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Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Le 31 mai 2018.

Et si les vitamines et minéraux qui constituent les compléments alimentaires étaient inutiles et inefficaces ? Une étude menée par des chercheurs canadiens vient d’aboutir à cette conclusion.

Les compléments alimentaires n’auraient aucun effet sur la santé

Si, hiver comme été, vous prenez soin de prendre des suppléments en vitamines et minéraux pour compléter votre alimentation, sachez que cette précaution pourrait être totalement vaine. C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs canadiens de l’American College of Cardiology qui, dans une récente étude, ont apporté la preuve selon laquelle ces compléments n’avaient aucun effet, ni nocif, ni bénéfique, sur la prévention des maladies.

Pour parvenir à ce constat, ces chercheurs ont observé diverses études qui ont été publiées entre janvier 2012 et octobre 2017 sur la prise de compléments alimentaires tels que la vitamine D, le calcium ou encore la vitamine C. Autant de compléments qui remplissent les rayons des pharmacies et que de nombreuses personnes consomment par anticipation d’une éventuelle carence.

Une alimentation saine plutôt que des compléments

Or, en compilant les données de ces études, les chercheurs ont réalisé que ces suppléments n’apportaient aucun bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires, des crises cardiaques ou encore des accidents vasculaires cérébraux.

« Nous avons été surpris de trouver si peu d’effets positifs aux suppléments les plus communs que les gens consomment », a ainsi expliqué le Dr David Jenkins, auteur principal de l’étude qui, au regard de ces résultats, recommande, plutôt que de compléter son alimentation avec des vitamines et minéraux de synthèse, de privilégier une alimentation saine sans aliments transformés.

Gaëlle Latour

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Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine. C’est le message délivré cette semaine par l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Pourquoi ? En raison de plusieurs signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à leur consommation qui lui ont été signalés.

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L’agence a donc décidé de lancer une évaluation des risques liés à leur consommation . Et c’est à partir de cette évaluation qu’elle a fait le choix publier des recommandations à l’attention des consommateurs, des producteurs-fabricants et des professionnels de santé.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : 90 cas d’effets secondaires rapportés

Quatre-vingt-dix cas d’effets indésirables survenus à la suite de la prise de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été transmis au dispositif national de nutrivigilance porté par l’Anses. Les effets rapportés sont variés : des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Chaque cas a fait l’objet d’une analyse individuelle, dont les conclusions ont été partagées avec les déclarants et les fabricants.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : recommandations

Si de nombreuses recommandations ont été publiées, nous ne nous ferons l’écho ici que celles rédigées à l’attention des consommateurs

L’analyse des cas signalés et de la littérature scientifique amène l’Agence à recommander aux personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes, aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue et pouvant poser un problème de sécurité en cas de somnolence de ne pas consommer de mélatonine sous forme de compléments alimentaires.

Pour les personnes épileptiques, asthmatiques, souffrant de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité ou suivant un traitement médicamenteux, la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine doit être soumise à un avis médical.

En l’absence de données suffisantes sur les effets à long terme de la consommation de mélatonine, l’Agence recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel.

L’Agence recommande plus généralement aux consommateurs de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer des compléments alimentaires et de signaler à son médecin la prise de compléments alimentaires.

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Les allergies alimentaires favorisées par les lingettes pour bébés

Les allergies alimentaires sont causées par une combinaison de facteurs génétiques et d’exposition environnementale à des substances de l’environnement, selon une étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Les facteurs contribuant aux allergies alimentaires incluent la génétique qui modifie la capacité d’absorption de la peau, l’utilisation de lingettes nettoyantes pour nourrissons qui laissent du savon sur la peau, l’exposition de la peau aux allergènes présents dans la poussière et aux aliments consommés par ceux qui prodiguent des soins aux nourrissons.

L’allergie est déclenchée lorsque ces facteurs surviennent ensemble, explique Joan Cook-Mills, professeure d’allergie-immunologie à l’Université Northwestern University Feinberg School of Medicine.

La chercheure suggère de réduire l’exposition de la peau des bébés aux allergènes alimentaires en se lavant les mains avant de les manipuler et de limiter l’utilisation de lingettes qui laissent du savon sur la peau. Elle conseille de rincer le savon à l’eau « comme nous le faisions il y a quelques années ».

Jusqu’à 35 % des enfants souffrant d’allergies alimentaires souffrent de dermatite atopique, ce qui s’explique en grande partie par au moins trois mutations génétiques différentes qui réduisent la barrière cutanée, rapporte la chercheure.

Elle a utilisé un modèle de souris néonatale avec mutations de la barrière cutanée et a exposé la peau à des allergènes alimentaires comme les arachides. Les arachides seules n’avaient aucun effet.

Les allergies se développaient lorsque les souris étaient co-exposées à des allergènes alimentaires tels que les protéines d’œuf et d’arachide ou des allergènes dans la poussière (acarien ou moisissure Alternaria alternata) et le laurylsulfate de sodium, un savon présent dans les lingettes nettoyantes pour nourrissons.

La couche supérieure de la peau est faite de lipides (graisses), et le savon dans les lingettes perturbe cette barrière, explique la chercheure.

Les problèmes de peau qui surviennent lors de mutations de la barrière cutanée peuvent ne pas être visibles avant longtemps après le début d’une allergie alimentaire. Les souris néonatales avec des mutations avaient une peau d’apparence normale, la peau sèche et irritante de la dermatite ne s’étant pas développée avant quelques mois (âge de jeune adulte chez l’humain).

Un dysfonctionnement de la barrière cutanée était nécessaire pour que l’allergie alimentaire se développe chez les souris, mais il existe un large continuum de dysfonctionnement cutané, de sévère à léger.

La chercheure étudie actuellement les réponses moléculaires de la peau qui sont uniques à cette combinaison de facteurs génétiques et d’expositions cutanées. Le but est de déterminer les signaux uniques qui se produisent pendant le développement de l’allergie alimentaire, afin de mener à des approches pouvant bloquer le développement de l’allergie alimentaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, Journal of Allergy and Clinical Immunology.
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Allergies alimentaires : nouveau traitement d’immunothérapie orale offert au CHU Sainte-Justine (Québec)

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 31 août, le financement, à hauteur de 782 145 $ sur 3 ans, d’un projet-pilote de clinique d’immunothérapie orale pour le traitement des allergies alimentaires au CHU Sainte-Justine.

L’immunothérapie orale est une forme de désensibilisation consistant « en l’ingestion quotidienne, sous supervision médicale, de l’aliment allergène en débutant par des doses minimes (en deçà du seuil de réactivité du patient), progressivement, jusqu’à atteindre une portion dite normale ».

« Une fois la dose maximale atteinte, le patient doit continuer à ingérer l’aliment de façon régulière pour maintenir la protection. »

Les bénéfices potentiels de l’immunothérapie orale, décrit le communiqué de l’hôpital, sont :

  • « Protéger des réactions lors de contacts accidentels au quotidien. L’atteinte de cet objectif s’associe à une diminution majeure des répercussions sur la qualité de vie associées à l’allergie alimentaire, notamment en ce qui a trait aux effets émotionnels, à l’hypervigilance, aux limitations sociales ainsi qu’à l’anxiété liée à l’alimentation.

  • Dans certains cas, le traitement permet de réintégrer complètement l’aliment à la diète et donc éliminer toutes les limitations alimentaires lorsque les patients désirent poursuivre la désensibilisation.

  • Après plusieurs années de traitement, certains patients parviennent à cesser l’ingestion régulière des aliments sans que l’allergie ne revienne. C’est ce qu’on appelle la tolérance soutenue. Il est difficile de prévoir la survenue de tolérance soutenue. Elle pourrait être plus fréquente chez les patients avec les tests d’allergies faibles et ceux débutant le traitement en bas âge. »

Ces deux premiers bénéfices atteignent un taux de succès d’environ 80 %, indique le communiqué du ministère de la Santé. Quant à l’acquisition d’un niveau de tolérance soutenu, elle pourrait atteindre 50 % de la clientèle après 4 à 5 ans de traitement et « même plus chez les enfants de 18 à 24 mois allergiques aux arachides ».

La clinique prévoit accueillir 225 patients la première année, puis 275 à chacune des deux autres années du projet-pilote.

« Dans ce contexte, des critères d’admissibilité et de priorisation ont été élaborés de façon consensuelle par un groupe de 25 experts pour permettre un accès juste et équitable à l’offre de soins. »

Allergie à l’arachide : un traitement probiotique associé à une immunothérapie efficace à long terme

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie contre les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CHU Sainte-Justine, Ministère de la Santé
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Deux régimes alimentaires liés à une meilleure mémoire

Une alimentation qui correspond de près au régime méditerranéen ou au régime MIND est liée à un meilleur fonctionnement cognitif et une meilleure mémoire, selon une étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society (JAGS).

Le régime méditerranéen est riche en fruits, légumes, grains entiers, légumineuses, noix, huile d’olive et poisson.

Les aliments transformés, les aliments frits et de « fast food », les grignotines, la viande rouge, la volaille et les produits laitiers entiers sont rarement consommés.

Le régime MIND est une version du régime méditerranéen qui inclut 15 types d’aliments. Dix sont considérés comme favorisant la santé du cerveau : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies, légumineuses, grains entiers, fruits de mer, volailles, huile d’olive et vin. Cinq sont considérés comme malsains pour le cerveau : viande rouge, beurre et margarine dure, fromage, pâtisseries, sucreries et aliments frits ( fast foods).

Les chercheurs ont analysé des données concernant 5 907 personnes âgées de 67 ans en moyenne qui ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et passé des tests de capacités cognitives, principalement de mémoire et d’attention.

Une alimentation de rapprochant de ces régimes était liée à la fois à une meilleure fonction cognitive et à un risque réduit de déficit cognitif.

Les participants dont l’alimentation s’y rapprochait avaient un risque réduit de 35 % de déficit cognitif. Même ceux qui n’y adhéraient que modérément avaient un risque réduit de 15 %.

Alzheimer : 10 groupes d’aliments protecteurs et 5 groupes à réduire (régime MIND)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Geriatrics Society, JAGS.
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Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Le 22 décembre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les compléments alimentaires que prennent les sportifs pour développer leur masse musculaire pourraient être dangereux pour la santé.

Stimuler le développement musculaire

49 signalements d’ « effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation » de compléments alimentaires « pour sportifs » ont été signalés depuis 2009. Des signalements qui ont poussé l’Anses à tirer la sonnette d’alarme. Ces produits sont utilisés pour stimuler le développement musculaire ou la diminuer la masse graisseuse.

Ces effets indésirables sont « potentiellement graves pour certains, majoritairement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychique (troubles anxieux et troubles de l’humeur) », avertit l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Les compléments alimentaires sont donc déconseillés aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

Ne pas acheter les compléments alimentaires sur Internet

Par ailleurs, « l’absence de données d’efficacité scientifiquement démontrée », rend leur usage particulièrement « discutable au regard des risques encourus ». Pour en consommer, l’agence recommande aux sportifs de demander conseil avec leur médecin, leur pharmacien ou, au pire, à leur entraîneur et invite les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ou allaitantes, à ne pas toucher à ces produits.

Enfin, l’Anses préconise de ne pas acheter les compléments alimentaires en ligne puisque « l’achat sur Internet expose de facto davantage le sportif à la consommation de compléments alimentaires frauduleux », « susceptibles de conduire à des contrôles anti-dopage positifs et d’induire des effets sur la santé ».

À lire aussi : Attention aux suppléments alimentaires : pourquoi ?

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Le scorbut de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires

Le scorbut, une maladie considérée comme quasi disparue, est de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires, rapporte une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Provoquée par des carences en vitamine C, la maladie faisait des ravages parmi les marins qui passaient des mois en mer à l’époque de la marine à voile, en raison du manque de fruits et de légumes.

La maladie a été diagnostiquée en Australie, rapporte Jenny Gunton, directrice du Centre de recherches sur le diabète, l’obésité et l’endocrinologie de l’Institut Westmead de Sydney.

La Dre Gunton s’est penchée sur la question lorsque des patients ont présenté des plaies ne guérissant pas.

Pendant deux ans, les niveaux de vitamine C étaient évalués chez toutes les personnes traitées à une clinique du diabète qui avaient une plaie ne guérissant pas ou une alimentation déficiente. 11 cas de scorbut ont été identifiés et un cas de carence en zinc. Ils ont été traités avec des compléments de la vitamine.

Des études ont montré que le problème ne se limite pas à l’Australie mais touche aussi d’autres pays développés comme la Grande-Bretagne.

La vitamine C est indispensable à la fabrication du collagène. Les carences peuvent provoquer des hématomes, des hémorragies de la peau et des gencives, des douleurs articulaires, des défauts de cicatrisation et, à terme, la mort.

« Le corps humain ne peut synthétiser la vitamine C alors nous devons manger des aliments qui en contiennent ».

Les personnes diabétiques peuvent parfois être tentées d’éviter les fruits en raison de leur apport en sucre (fructose).

Psychomédia avec source : AFP (La Presse), Diabetic Medicine.
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Les antibiotiques chez les bébés liés aux allergies alimentaires

Les enfants qui ont reçu des antibiotiques dans leur première année de vie ont un risque plus élevé d’allergies alimentaires, selon une étude publiée dans la revue Allergy, Asthma and Clinical Immunology (AACI).

Bryan Love et ses collègues de l’Université de la Caroline-du-Sud ont analysé des données concernant 1 504 enfants ayant des allergies alimentaires et 5 995 sans allergies.

Ils ont calculé que les enfants ayant reçu des antibiotiques avant l’âge de 1 an avaient un risque d’allergies alimentaires accru de 21 %.

Le risque augmentait avec le nombre de prescriptions reçues : il était accru de 31 % avec 3 prescriptions, de 43 % avec 4 prescriptions et de 64 % avec 5 prescriptions ou plus.

Le risque était plus élevé pour les antibiotiques de la classe des céphalosporines (accru de 50 %) et de la classe des sulfonamides (54 %), qui sont des traitements à large spectre, comparativement à des agents à spectres plus étroits tels que les pénicillines et les macrolides.

Ce lien est attribué à l’altération de la flore intestinale. Les résultats de l’étude suggèrent un lien potentiel entre l’augmentation des prescriptions d’antibiotiques pour les jeunes enfants et la hausse des diagnostics d’allergies alimentaires chez les enfants, concluent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : University of South Carolina, AACI.
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Guide pratique pour compléments alimentaires : La nouvelle bible

Brigitte Karleskind fut l’invitée de l’émission web Des Maux et Des Mots le 21 janvier dernier pour parler de son dernier ouvrage sur les compléments alimentaires. Dans son guide pratique, cette journaliste scientifique propose de soigner à l’aide de compléments alimentaires une trentaine de maladies courantes. À découvrir sans tarder !

En s’appuyant sur des études scientifiques et sur les pathologies les plus courantes réclamant souvent une consultation chez le médecin généraliste, Brigitte Karleskind propose les compléments alimentaires permettant de les traiter naturellement et efficacement.

Selon Brigitte Karleskind, notre corps a souvent besoin de ces compléments alimentaires, mais peu de gens savent lesquels prendre et pourquoi ?

Cette bible des compléments alimentaires vous en apprendra sûrement beaucoup sur leurs bienfaits au quotidien. 

SOURCE

Les compléments alimentaires ne sont pas si anodins que ça !

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Les compléments alimentaires sont très utilisés aujourd’hui dans l’hexagone puisque près d’un Français adulte sur cinq en consommerait régulièrement ou occasionnellement. Pourtant ces gélules, en apparence anodines, peuvent avoir des effets indésirables.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde : la consommation de compléments alimentaires peut entraîner des effets indésirables plus ou moins graves. Depuis le lancement du dispositif de « Nutrivigilance » mis en place en 2010, ce sont près de 1500 signalements d’effets indésirables qui ont été enregistrés à son siège (dont les 3/4 sont liés à la prise de compléments alimentaires).

Les effets indésirables constatés vont de la simple gêne, de l’apparition de rougeurs et de démangeaisons de l’ordre de l’allergie (16 %) à des hospitalisations pour des troubles hépatiques (19,9 %) et gastro-entérologiques (18,4 %) explique le directeur adjoint Santé/Alimentation à l’Anses Mr Franck Fourès. On constate même certains troubles neuropsychologiques comme des tremblements, de l’anxiété ou des vertiges (12 %) ou encore des difficultés au niveau cardio-vasculaire (9,9 %).

Parmi les compléments alimentaires pointés du doigt par l’Anses, il y a les produits à base de « levure de riz rouge » utilisés contre le cholestérol et de p-synéphrine (présente dans l’écorce d’orange amère) pour la perte de poids.

Ces deux substances doivent être consommées avec vigilance, en ayant pris le soin de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé pour les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes sous traitements ainsi que pour les enfants.

La deuxième recommandation de l’Anses est faite en direction des médecins et des professionnels de santé qui doivent continuer à interroger leurs patients sur la consommation de compléments mais aussi déclarer le maximum d’effets indésirables observés, principalement chez les femmes enceintes et les sportifs.

Les boissons énergisantes doivent également faire l’objet d’une attention particulière, selon l’Anses car leur forte teneur en caféine peut engendrer des accidents cardiaques graves chez les personnes ayant des prédispositions génétiques à ce type de pathologie. Elles ne doivent pas être consommées lors d’un exercice physique ou avec de l’alcool.

Les compléments alimentaires sont aujourd’hui particulièrement prisés pour « lutter contre la fatigue (70 %), résoudre des problèmes de santé particuliers (21 %) et « rester en bonne santé ou lutter contre les maladie » (17 %) selon l’enquête du dispositif « Nutrivigilance ». Attention cependant de ne pas les utiliser au prix de sa santé !

Pointés du doigt par l'Anses, les compléments alimentaires ne sont pas si anodins que cela

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