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Intoxication alimentaire : les salades en sachets sont un vrai nid de bactéries

Le 28 novembre 2016.

Les salmonelles, ces bactéries qui se diffusent dans les aliments, sont responsables de graves intoxications alimentaires. Si tous les aliments ne sont pas égaux devant le risque de contamination, la salade en sachet représenterait pour elles un terreau fertile.

Les sachets de salades, propices au développement des salmonelles

Si vous avez l’habitude de consommer de la salade vendue en sachet, une récente étude scientifique vous invite à vous méfier des conséquences de ce mode d’alimentation. Ces conditionnements seraient en effet propices au développement de bactéries de la salmonelle.

Des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, viennent de publier une étude poussée sur le sujet dans la revue Applied and Environmental Microbiology, dans laquelle ils révèlent que ce phénomène surviendrait rapidement après l’ouverture des sachets. Et contrairement à ce qu’il est d’usage de croire, ni le froid, ni le lavage méticuleux de la salade ne permettrait de lutter contre ces bactéries.

Consommer votre salade le plus rapidement possible après ouverture

Or, les salmonelles sont responsables de la plupart des épidémies d’origine alimentaire en Europe. « Les infections par des bactéries du genre Salmonella représentent la deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe », note ainsi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). « Elles se manifestent par une gastroentérite aigüe mais peuvent toutefois affecter de façon plus grave certaines populations sensibles ».

Pour se prémunir de cette maladie, les auteurs de cette étude ne conseillent pas forcément de renoncer à la consommation de ces sachets de salades, mais de les consommer le plus rapidement possible après ouverture et de jeter les feuilles abîmées, celles par lesquelles les bactéries se propagent.

Pour en savoir plus : Bactérie E. coli dans les salades : comment prévenir la contamination ?

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Leucémie : une modification du régime alimentaire pourrait aider

Le 2 novembre 2016.

Des chercheurs ont réussi à démontrer qu’il suffit d’enlever un seul acide aminé de l’alimentation d’une souris pour que la production de nouvelles cellules du sang s’arrête.

Limiter les effets secondaires

Si la même chose est possible chez l’homme, cette découverte pourrait radicalement changer la donne dans le traitement des leucémies. En effet, quelques semaines avant de procéder à une greffe de la moelle osseuse, les médecins s’efforcent d’arrêter le processus de production de nouvelles cellules du sang. Ce processus, actuellement réalisé par chimiothérapie et radiothérapie, a des effets secondaires importants, et peut même entraîner la mort du patient dans certains cas. Le progrès que pourrait apporter cette découverte est donc très conséquent.

Un composant essentiel, la valine

Les recherches ont eu pour objet un acide aminé appelé valine. Celui-ci apparaît dans le sang lorsque nous mangeons des protéines. Sans la valine, la production de nouvelles cellules du sang s’arrête, même si les chercheurs ne savent pas encore exactement pourquoi.

Mais tout n’est pas noir et blanc : la valine est également impliquée dans le métabolisme et la régénération de tissus. Ainsi, c’est un composant qui s’avère très important dans les semaines suivant la transplantation de la moelle osseuse. Au cours de l’expérience, certaines souris sont mêmes mortes après une opération de ce type, par manque de valine, affirment les chercheurs.

Un régime miracle ?

D’autre part, dans un entretien à la revue Scientific American, le professeur Hiromitsu Nakauchi est même allé jusqu’à supposer que la déprivation de valine pourrait arrêter complètement le cancer du sang, tout en nuançant que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour pouvoir confirmer ou infirmer cette hypothèse.

En attendant, on peut dire avec certitude qu’un régime sans valine est bien moins nocif que la chimiothérapie ou la radiothérapie. « Les souris ayant été privées de valine peuvent avoir des bébés souris et auront une espérance de vie normale après la transplantation », a déclaré le professeur Nakauchi.

À lire aussi : Les symptômes de la leucémie, les personnes à risque et les facteurs de risque

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Vers un nouveau guide alimentaire canadien

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a officiellement lancé, le 24 octobre, un processus de consultation qui doit mener à la publication du nouveau guide alimentaire canadien en 2019. La dernière mise à jour du guide remonte à 2007.

À la suite de cette consultation, le ministère publiera à la fin de l’année 2017 un rapport stratégique sur les directives alimentaires à l’intention des professionnels de la santé et des responsables des politiques.

Suivra ensuite, vers la fin de 2018, le nouveau modèle d’alimentation saine, tant en matière de quantités que de types d’aliments recommandés.

« Il faut que ce soit pertinent. Il faut que ce soit pratique et dans un langage simple, facile à comprendre et à mémoriser. Il doit y avoir des messages que les gens peuvent saisir en un coup d’œil : moins de gras saturés et plus de fibres, moins de viande et plus de légumes, moins d’aliments transformés, soyez plus actifs, bougez », a illustré la ministre, dans son allocution devant le Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire.

La ministre a également rappelé que de nouvelles normes en matière d’étiquetage de certains produits seront imposées, notamment pour mieux identifier les sucres ajoutés.

Pour ce qui est d’une taxe sur les boissons sucrées, revendiquée par certains groupes, la ministre n’est pas prête à en imposer une, du moins pour l’instant.

Aux États-Unis, un nouveau guide alimentaire a été lancé en janvier 2016.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Top 10 des applications santé du bicarbonate de soude alimentaire

Le 06/04/16,

Très connu en alimentation et en entretien le bicarbonate de soude, biodégradable, non toxique, comestible et peu couteux, possède également de nombreuses propriétés santé.

Voici 10 applications santé du bicarbonate de soude alimentaire, qui prouvent qu’il a définitivement sa place dans votre armoire à pharmacie !

1/ Il est efficace contre les mycoses

Grâce à ses propriétés antifongiques, le bicarbonate de soude est excellent pour traiter le pied d’athlète et les mycoses des pieds. Baignez vos pieds pendant 15 minutes dans 1 litre d’eau tiède saupoudré de 4 cuillères à soupe de bicarbonate.

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2/ Il soulage les brûlures d’estomac et les remontées acides

1 cuillère à café de bicarbonate de soude dans un verre d’eau que vous boirez doucement soulagera brûlures d’estomac et remontées acides.

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3/ Il apaise les coups de soleil

Faites en une pâte avec de l’eau ou un hydrolat et appliquez-la en compresse sur le coup de soleil ou la brûlure superficielle.

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4/ Il soulage l’eczéma

Saupoudrez dans un bain 4 à 5 cuillères à soupe de bicarbonate de soude pour soulager votre eczéma.

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5/ Il combat les maux de gorge

Le bicarbonate de soude en gargarisme (une cuillère à café dans un verre d’eau tiède) va soulager vos maux de gorge.

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6/ Il soigne les ampoules

Vous avez marché toute la journée dans des chaussures inconfortables ? Rien de tel qu’un bon bain de pieds avec du bicarbonate de soude ! (4 cuillères à soupe pour 1 litre d’eau tiède)

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7/ Il soulage les aphtes

Le bicarbonate de soude apaise la douleur et accélère la guérison des aphtes. Vous pouvez effectuer un bain de bouche ou appliquer le bicarbonate de soude directement sur l’aphte.


Crédit photo : Piotr Marcinski – thinkstockphotos.fr

8/ Il facilite la digestion

Digestion difficile ? Ajoutez un peu de bicarbonate de soude dans votre eau de cuisson.

Crédit photo : tahkani – thinkstockphotos.fr

9/ Il calme les démangeaisons

En cas de piqure ou de morsure d’insecte, appliquez le bicarbonate de soude que vous aurez mélangé à de l’eau, en compresse, directement sur la piqure.

Crédit photo : Panama7 – thinkstockphotos.fr

10/ C’est une alternative au dentifrice

À court de dentifrice ? Ou envie d’une alternative économique et écologique pour vous laver les dents ? Saupoudrez votre brosse à dents humide de bicarbonate et brossez-vous les dents !

Crédit photo : THAM KEE CHUAN – thinkstockphotos.fr

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Un complément alimentaire pour lutter contre le burn-out

C’est le mal des salariés. L’épuisement professionnel devrait toucher un travailleur sur quatre durant sa carrière.

Mais une équipe de chercheurs bordelais vient peut-être de trouver une solution. Elle vient de mettre au point

un complément alimentaire qui lutterait efficacement contre ce syndrome.

Le médicament contient de l’eleuthérocoque, une plante qui aide à s’adapter au stress, et trois autres ingrédients naturels : « De la taurine, une protéine de lait et un extrait de melon, ce sont des actifs naturels qui ont démontré depuis bien longtemps leur activité sur le stress, sur la fatigue », précise un pharmacien.

À l’université de Bordeaux, c’est le pharmacologue Alain Jacquet qui a mené l’essai clinique. « Sur le moral, il y a eu un effet visible au bout de quatre à six semaines, plus un effet sur le bien-être, sur le sommeil, sur l’appétit », note cet expert.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Un complément alimentaire à base de p-synéphrine sur la sellette

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La para-synéphrine ou p-synéphrine, une substance utilisée dans certains compléments alimentaires amincissants vient de faire l’objet d’une recommandation de l’Anses. En dépassant une certaine dose, en effet, cette substance peut avoir certains effets indésirables, comme des effets cardiovasculaires ou hépatiques. C’est la raison pour laquelle cet organisme recommande à certaines populations à risque de ne pas dépasser 20 mg/jour.

La para-synéphrine ou p-synéphrine est un complément alimentaire dont le but est de permettre la réduction de la masse graisseuse. Présente à l’état naturel dans de nombreux agrumes comme l’écorce d’orange amère ou encore d’autres espèces de Citrus comme l’orange, le citron ou la mandarine, cette substance n’est pas en temps que telle néfaste pour la santé.

Si 95 % des personnes consommant des agrumes dans leur alimentation quotidienne n’atteignent pas une dose trop importante de p-synéphrine (dose inférieure à 20 mg/jour), affirme le professeur et chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition Irène Margaritis, le problème est principalement lié au fait que dans les compléments alimentaires, on absorbe beaucoup plus de substance active en une seule fois.

Le risque est donc lié à la dose absorbée. Les compléments alimentaires contenants du citrus spp ont fait l’objet de déclarations d’effets cardiovasculaires (avec une dose de 1 à 72 mg/jour. De plus, ils contiennent tous de la caféine, ce qui cumule avec la p-synéphrine les risques.

A l’origine de l’alerte donnée par l’Anses, le fait que 18 personnes ont signalé des effets indésirables qui pourraient être liés à la consommation de compléments alimentaires à base de p-synéphrine (depuis la mise en place du système de nutrivigilance mise en place en 2009). Les effets rapportés sont des effets cardiovasculaires, des atteintes hépatiques, un cas d’hyperphosphorémie et un cas d’atteinte neurologique.

L’Anses donne, en raison de ces signalements, plusieurs conseils qui consistent à ne pas excéder la dose de 20 mg/jour, de ne pas consommer de compléments qui conduiraient à dépasser cette valeur limite. De plus, elle déconseille la consommation de p-synéphrine pour certaines populations ayant des risques accrus d’effets indésirables comme les personnes sous traitement particulier pour l’hypertension, la cardiopathie ou encore la dépression. Les

L’agence déconseille par ailleurs fortement la consommation de p-synéphrine pour les populations à risque accru d’effets indésirables, telles que les personnes sous traitement particulier pour l’hypertension, la cardiopathie ou la dépression. Les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants ou les adolescents sont également concernés par cette mise ne garde. Une autre recommandation est donnée par l’Anses et consiste à éviter l’utilisation de la p-synéphrine lors d’une activité physique en raison d’interaction possible avec la tension artérielle, ce qui pourrait majorer les risques cardio-vasculaires chez les personnes en surpoids et obèses.

Un complément alimentaire sur la sellette

Un complément alimentaire sur la sellette

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La néophobie alimentaire

La néophobie alimentaire correspond à la peur et au refus de goûter des aliments nouveaux. Cette peur provient d’un réflexe primitif de protection et concerne généralement les enfants de deux à neuf ans mais elle peut parfois se prolonger jusqu’à l’âge adulte.

Différents comportements caractérisent la néophobie, entre autres :

– Trier les aliments mélangés

– Examiner les aliments

– Grimacer

– Mâcher longuement

– Tourner et retourner les aliments avec la fourchette

– Refuser l’aliment sans le goûter

– Recracher

– Sentir l’aliment

– Repousser l’assiette ou la cuillère

– Détourner la tête

– Refuser d’ouvrir la bouche

Le déclenchement

Environ le 3/4 des enfants de 2 à 10 ans traversent une période de néophobie alimentaire. Le déclenchement coïncide souvent avec la phase du non durant la petite enfance, mais elle survient parfois plus tard. La recherche d’autonomie (capacité de choisir et de se nourrir seul) et la recherche de sécurité en période de changement (nouvel environnement, nouveau milieu scolaire, apprentissages multiples, etc.) expliqueraient aussi en partie ce phénomène. Les enfants ont besoin de se créer des repères et de stabiliser leur univers.

Difficiles ?  Non, néophobes !

Il est important de réaliser que les enfants ne sont pas simplement « difficiles », mais qu’ils traversent plutôt une étape normale du développement du goût.

Une étude récente, menée chez de jeunes adultes jumeaux, s’est intéressée aux facteurs explicatifs de cette néophobie (importance des facteurs génétiques et environnementaux) ainsi qu’aux relations entre néophobie alimentaire et personnalité, rapport à la nourriture…

Cette étude a montré que chez les femmes, le facteur génétique explique 61% des variations de la néophobie alimentaire tandis que chez les hommes, ce sont davantage les facteurs environnementaux qui expliquent les variations (45% des variations).

De plus, les résultats ont mis en évidence une corrélation négative entre néophobie alimentaire et : ouverture d’esprit, plaisir de manger, plaisir et fréquence de consommation de fruits, légumes et poisson.

Il est donc important de prendre en compte la néophobie alimentaire comme une possible barrière à une alimentation équilibrée.

Quelques trucs

La néophobie alimentaire s’atténue au fil du temps. Voici ce qui peut aider.

La familiarisation : Il faut présenter plusieurs fois un aliment aux enfants, et ce, même s’il n’a pas été bien reçu la première fois. Soyez patient, le processus peut parfois s’avérer très long et demander de 8 à 15 expositions. Attention ! Il ne faut toutefois pas saturer les enfants de ce plat ! Il est préférable de présenter les mets rejetés environ une fois par mois. Les enfants apprécient les aliments qu’ils connaissent et ils connaissent ceux qu’ils voient souvent. À l’inverse, moins un aliment est familier, plus il suscite de la méfiance.

Même présentation : Présenter les aliments moins appréciés toujours sous la même forme permet aux enfants de se familiariser avec ces mets et d’avoir des points de repère (références stables). En effet, si un aliment se trouve sous diverses formes ou préparé selon différentes méthodes culinaires d’une fois à l’autre, il sera perçu comme nouveau. Une fois les enfants familiers avec cet aliment, les fantaisies deviennent possibles.

Cadre facilitant : Faites en sorte que le climat du repas soit agréable et ne forcez pas les enfants à manger. Les enfants ont tendance à associer le contexte de consommation à l’aliment. Ils doivent garder un souvenir positif du repas si on veut qu’ils soient tentés de répéter l’expérience. En cas de chicane, de pression ou d’autres événements désagréables, les chances sont minces qu’ils changent leur attitude à l’égard d’un aliment.

Modèles : Montrer l’exemple en mangeant le nouveau mets avec enthousiasme. Les enfants acceptent en général plus facilement de goûter de nouveaux aliments en présence d’adultes ou d’amis qui les apprécient. Cela contribue à piquer leur curiosité et à les rassurer (les autres en mangent et sont toujours vivants!).

Participation des enfants : Faites des activités sur le thème de l’alimentation avec les enfants : cuisiner, faites un potager et des dégustations, etc. En étant en contact avec les aliments de diverses façons, les enfants se familiarisent avec eux et les acceptent plus facilement, surtout ceux qu’ils manipulent. Il en va de même quand on implique les enfants  au moment de la planification des menus, ce que les parents peuvent faire à la maison. La participation des enfants ne garantit pas une diminution de la néophobie, mais elle ne peut pas nuire. Quoi qu’il en soit, les activités autour des aliments sont de multiples occasions pour éduquer les enfants et avoir du plaisir avec eux !

Le bon vocabulaire : Mettez des mots sur les aliments, sur leur description et sur leur provenance. Faites des dégustations et dites pourquoi un mets vous plait ou non. Les enfants se familiariseront avec les aliments et seront plus en mesure d’identifier ce qu’ils apprécient ou non, d’exprimer leurs goûts et d’adopter une attitude nuancée (moins néophobique) lorsque de nouveaux plats sont servis.

Ce qu’il faudrait éviter

Certaines personnes pourraient être tentées de négocier, insister, mettre des conditions, forcer ou même punir un enfant afin de l’inciter à goûter de nouveaux mets. Cette méthode est fortement contre-indiquée et contre-productive. Elle est tout le contraire d’une familiarisation dans un climat chaleureux, et elle risque de rendre encore plus difficile l’acceptation des aliments en cause.

Donc soyez tenaces mais avec le sourire !

A propos de l’auteur : mcdiet

Diététicienne-nutritionniste depuis 1995, j’ai toujours été fascinée par le lien entre l’alimentation et la santé. Pour moi, de l’équilibre de la nourriture dépend l’équilibre du corps et de la tête. Si ces quelques lignes attisent votre attention, retrouvez-moi sur mon site www.dieteticien-27.com. Au plaisir Marie-Christine ROBERT

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Regimes alimentaires

Le bonbon est la première cause d’étouffement alimentaire non-mortel chez les enfants

Vos enfants vont détester cet article. Les bonbons seraient, selon une étude américaine, la première cause d’étouffement non-mortel chez les enfants. C’est le site Live Science qui rapporte cette étude parue dans la revue officielle Pediatrics (de l’American Academy of Pediatrics) et rédigée par six chercheurs américains.

Les scientifiques ont étudié les données médicales d’un échantillon représentatif des urgences pédiatriques des hôpitaux américains pour déterminer les principales causes d’étouffement non-fatales chez les enfants de 14 ans et moins. Et le gagnant est le bonbon à croquer (hard candy) qui représente environ 15% des cas d’étouffement étudiés.

«L’étude révèle qu’entre 2001 et 2009, plus de 16.100 enfants âgés de 14 ans et moins ont visité les urgences parce qu’ils étaient en train de s’étouffer avec des bonbons durs. Globalement, près de 112.000 enfants sont allés aux urgences pour un étouffement non-fatal causé par un aliment durant la période de 8 ans étudiée, soit environ 12.400 par an.»

Les autres types de bonbons (comme les guimauves Chamallows par exemple) arrivent juste derrière avec 12,8%, suivent la viande (mais pas les hot-dogs, 12,2%) les os (12%) et les fruits et légumes (9,7%). L’American Academy of Pediatrics (AAP) recommande logiquement aux parents de faire preuve d’une grande prudence, et d’apposer un avertissement sur les emballages des aliments à risques.

Une étude du Center for Disease Control sur l’année 2001 avait déjà montré que les bonbons et autres chewing-gums provoquaient 19% des étouffements non-mortels chez les 14 ans et moins. En 2010, un autre rapport de l’AAP rappelait qu’un enfant meurt d’étouffement tous les cinq jours environ aux Etats-Unis.

Le ministère de la Santé français donne des conseils pour éviter l’étoufement (PDF). Une plaquette que les parents français devraient lire, puisque, si l’on en croit les chiffres de l’INPES, en 2009, seuls 9% étaient capables de citer des gestes pour prévenir les étouffements. Voilà les conseils de base:

  • Ne laissez pas à portée de votre enfant: pièces de monnaie, billes, bonbons, petits jouets, aliments (olives, cacahuètes…), piles, capuchons de stylos, barrettes à cheveux…
  • Surveillez votre enfant pendant ses repas et lorsqu’il joue.

Si en revanche vous n’avez pas pu l’éviter, la Croix Rouge, qui rappelle qu’il faut agir vite, donne la marche à suivre:

Les étapes de l’intervention

1

La victime ne peut pas répondre (elle secoue éventuellement la tête), mais est consciente.

2

La victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser. Elle peut émettre des sifflements ou tenter de tousser sans émettre de bruit.

3

Donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque, vérifiez si tout rentre dans l’ordre.

4

Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, effectuez un maximum de 5 compressions abdominales.

5

Si le problème n’est toujours pas résolu, alternez 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales.

6

Si la victime perd connaissance, posez-la délicatement au sol et alertez immédiatement les secours, puis entreprenez une réanimation cardio-pulmonaire en commençant par effectuer 30 compressions thoraciques

7

Poursuivez la réanimation jusqu’à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.

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A votre santé! – Slate.fr

Résister à la canicule avec le régime alimentaire correct!

Pendant les jours caniculaires d’été, on doit aider l’organisme à résister à la température très élevée, par une hydratation appropriée. L’eau est vitale, de même que les aliments qui ont la propriété de nous rafraîchir. Les jus de fruits et de légumes frais et les thés chauds ne doivent pas manquer de notre régime pendant la saison chaude. Quand aux aliments, voilà ce que nous conseillent les nutritionnistes:

1. Choisissez les fruits tropicaux! Génétiquement, ils sont « programmés » à rafraîchir l’organisme. Les bananes, par exemple, sont recommandées pendant une période caniculaire, mais jamais en hiver!

2. Les fruits sauvages nous aident à combattre la canicule. Ils contiennent des substances similaires à l’aspirine et font des merveilles, surtout quand on s’expose aux rayons du soleil: ces substances réduisent l’inflammation et « réparent » les cellules brûlées.

3. Le melon, grâce au contenu riche en potassium, a la capacité de maintenir une température constante en organisme.

4. Consommez des légumes jaunes ou oranges! Celles-ci sont riches en vitamine A, qui protège la peau du soleil. De plus, elles vous aideront à obtenir un bronze agréable.

5. Consommez aussi des légumes pauvres en amidonne, qui rafraîchissent également l’organisme – les haricots verts et jaunes, la chou-fleur, le broccoli, les courgettes, les champignons, les concombres. De plus, les concombres contiennent beaucoup d’eau et de potassium, étant fort recommandés sur la durée de l’été.

6. Mangez de l’épinard! Ces feuilles sont riches en magnésium et lutéine, un antioxydant qui protège la peau de la chaleur excessive.

7. Compensez les pertes de vitamines et minéraux, causées par la transpiration abondante, à l’aide des jus aussi nourrissants que possible! Le jus de betterave rouge et le jus de tomates apporte à l’organisme de grandes quantités de  sels minéraux, oligo-éléments et vitamines.

8. N’oubliez pas le yaourt! Pendant l’été, à cause des températures élevées, l’organisme peut aussi manquer de calcium. Le yaourt représente la source parfaite pour équilibrer la situation.

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