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Parler de vapotage avec votre adolescent : une fiche de conseils de Santé Canada

Santé Canada a publié une fiche conseil pour aider les parents à discuter du vapotage avec leurs adolescents.

Selon un récent sondage de Santé Canada, 23 % des élèves de la 7e à la 12e année ont déjà utilisé la cigarette électronique.

Certaines caractéristiques peuvent rendre les produits de vapotage difficiles à reconnaître ou à détecter pour les parents : les dispositifs peuvent avoir différentes formes et tailles et peuvent même ressembler à une clé USB et le vapotage ne laisse pas forcément d’odeur identifiable persistante.

La fiche renseigne sur le vapotage et fournit des conseils pratiques pour amorcer et poursuivre la discussion avec les jeunes.

Renseignez-vous avant la discussion

Le vapotage peut exposer à des produits chimiques dangereux

« Les ingrédients que l’on trouve habituellement dans les liquides de vapotage incluent notamment le glycérol, les arômes, le propylèneglycol et diverses concentrations de nicotine. Les effets à long terme de l’inhalation de ces substances dans les produits de vapotage sont inconnus et continuent d’être évalués.

Le vapotage ne nécessite pas de combustion, plutôt, le liquide est chauffé. Ce processus peut provoquer des réactions et créer de nouveaux produits chimiques (comme du formaldéhyde). Certains contaminants (comme des métaux) pourraient aussi se retrouver dans les produits de vapotage, puis dans la vapeur. »

Le vapotage peut entraîner une dépendance à la nicotine

« Pour les fumeurs, le vapotage est moins nocif que le tabagisme. » Toutefois, les produits de vapotage qui contiennent de la nicotine comportent des risques pour les jeunes.

« La nicotine engendre une très forte dépendance. Les jeunes sont particulièrement sensibles à ses effets néfastes, car il est établi que la nicotine altère le développement cérébral et peut nuire à la mémoire et à la concentration. Elle peut également mener à la dépendance, notamment la dépendance physique.

Les produits de vapotage ne contiennent pas tous de la nicotine, mais pour ceux qui en contiennent, la teneur en nicotine peut varier considérablement. Certains mélanges ont une très faible teneur en nicotine, tandis que d’autres peuvent en contenir plus qu’une cigarette normale. Même si un produit de vapotage ne contient pas de nicotine, vous risquez d’être exposé à d’autres substances chimiques nocives. »

Conseils pour la discussion

« Profitez des situations où vous pouvez parler de vapotage », est-il conseillé. (…) Par exemple, lorsque vous passez devant un groupe d’adolescents qui vapotent, profitez-en pour aborder le sujet avec votre ado. Présentez les faits et corrigez toute idée fausse. »

« Soyez patient et à l’écoute : évitez la critique et encouragez un dialogue ouvert ; n’oubliez pas que votre objectif est d’avoir une discussion constructive et non de donner une leçon. »

« Ne vous attendez pas à n’avoir qu’une seule discussion avec votre enfant. Vous devrez probablement parler du sujet plusieurs fois. »

Fiche-conseil de Santé Canada : Parler de vapotage avec votre adolescent : une fiche de conseils pour les parents

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Le 17 mai 2017.

Il aura suffi d’un soda, d’un café latte et d’une boisson énergisante pour que Davis Allen Cripe, un jeune Américain de 16 ans, meure d’un malaise cardiaque.

Une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine

On ne cesse de le répéter : il faut faire attention à notre consommation de caféine. Un adolescent américain de 16 ans est décédé des suites d’une crise cardiaque, en Caroline du Sud, aux États-Unis, après avoir bu un soda Mountain Dew, un café latte et une boisson énergisante, le tout en deux heures. C’était le 26 avril dernier. Ensuite, il est allé en cours et c’est alors qu’il a été pris d’un malaise.

Les médecins qui l’on autopsié n’on remarqué aucune malformation cardiaque. Il était en parfaite santé et n’avait pas consommé d’alcool ou de drogue. Aucune trace de médicament n’a par ailleurs été trouvée. Il semblerait donc qu’il soit mort d’une une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine. Les sodas Mountain Dew sont en effet des boissons sucrées contenant aussi de la caféine.

Ne pas dépasser les 400 mg de caféine par jour

En règle générale, un adulte ne doit pas dépasser les 400 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de 4 à 5 cafés. Mais il semblerait qu’aux États-Unis, cette limite ne soit pas respectée, notamment par les adolescents qui boivent beaucoup de boissons sucrées contenant de la caféine, alors même que l’Académie des pédiatres américains recommande aux adolescents de ne pas dépasser les 100 mg par jour.

Le père du jeune homme a tenu à alerter les parents sur les dangers que courent les adolescents en buvant des boissons énergisantes comme on boit de l’eau. Pour rappel, une canette de 250 ml de Red Bull contient 52,5 mg de caféine. Si un jeune en boit deux par jour, ce sera le maximum autorisé. La caféine n’est pas anodine, elle peut limiter l’afflux de sang jusqu’aux organes et finir par tuer. 

Marine Rondot

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Drépanocytose (anémie héréditaire) : succès d’une thérapie génique chez un adolescent français

En 2014, une équipe dirigée par le Pr. Marina Cavazzana a réalisé à l’hôpital Necker-Enfants malades et à l’Institut Imagine une thérapie génique chez un adolescent de 13 ans atteint de drépanocytose sévère.

« Le traitement a permis la rémission complète des signes cliniques de la maladie ainsi que la correction des signes biologiques », rapportent les chercheurs dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Ces résultats se maintiennent 15 mois après la greffe.

La drépanocytose, précise le communiqué de recherche, « forme grave d’anémie chronique d’origine génétique, est caractérisée par la production d’une hémoglobine anormale et de globules rouges déformés (falsiformés), dus à une mutation dans le gène codant pour la bêta-globine. Cette maladie entraîne des épisodes de douleurs très importantes provoqués par des crises vaso-occlusives. Elle cause également des lésions de tous les organes vitaux, une grande sensibilité aux infections, ainsi qu’une surcharge en fer et des troubles endocriniens. »

« On estime que les hémoglobinopathies touchent 7 % de la population mondiale. Parmi elles, la drépanocytose est considérée comme la plus fréquente avec 50 millions de personnes porteuses de la mutation – ayant un risque de transmettre la maladie – ou atteintes. Les anomalies génétiques de la bêta-globine, drépanocytose et bêta-thalassémie, sont les maladies héritées les plus répandues dans monde, plus fréquentes que toutes les autres maladies génétiques additionnées. »

L’essai clinique de phase I/II a été mené en collaboration avec le Pr. Philippe Leboulch (de l’université Paris-Sud et de l’université d’Harvard) qui a mis au point le vecteur utilisé.

« La première phase a consisté à prélever des cellules souches hématopoïétiques, à l’origine de la production de toutes les lignées de cellules sanguines, au niveau de la moelle osseuse du patient. Un vecteur viral porteur d’un gène thérapeutique, déjà mis au point pour traiter la bêta-thalassémie, a ensuite été introduit dans ces cellules afin de les corriger. » Ce vecteur lentiviral, capable de transporter de longs segments d’ADN complexes, a été développé par le Pr Philippe Leboulch (de l’université Paris-Sud et de l’université d’Harvard) et est produit à grande échelle par la société américaine Bluebird bio.

Les cellules traitées ont ensuite été réinjectées au jeune patient par voie veineuse en octobre 2014.

« Quinze mois après la greffe des cellules corrigées, le patient n’a plus besoin d’être transfusé, ne souffre plus de crises vaso-occlusives, et a complètement repris ses activités physiques et scolaires. »

« Nous notons aussi que l’expression de la protéine thérapeutique provenant du vecteur, hautement inhibitrice de la falciformation pathologique, est remarquablement élevée et efficace » explique le Pr Leboulch.

« Nous souhaitons, avec cette approche de thérapie génique, développer de futurs essais cliniques et inclure un nombre important de patients souffrant de drépanocytose, en Ile-de-France et sur le territoire national » indique le Pr. Marina Cavazzana.

Psychomédia avec sources : AP-HP, NEJM.
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