Archives par mot-clé : alcool

Le psychédélique «champignon magique» peut aider les gros buveurs à arrêter

Longtemps taboue, la recherche sur les psychédéliques décolle. Un premier essai rigoureux, expérimentant un traitement à base de champignons hallucinogènes, montre des résultats prometteurs pour soigner l’alcoolisme.

« Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

« Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

Le 3 janvier 2019.

Selon une récente étude, ne pas boire une goutte d’alcool pendant 31 jours, au mois de janvier, aiderait à diminuer sa consommation d’alcool sur le long terme. Explications.

Des bienfaits immédiats sur la santé

Si vous avez un peu trop abusé de l’alcool pendant les fêtes, vous avez peut-être pris la résolution, au 1er janvier, de participer vous aussi au « Dry january » lancé tous les ans en Angleterre depuis 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, consistant à ne pas boire une goutte d’alcool pendant le premier mois de l’année.

Selon une étude menée en janvier 2018 par l’université du Sussex (Angleterre) qui a suivi 800 personnes ayant participé au « Dry january », et publiée le 2 janvier 2019, arrêter l’alcool pendant un mois entier aurait des effets bénéfiques immédiats sur la santé. En effet, « 7 personnes sur 10 ont indiqué mieux dormir et ressentir un gain d’énergie ; 3 personnes sur 5 ont perdu du poids et plus de la moitié ont rapporté avoir une meilleure concentration », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

Un mois de janvier sans alcool aiderait à boire moins sur le long terme

L’étude démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à boire moins sur le long terme ». Selon Richard de Visser, qui a coordonné l’étude, « en août, les gens ont rapporté avoir un jour d’abstinence supplémentaire par semaine » : 3 jours avec alcool contre 4 en moyenne avant le Dry January.

Autre constatation intéressante : les participants ont réduit d’un verre en moyenne la quantité d’alcool bue à chaque occasion. Enfin, les épisodes d’ivresse sont passés de 3 à 2 par mois. Quand on connaît les dégâts de l’alcool sur la santé, si vous avez raté le « Dry january », tentez le « Février au sec » !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Alcool et conduite : encore trop de Français n’ont pas prévu de solution pour la soirée du Nouvel An

Cette année, 87 % des Français vont consommer de l’alcool dans la soirée du Nouvel An.

Alors que près d’un Français sur deux sera concerné par la problématique de l’alcool et la conduite, seuls 44 % ont prévu une solution, selon une enquête des associations Prévention routière et Attitude Prévention.

Lors de la soirée du réveillon, 64 % des Français prévoient boire 3 verres ou plus. En moyenne, ils prévoient consommer 4 verres.

Plus d’un quart des Français (26 %) prévoit de se déplacer avec un véhicule personnel ; 47 % des Français seront concernés par la question de l’alcool et de la conduite pour eux-mêmes ou leur entourage.

Seuls 44 % des personnes concernées ont prévu des dispositions particulières.

Parmi celles-ci :

  • 34 % choisissent des solutions inadaptées, voire dangereuses, pour rentrer du réveillon : emprunter des petites routes, conduire lentement ou attendre avant de reprendre le volant, alors même que 52 % des Français ignorent le temps nécessaire à l’élimination d’un verre d’alcool (une à deux heures par verre d’alcool consommé).

  • 27 % choisissent de ne boire qu’un ou deux verres (Qu’est-ce qu’un verre standard d’alcool ? – et alcoolémie légale au volant) ;

  • 32 % envisagent de dormir sur place ;

  • 28 % envisagent de désigner un « capitaine de soirée »

La campagne #BienRentrer des deux associations incite les Français à anticiper leur solution de retour :

  • désigner un Sam, le capitaine de soirée,
  • dormir sur place,
  • utiliser les transports en commun, ou réserver un taxi/VTC.

Le site bienrentrer.fr suggère des modes d’emploi et des conseils pour mettre ces solutions en œuvre.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Association Sécurité routière.
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Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Le 27 décembre 2018.

Selon le dernier Baromètre de la consommation des boissons alcoolisées, la consommation d’alcool des Français serait en baisse continue depuis 10 ans, avec une nette accélération depuis 2017. Explications.

Les Français boivent de moins en moins d’alcool

Les Français boivent de moins en moins d’alcool. C’est la conclusion du Baromètre 2018 de la consommation des boissons alcoolisées établi par l’association Avec Modération !, qui « confirme la tendance de fond de diminution des volumes de boissons alcoolisées achetés par les ménages français, en recul de plus d’1 litre en 1 an (et plus de 5 litres en 10 ans) ».

Pour arriver à cette conclusion, l’association a notamment examiné le budget consacré par les Français à l’achat d’alcool en dehors des cafés et restaurants. Ainsi, le budget annuel moyen consacré aux achats de boissons alcoolisées s’élève à environ 325 € en 2017, soit près de 5 € de moins qu’en 2016.

Plus d’un Français sur dix consomme de l’alcool tous les jours

Autre information révélée par le Baromètre 2018 : selon une étude de l’IFOP menée depuis 2010, plus d’1 Français sur 10 (11 %) consomme de l’alcool tous les jours. Par ailleurs, « la majorité des Français âgé de 18 ans et plus consomment des boissons alcoolisées moins d’une fois par semaine (et 19 % jamais) ».

Dans le détail, on note des différences de consommation entre les hommes et les femmes et selon l’âge : les hommes et les personnes âgées de 60 à 70 ans sont trois fois plus nombreux que les femmes et six fois plus que les jeunes âgés de 18 à 25 ans à boire de l’alcool chaque jour. L’abstinence d’alcool, en hausse, concerne 1 femme sur 4 (25 %) et plus d’1 jeune sur 5 (21 %), mais seulement 1 homme sur 10 (12 %).

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’alcool, une substance calorique et toxique  

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Alcool : au-delà de 10 verres par semaine, on perd 15 minutes d’espérance de vie

Que l’alcool ait une influence sur l’influence de vie n’étonnera pas grand monde. Aujourd’hui toutefois, et selon une vaste étude britannique, on connaît la quantité à ne pas dépasser chaque semaine.

Pour cette étude les chercheurs ont examiné la durée de vie, les causes de décès et la consommation d’alcool de près de 600.000 personnes incluses dans 83 études médicales.

Et ils en sont arrivés à la conclusion  que  le niveau de consommation d’alcool sans danger démesuré pour la santé était de 100 g d’alcool pur par semaine soit 10 verres par semaine ou  25 cl de bière, 10 cl de vin ou 3 cl d’alcool fort.

A partir de ces résultats David Spiegelhalter, un professeur à l’université de Cambridge qui n’a pas participé à l’étude, en a conclu qu’au-delà de 10 verres d’alcool par semaine, chaque verre supplémentaire vous fait perdre 15 minutes d’espérance de vie

Pour chaque alcool, une émotion différente ?

Pour chaque alcool, une émotion différente ? C’est ce que laisser penser une étude menée par système de santé publique gallois en collaboration avec chercheurs du célèbre King’s College de Londres. Selon leurs conclusions les différents type d’alcool n’auraient pas le même effet sur nos émotions et notre comportement.

Pour info cette vaste a été menée auprès de 30.000 individus âgé de 18 à 34 ans répartis dans 21 pays différents. Elle a consisté en la mise en ligne d’un sondage anonyme réalisé de novembre 2015 à janvier 2016.

Et selon ses conclusions les différents types d’alcool n’auraient pas la même influence sur le comportement d’une personne. Ainsi une personne se sentirait plus sexy, fatiguée, déprimée, relaxée ou au contraire boostée selon l’alcool qu’elle vient de consommer.

C’est ainsi que le vin rouge et la bière auraient des effets relaxants (pour plus de la moitié des personnes interrogées) et tendance à susciter des réactions positives.

Du côté des alcools forts (Whisky, vodka), 29% des personnes interrogées ont indiqué que cela les rendait agressives; 22% que cela les conduisait  à quelques larmes. Plus surprenant encore puisque 42% ont indiqué se sentir beaucoup plus sexy après en avoir consommé.

On retiendra au passage que les hommes auraient bien plus tendance que les femmes à associer la colère et la susceptibilité à l’alcool…

Notez que les auteurs de l’étude n’ont pas réussi pour autant à expliquer cette différence de perception en fonction de l’alcool consommé.

“Le contexte dans lequel ces personnes ont bu de l’alcool est un facteur important que l’étude a tenté de prendre en compte. Nous leur avons demandé s’ils avaient bu chez eux ou en extérieur” a expliqué le Professeur Mark A. Bellis, co-auteur de cette étude.

Et de préciser, mais on n’avait pas vraiment besoin de lui pour ça, que les jeunes adultes avaient plutôt tendance à boire lorsqu’ils sortent alors que ceux qui boivent du vin le font généralement chez eux ou en mangeant.

Du coup cette différence de perception est-elle vraiment liée à l’alcool consommé ? L’âge et les lieux de consommation n’y seraient-ils aussi pour quelque chose ?

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les nouvelles recommandations de Santé publique France et de l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

Dans ces dernières les experts précisent que les risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie augmentent avec la quantité consommée ;

• à long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
• à court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Et d’émettre les recommandations suivantes. Il est notamment recommandé :
• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires

News Santé

Vu du foie, le vin est bien un alcool comme un autre, répliquent 9 médecins à Macron

En termes de toxicité, les effets sur la santé ne dépendent pas du type d’alcool, que ce soit du vin, des spiritueux ou de la bière, ce qui compte, c’est la quantité d’alcool, soulignent neuf médecins dans une tribune publiée le 5 mars dans Le Figaro

Ils soutiennent ainsi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans sa prise de position sur l’alcool et le vin, le 7 février, sur France 2 :

« Zéro différence du point de vue du foie… C’est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky. (…) On a laissé penser à la population française que le vin serait protecteur, qu’il apporterait des bienfaits que n’apporteraient pas les autres alcools. C’est faux scientifiquement, le vin est un alcool comme un autre. »

« La ministre s’est trouvée bien seule dans un gouvernement qui nie les évidences scientifiques et se montre plus sensible aux intérêts de l’alcool qu’à l’intérêt général », écrivent-ils.

« En marge du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron, en déclarant boire du vin midi et soir et en affirmant qu’“il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se soûle à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin”, montre clairement son soutien à la filière vinicole. En rappelant qu’il a “porté une loi permettant la publicité sur l’œnotourisme” et en affirmant que tant qu’il sera président “il n’y aurait pas d’amendement pour durcir la loi Évin”, il laisse planer la menace d’un affaiblissement de ce qui reste d’une loi qu’il a déjà largement contribué à affaiblir. »

Mais, poursuivent les signataires :

« La consommation française de boissons alcoolisées, bien qu’en diminution depuis un demi-siècle, reste l’une des plus fortes d’Europe avec 12 litres d’alcool pur consommés par adulte annuellement, soit 26 grammes par jour (2,6 verres à 10 grammes d’alcool le verre) ; en fait, les 3/4 de la population consomment moins de 2 verres par jour, mais le 1/4 restant boit 75 % de l’alcool commercialisé en France ; par voie de conséquence, la quantité d’alcool bue par ces usagers est très importante, loin de toute “modération” ; le vin représente près de 60 % de la consommation d’alcool ; l’alcool tue près de 50 000 personnes par an et est la seconde cause de cancers après le tabac ; l’alcool, notamment le vin, est à la source de violences familiales, conjugales et de violences sur la voie publique, de “binge drinking”, d’une part importante des affections mentales, des suicides et de la mortalité accidentelle et routière. »

Les élus et le gouvernement, écrivent-ils, « auront la lourde charge de s’attaquer au tabou de l’alcool en élaborant puis en adoptant un plan national alcool. » Le débat doit s’affranchir des intérêts particuliers et des lobbys qui interviennent notamment au sommet de l’État, soulignent-ils.

Les signataires sont :

  • Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa).
  • Amine Benyamina, professeur de psychiatrie et d’addictologie université Paris-XI.
  • Gérard Dubois, professeur de santé publique, Académie de médecine.
  • Irène Frachon, pneumologue, Brest.
  • Serge Hercberg, professeur de nutrition, université Paris-XIII.
  • Catherine Hill, épidémiologiste.
  • Albert Hirsch, professeur de pneumologie, université Paris-VII, administrateur de la LNCC.
  • Michel Reynaud, professeur de psychiatrie et d’addictologie, université Paris-XI, président du Fonds action addiction.
  • Nicolas Simon, professeur de médecine Marseille, président de l’Anpaa.

Tribune dans Le Figaro : Vu du foie, le vin est bien de l’alcool !

Pour plus d’informations sur, voyez les liens plus bas.

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Sexe, drogues, alcool : les étudiants négligent leur santé

La Smerep, une mutelle étudiante, a publié le 29 juin son étude annuelle sur la santé des jeunes. Bilan : alcool, drogues, cigarettes, malbouffe, automédication et manque de sommeil. La santé des Français de 14 à 24 ans se détériore…

45 % des jeunes ont recours à l’automédication pour se soigner

L’an passé, 12 % des jeunes se déclaraient en mauvaise santé. Avec une augmentation de trois points en 2016, cet indicateur a de quoi inquièter les mutuelles étudiantes : près d’un jeune sur 6 se dit en mauvaise santé. En cause, le budget réduit des étudiants ( 379 € / mois) combiné à des habitudes de vie risquées. Or, la santé n’est pas le poste de dépenses privilégié par les étudiants qui, par exemple, favorisent largement leurs sorties à leur alimentation.

Conséquence : 90 % des étudiants française ne consultent pas un médecin aussi souvent qu’ils le devraient. Pire encore, près de la moitié d’entre eux (45 %) assument recourir à l’automédication pour se soigner. Un comportement dangereux, dont la pratique a considérablement augmenté depuis l’an passé (38 %).

77 % des étudiants ne se font pas systématiquement dépister

Par ailleurs, les 14-24 ans semblent majoritairement insensibles aux campagnes de prévention suivies durant leur parcours scolaires. Alors que plus de la moitié des étudiants (54 %) ne se protègent pas systématiquement avec un préservatif lors de leurs rapports, 77 % d’entre eux admettent ne pas se faire dépister à chaque fois qu’ils changent de partenaire sexuel.

Dans la même lignée, 1 étudiant sur 10 pense qu’il est possible de guérir du Sida, tandis qu’encore un tiers d’entre eux ont des croyances erronées sur les différentes manières d’être contaminé par une maladie sexuellement transmissible (MST). Enfin, plus d’un quart des étudiants sont fumeurs et 30 % d’entre eux ont déjà consommé des drogues (cannabis, amphétamines, cocaïne, héroïne).

Accidents : les effets néfastes du mélange alcool et boisson énergisante

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Victoria, en Colombie Britannique, mélanger de l’alcool avec des boissons énergisantes augmenterait significativement le risque d’accident.

La caféine atténue les effets dépresseurs de l’alcool

Blessures, chutes, accidents de la route… Les mélanges alcool et boissons énergisantes, peuvent faire des dégâts. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Journal of Studies on Alcohol and Drugs. Selon ces travaux, ce cocktail pousserait le consommateur à prendre plus de risques. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les conclusions de 13 études réalisées entre 1981 et 2016.

Les études choisies « quantifiaient la relation entre l’utilisation de boissons énergisantes et le risque de blessure par rapport à l’alcool seul », ont tenu à préciser les auteurs des travaux. Ce risque accru d’accident s’expliquerait par la concentration importante de caféine dans les boissons énergisantes. Cette caféine aurait des « effets stimulants » qui viendraient « atténuer les effets dépresseurs de l’alcool », selon les chercheurs. En bref, on est ivre mais bien réveillé.

Augmentation des risques de blessures

Ces derniers précisent que ce mélange provoquerait des effets similaires à ceux de la cocaïne. Et au même titre que la cocaïne, cette boisson augmenterait les risques de blessures non-intentionnelles, comme les chutes ou les accidents de la route, mais aussi de blessures intentionnelles. On parle là de blessures qui surviennent après une bagarre par exemple. Cependant, les chercheurs ne quantifient pas cette augmentation du risque d’accident.

De nombreuses études ont par ailleurs montré que mélanger de l’alcool avec des boissons énergisantes seraient dangereux pour la santé. Les risques de souffrir de palpitations cardiaques, de tremblements, d’irritabilité et d’insomnie, seraient plus importants que lorsqu’on boit de l’alcool seul. Ce cocktail est enfin dangereux, car il altère le jugement de celui qui en boit : se sentant moins saoul qu’il ne l’est vraiment, le buveur boit davantage.

 

Alcool : les femmes boivent désormais autant que les hommes

Le 28 octobre 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs australiens et américains, les femmes boivent désormais autant que les hommes dans de nombreux pays occidentaux. Résultat : elles développent des problèmes de santé liés à leur consommation d’alcool.

Les femmes boivent comme les hommes

En soirée, les femmes ne craignent plus de se prendre un verre de vodka ou de gin. Désormais elles boivent comme les hommes. C’est ce que met en lumière une étude publiée dans le British Medical Journal. Pour poser ce constat, les chercheurs ont mis en perspective les résultats de 68 études internationales sur le sujet, portant au total sur plus de 4 millions de personnes.

Concernant les personnes nées entre 1891 et 1910, « les hommes étaient 2,2 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool, 3 fois plus susceptibles de boire de l’alcool de façon problématique et 3,6 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool », expliquent les auteurs de l’étude. Aujourd’hui les hommes sont 1,1 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool.

L’abus d’alcool peut entraîner de nombreuses maladies

Mais si les femmes boivent plus, leurs problèmes de santé liés à l’alcool augmentent aussi. Les hommes ne sont en effet plus que 1,3 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool que les femmes. La grande majorité des études estime que cette diminution des ratios s’explique par une augmentation de la consommation d’alcool des femmes. Seuls six études l’expliquent par une baisse de la consommation de hommes.

Selon les auteurs de l’étude, ce constat doit amener les pouvoirs publics à renforcer leurs politiques d’information sur les dangers de l’alcool sur la santé. L’abus d’alcool peut avoir un impact sur le développement de nombreuses maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et digestives, les maladies du système nerveux et les troubles psychiques.

À lire aussi : L’alcool responsable de 7 cancers ?

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Tabac, alcool et obésité : l’espérance de vie des Européens est menacée

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier des

chiffres inquiétants. « L’Europe est la région du monde où l’on boit et fume le plus avec de gros dégâts à la clé. L’alcool est responsable de plus de 6% des décès en Europe. On consomme en moyenne l’équivalent de 90 litres d’alcool par personne et par an », note Pascale Manzagol en direct sur le plateau de France 3. Le tabac vient ensuite. 30% des Européens fument régulièrement. Certains beaucoup plus que d’autres, comme en Russie (60% de la population). Mais presque partout on note de plus en plus de fumeuses. Certains de ces pays ont pourtant fait d’énormes progrès. La consommation globale a légèrement diminué, mais il faudrait faire beaucoup plus.

Des bombes à retardement

L’alcool, le tabac et l’obésité sont des bombes à retardement. L’OMS redoute que la prochaine génération vive moins longtemps que nous, ce qui n’est encore jamais arrivé, alors que l’espérance de vie ces 20 dernières années a beaucoup progressé. Les Européens vivent en moyenne jusqu’à 76 ans, avec un bonus pour la France, l’Espagne et l’Italie où l’espérance de vie est de 82 ans.

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