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Trop de sucre dans les aliments pour bébés, alerte l’OMS/Europe

Une grande proportion des aliments pour bébés contiennent trop de sucre, selon deux nouvelles études de l’OMS/Europe.

Les chercheurs ont analysé 7955 boissons ou produits alimentaires commercialisés pour les nourrissons et les jeunes enfants trouvés dans 516 commerces de 4 villes : Vienne (Autriche), Sofia (Bulgarie), Budapest (Hongrie) et Haïfa (Israël).

De 28 à 60 % des produits étaient commercialisés comme convenant aux nourrissons de moins de 6 mois. Bien que la législation de l’Union européenne l’autorise, cette pratique n’est pas conforme au Code international de commercialisation des substituts du lait maternel de l’OMS et aux orientations de l’OMS.

Dans 3 de ces villes, « la moitié ou plus des produits fournissaient plus de 30 % des calories provenant des sucres totaux. Environ un tiers d’entre eux comptaient du sucre, des jus de fruits concentrés ou d’autres édulcorants parmi leurs ingrédients ».

« Bien que les aliments comme les fruits et les légumes contenant des sucres naturels conviennent aux nourrissons et aux jeunes enfants, le taux très élevé de sucres libres des purées disponibles dans le commerce est préoccupant. »

Un apport élevé en sucre peut augmenter le risque de surpoids et de caries dentaires et une exposition précoce aux produits sucrés peut créer une préférence nocive pour les aliments sucrés pour le reste de sa vie, prévient l’OMS.

L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l’hexagone

Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l'hexagone

Le 17 juin 2019

Le risque d’allergies aux pollens de graminées est élevé en France avec 26 départements en alerte rouge.  

L’hexagone fortement touché  

Plusieurs régions de France sont fortement touchées par les allergies aux pollens en ce mois de juin. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a indiqué la semaine dernière que 26 départements étaient en alerte rouge dont le Calvados, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence et l’Aveyron. La majorité de l’hexagone est en alerte élevée envahie par les pollens de graminées. Le beau temps et les températures élevées qui s’annoncent pour la semaine prochaine, pourraient augmenter la concentration de pollens dans l’atmosphère.    

Si vous éternuez sans cesse et que vous avez un écoulement nasal ou la gorge irritée, vous souffrez probablement d’une rhinite allergique. Le corps se défend simplement contre cet allergène et les personnes allergiques doivent être vigilantes. Si l’allergie aux pollens est importante, utilisez un collyre pour traiter les yeux irrités et rougis. Le spray nasal soulage le nez qui coule et les démangeaisons. Vous pouvez également prendre un antihistaminique qui bloque la réaction allergique. Sur le long terme, la désensibilisation est également conseillée. Pendant plusieurs années, des allergènes polliniques sont injectés sous-cutané pour que le corps puisse développer une protection immunologique permettant de réduire les symptômes.  

Les gestes à connaître  

Pour réduire les risques d’allergies, le Haut Conseil de la santé publique recommande plusieurs gestes. Le soir, pensez à rincer vos cheveux afin d’éliminer les pollens. Avant le lever du soleil ou après son coucher, aérez votre intérieur au moins dix minutes par jour. Évitez, dans la mesure du possible, les autre facteurs irritants tels que le tabac, les produits d’entretien, les bougies ou les parfums d’intérieur.  

À l’extérieur, portez des lunettes de soleil et un chapeau pour réduire le contact avec le pollen. Evitez les activités d’entretien telles que la tonte du gazon, l’entretien du jardin ou les activités sportives. Privilégiez ces activités en fin de journée et portez un masque de protection. Lavez régulièrement les vêtements portés et évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur. En voiture, gardez les vitres fermées et installez des filtres à pollen. Pour vous tenir informer des alertes polliniques, consultez l’application « Alertes pollens » du Réseau national de surveillance aérobiologique.

Stéphanie Haerts

À lire aussi :  La rhinite : focus sur la rhinite allergique

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Blessures liées aux laisses en promenant son chien : alerte et conseils

De nouveaux chiffres suggèrent que les blessures graves à la main causées par les laisses et les colliers de chiens sont fréquentes, rapporte la British Society for Surgery of the Hand dans un communiqué.

Selon les chiffres des hôpitaux Royal Cornwall Hospitals NHS Trust, il y a eu 30 blessures graves à la main causées par une mauvaise utilisation d’une laisse ou d’un collier en une seule année dans la ville de Corwall.

Ce qui suggère qu’un nombre considérable de personnes au Royaume-Uni subiraient des blessures graves mais qui peuvent être facilement évitées, soulignent-ils.

Les blessures aux mains étaient en grande partie causées par le mouvement soudain d’un chien après que son propriétaire eut enroulé la laisse autour de son poignet, de sa main ou de ses doigts, ou accroché ses doigts sous le collier du chien. La force brusque peut causer des brûlures par frottement et une perte de tissu, ainsi que des fractures et des lésions ligamentaires.

La British Society for Surgery of the Hand prévient également que le fait d’attraper un chien en train de se tordre ou de se tortiller en accrochant ses doigts sous son collier peut causer de graves blessures aux doigts, dont des fractures. Même avec des soins médicaux spécialisés, ces blessures peuvent entraîner une raideur à long terme et une perte de fonction.

Pour aider les propriétaires de chiens à éviter les blessures, la Société offre les conseils simples suivants :

  • Évitez d’accrocher vos doigts sous le collier de votre chien : utilisez plutôt un collier ou un harnais avec une poignée de préhension.

  • N’enroulez pas la laisse autour de votre main : utilisez plutôt des laisses rétractables, qui offrent la flexibilité de donner à votre chien l’espace nécessaire pour errer en avant lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité, tout en vous permettant de garder la laisse courte lorsque vous avez besoin de contrôle.

  • Les grandes races de chiens devraient toujours être maintenues en laisse plus courte, afin d’éviter qu’elles n’accumulent de la vitesse qui pourrait causer une force pouvant déchirer les tissus de votre main.

  • Rappelez-vous que les laisses rétractables peuvent aussi s’enrouler autour de vos jambes, des jambes d’autres personnes ou autour d’obstacles tels que le mobilier urbain ou les arbres. Elles ne doivent donc être utilisées que dans des espaces ouverts.

En mars, les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Surgery mettaient en garde contre les risques de fracture liés à la promenade des chiens. Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, du bras, d’un doigt et de l’épaule rapportaient-ils. Les fractures de la hanche représentaient 17 % des cas. Ce qui est particulièrement préoccupant car les taux de mortalité liés aux fractures de la hanche chez les personnes de plus de 65 ans avoisinent les 30 %, soulignait le communiqué des chercheurs.

Pour plus d’informations sur les chiens, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Society for Surgery of the Hand.
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Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Le 12 avril 2019

Une nouvelle fois, l’association 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la nocivité de la plupart des produits ménagers : utilisés pour assainir l’intérieur, ils seraient en réalité dangereux pour la santé. Il semblerait que certains produits ménagers faits-maison, s’ils sont préférables, ne seraient pas non plus sans danger.

Les produits ménagers industriels contiennent souvent des substances toxiques

On ne compte plus les nouvelles prouesses avancées par les industriels sur les produits d’entretien. Et nous sommes nombreux à nous laisser séduire par des emballages toujours plus prometteurs. En réalité, « Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement » explique l’association 60 millions de consommateurs, parmi lesquelles des « allergènes en pagaille, molécules irritantes, désinfectants favorisant la résistance bactérienne…»

Selon une récente enquête de l’association de consommateurs menée sur cent produits d’entretien courant et publiée dans son nouveau hors-série Maison saine, à paraître le 12 avril, les produits ménagers sont responsables d’une importante pollution intérieure, qui serait même 5 fois plus importante que la pollution extérieure ! Ainsi, l’association demande « aux pouvoirs publics la mise en place d’un MenagScore pour que les consommateurs aient une information claire et transparente sur la composition des produits ménagers ».

Attention aux huiles essentielles ajoutées aux préparations faites maison

Pour fuir ces composés chimiques toxiques et parfois même cancérogènes présents dans tant de produits ménagers vendus en supermarché, beaucoup choisissent de faire eux-mêmes leurs produits d’entretien. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a elle-aussi mené l’enquête pendant plus de deux ans en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSBT), certains ne sont pas sans danger.

Savon de Marseille pour les vitres, bicarbonate de soude pour l’évier et cristaux de soude mélangés à du savon pour le sol : selon les chercheurs, « on respire beaucoup mieux quand on fait le ménage avec des produits faits soi-même » rapportent nos confrères de RTL. Si les préparations faites maison comportent beaucoup moins de composés organiques volatiles (COV) que les produits industriels, l’Ademe alerte sur l’utilisation des huiles essentielles ajoutées pour parfumer les préparations, pouvant provoquer des réactions cutanées et respiratoires. Attention donc aux « recettes de grands-mères » trouvées sur Internet. Des produits naturels et de l’huile de coude, rien de mieux pour faire briller votre intérieur !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

 

 

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Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Le 21 février 2019

Une nouvelle enquête de 60 millions de Consommateurs alerte sur la composition des protections hygiéniques, tampons et serviettes, qui contiendraient toujours des substances dangereuses pour la santé.

La composition des protections hygiéniques ne figure pas toujours sur l’emballage

60 millions de Consommateurs a mené une nouvelle fois l’enquête sur la composition des tampons et serviettes hygiéniques, en passant au crible 15 références. Dans le numéro de mars 2019, le magazine s’alarme sur la présence de certaines substances « dont le potentiel toxique est avéré ou suspecté », plus de 3 ans après les premières alertes sur le sujet, en 2015. 

Premier constat inquiétant : seule la moitié des marques de protections hygiéniques précisent sur leur emballage les composants. Les autres « se contentent d’une liste générale détaillée seulement sur leur site web » peut-on lire sur le site de 60 millions de Consommateurs, et pour les marques distributeurs, « aucune information n’est disponible sur l’emballage ni en ligne ».

Les protections périodiques contiennent toujours des pesticides

Le magazine pointe du doigt le fait que « Les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent ». Glyphosate, phtalates, dioxynes : « Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections périodiques à usage unique peuvent être au contact de résidus pour le moins indésirables de manière chronique » indique le magazine. « Autre résultat remarquable : la présence de phtalates que nous n’avions pas détectés auparavant » peut-on lire également.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait pourtant recommandé aux fabricants de protections périodiques « d’améliorer la qualité de ces produits », après avoir publié un rapport en juillet 2018 indiquant la présence de substances chimiques, tout en précisant que leur concentration était inférieure aux seuils sanitaires et ne présentaient pas de risques pour les utilisatrices.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

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Accouchement : alerte sur la méthode « SIM 37 »

Le 1er férier 2019.

L’eficacité prédictive de la méthode « SIM 37 », basée sur l’observation anatomique lors de la 37e semaine de grossesse, fait débat.

Prédire à l’avance que l’accouchement va bien se passer n’a pas de prix, mais est impossible

Quelle femme n’est pas inquiète à l’approche de son accouchement et serait prête à n’importe quoi pour être sûre que la naissance de son bébé va bien se passer ? C’est sans doute sur cette appréhension que certains praticiens ont bati la méthode « SIM 37 ». Une méthode prédictive, utilisant l’IRM, afin de déterminer par modélisation du fœtus et de sa maman, si la descente se fera sans difficulté.

Cette méthode, proposée notamment par une clinique de la région parisienne et promue par une société privée qui la propose aux autres cliniques privées, n’est évidemment pas prise en charge par la Sécurité sociale, ne s’agissant pas de l’un des examens obligatoires du parcours standard de grossesse. Problème : le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) vient de publier un communiqué dans lequel il alerte sur l’absence de preuves, quant à l’efficacité de cette méthode « SIM 37 » basée sur l’observation anatomique lors de la 37e semaine de grossesse, fut-elle renforcée par l’IRM. 

Un examen facturé 900 euros à certaines femmes ?

En effet, déduire d’après la taille de la tête du bébé et de la forme du bassin de la maman, que tout va bien se passer, ne suffit pas. La société qui développe la méthode « SIM 37 » affirme, pour sa défense, que plusieurs centaines de futures mamans en ont bénéficié à titre gratuit, afin de permettre, justement, d’affiner la base prédictive du logiciel accompagnant l’IRM. 

En réponse, une association de patientes affirme au contraire que l’examen est facturé fort cher, à savoir 900 euros.

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Travail et accouchement : révisez vos positions !

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Les intoxications au cannabis en hausse chez les enfants, alerte l’ANSM (symptômes)

Le nombre d’intoxications accidentelles au cannabis, principalement chez les enfants de moins de 2 ans, sont en hausse constante, selon une étude du réseau national d’addictovigilance de l’agence française du médicament (ANSM).

L’ANSM alerte à nouveau « sur la gravité de ces intoxications, souvent sous-estimée, qui conduisent très fréquemment à une hospitalisation ».

Une première enquête a été réalisée en 2015 sur les données de 2010 à 2014 par le réseau des centres d’addictovigilance. L’actualisation de ces données a été menée sur la période du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2017.

Comparativement à la précédente période, l’analyse des nouvelles données met en évidence :

  • 2,5 fois plus d’intoxications

    La première enquête a rapporté 140 cas sur 60 mois versus 194 cas sur 33 mois pour la seconde. Les enfants de moins de 2 ans restent les plus concernés (le plus jeune est âgé de 7 mois, le plus âgé de 5 ans).

  • 2 fois plus d’hospitalisation

    Lors de la première enquête (sur 60 mois), 120 enfants sur 140 ont été hospitalisés versus 140 enfants sur 194 lors de la seconde enquête (sur 33 mois).

    Dix enfants ont été hospitalisés plus de 48 heures, dont un pendant 11 jours.

  • 5 fois plus de cas graves

    Le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants sur 140 (sur 60 mois) à 27 enfants sur 194 (sur 33 mois) lors de la seconde enquête.

Principaux symptômes

Les principaux symptômes sont :

  • la somnolence (56 %) ;
  • l’agitation (30 %) ;
  • la mydriase (augmentation du diamètre de la pupille – 27 %) ;
  • l’hypotonie (manque de tonus musculaire – 20 %) ;
  • la tachycardie (rythme cardiaque rapide – 10 %) ;
  • le coma (10 %) ;
  • la bradypnée (ralentissement anormal de la respiration – 8 %) ;
  • les convulsions (8 %).

Aucun décès n’a été rapporté.

« Ces intoxications surviennent le plus souvent dans un cadre familial, avec une recrudescence au cours de la période estivale et lors des fêtes de fin d’année. »

Les risques encourus lors d’intoxications au cannabis sont d’autant plus importants que la teneur en delta-9-THC est élevée. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) cité par l’ANSM, la teneur moyenne de delta-9-THC dans la résine de cannabis a triplé en dix ans pour atteindre 23 %.

« En cas d’ingestion ou de suspicion d’ingestion de cannabis, les structures d’urgences (Samu Centres 15) doivent être immédiatement prévenues. »

« L’ANSM souhaite également rappeler aux services d’urgences pédiatriques la nécessité d’une recherche systématique de cannabis (urines et/ou sang et/ou cheveux) chez les enfants qui présenteraient des signes cliniques compatibles avec cette intoxication. »

Pour plus d’informations sur les intoxications au cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Le 16 avril 2018.

Les pollens se multiplient en France et, cette semaine, le Réseau national de surveillance aérobiologique lance une alerte rouge dans de nombreux départements.

Alerte rouge aux pollens de bouleaux et de platanes

Alerte rouge pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens ! Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) indique que les pollens « explosent » sur tout le territoire français et devraient faire de nombreuses victimes. Selon le dernier bulletin de l’organisme de surveillance, ce sont les pollens de bouleaux et de platanes qui coloreront, cette semaine, la carte de vigilance.

« La France est coupée en deux avec les pollens de bouleaux qui envahissent le Nord et les pollens de platanes qui gagneront du terrain au sud », indique le bulletin du RNSA, ajoutant également que « les pollens de frêne sont en forte augmentation sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie élevé ».

Quelques réflexes à adopter pour éviter les allergies aux pollens

À ce cocktail s’ajouteront également les pollens de charme qui, sur tout le territoire, seront de plus en plus présents « avec un risque d’allergie pouvant atteindre le niveau élevé », précise encore le RNSA. Ces prochains jours, la circulation des pollens sera largement favorisée par les conditions météorologiques dignes d’un printemps qui s’installe et l’anticyclone qui règnera en France devrait favoriser la pollinisation des arbres.

Les personnes qui souffrent d’allergies doivent donc adopter certains gestes pour se protéger et le RNSA recommande, par exemple, d’éviter d’aérer son logement dans la journée, mais plutôt lorsque le soleil est couché. De la même manière, rouler fenêtres fermées en voiture permet d’éviter le contact avec les pollens. Si vous êtes allergique, vous pouvez également vous rincer les cheveux à l’eau claire le soir, cela contribuera à limiter vos symptômes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les allergies croisées entre pollens et aliments

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Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Le 14 mars 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour sa liste des maladies pour lesquelles « un effort urgent de recherche et développement » est jugé indispensable. Parmi elles, la « maladie X ».

Savoir anticiper un risque de pandémie

Parmi la liste des maladies qui représentent un véritable danger pour l’avenir, l’OMS a mentionné la « maladie X ». Une mystérieuse affection qui devra faire l’objet d’une action prioritaire de recherche et de développement. Mais de quoi s’agit-il exactement ? En réalité, ce n’est pas une nouvelle maladie mais une manière, pour les autorités sanitaires, de se préparer à un risque épidémique de grande ampleur.

« La maladie X représente le fait qu’une épidémie d’ampleur mondiale pourrait être causée par un agent pathogène qu’on ignore à ce jour être transmissible à l’homme », note l’OMS. Et d’inviter les États à s’y préparer et à lancer des recherches pour réduire au maximum les risques de propagation. Le risque d’une épidémie aussi importante que dévastatrice que la grippe espagnole pourrait en effet bien voir le jour.

Se préparer au pire

Cette grippe avait touché de très nombreux pays en 1918 et avait tué entre 30 et 100 millions de personnes, soit plus que la Première guerre mondiale. Selon l’OMS, il faudrait à tout prix éviter qu’un tel drame se reproduise. « Nous savons que la prochaine grande pandémie sera quelque chose de jamais vu », a averti John-Arme Rottinger, conseiller scientifique à l’OMS, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph.

Selon l’OMS, 9 maladies peuvent provoquer une urgence de santé publique : la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) ; le virus Ebola et le virus de Marburg ; la fièvre de Lassa ; le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ; les maladies henipavirales ; la fièvre de la vallée du Rift (RVF) ; et cette fameuse maladie X. 

Marine Rondot

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La qualité de l’eau continue de se dégrader en France, alerte UFC-Que Choisir

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir part en campagne « pour faire prendre conscience aux consommateurs de l’état calamiteux de la ressource aquatique et de l’inaction des pouvoirs publics ».

Elle réclame une réforme en profondeur de la politique de l’eau en France et la stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur », en lançant une pétition.

Depuis la première campagne de l’association sur le sujet en 2005, « le bilan environnemental et économique de la politique de l’eau en France, loin de s’améliorer, est encore plus désastreux » :

  • une eau plus rare et polluée : « les pesticides sont désormais massivement présents et dépassent la norme définie pour l’eau potable, dans les cours d’eau de la moitié du territoire français et dans le tiers des nappes phréatiques ! » ;

  • des pratiques agricoles toujours aussi intensives : les quantités d’engrais à l’origine des nitrates n’ont pas baissé en 20 ans et l’utilisation des pesticides a augmenté de 18 % en 5 ans ; quant à l’irrigation, elle s’est particulièrement développée dans les zones les plus touchées par les restrictions d’utilisation d’eau ;

  • les consommateurs victimes du principe « pollué-payeur » : les consommateurs, par le biais de leur facture d’eau, payent 88 % de la redevance « pollutions » et 70 % de la redevance « prélèvement » alors que l’agriculture, pourtant responsable à elle seule de 70 % des pollutions en pesticides et 75 % en nitrates ainsi que de la moitié des consommations en eau, ne paie que 7 % de la redevance « pollutions » et 4 % de la redevance « prélèvement » ;

  • la politique de l’eau dictée par les intérêts agricoles : compte tenu du faible nombre de sièges accordés aux ONG, les débats des instances régionales et locales (Agences de l’eau, Comités de bassin et Commissions locales de l’Eau) sont trop souvent conduits en fonction des intérêts agricoles ; « ceci explique que dans 60 % à 80 % des cas les actions décidées au sein de ces structures privilégient des mesures palliatives telles que la dépollution des eaux contaminées, sans oser s’attaquer à l’origine de ces pollutions » ;

  • le Projet de Loi de Finance 2018 : l’Etat, depuis 2014, réalise chaque année des ponctions dans le budget des agences de l’eau.

Alors que des exemples étrangers et nationaux montrent qu’il est possible, par une politique de prévention, de limiter les dommages environnementaux pour un coût réduit, l’association réclame une réforme urgente de la politique de l’eau et notamment :

  • une rénovation en profondeur de la gouvernance dans les agences de l’eau ;

  • une stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur » ;

  • la mise en place de véritables mesures de prévention des pollutions agricoles ;

  • une aide à la reconversion vers des cultures moins consommatrices d’eau et de pesticides ;

  • l’arrêt des ponctions de l’Etat sur le budget des agences de l’eau.

Détails et pétition sur le site de l’association : Préservation de la ressource aquatique L’UFC-Que Choisir lance un S. Eau S. !.

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