Archives par mot-clé : alcool

Alcool : même lors de la conception, sa consommation nuirait au futur bébé

Si l’alcool est fortement déconseillé lors de la grossesse, il nuirait également au futur bébé lorsque la mère en consomme pendant la période de conception, selon une nouvelle étude scientifique australienne.

On ne précise plus les effets néfastes de l’alcool pendant la grossesse sur le futur bébé. Et grâce à la prévention, la plupart des femmes cessent de consommer de l’alcool une fois qu’elles se savent enceintes.

Cependant, il semble que la consommation d’alcool au moment de la conception entraîne déjà des risques pour la santé de l’enfant à naître, selon une étude de l’université du Queensland (Australie). Elle a été publiée dans le numéro de juillet 2015 du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology( FASEB Journal).

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé sur deux groupes de souris femelles au moment de la conception. Le premier groupe de souris a consommé de l’alcool de façon modérée, soit l’équivalent de cinq verres standard chez l’homme, quatre jours avant et quatre jours après la conception. Le second groupe, ou groupe témoin, a consommé un liquide tout aussi calorique mais dépourvu d’alcool autour de la période de conception.

Résultat : les souris du groupe « alcoolisé » ont mis au monde une progéniture à plus haut risque de diabète et d’obésité que les souriceaux issus du groupe témoin.

« Même avant le début du développement des organes, la consommation d’alcool provoque déjà des modifications à l’embryon », alerte ainsi le Professeur Karen Moritz, auteure principale de l’étude. Et cette altération du développement risque ensuite d’entraîner des changements à long terme et un risque accru de maladies chroniques, selon la chercheuse.

Ainsi, l’étude souligne qu’un plus grand risque d’obésité et de diabète n’est pas uniquement dû à une mauvaise alimentation et/ou à un manque d’exercice durant l’enfance, comme on pourrait le croire. La consommation d’alcool lors de la conception peut également entrer en jeu. Reste désormais à sensibiliser les mères en devenir afin qu’elles optent pour une alimentation sans alcool avant même (…) Lire la suite sur Topsanté

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Alcool: boire un petit peu trop, c’est quoi?

Dans l’imaginaire collectif, l’alcool reste associé à des mots et des sensations positives alors que l’alcoolisme à des mots et des situations négatives. Et pourtant l’un se nourrit de l’autre.

L’alcool, une drogue dure

Culturellement intégré à notre mode de vie et totalement légale, l‘alcool est pourtant classé en drogue dure par les experts en toxicologie et addictions.
S’il est très difficile de placer des curseurs dans la dépendance, et que chacun d’entre nous est inégal devant ce problème, il peut être intéressant de se poser quelques questions avant de passer « de l’autre coté ».
L’OMS recommande, pour une consommation d’alcool sans dommages ni physiques ni psychiques, de ne pas dépasser plus deux verres par jour pour une femme. Pas plus de trois pour un homme (les femmes sont plus sensibles à l’alcool que les hommes) avec au moins un jour sans alcool par semaine. On évite également de consommer plus de quatre verres en une seule occasion. En n’oubliant pas qu’il y a la même quantité d’alcool dans un demi de bière, une coupe de champagne, un verre de vin ou de vodka…

L’alcool, une perte de liberté

D’après le docteur Béatrice Lapierre, médecin au CCAA (Centre de cure ambulatoire en alcoologie) du Creuzot depuis 20 ans, la définition la plus simple et la plus parlante de l’alcoolisme est la suivante « est alcoolique celui ou celle qui a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool ». Est alcoolique celui qui a besoin de l’alcool pour accomplir des tâches particulières ou supporter des moments spécifiques (aussi ordinaire que de parler dans une fête, se relaxer, appréhender un moment nouveau ou difficile).
Il est d’ailleurs fortement recommandé de e jamais utiliser l’alcool comme un psychotrope ou comme un remède ou une béquille car, l’alcool est « l’antidépresseur qui déprime le plus ».

De l’alcool à l’alcoolisme : où est la limite ?

La dépendance à l’alcool se crée en deux temps. La première étape est d’ordre psychologique, ce pourquoi il faut s’interroger sur le rôle que joue l’alcool dans votre vie. Et toujours se méfier (…) Lire la suite sur Topsanté

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Alcool et soleil : un risque accru de mélanome

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Associer l’alcool au soleil favoriserait le risque de développer un cancer de la peau, selon une étude parue dans le British Journal of Dermatology.

La raison en est simple : la consommation d’alcool pendant et avant l’exposition au soleil rendrait l’épiderme plus vulnérable aux rayons UV. L’acétaldéhyde de l’alcool augmente en effet la sensibilité de la peau à la lumière, mais ce n’est pas tout. Il entraîne également des dommages aux cellules accroissant jusqu’à 55% le risque de cancer de la peau et particulièrement du mélanome.

Telles sont les conclusions d’une méta-analyse internationale de 16 études menée par des chercheurs de l’Université de Milan-Bicocca (Italie) de l’Institut Karolinska (Stockholm) et de l’École de médecine Icahn – Mount Sinai (New York).

Selon les chercheurs ayant participé à cette étude, des travaux antérieurs avaient déjà associé la consommation d’alcool avec un risque accru de coups de soleil estimant que 18% de tous les cas de brûlures au soleil étaient liés à la consommation d’alcool.

Pour réaliser cette recherche, les scientifiques ont analysé les données de 16 autres études portant au total sur 6.200 patients atteints de mélanome.

Les résultats cette nouvelle méta-analyse sont formels : une seule boisson alcoolisée par jour augmenterait le risque de cancer de la peau de 20 %, de plus de 4 cocktails par jour de 55 %. Même les personnes qui boivent moins d’un verre par jour d’alcool, le cancer de la peau est accru de 10 %.

Selon le Docteur Eva Nergi, la consommation d’alcool amènerait une modification de l’immunocompétence du corps, à savoir la capacité de l’organisme à produire une réponse immunitaire normale.

Alcool et soleil favorise le développement du mélanome

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Alcool: pour boire moins, choisissez bien votre verre

Alfred de Musset (1810-1857) a beaucoup et bien écrit. Aussi peut-on lui pardonner quelques faiblesses. Comme celle-ci, tirée de La Coupe et les Lèvres (1830):

«Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse?
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse?»

Une étude menée aux Etats-Unis vient démontrer en quoi Musset avait tort. Elle a été menée par trois universitaires (Doug Walker et Laura Smarandescu –Iowa State University–,associés à Brian Wansik –Cornell University, Ithaca, New York) et ses résultats viennent ont été publiés dans la revue Substance Use & Misuse.

Les chercheurs y soulèvent la question de savoir quels sont les facteurs pouvant influencer les buveurs de vin quant à la quantité de cette boisson qu’ils versent dans un verre. Ils ont travaillé sur un groupe de quelques dizaines d’étudiants recrutés dans leur entourage sur la base de leur intérêt pour les vins et leur consommation. Par quoi cette quantité est-elle influencée?

Plus le verre est large, plus il est rempli

«Les buveurs de vin se servent souvent eux-mêmes, mais le volume du liquide servi varie-t-il en fonction de la forme du verre, de la couleur du vin, ou de leur façon de servir?, résument les auteurs. Une étude de terrain s’est appuyée sur des travaux de recherche portant sur des illusions d’optique et des stimuli tactiles. En moyenne, un buveur de vin se verse 11,7 cl de vin dans un verre de 30 cl. Il en verse 11,9% de plus dans un verre plus large, 9,2% de plus lorsqu’il s’agit de vin blanc dans certains verres –lorsque le faible contraste entre la couleur du vin et celle du verre gêne la vue. Le volume servi augmente en moyenne de 12,2%  lorsque le verre est dans la main (et non sur la table).»

Plus intéressant encore: les participants semblent être, rétrospectivement, parfaitement conscients de la façon dont ces critères peuvent influer sur leur consommation. De fait, après chaque expérience, la séance de débriefing les a vus citer spontanément la largeur de verre, le contraste des couleurs et le fait de tenir ou pas le verre à la main comme des éléments incitatifs à une plus ou moins grande consommation.

Conclusion pratique: le fait d’utiliser des verres plus étroits et de laisser le verre sur la table pourrait permettre de réduire –modérément– les volumes de vin servis et bus par une personne consommant des boissons alcooliques en société. Sans doute les types de vin et leur coût sont eux aussi des éléments à prendre en compte. Il serait également intéressant de réaliser les mêmes expériences à partir d’autres boissons alcooliques.

La forme du contenant et le contenu

Il y a un an, une étude, menée par quatre chercheurs de la School of Experimental Psychology de l’Université britannique de Bristol, s’était intéressée à la question, a priori plus simple, de l’influence de la forme du verre sur la vitesse de consommation de son contenu. Les chercheurs avaient recruté 159 consommateurs et consommatrices, âgé(e)s de 18 ans à 40 ans, sans antécédents d’alcoolisme, pour participer à deux expériences. Le recrutement avait été effectué parmi des étudiants et dans la population générale.

Lors d’une première séance, les participants étaient invités à consommer soit une bière, soit une boisson non alcoolisée –et ce, soit dans un verre à bords droits, soit dans une chope à bière courbe. Les participants mettaient deux fois plus de temps à boire une boisson alcoolique (la bière) dans un verre à bords droits que dans une chope traditionnelle. A l’inverse, s’ils consommaient une boisson non alcoolique, les temps de consommation étaient identiques quelle que soit la forme du verre.

Verres plus ou moins à moitié pleins

Dans la seconde expérience, on présentait aux participants de nombreuses photos de deux verres contenant différents volumes de liquide. Il leur fallait estimer si le verre était plus ou moins à moitié plein. Les imprécisions sont beaucoup plus grandes avec les verres de type chope.

«En conclusion, nos données indiquent que la forme du verre influe sur le taux de consommation de boissons alcooliques, résument les auteurs de ce travail. Notre étude ne peut pas résoudre complètement les mécanismes qui sous-tendent les effets que nous avons observés. Mais ces résultats peuvent éclairer les décisions politiques concernant les changements structurels dans l’environnement des consommateurs, changements qui peuvent réduire les taux de consommation et les méfaits liés à l’alcool.»

J.-Y.N.


A votre santé! – Slate.fr

Un verre de vin quotidien pour éviter la dépression

Alors que de nombreuses recherches ont déjà montré qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger le coeur, une nouvelle étude espagnole avance qu’elle pourrait aussi prévenir les risques de dépression.

Des chercheurs de l’université de Navarre en Espagne se sont intéressés à des données concernant 5505 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Les sujets en question n’avaient pas d’antécédents de dépression ni d’alcoolisme avant l’étude, et ont été suivis sur sept années. Pendant cette période, les scientifiques ont noté leur consommation d’alcool, leur style de vie et l’évolution de leur santé mentale à l’occasion de visites répétées et d’examens médicaux.

Leurs résultats montrent que les personnes qui boivent modérément de l’alcool, surtout du vin, enregistrent des effets protecteurs similaires envers la dépression et les maladies cardiaques. Il en ressort que les personnes qui boivent sept petits verres de vin par semaine enregistrent le taux le plus bas de dépression de l’étude. Ces résultats restaient pertinents lorsque les chercheurs ajustaient leurs données avec différents facteurs comme le type d’alimentation, le statut marital et le tabac.

Les conclusions de cette étude sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine.

L’auteur de l’étude, Miguel A. Martínez-González, a précisé que «l’on pense que la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie».

Des recherches précédentes ont montré que des composés présents dans le vin, comme le resvératrol et d’autres phénols, ont des vertus protectrices sur certaines parties du cerveau.

Alcool : 40 % de décès surviennent avant 65 ans

L’alcool a fait 49 000 morts en France en 2009, selon le service de biostatistique et d’épidémiologie de l’ Institut Gustave Roussy de Villejuif. Plus inquiétant encore, 40 % des décès surviennent avant 65 ans, de quoi faire réfléchir !

Les chiffres de cette nouvelle étude ne sont donc pas bon. La consommation de l’alcool est non seulement responsable de 49000 décès en 2009 et fait beaucoup de dégâts parmi les jeunes puisqu’il est responsable de 22 % des décès survenant chez les 15 – 34 ans. Il est également responsable de de près d’un décès sur 5 pour les personnes âgées entre 35 et 64 ans et de 7 % des décès à partir de 65 ans.

Les boissons alcoolisés sont principalement responsable de 12 000 décès par maladies cardio-vasculaires ou encore de 15 000 décès par cancer. Mais l’alcool est également responsable de nombreux accidents de la route, de suicides, de troubles mentaux ou encore de maladies graves comme la cirrhose. Il impacte également sur la grossesse (petit poids de naissance, prématurité), mais aussi sur les relations humaines.

40 % de décès liés à l'alcool le sont avant 65 ans

Une nouvelle étude vient de montrer que 49 000 décès en France ont été constaté en 2009 en lien avec l’alcool.

L’alcool conduit aussi à un phénomène de dépendance et d’addiction qui est d’autant plus important que la consommation est précoce, et retrouver une vie sans alcool relève alors du parcours du combattant.

La seule façon d’être sevrée est alors de totalement s’en abstenir. Un nouveau médicament, qui vient d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché, le Selincro, devrait cependant changer l’approche thérapeutique des personnes alcooliques. Ce médicament réduit en effet l’envie de boire sans que la personne soit obligée d’arrêter totalement de boire.

Cette nouvelle piste sera-t-elle efficace ? Une chose est sûr, continuer à lutter contre l’alcoolisme est une nécessité. Mais dans un pays où l’alcool est associé à un bon repas, ce combat sera sans doute loin d’être facile, tant l’alcool est présenté sous un jour… favorable !

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La bière serait bénéfique contre le diabète et d’autres maladies

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Angewandte Chemie International Edition, ont déterminé la configuration chimique des humolones, dérivées du houblon, qui donnent à la bière sa saveur distinctive.

Ces résultats pourraient mener au développement de nouveaux médicaments pour traiter le diabète, certains types de cancer et d’autres maladies, estiment les chercheurs.

Des études ont déjà suggéré que la bière et ses acides qui lui donnent son goût amer auraient, en modération, des effets bénéfiques sur le diabète, certaines formes de cancer, l’inflammation et peut-être la perte de poids.

Werner Kaminsky et ses collègues de l’Université de Washington et de la firme pharmaceutique KinDex Therapeutics ont isolé et purifié les molécules d’humolones et leurs dérivés qui sont produits durant le processus de brassage afin d’analyser leurs structures.

Ces résultats représentent une avancée essentielles vers le développement de médicaments à partir de ces molécules, soulignent les chercheurs.

Une étude publiée en 2011 montrait aussi que la bière pourrait être bénéfique contre l’ostéoporose. Un effet attribué au silicium qu’elle contient.

Alcool au volant : Les Français vont boire et conduire le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre

Alcool au volant : Les Français vont boire et conduire le soir du réveillon de la Saint-SylvestreA la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre, 9 français sur 10 avouent qu'ils comptent boire de l'alcool au cours de la soirée. Alors que la prévention routière se fait de plus en plus pressante, les français semblent toujours ignorer les risques de l'alcool au volant et 44% des personnes interrogées ont d'ailleurs confié ne pas avoir prévu d'autre moyen que la voiture pour rentrer chez eux.



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