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Un changement alimentaire pourrait aider à combattre la sclérose en plaques

L’activité anormale du système immunitaire qui provoque la sclérose en plaques (SEP) en attaquant et en endommageant le système nerveux central peut être déclenchée par l’absence d’un acide gras spécifique dans le tissu adipeux, selon une étude de l’Université Yale dont les résultats sont publiés en janvier 2021 dans le Journal of Clinical Investigation.

Cette découverte suggère qu’un changement dans l’alimentation pourrait aider à traiter certaines personnes atteintes de cette maladie auto-immune, selon le communiqué des chercheurs.

L’étude montre que les tissus adipeux des personnes atteintes de SEP n’ont pas des niveaux normaux d’acide oléique, un acide gras mono-insaturé qui se trouve à des niveaux élevés, par exemple, dans des huiles de cuisson, les viandes (bœuf, poulet et porc), le fromage, les noix, les graines de tournesol, les œufs, les pâtes, le lait, les olives et les avocats.

Ce manque d’acide oléique entraîne une perte des capteurs métaboliques qui activent des cellules T (ou lymphocytes T), qui jouent un rôle de médiateurs dans la réponse du système immunitaire aux maladies infectieuses, ont constaté les chercheurs. Sans les effets de suppression de ces cellules T régulatrices, le système immunitaire peut attaquer les cellules saines du système nerveux central et provoquer une perte de vision, la douleur, un manque de coordination et d’autres symptômes invalidants de la SEP.

Lorsque les chercheurs ont introduit des acides oléiques dans le tissu adipeux de personnes atteintes de la maladie lors d’expériences en laboratoire, ils ont constaté que les niveaux de cellules T régulatrices augmentaient.

« Nous savons depuis un certain temps que la génétique et l’environnement jouent un rôle dans le développement de la SEP », explique David Hafler, professeur au département de neurologie. « Cette étude suggère que l’un des facteurs environnementaux impliqués est l’alimentation. »

L’obésité déclenche des niveaux d’inflammation malsains et est un facteur de risque connu pour la SEP, souligne Hafler. Une observation qui l’a conduit à étudier le rôle de l’alimentation.

Des études plus approfondies sont toutefois nécessaires pour déterminer si une alimentation riche en acide oléique peut aider certains patients atteints de la maladie.

 

Grippe : un additif alimentaire diminuerait les défenses immunitaires

Grippe : un additif alimentaire diminuerait les défenses immunitaires

Le 9 avril 2019

Un additif alimentaire présent dans les aliments ultra-transformés aurait pour conséquence d’affaiblir le système immunitaire et d’influer sur le fonctionnement des vaccins contre la grippe.

Un additif alimentaire affaiblirait les défenses immunitaires contre la grippe

Alors que l’épidémie de grippe en France est officiellement terminée, une récente étude menée sur des souris par des chercheurs de la Michigan State University aux États-Unis, démontre qu’un additif présent dans plusieurs produits alimentaires affaiblirait les défenses immunitaires contre la grippe

Il s’agit du butylhydroquinone tertiaire (BHQT), ou E319, retrouvé notamment dans les huiles de cuisson, les viandes et poissons congelés, ainsi que dans les aliments transformés tels que les chips, les céréales du petit-déjeuner, les gâteaux industriels ou les soupes. Selon Robert Freeborn, étudiant en doctorat de quatrième année qui a codirigé l’étude, « Nous avons déterminé que l’introduction de la TBHQ, par le biais du régime alimentaire, affectait certaines cellules qui jouent un rôle important dans la réponse immunitaire appropriée à la grippe ». Les chercheurs ont également constaté chez les souris « une inflammation généralisée et une production de mucus dans leurs poumons ».

L’additif alimentaire E319 altèrerait l’efficacité du vaccin contre la grippe

Chaque année, le virus de la grippe est responsable de plusieurs centaines de milliers de morts dans le monde. Les autorités sanitaires recommandent ainsi pour les personnes les plus faibles de se faire vacciner tous les ans. Mais l’étude démontre également que cet additif alimentaire altère l’efficacité des vaccins contre la grippe : « Il est important que l’organisme soit capable de reconnaître un virus et de savoir comment le combattre efficacement. L’intérêt des vaccins est de stimuler cette mémoire et de produire une immunité. TBHQ semble entraver ce processus » explique Robert Freeborn.

Il apparaît, en effet, que l’additif empêche le système immunitaire de se rappeler comment réagir face au virus de la grippe, en particulier lorsqu’une autre souche avait été introduite à un autre moment. Une récupération plus longue et une perte de poids supplémentaire chez les souris a par ailleurs été constatée. Le problème, c’est que cet additif n’est pas toujours mentionné sur les emballages alimentaires…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Décryptage des additifs alimentaires…

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Idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés (Guide alimentaire canadien)

Le type de gras est plus important pour la santé que la quantité totale, souligne le nouveau Guide alimentaire canadien publié en janvier 2019.

Il présente plusieurs idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés.

Choisissez des aliments contenant de bons gras

  • Essayez différents types de poissons gras, comme :

    • la truite
    • le hareng
    • le saumon
    • le maquereau
  • Lorsque vous préparez des aliments, utilisez des huiles saines, comme celles :

    • de lin
    • d’olive
    • de soja
    • de maïs
    • de canola
    • d’arachide
    • de carthame
    • de tournesol
  • Mangez de petites quantités de noix comme collation.

  • Essayez des beurres de noix, comme le beurre d’arachide, d’amande ou de noix de Grenoble.

  • Essayez des graines de citrouille ou de tournesol. Faites-les griller pour les manger en collation ou ajoutez-les aux salades.

  • Préparez votre propre vinaigrette avec de l’huile de canola, d’olive ou de lin. Ajoutez du vinaigre balsamique, du vin de riz ou d’autres vinaigres. Aromatisez de jus de citron, de moutarde sèche ou de Dijon, d’ail et d’herbes.

Limitez la quantité d’aliments qui contiennent des gras saturés

  • Limitez la quantité d’aliments contenant des gras saturés, comme :

    • la crème
    • les viandes grasses
    • les viandes transformées
    • certains desserts et produits de boulangerie
    • la plupart des aliments frits, comme les frites
    • le lait de coco ou la crème de coco en conserve
    • certains desserts glacés comme la crème glacée
    • les fromages et les aliments contenant beaucoup de fromage
  • Lorsque vous préparez des aliments, essayez de limiter la quantité d’huiles et de gras saturées, comme :

    • le ghee
    • le beurre
    • le saindoux
    • l’huile de palme
    • la margarine dure
    • l’huile de noix de coco
  • Choisissez des coupes de viande maigres et de la volaille sans la peau. Retirez le plus de gras possible. Égouttez le gras de la viande hachée cuite.

    Les coupes de viande maigres ou extra maigres peuvent inclure :

    • les longes de porc
    • les poitrines de poulet
    • les biftecks ou rôtis de surlonge
    • la volaille hachée maigre
    • les rôtis d’intérieur et d’extérieur de ronde
    • le gibier comme :

      • le cerf
      • le bison
      • l’orignal
      • le caribou
  • Certains aliments transformés sont faits d’ingrédients à forte teneur en gras saturés. Lisez les étiquettes des aliments pour comparer les produits. Choisissez ceux qui contiennent peu ou pas de gras saturés ajoutés.

Remplacez les gras saturés par de bons gras

Essayez ces solutions pour remplacer les gras saturés par de bons gras :

  • Sur vos rôties, remplacez le fromage à la crème par du beurre de noix.
    Sur le pain ou les petits pains, remplacez le beurre par de l’huile d’olive aromatisée au vinaigre balsamique.

  • Pour la trempette, essayez de faire votre propre houmous ou tzatziki pour remplacer les trempettes aux épinards ou aux artichauts.

  • Lorsque vous cuisinez, remplacez le shortening, le saindoux ou la margarine dure par des huiles saines comme les huiles de canola, d’olive et de soja.

« Choisir des aliments contenant surtout de bons gras peut permettre de diminuer les risques de maladies du cœur », souligne le guide.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Guide alimentaire canadien.
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Dévoilement du nouveau Guide alimentaire canadien : les principaux changements

Santé Canada a dévoilé, le 22 janvier 2019, le nouveau Guide alimentaire canadien. Il s’agit de la 8e version depuis 1942 et la dernière révision datait de 2007.

L’arc-en-ciel qui représentait 4 groupes alimentaires depuis 1992 est désormais remplacé par une assiette illustrant la place que devraient prendre les fruits et légumes, les grains entiers et les protéines.

Le nouveau guide ne recommande plus de nombres de portions quotidiennes des différents groupes alimentaires mais plutôt des proportions.

Les fruits et légumes devraient occuper la moitié de l’assiette, tandis que les aliments contenant des grains entiers et les aliments protéinés devraient en occuper chacun un quart.

Les produits laitiers ne constituent plus un groupe alimentaire mais font désormais partie, parmi plusieurs autres aliments, de la catégorie des aliments protéinés, parmi lesquels il est recommandé de privilégier ceux d’origine végétale (légumineuses, noix, graines, tofu, boissons de soya) par rapport à ceux d’origine animale (lait, œufs, viande).

Le guide recommande de choisir des aliments qui contiennent surtout de bons gras plutôt que des aliments contenant surtout des gras saturés. Pour cela, il fait plusieurs suggestions d’aliments à choisir, d’aliments à limiter et de petites habitudes à modifier.

Il recommande aussi de limiter les aliments hautement transformés et de cuisiner plus souvent. Il fournit des conseils pour cuisiner et des informations sur les méthodes de cuisson saines.

Sur le site du Gouvernement du Canada : Guide alimentaire canadien

La même journée, le 22 janvier, sont parues les nouvelles recommandations alimentaires françaises qui comportent de grandes différences avec les recommandations canadiennes. Elles continuent notamment de recommander deux produits laitiers par jour.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, les guides alimentaires internationaux et le Guide alimentaire canadien, voyez les liens plus bas.

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Nouveau Guide alimentaire canadien : les produits laitiers ne sont plus nécessaires pour la santé

Le nouveau Guide alimentaire canadien, qui devait paraître au début de l’année 2018, est attendu pour « début 2019 ».

« Une version préliminaire laisse présager de grands bouleversements », rapporte Radio-Canada. Notamment, les groupes alimentaires « lait et substituts » et « viandes et substituts » ont disparu au profit d’une catégorie d’« aliments protéinés ».

Le nouveau guide, dont La Presse et Radio-Canada, ont pris connaissance de documents préliminaires, contient trois catégories (plutôt que les 4 de l’arc-en-ciel) : les « aliments à grains entiers », les « légumes et les fruits » et les « aliments protéinés ».

Dans cette catégorie, le lait figure parmi 8 aliments (dont les noix, les légumineuses, le tofu, les œufs…) sans que des portions quotidiennes soient associées, les recommandations chiffrées pour chaque groupe alimentaire ayant disparu du guide.

Les produits protéinés d’origine végétale tels que les légumineuses et la consommation d’eau aux repas (même pour les jeunes) sont mis de l’avant, rapporte La Presse.

Alors que la version actuelle du Guide, mise à jour de 2007, recommande entre 2 et 4 portions de produits laitiers (yogourt, fromage, lait) par jour, en fonction des différents groupes d’âge.

Les documents consultés contiennent 150 messages destinés à différents publics, rapporte La Presse.

« Ces “messages” insistent à répétition sur la pertinence des noix et des crudités pour les collations.

“Les graines et les noix rôties à sec sans sel ni huile ajoutés sont parfaites pour une collation riche en protéines”, recommande par exemple l’agence fédérale. “Ayez des collations saines à portée de main, comme des légumes ou des fruits prédécoupés”, continue-t-elle. »

« C’est assez surprenant. Avant, il y avait presque toujours un yogourt ou un fromage comme collation [suggérée] », a expliqué Catherine Lefebvre, nutritionniste et auteure. Sur les 150 « messages » testés, seulement quatre encouragent la consommation de produits laitiers.

« Le nouveau guide continuerait de recommander aux Canadiens de consommer du lait, du yogourt et du fromage à légère teneur en gras et en sel », a indiqué Hasan Hutchinson, directeur général du bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada, rapporte La Presse canadienne. « Le guide fera aussi mention des viandes moins grasses, de la volaille et d’autres produits d’origine animale qui sont bons pour la santé. Cependant, il y aura un accent sur les aliments d’origine végétale ».

Un virage vers les aliments végétaux, rapporte La Presse canadienne, « pourrait aider les Canadiens à consommer des produits plus riches en fibres, à moins manger de viande rouge et à remplacer des aliments contenant des gras saturés par d’autres avec des gras insaturés. »

Cette baisse de statut des produits laitiers représente une mauvaise nouvelle pour les producteurs laitiers déjà affectés par les concessions accordées dans les récents accords commerciaux.

Santé Canada a fait savoir que les documents consultés par les médias ne sont pas les documents finaux. On ne s’attend toutefois pas, à ce stade, à de grands changements.

« Le Guide alimentaire a vu le jour en 1942. Il visait alors à prévenir les déficits nutritionnels en période de rationnement alimentaire, pendant la guerre. Il a été révisé en 1961, en 1977, en 1982, en 1992, puis en 2007 », rapporte Radio-Canada.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le Guide alimentaire canadien, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, La Presse, La Presse canadienne (Métro).
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Un adulte sur 10 est atteint d’une allergie alimentaire (les 9 plus fréquentes)

Plus de 10 % des adultes américains seraient allergiques à des aliments, selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

L’étude montre aussi que 19 % des gens pensent être allergiques à des aliments, mais les symptômes qu’ils rapportent ne correspondent pas à une véritable allergie alimentaire qui peut mettre la vie en danger.

Ruchi Gupta et ses collègues du Children’s Hospital of Chicago et de l’université Northwestern ont réalisé un sondage auprès de plus de 40 000 adultes sélectionnés pour être représentatifs de la population américaine.

« Bien que nous ayons constaté qu’une personne sur 10 souffre d’allergie alimentaire, près de 2 personnes sur 10 pensent qu’elles sont allergiques à des aliments, alors que leurs symptômes peuvent suggérer une intolérance alimentaire ou d’autres conditions liées à l’alimentation », souligne la chercheure.

« Il est important de consulter un médecin pour des tests et un diagnostic appropriés avant d’éliminer complètement des aliments de l’alimentation. Si l’allergie alimentaire est confirmée, il est également essentiel de comprendre la prise en charge, y compris la reconnaissance des symptômes de l’anaphylaxie et la façon et le moment d’utiliser l’épinéphrine. »

Seulement la moitié des personnes souffrant d’une réelle allergie alimentaire avaient reçu un diagnostic d’un médecin et moins de 25 % d’entre elles avaient une ordonnance d’épinéphrine valide.

Près de la moitié des adultes allergiques à des aliments avaient développé au moins une de leurs allergies à l’âge adulte.

« Nous avons été surpris d’apprendre que les allergies alimentaires à l’âge adulte étaient si fréquentes », dit-elle. « D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre pourquoi cela se produit et comment nous pouvons le prévenir. »

Les allergènes alimentaires les plus répandus étaient :

  1. les mollusques et crustacés (7,2 millions d’adultes),
  2. le lait (4,7 millions),
  3. les arachides (4,5 millions),
  4. les noix (3 millions),
  5. le poisson (2,2 millions),
  6. les œufs (2 millions),
  7. le blé (2 millions),
  8. le soja (1,5 million),
  9. le sésame (0,5 million).

« Nos données montrent que les mollusques sont le principal allergène alimentaire chez les adultes, que l’allergie aux mollusques commence généralement à l’âge adulte et que cette allergie est remarquablement fréquente tout au long de la vie », dit le Dr Gupta. « Nous avons besoin de poursuivre les études afin de clarifier pourquoi l’allergie aux fruits de mer semble si courante et persistante chez les adultes américains. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Chicago, JAMA.
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Six gestes à adopter pour réduire le gaspillage alimentaire

  • Consommez après la date de péremption

    Les produits affichant les mentions « de préférence avant le » ou « à consommer de préférence avant le » sont encore consommables après la date mentionnée.

    « Consommer le produit au-delà de cette indication est sans risque sanitaire, même des années après. Leurs qualités organoleptiques (goût, consistance…) seront simplement diminuées. »

    « En revanche, si l’étiquette indique “à consommer avant le” ou “avant le”, la prudence reste de mise. » Ces produits peuvent être dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent. « Cependant, nous avons observé en 2017 que les yaourts – des produits soumis à la DLC – conservent leur qualité trois semaines après expiration de la date limite. »

    Consommer les aliments après la date « meilleur avant » (sauf rares exceptions) pour réduire le gaspillage

  • Achetez des invendus

    De grands distributeurs, tout comme des commerçants locaux, se lancent dans la vente d’invendus de leurs stocks.

    « Plusieurs applications facilitent cet échange. Les plus connues d’entre elles, Too Good To Go et Optimiam, proposent de commander en ligne un panier surprise composé des invendus du jour d’un magasin de proximité comme une boulangerie ou un restaurant. Il suffit ensuite de récupérer son achat, le jour même, dans la boutique.

    Les denrées bientôt périmées sont aussi mises en avant directement dans les rayons de certains supermarchés. Pour faciliter la recherche du consommateur, le site web Zéro-Gâchis a développé une carte interactive qui référence ces produits dans près de 230 magasins. »

  • Acheter les bonnes quantités

    Se fournir en vrac permet de choisir la quantité exacte dont on a besoin.

    « Un nombre croissant d’enseignes comportent des rayons d’aliments en vrac, notamment des féculents. L’association professionnelle Réseau Vrac a développé une carte interactive qui recense plus de 150 commerces spécialisés dans la vente de produits sans emballage. »

    Dans les supermarchés, attention aux promotions et aux offres « format familial ». « Non seulement elles ne sont pas toujours avantageuses pour le porte-monnaie, mais elles incitent à l’achat de grandes quantités qui ne seront parfois pas utilisées. »

    « Dernière astuce au moment d’effectuer ses achats : bien vérifier les dates limites de consommation. Les produits à la plus longue DLC sont à privilégier pour éviter de les jeter s’ils sont stockés plus longtemps que prévu. »

  • Cuisinez et réutilisez

    « La peau des fruits, légumes et féculents, souvent dépréciée en cuisine, contient de nombreux nutriments. De même que bien des tiges, fanes ou trognons. De nombreux ouvrages “anti-gaspi” et “zéro gâchis” fournissent des idées simples pour utiliser ces parties de produits comestibles, mais méconnues d’un point de vue gastronomique. »

    « Le mieux est bien sûr de sélectionner les produits portant un label “agriculture biologique” pour éviter les résidus de pesticides ».

  • Conservez mieux les aliments

    Pour conserver plus longtemps les aliments, pensez à la congélation.

    « Sécher les fruits et les légumes est également un bon moyen de préserver leurs caractéristiques nutritives à long terme, à condition de maîtriser le séchage au four ou de disposer d’un déshydrateur. Il suffira ensuite de les réhydrater avant de les consommer. »

  • Adoptez le doggy bag au restaurant

    « Le doggy bag, une pratique très courante aux États-Unis, conquiert enfin la restauration française. Elle consiste pour le client à emporter chez lui les aliments ou les boissons non consommées sur place. »

    « Cependant, l’utilisation de doggy bags tient aujourd’hui uniquement au bon vouloir du restaurateur. La bonne nouvelle est qu’à partir du 1er juillet 2021, ce dernier sera dans l’obligation de remettre aux clients qui en feront la demande des contenants réutilisables ou recyclables. Seuls les établissements proposant une formule d’offre à volonté en seront dispensés. »

  • Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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    Nouveau guide alimentaire canadien : moins de viande et de lait

    Le nouveau Guide alimentaire canadien est prévu pour le début de l’année 2018. Santé Canada a déjà exposé les principes directeurs et les principales recommandations, lesquels ont fait l’objet d’une consultation.

    Selon ceux-ci, le Guide recommandera notamment moins de viande et de lait, à la grande inquiétude de l’industrie.

    Le guide recommande en effet :

    • la « consommation régulière de légumes, de fruits, de grains entiers et d’aliments riches en protéines, surtout en protéines d’origine végétale » ;

    • l’inclusion d’aliments qui contiennent surtout des lipides insaturés plutôt que des lipides saturés (que contient le lait, ndlr) ;

    • la consommation régulière d’eau.

    Par ailleurs, le Guide recommande :

    Parmi les données probantes à la base des principes directeurs et des recommandations, Santé Canada cite notamment qu’une association est établie entre une consommation accrue de viande rouge (bœuf, porc, agneau et chèvre) et une augmentation du risque de cancer colorectal.

    Pour la première fois, le processus de révision du guide a exclu l’industrie des discussions et les études financées par des intérêts liés à l’industrie ne sont pas utilisées, a indiqué Santé Canada.

    Aux États-Unis, un nouveau guide alimentaire a été lancé en janvier 2016.

    Légumineuses, viande… : voici 7 changements dans les recommandations françaises

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Gouvernement du Canada, bis
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    Étiquetage alimentaire : un code couleur validé par le gouvernement

    Étiquetage alimentaire : un code couleur validé par le gouvernement

    Le 16 mars 2017.

    Mercredi 15 mars, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé que le format retenu pour l’étiquetage nutritionnel simplifié serait le Nutri-Score, un étiquetage qui fonctionne avec 5 couleurs.

    Un code couleur qui informe sur la qualité des produits

    Cela fait des semaines et des semaines que les nutritionnistes, les associations de consommateurs et les scientifiques débattent sur la meilleure manière d’afficher les apports nutritionnels sur les produits. Prévu par la loi Santé de décembre 2015, cet étiquetage alimentaire prendra finalement la forme d’un code couleur qui changera en fonction de la qualité des produits.

    C’est la ministre de la Santé qui a tranché. Elle a choisi le Nutri-Score, un logo plébiscité par la communauté scientifique et par les associations de consommateurs. La mise en place de ce logo a par ailleurs été validé par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) et encouragé par plus de 250 000 citoyens, qui ont signé une pétition en sa faveur. Grâce à ce code couleur, le consommateur pourra, en un clin d’œil, savoir si le produit qu’il achète est bon ou pas pour la santé.

    Le plus pertinent des logos selon Marisol Touraine

    C’est dans les colonnes du Parisien que Marisol Touraine a annoncé son choix. « Les résultats des études viennent de montrer que le plus pertinent des logos pour aider à manger sainement est le Nutri-Score », a-t-elle détaillé. « Cette vignette va du vert à l’orange foncé en fonction de la qualité du produit, type plats cuisinés ou sodas. C’est celle-là qui a donc été choisie. »

    Cette mesure a pour objectif de lutter plus efficacement contre l’obésité, qui touche en priorité les foyers défavorisés. Il ne s’agit pas de renoncer aux pizzas, par exemple, mais de choisir celle qui sera la moins grasse et la moins salée. Ce dispositif d’étiquetage sera cependant facultatif, dans la mesure où la réglementation européenne ne permet pas de le rendre obligatoire. Mais les industriels n’ont-ils pas tout intérêt à accepter ces nouvelles règles du jeu ? 

    Marine Rondot

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    Un additif alimentaire courant pourrait endommager la fonction intestinale

    La capacité des cellules de l’intestin grêle à absorber les nutriments et à agir comme barrière contre les agents pathogènes est « considérablement diminuée » après une exposition chronique aux nanoparticules de dioxyde de titane, un additif alimentaire (E171) qui se trouve dans presque tout, de la gomme à mâcher au pain, selon une étude publiée dans la revue

    .

    Gretchen Mahler de l’Université Binghamton et ses collègues ont exposé un modèle de cellules intestinales épithéliales en culture à l’équivalent physiologique du contenu d’un repas en nanoparticules d’oxyde de titane sur 4 heures (exposition aiguë) ou de 3 repas sur 5 jours (exposition chronique).

    Les expositions aiguës n’ont pas eu beaucoup d’effet, mais l’exposition chronique a diminué les projections absorbantes de la surface des cellules intestinales appelées microvillosités. Avec moins de microvillosités, la barrière intestinale était affaiblie, le métabolisme ralenti et certains nutriments – le fer, le zinc et les acides gras, en particulier – étaient plus difficiles à absorber. Les fonctions enzymatiques étaient affectées négativement, tandis que des signaux d’inflammation étaient augmentés.

    Le dioxyde de titane est généralement reconnu comme sûr par la Food and Drug Administration des États-Unis, et l’ingestion est presque inévitable. Le composé est couramment utilisé pour la pigmentation blanche dans les peintures, le papier et les plastiques. Il est également un ingrédient actif dans les écrans solaires à base de minéraux pour bloquer la lumière ultraviolette.

    Il est aussi utilisé comme abrasif dans les dentifrices, dans certains chocolats pour une texture lisse, dans des beignes pour la couleur et dans des laits écrémés pour un aspect plus lumineux et opaque.

    Dunkin Donuts a cessé d’utiliser du sucre en poudre avec des nanoparticules de dioxyde de titane en 2015 en réponse à la pression du groupe de défense des consommateurs As You Sow, rapportent les chercheurs.

    « Pour éviter les aliments riches en nanoparticules d’oxyde de titane, évitez les aliments transformés, et surtout les bonbons. C’est là que se trouvent beaucoup de nanoparticules », conseille la chercheuse.

    L’additif E171 présente des dangers potentiels selon l’INRA

    Pour plus d’informations sur les nanoparticules dans l’alimentation, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Binghamton University.
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