux ans maintenant l’association « 60 Millions de consommateurs » avait tenu à dénoncer l’attitude de certains médecins qui, autorisés à exercer 1 jour par semaine une activité libérale dans un hôpital public, profitaient de la situation pour imposer des tarifs largement supérieurs à ceux pratiqués dans le privé.

« Les dépassements d’honoraires sont indécents à l’hôpital public » clamait alors l’association après plus d’un an d’une enquête menée en partenariat avec la société Santéclair. Deux ans plus tard, rien n’a changé ou presque !

En effet et selon de nouvelles données publiées par le site d’information santé « 66 Millions d’impatients » force est de constater que ces pratiques perdurent.

Il en ressort que si ces dépassements sont en légère baisse avec des montants moins élevés, ils sont facturés plus fréquemment. Au final et si les médecins ne sont pas si nombreux que ça à effectuer des dépassements d’honoraires, ceux qui le font n’y vont généralement pas de main morte ! En 2013, le dépassement moyen par praticien concerné s’est ainsi élevé à 33 000 €, selon les données de l’Institut des données de santé.

« L’activité libérale se concentre surtout sur les disciplines chirurgicales et l’obstétrique, la cardiologie et la radiologie (…) le plus souvent il s’agit souvent de praticiens dont la notoriété est forte et dont l’activité libérale la plus importante se concentre sur la fin de carrière. » , peut-on lire dans le “rapport Laurent” remis en mars 2013 à la ministre de la santé Marisol Touraine.

En guise de conclusion sachez que parmi les médecins autorisés à exercer en libéral à l’hôpital, les chirurgiens, toutes catégories confondues (neurochirurgie, orthopédie, chirurgie vasculaire ou viscérale, etc.), concentrent près de la moitié des dépassements.

Et si les ophtalmologues sont beaucoup moins nombreux, ils sont aussi ceux qui ont la main plus lourde. L’année dernière, ils ont perçu en moyenne près de 55 000 € au-delà du tarif de la Sécu contre « seulement » 15 000 € pour les gastroentérologues…


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