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Selon l’association Générations Futures, on trouverait du glyphosate, la molécule active du Roundup, le désherbant phare de Monsanto, dans nos assiettes.
Du glyphosate dans nos céréales
Le glyphosate est une substance classée comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, on en trouverait dans des produits alimentaires du quotidien. C’est ce que révèle l’association Générations Futures qui a fait analyser 30 produits de consommation courante. Selon ces analyses, on peut trouver des traces de cet herbicide dans plus de la moitié des produits que nous consommons.
Dans le détail, sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Parmi les produits concernés, on trouve des céréales de petit-déjeuner (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d’avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit’n Fibre Kellogs), des lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et des pois chiches (pois chiches St Eloi et pois chiches Leader Price).
Convaincre la Commission de la nocivité du glyphosate
Selon l’association, dans certains produits, les concentrations d’herbicide étaient assez élevées : jusqu’à 2 micro-miligrammes/kg d’aliment. La dose est trop faible pour provoquer une intoxication alimentaire mais elle empoisonne tout de même l’organisme, surtout si on expose régulièrement son appareil digestif à cette substance. Des conclusions censées convaincre l’Union européenne de la nocivité d’une telle molécule.
Pour rappel, la Commission européenne souhaite en effet le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate, qui expire à la fin de l’année. La France a d’ores et déjà assuré qu’elle voterait contre ce renouvellement mais elle devra être soutenue. Pour que la proposition de la Commission soit acceptée, elle doit en effet obtenir l’accord de 55 % des États membres représentant 65 % de la population de l’UE.
Marine Rondot
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Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Sydney, en Australie, une consommation régulière de légumes aurait un impact très apaisant notamment chez les femmes.
Une réduction significative du stress
Pour lutter efficacement contre le stress qui complique nos quotidiens, il n’est pas nécessaire de se tourner vers des médicaments. Une alimentation riche en légumes serait suffisante. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs australiens dans une étude publiée dans la revue médicale BMJ Open. Selon ces travaux, les légumes diminueraient le risque de stress, notamment chez les femmes.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 60 000 Australiens âgés de plus de 45 ans. Ils ont notamment surveillé leur alimentation, leur hygiène de vie et leur taux de stress, en 2006 et en 2010. Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient 3 à 4 portions quotidiennes de fruits et légumes par jour réduisaient de 12 % leur taux de stress par rapport à ceux qui n’en mangeaient quasiment pas.
Les légumes, très efficaces contre le stress
Les chercheurs ont pu également constater que chez les femmes les taux de stress étaient réduit de 18 %. Quand les participants mangeaient 5 à 7 portions de fruits et légumes par jour, le taux de stress était réduit de 14 % par rapport à ceux qui mangeaient 0 à 4 portions tous les jours. Chez les femmes, ce risque était réduit de 23 %. En revanche, manger uniquement des fruits n’avait pas le même impact sur les niveaux de stress.
Les chercheurs ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils allaient pousser plus loin leurs recherches, afin de comprendre comment les fruits et les légumes réduisaient les niveaux de stress. On sait déjà que les fruits et légumes contiennent des vitamines et minéraux, qui agissent sur le système nerveux, à l’instar du magnésium, mais le rôle exact de ces apports nutritionnels reste à préciser.
Marine Rondot
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Une alimentation sans gluten pourrait augmenter le risque d’exposition à l’arsenic et au mercure, des métaux toxiques qui peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, le cancer et des effets neurologiques, selon une étude publiée dans la revue Epidemiology.
Un régime sans gluten est recommandé pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, mais il est aussi adopté par des personnes qui n’en sont pas atteintes pour réduire l’inflammation, une allégation non prouvée scientifiquement, selon les chercheurs.
En 2015, un quart des Américains déclaraient consommer des aliments sans gluten, rapportent-ils, ce qui représente une augmentation de 67 % comparativement à 2013.
Les aliments sans gluten contiennent souvent de la farine de riz comme substitut du blé. Le riz est connu pour bioaccumuler certains métaux toxiques, dont l’arsenic et le mercure provenant des engrais, du sol ou de l’eau, mais on sait peu de choses sur les effets sur la santé des régimes riches en riz, indiquent les chercheurs.
Maria Argos de l’Université d’Illinois à Chicago et ses collègues ont analysé les données d’une enquête nationale sur la santé et la nutrition afin d’examiner le lien entre un régime sans gluten et les biomarqueurs de métaux toxiques dans le sang et l’urine.
Ils ont identifié 73 participants déclarant avoir une alimentation sans gluten parmi les 7 471 qui ont participé à l’étude.
Ils avaient des concentrations d’arsenic presque deux fois plus élevées dans leur urine et des concentrations de mercure 70 % plus élevées dans leur sang.
Des études futures devront déterminer s’il y a des conséquences liées à ces niveaux d’exposition plus élevés et si cette alimentation pose un risque significatif pour la santé, dit la chercheuse.
« En Europe, il existe des réglementations en matière d’exposition à l’arsenic alimentaire, et peut-être est-ce quelque chose que nous devrions examiner ici aux États-Unis », ajoute-t-elle. « Nous réglementons les niveaux d’arsenic dans l’eau, mais si la consommation de farine de riz augmente le risque d’exposition à l’arsenic, il serait logique de les réglementer dans les aliments aussi. »
Différences entre maladie cœliaque, sensibilité au gluten non cœliaque et allergie au blé
Pour plus d’informations sur l’arsenic dans le riz ainsi que sur l’alimentation sans gluten, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of Illinois at Chigaco, Epidemiology. Tous droits réservés.
Cet article est la partie 3 de : Fibromyalgie et autres syndromes : l’alimentation peut affecter la douleur
Des recherches ont suggéré que deux composants alimentaires, le glutamate et l’aspartate (qui fait partie de l’aspartame), peuvent amplifier la douleur. (Voir partie 1 et partie 2.)
La seule façon de tester la sensibilité à ces composants est de les éliminer complètement de l’alimentation pendant un certain temps, indique la chercheure en nutrition et neurosciences Kathleen Holton de l’American University dans la revue Pain Management.
Cela consiste généralement à consommer des aliments complets, ce qui limite la consommation de ceux qui contiennent des additifs.
Éviter le glutamate
Éviter les ingrédients spécifiques tels que :
le glutamate monosodique (MSG) ;
l’aspartame ;
les protéines altérées (comme la gélatine, les protéines hydrolysées, l’extrait de levure autolysée, les concentrés de protéines et les isolats de protéines).
Rechercher des listes d’ingrédients qui sont courtes, faciles à lire et n’incluent que des ingrédients qu’il est possible d’ajouter en cuisinant. Eviter :
les aliments qui ont dans leur liste d’ingrédients des termes tels qu’épices, assaisonnement, arôme et arôme naturel, entre autres, car ils ne sont pas spécifiques et peuvent cacher ces additifs ;
les assaisonnements mélangés qui contiennent généralement des exhausteurs de saveur comme le MSG.
Éviter les aliments naturellement riches en glutamate libre, dont
la sauce de soja ;
les sauces de poisson ;
la sauce Worcestershire ;
les acides aminés de Bragg ;
les fromages comme le parmesan.
Éviter l’aspartame
Éviter les sodas diète.
Éviter la gomme et les menthes pour l’haleine.
Vérifier les ingrédients de produits comme le yaourt (yogourt), les céréales et le pain, car des édulcorants artificiels sont couramment ajoutés à de nombreux aliments.
Pendant la période d’essai, ne sucrer les aliments qu’avec du sucre de table ou du sucre naturel comme le miel.
Une période d’essai d’un mois (sans manger à l’extérieur) est idéale, bien que dans les recherches, la plupart des participants commençaient à sentir une amélioration à la fin de la première semaine, indique la chercheure.
Des nutriments qui peuvent aider à soulager la douleur
Des nutriments jouent un rôle important pour favoriser un fonctionnement neuronal optimal. Quelques nutriments en particulier ont la capacité potentielle de moduler positivement la neurotransmission du glutamate et diminuer ainsi la douleur.
Bientôt disponible : Minéraux, vitamines et autres pouvant réduire l’action du glutamate (Partie 4).
(Pour ne pas manquer ce prochain article ainsi que nos fréquentes actualités scientifiques sur la fibromyalgie et la douleur, inscrivez-vous à l’infolettre de Psychomédia.)
Pour d’autres informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source: The role of diet in the treatment of fibromyalgia, Pain Management. Tous droits réservés.
Retirer le gluten et les produits laitiers de vache définitivement de son alimentation est à la mode, mais selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela vaut le coup, puisque ce régime permet à la flore intestinale de se régénérer et assure une meilleure santé.
Le gluten responsable de maladies auto-immunes ?
Pour notre bien-être et notre santé, faut-il changer radicalement notre façon de manger ? Selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela ne fait aucun doute. Retirer le gluten et les produits laitiers de vache de notre alimentation est la première étape pour se sentir mieux. Le gluten est partout, présent dans le pain, la brioche, les pâtes, les biscuits, les pizzas et pourtant, il peut être nocif.
Auteure avec Audrey Etner du livre Je mange sans gluten (Eyrolles – 2015), Marion Kaplan en est certaine, le gluten est responsable d’un grand nombre de maladies de notre temps. Des chercheurs américains et néo-zélandais ont prouvé, selon elle, que cette protéine présente dans le blé, l’orge ou encore le seigle, était responsable d’un grand nombre de maladies auto-immunes. « Le pain fait des dégâts sur la planète », assure-t-elle.
Éviter les produits laitiers de vache et le sucre
Les Français sont pourtant très attachés à leur baguette de pain, leur fromage et leur vin rouge. Faut-il qu’ils y renoncent pour éviter de tomber malades ? Très certainement, selon la bio-nutritionniste, qui explique que les produits laitiers de vache sont aussi à prohiber, car ils ne se digèrent pas à l’âge adulte. Mais Marion Kaplan ne s’arrête pas là. Le sucre aussi pourrait être évité si on souhaite aller mieux, notamment en cas de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.
Cette intolérance au gluten, par exemple, ne se sait pas forcément. « Ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère », martèle Marion Kaplan, qui laisse à chacun le libre choix de son alimentation, mais qui recommande à tous ceux qui le souhaitent de tester pendant quelques mois un tel régime, pour voir les résultats sur leur état de santé.
À lire aussi : Le « sans gluten », cette nouvelle tendance santé
Brigitte Karleskind fut l’invitée de l’émission web Des Maux et Des Mots le 21 janvier dernier pour parler de son dernier ouvrage sur les compléments alimentaires. Dans son guide pratique, cette journaliste scientifique propose de soigner à l’aide de compléments alimentaires une trentaine de maladies courantes. À découvrir sans tarder !
En s’appuyant sur des études scientifiques et sur les pathologies les plus courantes réclamant souvent une consultation chez le médecin généraliste, Brigitte Karleskind propose les compléments alimentaires permettant de les traiter naturellement et efficacement.
Selon Brigitte Karleskind, notre corps a souvent besoin de ces compléments alimentaires, mais peu de gens savent lesquels prendre et pourquoi ?
Cette bible des compléments alimentaires vous en apprendra sûrement beaucoup sur leurs bienfaits au quotidien.
Le gluten est un composant de la farine de blé, de seigle ou d’orge. De plus en plus de personnes y sont intolérantes, entre 5 et 10 % de la population. On le trouve dans le pain, les pâtes et les pizzas. Claire-Marine Kérisel n’en mange plus depuis 2009, « ça me donne des migraines pas possibles« . Migraines, maux de ventre, ces symptômes sont de plus en plus fréquents.
Le gluten est ce qui donne son élasticité à la pâte et déterminera l’aspect final du pain. « Si vous n’avez pas de gluten, vous n’aurez pas de volume dans votre pain« , commente Pierre-Tristan Fleury, directeur du Lempa, laboratoire de la filière boulangerie. Conclusion : la boulangerie industrielle a intérêt à utiliser de la farine riche en gluten.
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