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Régimes à base de plantes et cancer de la prostate : Y a-t-il un lien ?

Une récente revue de la littérature sur les régimes à base de plantes et le risque de cancer de la prostate a conclu que les régimes à base de plantes ont le potentiel d’améliorer les résultats du cancer de la prostate, en plus d’avoir des avantages pour la santé cardiovasculaire, la qualité de vie et les avantages environnementaux.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, et son incidence devrait augmenter dans les années à venir. La recherche a montré que l’alimentation joue un rôle crucial dans le développement et la progression du cancer de la prostate. Un régime riche en produits animaux, tels que la viande rouge et les produits laitiers, a été associé à un risque accru de cancer de la prostate. En revanche, un régime riche en fruits, légumes et céréales complètes est associé à un risque réduit de cancer de la prostate.

Les avantages d’un régime à base de plantes

Un régime à base de plantes est un régime qui est principalement ou entièrement basé sur des aliments végétaux, tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses et les noix. Il a été démontré qu’un régime à base de plantes présente de nombreux avantages pour la santé, notamment la réduction du risque de maladies cardiaques, de diabète et de certains types de cancer. Cela est dû au fait que les régimes à base de plantes sont généralement riches en fibres, en antioxydants et en substances phytochimiques, dont les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses ont été démontrées.

Les défis de l’adoption d’un régime à base de plantes

Adopter un régime à base de plantes peut être un défi, en particulier pour ceux qui ont l’habitude de manger un régime riche en produits animaux. Il est important de s’assurer que vous consommez suffisamment de protéines et d’autres nutriments essentiels lorsque vous suivez un régime à base de plantes. Il est également important de faire attention à la provenance de vos aliments et de choisir des aliments entiers et non transformés autant que possible.

En conclusion, un régime à base de plantes a le potentiel d’améliorer l’issue du cancer de la prostate, en plus de présenter des avantages pour la santé cardiovasculaire, la qualité de vie et l’environnement. Il est important de s’assurer que vous consommez suffisamment de protéines et d’autres nutriments essentiels lorsque vous suivez un régime à base de plantes, et de choisir des aliments entiers et non transformés autant que possible. Il est également important de consulter un professionnel de la santé ou un diététicien avant d’apporter des changements significatifs à votre régime

Comment adopter une alimentation qui réduit l’impact de la COVID selon des chercheurs

« Malgré une abondante littérature scientifique », le rôle de l’alimentation pour limiter l’impact sanitaire de la COVID-19 « a été sous-médiatisé », déplorent Michel Duru et Anthony Fardet, chercheurs à l’Institut national français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (IRSTEA), sur le site The Conversation. Continuer la lecture de Comment adopter une alimentation qui réduit l’impact de la COVID selon des chercheurs

Une alimentation anti-inflammatoire pour réduire le risque d’Alzheimer : quels aliments ?

En prenant de l’âge, l’activité inflammatoire du système immunitaire augmente, ce qui endommage les cellules du corps.

Les personnes qui ont une alimentation anti-inflammatoire, qui inclut notamment plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de thé ou de café, ont moins de risques de développer une démence telle que la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, suggère une étude publiée en novembre 2021 dans la revue Neurology.

Nikolaos Scarmeas, de l’Université d’Athènes (Grèce), et ses collègues ont mené cette étude avec 1 059 personnes âgées en moyenne de 73 ans. Elles ont été suivies pendant trois ans en moyenne.

Elles ont répondu à un questionnaire qui a permis de déterminer un score inflammatoire de leur alimentation pouvant aller de -8,87 à 7,98, les scores les plus élevés indiquant une alimentation plus inflammatoire. Elles ont été réparties en trois groupes égaux selon leur score.

Les participants du groupe ayant les scores les plus bas (-1,76 et moins), indiquant une alimentation plus anti-inflammatoire, consommaient en moyenne 20 portions de fruits, 19 de légumes, 4 de légumineuses et 11 de café ou de thé par semaine.

Ceux du groupe ayant obtenu les scores les plus élevés, 0,21 et plus, indiquant une alimentation plus inflammatoire, consommaient en moyenne 9 portions de fruits, 10 de légumes, 2 de légumineuses et 9 de café ou de thé par semaine.

Au cours de l’étude, 62 (6 %) personnes ont développé une démence. Elles avaient un score moyen de -0,06, contre un score moyen de -0,70 pour celles qui n’ont pas développé de démence.

L’analyse montre, après ajustement en fonction de l’âge et d’autres variables socio-économiques, que chaque augmentation d’un point du score alimentaire d’inflammation était associée à une augmentation de 21 % du risque de démence. Par rapport au tiers des participants qui avaient une alimentation la moins inflammatoire, ceux du tiers ayant l’alimentation la plus inflammatoire étaient trois fois plus susceptibles de développer une démence.

Il s’agit d’une étude d’observation et non d’un essai clinique, soulignent les chercheurs. Ainsi l’étude ne prouve pas que le lien observé est de cause à effet (car il demeure possible que d’autres facteurs puissent intervenir). Par ailleurs, des études plus longues sont nécessaires pour confirmer et reproduire ces résultats.

Alimentation : 10 recommandations pour prévenir les maladies du cœur (mise à jour de l’AHA)

Dans de nouvelles recommandations, l’American Heart Association (AHA) propose 10 caractéristiques d’une alimentation saine pour le cœur.

Ces recommandations, qui mettent l’accent sur l’alimentation globale plutôt que sur des aliments ou des nutriments individuels, sont publiées en novembre 2021 dans la revue Circulation.

10 recommandations alimentaires pour promouvoir la santé cardiaque :

  1. Équilibrer l’alimentation et l’apport calorique avec l’activité physique pour maintenir un poids sain.

  2. Consommer beaucoup de fruits et légumes variés pour obtenir une gamme complète de nutriments à partir d’aliments plutôt que de compléments ;

  3. Choisir des céréales complètes et d’autres aliments composés principalement de céréales complètes ;

  4. Choisir des sources de protéines saines (principalement végétales ; consommation régulière de poissons et de fruits de mer ; produits laitiers à faible teneur ou sans matières grasses ; si la viande ou la volaille est désirée, choisir des coupes maigres et des formes non transformées) ;

  5. Utiliser des huiles liquides végétales non tropicales et des graisses partiellement hydrogénées ;

  6. Choisir autant que possible des aliments peu transformés plutôt que des aliments ultra-transformés ;

  7. Réduire au minimum la consommation de boissons et d’aliments contenant des sucres ajoutés ;
  8. Choisir ou préparer des aliments avec peu ou pas de sel ;

  9. Limiter la consommation d’alcool ; si vous ne buvez pas, ne commencez pas ;

  10. Appliquer ces conseils quel que soit le lieu de préparation ou de consommation des aliments.

« Il est important de reconnaître que ces orientations sont compatibles non seulement avec la santé cardiaque, mais aussi avec la durabilité – c’est gagnant pour les individus et l’environnement », souligne Alice H. Lichtenstein de l’Université Tufts (Boston), 1re auteure.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Heart Association, Circulation.
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Comment une alimentation trop salée favoriserait l’Alzheimer

Une alimentation riche en sel peut affecter le fonctionnement cognitif en causant une carence en oxyde nitrique, un composé essentiel au maintien de la santé vasculaire du cerveau, montre une étude publiée en octobre dans la revue Nature.

Lorsque les niveaux d’oxyde nitrique sont trop bas, des changements chimiques affectant la protéine tau se produisent dans le cerveau, ce qui contribue à la démence.

L’accumulation de dépôts de tau est impliquée dans le développement de la maladie d’Alzheimer chez l’humain.

Giuseppe Faraco du Weill Cornell Medicine et ses collègues avaient déjà montré en 2018 qu’une alimentation riche en sel causait la démence chez la souris. Un régime à haute teneur en sel, avait montré l’équipe, provoque la libération par les cellules de l’intestin grêle d’interleukine-17 (IL-17) qui favorise l’inflammation.

L’IL-17 entre ensuite dans la circulation sanguine et empêche les cellules des parois des vaisseaux sanguins alimentant le cerveau de produire de l’oxyde nitrique. Ce composé agit en relaxant et élargissant les vaisseaux sanguins, ce qui permet au sang de mieux circuler. Inversement, une carence en monoxyde d’azote peut limiter la circulation sanguine.

Faraco et ses collègues ont émis l’hypothèse que le sel cause probablement la démence chez la souris parce qu’il contribue à restreindre la circulation sanguine vers le cerveau. Mais ils se sont rendu compte que la restriction de la circulation sanguine n’était pas assez sévère pour empêcher le cerveau de fonctionner correctement.

Dans cette nouvelle étude, ils ont constaté que la diminution d’oxyde nitrique dans les vaisseaux sanguins affecte la stabilité des protéines tau dans les neurones. Cette protéine fait partie de la structure des neurones. Celle-ci, appelée cytosquelette, aide à transporter les matériaux et les nutriments à travers les neurones.

La protéine devenant instable et se détachant du cytosquelette, elle cause des problèmes, explique le chercheur. La tau n’est pas censée être libre dans la cellule. Une fois qu’elle se détache du cytosquelette, elle peut s’accumuler et causer des problèmes cognitifs.

Les chercheurs ont constaté que des niveaux sains d’oxyde nitrique maintiennent la protéine tau sous contrôle. « Ils freinent l’activité causée par une série d’enzymes qui conduit aux taupathies ».

Dans l’ensemble, cette étude souligne l’importance de la santé vasculaire pour le cerveau.

Bien que des recherches sur l’apport en sel et la cognition chez les humains soient nécessaires, l’étude actuelle sur la souris est un rappel à réguler la consommation de sel, souligne le chercheur. « Et ce qui est mauvais pour nous ne vient pas de la salière, mais d’aliments transformés et d’aliments servis au restaurant », rappelle-t-il.

Une alimentation qui diminue le risque de diabète

Une alimentation principalement végétale est liée à un risque réduit de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine.

L’association avec un risque réduit est plus forte chez les personnes dont l’alimentation met l’accent sur les aliments sains.

Frank Qian et Qi Sun de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont, avec leurs collaborateurs, réalisé une méta-analyse (combinaison des données) de 9 études portant sur cette association. Ces études incluaient un total de 307 099 participants dont 23 544 ont développé un diabète de type 2.

Ils ont « analysé l’adhésion globale à une alimentation à prédominance végétale, qui pouvait inclure une combinaison d’aliments sains comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les noix et les légumineuses, mais aussi des aliments moins sains comme les pommes de terre, la farine blanche, le sucre et de petites quantités de produits animaux ».

Les personnes ayant la plus forte adhérence à une alimentation à prédominance végétale avaient un risque de diabète de type 2 réduit de 23 % comparativement à celles ayant une adhérence plus faible. L’association était renforcée chez celles qui consommaient plus d’aliments sains.

Il a déjà été montré, mentionnent les chercheurs, que les aliments sains à base de plantes améliorent individuellement et conjointement la sensibilité à l’insuline et la tension artérielle, réduisent le gain de poids et l’inflammation générale, tous des facteurs pouvant contribuer au risque de diabète. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

« Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance d’adhérer à une alimentation à base de plantes pour atteindre ou maintenir une bonne santé, et de choisir des fruits et légumes frais, des grains entiers, du tofu et d’autres aliments végétaux », conclut Qi Sun, auteur sénior.

Pour plus d’informations sur le diabète et l’alimentation et sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard T.H. Chan School of Public Health, JAMA Internal Medicine.
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Une alimentation inflammatoire double le risque de cancer colorectal (voyez quels aliments)

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nutrients, ont vérifié si une alimentation inflammatoire et une alimentation pro-oxydante sont liées aux risques de cancer colorectal et de cancer du sein.

Mireia Obón du Bellvitge Biomedical Research Institute (Barcelon, Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 852 cas de cancer colorectal et 1 567 cas de cancer du sein, et 3 447 et 1 486 témoins, respectivement.

« Nous avons observé une association entre le risque de développer un cancer colorectal et le potentiel inflammatoire de l’alimentation. C’est-à-dire que les participants qui suivaient un régime inflammatoire avaient presque deux fois plus de risques de développer un cancer colorectal », qui est le 4e cancer le plus fréquent au monde », explique la chercheure.

« D’autre part, nous n’avons pas constaté d’augmentation significative du risque de cancer du sein. »

Les liens avec une alimentation antioxydante étaient moins marqués.

Une alimentation inflammatoire se caractérise habituellement par la consommation de glucides raffinés (ex. pain blanc), de viande rouge et transformée et de gras saturés ou trans. Dans un régime antioxydant, la consommation de légumes, de légumineuses, de fruits et de noix prédomine. « Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le rôle de l’alimentation, et plus particulièrement sur sa capacité inflammatoire et antioxydante, car il est démontré que l’inflammation chronique et le stress oxydatif influencent le développement de ces deux types de cancer », explique le Dr Víctor Moreno.

« Une alimentation pro-inflammatoire et pro-oxydante est un facteur de risque très important pour le cancer du côlon. Ce qui est positif, c’est qu’il s’agit d’un facteur modifiable », souligne Mireia Obón. « Nous devrions réorienter nos habitudes alimentaires vers un régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, noix, grains entiers et huiles saines, comme l’huile d’olive, et nous éloigner d’un régime plus pro-inflammatoire », affirme-t-elle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, le régime méditerranéen et le cancer colorectal, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Bellvitge Biomedical Research Institute, Nutrients.
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Alimentation : la règle simple des « 3 V » pour protéger sa santé (et la planète)

Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux en nutrition ont adopté une démarche réductionniste, expliquent Anthony Fardet

, chargé de recherche à l’Université Clermont Auvergne, et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inra, sur le site

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« Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres. Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc. ».

« Une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche “holistique”. »

« Il ne faut pas pour autant abandonner l’approche réductionniste au profit d’une approche exclusivement holistique », soulignent les auteurs. « Les deux approches doivent coexister harmonieusement. »

« La façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en terme de production alimentaire. (…) Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles “matrices alimentaires” (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis ensuite l’enrichir en ses micronutriments perdus ? » (Qu’est-ce que le « fractionnement » qui dénature les aliments ?)

« Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. (…) Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés. »

« Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques. »

« Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les “sachants” (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les “non sachants” (le “grand public”, qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments). »

« En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation… »

« Le tout est supérieur à la somme des parties. La matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… (…) Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant. »

« Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.  »

« Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la “règle des 3V” » :

  1. privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes) ;

  2. privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes) ;

  3. au sein des vrais aliments, manger « varié ».

« Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison). »

Si on applique ces règles, « on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon “bien manger” pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition », soulignent les auteurs.

Plus d’informations sur The Conversation France : Alimentation : protégez votre santé (et la planète) grâce à la règle des « 3 V ».

Pour plus d’informations sur l’alimentation, sur les aliments ultratransformés et les comportements liés au climat, voyez les liens plus bas.

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Livre : « Tout est permis – Positiver son alimentation, se motiver et passer à l’action ! » (Hubert Cormier)

Dans « Tout est permis - Positiver son alimentation, se motiver et passer à l’action ! », Hubert Cormier, nutritionniste et docteur en nutrition, propose une approche déculpabilisante de l’alimentation.

Il fournit trucs et conseils pour rendre l’alimentation plus saine tout en évitant les sentiments de privation et de frustration et en misant au contraire sur la satisfaction.

Mais peut-on vraiment tout se permettre ?

« Il y a des aliments qui ont une valeur nutritionnelle élevée, d’autres qui ont une valeur nutritionnelle faible. Ça va nous dicter la fréquence de consommation de ces aliments », a-t-il expliqué à la journaliste Marie-France Bornais (Le Journal de Québec) qui résume : « Les aliments à valeur nutritionnelle élevée seront intégrés dans l’alimentation quotidienne, d’autres aliments seront réservés à la consommation occasionnelle, qu’on mangera une ou deux fois par semaine, et d’autres seront des aliments d’exception, qu’on ne mangera qu’une ou deux fois par mois. »

« Les aliments quotidiens sont ceux qui sont prônés dans le Guide alimentaire, comme la moitié de l’assiette en fruits et légumes, les aliments riches en grains entiers, de bonnes sources de protéines, majoritairement végétales.

Les aliments occasionnels représentent un dessert, comme un yogourt glacé, un pouding à la vanille ou un muffin. Les barres de chocolat et les croustilles, le maïs soufflé au cinéma font partie des aliments d’exception. »

Peut-on prendre des desserts ? Pourquoi pas, a-t-il répondu en entrevue à l’émission Québec Matin. « Peut-être le savourer, avoir une plus petite portion (…). On se dira : “C’est parfait je suis satisfait. Quand mon corps me le demandera encore, j’en reprendrais une autre pointe.” Il faut être à l’écoute des signaux. »

Pour d’autres suggestions de livres sur la nutrition, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Éditions La semaine, Le Journal de Québec, TVA Nouvelle.
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