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Les activités du quotidien font une grande différence pour réduire les maladies cardiaques

La course ou la marche rapide ne sont pas les seules façons de réduire le risque de maladie cardiaque, soulignent les auteurs d’une étude publiée en février 2022 dans le Journal of the American Heart Association. Continuer la lecture de Les activités du quotidien font une grande différence pour réduire les maladies cardiaques

70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

Le 26 décembre 2017

Une vaste étude nationale a été réalisée pour comprendre les conséquences de l’allergie aux acariens sur le quotidien des personnes qui en souffrent.

Des symptômes handicapants dans la vie de tous les jours

Éternuements, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité savoir comment les conséquences de ces symptômes agissent sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay. Et d’après cette étude, l’allergie aux acariens a un impact très concret sur la vie quotidienne des personnes concernées.  

Cette vaste étude nationale a été menée auprès de 4 800 Français. D’après les résultats, les personnes allergiques aux acariens présentent régulièrement des symptômes handicapants dans leur vie de tous les jours : des éternuements pour 71 % d’entre eux, des écoulements nasaux (pour 65 % des répondants), des démangeaisons (61 %) ou encore des yeux rouges et/ou gonflés (51 %). Et ce n’est pas tout, l’allergie aux acariens peut s’accompagner de difficultés à respirer chez 45 % des personnes interrogées, d’une toux chronique (36 %) ou de sifflements dans la poitrine (30 %).  

Une grosse fatigue et des performances au travail altérées

L’allergie aux acariens est ainsi difficile à vivre au quotidien : 62 % des personnes interrogées affirment être plus fatiguées durant la journée, 39 % ressentent de l’irritabilité et 37 % subissent des pertes de motivation et de concentration. Au travail, 76 % des patients voient leurs performances altérer. Les effets les plus manifestes sont une baisse de la productivité (40 %), une somnolence (39 %) et des difficultés à se concentrer (39 %).

Enfin, 70 % des malades doivent parfois renoncer à certains loisirs à cause de leurs allergies, ou par crainte de la déclencher. La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème. Pour rappel, en France, 20 millions de personnes souffrent d’une allergie, soit 30 % de la population nationale. Dans 1 cas sur 2, il s’agit d’une allergie aux acariens.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Comment prévenir les allergies aux acariens de la maison ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Suspension des activités de la maternité de Dourdan après le décès d’un nouveau-né

Suspension d'une maternité après le décès d'un nouveau-néLe décès d’un nouveau né survenu au mois de juin à la maternité de Dourdan en Essonne mais déclaré seulement le 25 septembre a entrainé les autorités à décider de la suspension de son activité à partir de lundi prochain. Annoncé vendredi par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, cette décision fait suite à l’incapacité de l’établissement à assure la qualité et la sécurité de la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Retour sur les évènements : Selon le président du centre hospitalier, le député maire d’Etampes Frank Marlin, qui a été informé tardivement du décès de ce bébé qui est survenu trois semaines après sa naissance au mois de juin, l’enfant souffrait d’une pathologie lourde et très grave. Pourtant, Il n’a été déclaré que trois mois plus tard le 25 septembre à l’ARS. Informé, l’agence a procédé à une inspection de la maternité le 15 octobre dernier. Cette enquête visait selon l’ARS à vérifier les conditions de prise en charge lors de l’accouchement de ce nouveau-né, à identifier le statut du personnel médical mais aussi à vérifier l’application de la règlementation concernant l’activité de gynécologie-obstétrique.

De cette inspection ressort que certaines dispositions règlementaires n’ont pas été respectées au moment de la mort du nouveau-né ni au moment de l’inspection. C’est au niveau de l’organisation du personnel et de l’utilisation inadaptée des locaux que des failles ont été observées. Selon le protocole, en effet, il est question qu’il y ait au moins deux personnes présentes dans les locaux : la première chargée d’être présente en salle d’accouchement, et l’autre responsable du reste des activités. Le jour même, il y avait seulement une sage-femme présente.

Le Directeur de la maternité a réagit tout de suite après l’inspection pour augmenter les effectifs soignants et revoir les procédures d’urgence. Un programme d’embauche a d’ors et déjà été programmé afin de recruter du nouveau personnel. Le responsable de cet établissement a exprimé sa volonté très ferme de rouvrir l’établissement d’ici 1 mois.

En attendant, une trentaine de patientes qui doivent accoucher seront orientées vers d’autres maternités qui permettent de répondre aux exigences de sécurité et à la qualité de la prise en charge, a affirmé l’ARS. Par contre, les femmes qui ont déjà accouché et les consultations de gynécologie continueront à être assurés.