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Symptômes de la fibromyalgie : le tai-chi comparé à l’exercice aérobique

Une étude américaine, publiée dans le British Medical Journal, a comparé les effets du tai-chi et de l’exercice aérobique sur les symptômes de la fibromyalgie.

Certains essais ont suggéré que le tai-chi soulageait la douleur et améliorait la santé physique et mentale chez les personnes atteintes de fibromyalgie, mais ont conclu que des essais plus importants et plus rigoureux étaient nécessaires pour confirmer les résultats.

C’est pourquoi Chenchen Wang de l’Université Tufts (Boston) et ses collègues ont mené cette étude avec 226 personnes atteintes de fibromyalgie qui ont été affectées au hasard à un groupe faisant des exercices aérobiques supervisés deux fois par semaine pendant 24 semaines ou à l’un de quatre groupes de tai-chi de style yang (12 ou 24 semaines, une ou deux fois par semaine). Elles poursuivaient leurs soins médicaux comme à l’habitude.

Les symptômes physiques et psychologiques étaient évalués au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (FIQR) – (faites le test).

Après 24 semaines, les scores au FIQR se sont améliorés dans les cinq groupes, mais les groupes combinés de tai-chi se sont améliorés significativement plus que le groupe d’exercices aérobiques. Le groupe de tai-chi qui avait la même intensité et la même durée (deux fois par semaine pendant 24 semaines) que celui d’exercices aérobiques présentait un plus grand bénéfice comparativement à l’exercice aérobique (amélioration de 25 points sur 100 comparativement à 9 points.

Les participants à l’intervention de tai-chi de 24 semaines ont eu de meilleurs résultats que ceux de l’intervention de 12 semaines, mais ceux qui participaient à deux séances par semaine n’avaient pas de meilleurs résultats que ceux qui participaient à une seule séance.

« Le tai-chi, une intervention de type corps-esprit, entraîne une amélioration similaire ou plus grande que l’exercice aérobique, qui est le traitement non médicamenteux le plus couramment prescrit », concluent les chercheurs.

Dans ses recommandations 2016 pour le traitement de la fibromyalgie, l’European League Against Rheumatism (EULAR) estimait que la seule recommandation d’intervention pour laquelle les données sont solides est l’exercice.

Pour plus d’informations sur les traitements de la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ (press release), British Medical Journal.
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Schizophrénie : l’exercice aérobique aide à améliorer certains symptômes

L’exercice aérobique peut aider de manière significative les personnes atteintes de schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Schizophrenia Bulletin.

Joseph Firth et Alison Yung de l’Université de Manchester ont, avec leurs collègues, combiné les données de 10 études cliniques impliquant un total de 385 personnes atteintes de schizophrénie.

La phase aiguë de la schizophrénie est caractérisée par des hallucinations et des délires (symptômes dits positifs), qui sont généralement traitables avec des médicaments, indiquent les chercheurs. Mais la plupart demeurent affectée par des déficits cognitifs, dont des problèmes de mémoire et de concentration et des troubles de traitement de l’information (symptômes dits négatifs).

Des programmes d’exercices aérobiques avec tapis roulant et vélo d’exercice, en combinaison avec les médicaments, amenaient une plus grande amélioration du fonctionnement cérébral global que les médicaments seuls.

Les domaines les plus améliorés par l’exercice étaient la capacité à comprendre les situations sociales, la capacité d’attention, et la mémoire de travail (quantité d’informations qui peut être gardée à l’esprit à un moment donné).

Les programmes qui comportaient la plus grande quantité d’exercice, et ceux qui
amenaient la plus grande amélioration de la condition physique avaient les effets les plus importants sur le fonctionnement cognitif.

« Les déficits cognitifs sont un aspect de la schizophrénie particulièrement problématique », explique Firth. « Ils entravent la récupération et ont un impact négatif sur la capacité à fonctionner au travail et dans les situations sociales. Et, les médicaments actuels de la schizophrénie ne traitent pas les déficits cognitifs de la maladie. »

Les données de recherche suggèrent de plus en plus que l’exercice physique peut apporter une solution, dit-il. « Le recours à l’exercice dès les premiers stades de la maladie pourrait réduire la probabilité d’invalidité à long terme, et faciliter la récupération fonctionnelle complète », dit-il.

Psychomédia avec sources : University of Manchester, Schizophrenia Bulletin.
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