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Comment agir avec un animal errant blessé ?

Trouver un animal blessé, et après ?

En marchant dans la rue, vous tombez nez à nez avec un chien blessé et seul, un chat errant qui semble apeuré ou un autre animal blessé ? Vous devez agir ! Oui mais comment ? Voici les démarches que vous devez suivre pour aider ces animaux, selon 3 cas.

Contacter la mairie de la commune

  • Appeler la mairie. Elle est responsable des animaux errants sur sa commune (article R. 211-11 du code rural et de la pêche maritime).
  • La mairie contactera alors la fourrière de la commune.
  • La fourrière prendra en charge l’animal durant 8 jours, pendant lesquels elle soignera l’animal avec l’intervention d’un vétérinaire.
  • L’animal sera ensuite orienté dans un refuge pour animaux.

Si la commune ne possède pas de fourrière, l’animal sera mené directement chez un vétérinaire qui gardera momentanément et soignera l’animal.

Vous souhaitez prendre en charge l’animal

  • Déclarez-le à votre mairie
  • Amenez vous-même l’animal chez le vétérinaire
  • Soit vous prenez vous-même en charge les frais vétérinaires
  • Soit le professionnel de la santé animale devra les démarches nécessaires pour retrouver le propriétaire de l’animal via l’identification de ce dernier, prévenir la mairie, et faire prendre en charge les frais vétérinaire à qui de droit.
  • Même si le propriétaire n’est pas retrouvé, le vétérinaire est obligé de prendre en charge l’animal malade, blessé ou blessé en péril dont le pronostic vital est engagé.

Vous trouvez un animal sauvage blessé

  • Pour les animaux protégés, il faut contacter l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCF). Quel que soit l’état de l’animal, blessé ou mort, seuls les agents de l’ONCF sont habilités à gérer l’animal.
  • Pour les autres animaux, il faut également contacter l’ONCF qui vous expliquera les démarches selon les circonstances de la « rencontre » avec cet animal.

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Maladies mentales : agir sur les causes pour traiter les conséquences

Certains troubles psychologiques sont étroitement liés à des dysfonctionnements de l’organisme, qu’il s’agisse d’une pathologie du système immunitaire ou d’une anomalie génétique. Ces problèmes cellulaires inspirent les scientifiques dans la recherche de nouveaux traitements. Exemples de la schizophrénie et des comportements addictifs, pour lesquels le docteur Laurent Groc et le professeur Philip Gorwood ont été récompensés par le prix Marcel Dassault.

Elles sont la première cause d’invalidité en France et touchent une personne sur cinq au cours de la vie. Pourtant, seuls 2% du budget de la recherche biomédicale y sont consacrés. Encore trop souvent considérées honteuses, les maladies mentales restent les parents pauvres de la médecine. Un des enjeux majeurs liés à ces pathologies est la mise au point de meilleurs traitements, qu’ils soient préventifs ou curatifs.

Depuis quatre ans, le prix Marcel Dassault récompense les chercheurs qui font progresser la lutte contre les troubles mentaux. En décembre 2015, cette distinction a primé deux chercheurs pour leurs travaux originaux et prometteurs : le docteur Laurent Groc, directeur de recherche au CNRS à l’Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (Université de Bordeaux), pour ses recherches sur les causes des troubles psychotiques, et le professeur Philip Gorwood, chef de service à l’hôpital Sainte Anne et professeur à l’université Paris Descartes, qui a travaillé sur l’importance des gènes impliqués dans les comportements addictifs. Leurs études contribuent à mieux comprendre les fonctionnements moléculaires, génétiques et cellulaires de ces maladies afin de développer des nouveaux traitements plus efficaces.

Agir sur le système immunitaire pour soigner la schizophrénie

Les troubles psychotiques sont dus à des interactions entre des facteurs génétiques et environnementaux. Qu’en est-il pour l’un des troubles psychotiques les plus connus, la schizophrénie ? Justement, c’est en cherchant à en savoir plus sur les origines de cette maladie qui touche 600 000 personnes en France (selon l’Inserm) que le docteur Laurent Groc a mis en évidence l’existence d’un lien entre trouble schizophrène et dysfonctionnement du système immunitaire. En effet, il s’est aperçu que les patients schizophrènes présentent un taux élevé d’auto-anticorps, des molécules fabriquées par le corps et qui détruisent le système immunitaire, comme (…) Lire la suite sur Topsanté

13 perturbations du cycle du sommeil liées aux troubles bipolaires
Le régime cétogène limiterait les risques de schizophrénie
Un sillon dans le cerveau frontal responsable des hallucinations
L’impulsivité est un trait de caractère génétique
Schizophrénie : un pas vers la compréhension de la maladie

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BIOLOGIE MÉDICALE : Il faut agir sur la tarification des actes

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Au regard de l’évolution des dépenses de biologie au cours des années 2000, les efforts consentis en vue de les freiner ont été tardifs : ce n’est qu’à partir de 2006 que des mesures annuelles de baisse de la tarification de certains actes ont été prises, pour une économie totale chiffrée par la CNAMTS de 697 M€ entre 2006 et 2012. Ces mesures correspondent toutefois plus à un souci d’ajustement conjoncturel récurrent qu’à une vision de moyen terme des gains de productivité que dégagent l’évolution technique très rapide du secteur et sa réorganisation en lien avec les évolutions de la profession.

La politique de maîtrise des dépenses nécessite un pilotage fort et déterminé de manière à agir sur la tarification des actes comme sur leur volume. Une importante révision de la nomenclature des actes de biologie médicale est à mener pour optimiser le bon usage des soins. Cette révision doit se faire en parallèle à la remise à plat des actes hors nomenclature, dont la vocation initiale, limitée aux actes innovants en cours de validation, a été dénaturée. Ces travaux nécessitent de sortir du blocage actuel de la commission de hiérarchisation des actes de biologie, ainsi qu’une concertation entre le ministère de la santé, la CNAMTS et la Haute Autorité de santé pour déterminer les modalités selon lesquelles cette dernière pourra rendre plus rapidement les avis requis.

Les actions sur le volume des actes sont essentielles pour la maîtrise des dépenses. Elles ont été jusqu’alors très peu nombreuses et d’un impact plus que limité. Les actions de gestion du risque apparaissent indigentes. La production de référentiels et de recommandations de bonne pratique, dont le nombre est faible, doit être accélérée. Sur la base de ces référentiels, les indications portées à la nomenclature méritent d’être plus strictement encadrées. De même, la politique conventionnelle avec les médecins prescripteurs devrait à l’avenir viser à mieux maîtriser le nombre d’actes de biologie médicale alors qu’elle tend plutôt à les multiplier.

Bientôt des auto-greffes de rein chez l'homme ?Un pilotage cohérent, fort et déterminé est ainsi indispensable pour agir tant sur les tarifs des actes que sur leur volume, tant de la part de la CNAMTS que du ministère chargé de la santé.et des ARS.

À l’hôpital, les actions visant à une plus grande efficience doivent être soutenues plus activement. La prescription connectée, qui suppose un chaînage informatique facilitant le dialogue entre cliniciens, biologistes et gestionnaires, devrait être développée de façon plus volontariste dans le cadre du programme « Hôpital numérique ». Les initiatives visant à une meilleure maîtrise des prescriptions, encore trop éparses, doivent être amplifiées par l’administration centrale, les ARS et au sein de chaque établissement. Une réduction de 10 à 15 % du nombre d’actes est un objectif possible, qui permettrait une économie de 200 à 300 M€.

Pour la biologie libérale, au regard du blocage actuel des relations conventionnelles et de l’ensemble des initiatives à engager sur les tarifs et sur la gestion du risque, la convention liant les caisses d’assurance-maladie aux directeurs de laboratoires privés, qui arrive à échéance en juillet 2014, ne devrait pas être renouvelée par tacite reconduction mais dénoncée dans les délais conventionnels, c’est-à-dire au plus tard en janvier 2014, et renégociée pour une période de cinq ans. Cette renégociation permettrait d’intégrer dans la nouvelle convention les conséquences de la réforme de la biologie médicale récemment ratifiée, de mettre en oeuvre la révision en profondeur de la nomenclature et d’instaurer une véritable gestion du risque en matière de biologie médicale.

Elle doit aussi avoir pour objectif une intensification des adaptations tarifaires, en intégrant une diminution du prix du B : une baisse de deux centimes d’euros au moins, le ramenant de 0,27 à 0,25 € permettrait une économie annuelle pour l’assurance-maladie de l’ordre de 220 M€.

La place grandissante qu’occupe la biologie médicale dans le parcours de soins justifie les efforts importants qui restent à consentir pour que, dans un contexte de retour indispensable à l’équilibre des comptes sociaux, elle s’exerce dans les conditions les plus efficientes pour les assurés et les plus économes pour l’assurance-maladie.

Source : rapport de la Cour des Comptes

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BIOLOGIE MÉDICALE : Agir sur la tarification des actes

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La politique de maîtrise des dépenses nécessite un pilotage fort et déterminé de manière à agir sur la tarification des actes comme sur leur volume.
Au regard de l’évolution des dépenses de biologie au cours des années 2000, les efforts consentis en vue de les freiner ont été tardifs : ce n’est qu’à partir de 2006 que des mesures annuelles de baisse de la tarification de certains actes ont été prises, pour une économie totale chiffrée par la CNAMTS de 697 M€ entre 2006 et 2012. Ces mesures correspondent toutefois plus à un souci d’ajustement conjoncturel récurrent qu’à une vision de moyen terme des gains de productivité que dégagent l’évolution technique très rapide du secteur et sa réorganisation en lien avec les évolutions de la profession.

Une importante révision de la nomenclature des actes de biologie médicale est à mener pour optimiser le bon usage des soins. Cette révision doit se faire en parallèle à la remise à plat des actes hors nomenclature, dont la vocation initiale, limitée aux actes innovants en cours de validation, a été dénaturée. Ces travaux nécessitent de sortir du blocage actuel de la commission de hiérarchisation des actes de biologie, ainsi qu’une concertation entre le ministère de la santé, la CNAMTS et la Haute Autorité de santé pour déterminer les modalités selon lesquelles cette dernière pourra rendre plus rapidement les avis requis.

Les actions sur le volume des actes sont essentielles pour la maîtrise des dépenses. Elles ont été jusqu’alors très peu nombreuses et d’un impact plus que limité. Les actions de gestion du risque apparaissent indigentes. La production de référentiels et de recommandations de bonne pratique, dont le nombre est faible, doit être accélérée. Sur la base de ces référentiels, les indications portées à la nomenclature méritent d’être plus strictement encadrées. De même, la politique conventionnelle avec les médecins prescripteurs devrait à l’avenir viser à mieux maîtriser le nombre d’actes de biologie médicale alors qu’elle tend plutôt à les multiplier.

ChercheurUn pilotage cohérent, fort et déterminé est ainsi indispensable pour agir tant sur les tarifs des actes que sur leur volume, tant de la part de la CNAMTS que du ministère chargé de la santé.et des ARS.

À l’hôpital, les actions visant à une plus grande efficience doivent être soutenues plus activement. La prescription connectée, qui suppose un chaînage informatique facilitant le dialogue entre cliniciens, biologistes et gestionnaires, devrait être développée de façon plus volontariste dans le cadre du programme « Hôpital numérique ». Les initiatives visant à une meilleure maîtrise des prescriptions, encore trop éparses, doivent être amplifiées par l’administration centrale, les ARS et au sein de chaque établissement. Une réduction de 10 à 15 % du nombre d’actes est un objectif possible, qui permettrait une économie de 200 à 300 M€.

Pour la biologie libérale, au regard du blocage actuel des relations conventionnelles et de l’ensemble des initiatives à engager sur les tarifs et sur la gestion du risque, la convention liant les caisses d’assurance-maladie aux directeurs de laboratoires privés, qui arrive à échéance en juillet 2014, ne devrait pas être renouvelée par tacite reconduction mais dénoncée dans les délais conventionnels, c’est-à-dire au plus tard en janvier 2014, et renégociée pour une période de cinq ans. Cette renégociation permettrait d’intégrer dans la nouvelle convention les conséquences de la réforme de la biologie médicale récemment ratifiée, de mettre en oeuvre la révision en profondeur de la nomenclature et d’instaurer une véritable gestion du risque en matière de biologie médicale.

Elle doit aussi avoir pour objectif une intensification des adaptations tarifaires, en intégrant une diminution du prix du B : une baisse de deux centimes d’euros au moins, le ramenant de 0,27 à 0,25 € permettrait une économie annuelle pour l’assurance-maladie de l’ordre de 220 M€.

La place grandissante qu’occupe la biologie médicale dans le parcours de soins justifie les efforts importants qui restent à consentir pour que, dans un contexte de retour indispensable à l’équilibre des comptes sociaux, elle s’exerce dans les conditions les plus efficientes pour les assurés et les plus économes pour l’assurance-maladie.

Source : rapport de la Cour des Comptes

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