Archives par mot-clé : Allergie

La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

Un homme de Gatineau, dans la province du Québec au Canada, a développé une grave condition de la peau après avoir reçu un vaccin contre le COVID-19, affirme qu’il est prêt à renoncer au système de santé canadien et à chercher un traitement à l’étranger. Continuer la lecture de La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

Étude : Laisser les bébés manger des œufs pour éviter une allergie à l’œuf plus tard

Selon une nouvelle étude, le fait de nourrir les nourrissons avec des œufs pourrait réduire leur risque d’allergie aux œufs plus tard.

Pour cette étude, des chercheurs de l’Université de Buffalo, dans l’État de New York, ont analysé les données du gouvernement américain provenant de plus de 2 200 parents qui ont été interrogés sur les habitudes alimentaires et les allergies alimentaires de leurs enfants de la naissance à l’âge de 6 ans.

« Nous avons constaté que les enfants qui n’avaient pas consommé d’œuf à 12 mois étaient plus susceptibles de souffrir d’une allergie à l’œuf à 6 ans », a déclaré l’auteur principal, le Dr Giulia Martone, qui doit présenter les résultats dimanche lors d’une réunion de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI), à la Nouvelle-Orléans.

Les recherches présentées lors de réunions doivent être considérées comme préliminaires jusqu’à leur publication dans une revue à comité de lecture.

Parmi les plus de 2 200 parents interrogés, 0,6 % ont signalé une allergie aux œufs chez leurs enfants âgés d’un an, selon l’étude. Parmi les plus de 1 400 parents qui ont fourni des données sur les allergies alimentaires de leurs enfants jusqu’à l’âge de 6 ans, 0,8 % ont signalé une allergie aux œufs à cet âge.

Les enfants souffrant d’une allergie aux œufs à l’âge de 1 et 6 ans ont mangé moins d’œufs à l’âge de 5, 6, 7 et 10 mois que ceux qui n’y étaient pas allergiques, ont indiqué les chercheurs.

« L’allergie aux œufs est la deuxième allergie alimentaire la plus courante dans le monde », a déclaré l’auteur principal, le Dr Xiaozhong Wen, dans un communiqué de presse de l’ACAAI.

« Les données actuelles suggèrent que l’introduction précoce de l’œuf pendant la petite enfance, suivie de tétées cohérentes et fréquentes, semble protéger contre le développement de l’allergie à l’œuf. Nous étudions toujours le moment optimal de l’introduction de l’œuf chez le nourrisson et la fréquence de l’alimentation », a déclaré Wen.

La stratégie de prévention de l’allergie est familière. Depuis 2017, les allergologues et les pédiatres disent que les parents devraient introduire le produit à base d’arachide aux enfants à peu près au moment où ils commencent à manger des aliments solides pour réduire le risque d’allergie à l’arachide.

Santé News

Un adulte sur 10 est atteint d’une allergie alimentaire (les 9 plus fréquentes)

Plus de 10 % des adultes américains seraient allergiques à des aliments, selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

L’étude montre aussi que 19 % des gens pensent être allergiques à des aliments, mais les symptômes qu’ils rapportent ne correspondent pas à une véritable allergie alimentaire qui peut mettre la vie en danger.

Ruchi Gupta et ses collègues du Children’s Hospital of Chicago et de l’université Northwestern ont réalisé un sondage auprès de plus de 40 000 adultes sélectionnés pour être représentatifs de la population américaine.

« Bien que nous ayons constaté qu’une personne sur 10 souffre d’allergie alimentaire, près de 2 personnes sur 10 pensent qu’elles sont allergiques à des aliments, alors que leurs symptômes peuvent suggérer une intolérance alimentaire ou d’autres conditions liées à l’alimentation », souligne la chercheure.

« Il est important de consulter un médecin pour des tests et un diagnostic appropriés avant d’éliminer complètement des aliments de l’alimentation. Si l’allergie alimentaire est confirmée, il est également essentiel de comprendre la prise en charge, y compris la reconnaissance des symptômes de l’anaphylaxie et la façon et le moment d’utiliser l’épinéphrine. »

Seulement la moitié des personnes souffrant d’une réelle allergie alimentaire avaient reçu un diagnostic d’un médecin et moins de 25 % d’entre elles avaient une ordonnance d’épinéphrine valide.

Près de la moitié des adultes allergiques à des aliments avaient développé au moins une de leurs allergies à l’âge adulte.

« Nous avons été surpris d’apprendre que les allergies alimentaires à l’âge adulte étaient si fréquentes », dit-elle. « D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre pourquoi cela se produit et comment nous pouvons le prévenir. »

Les allergènes alimentaires les plus répandus étaient :

  1. les mollusques et crustacés (7,2 millions d’adultes),
  2. le lait (4,7 millions),
  3. les arachides (4,5 millions),
  4. les noix (3 millions),
  5. le poisson (2,2 millions),
  6. les œufs (2 millions),
  7. le blé (2 millions),
  8. le soja (1,5 million),
  9. le sésame (0,5 million).

« Nos données montrent que les mollusques sont le principal allergène alimentaire chez les adultes, que l’allergie aux mollusques commence généralement à l’âge adulte et que cette allergie est remarquablement fréquente tout au long de la vie », dit le Dr Gupta. « Nous avons besoin de poursuivre les études afin de clarifier pourquoi l’allergie aux fruits de mer semble si courante et persistante chez les adultes américains. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Chicago, JAMA.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Allergie à l'arachide : et si on essayait les probiotiques ?

Allergie à l'arachide : et si on essayait les probiotiques ?

Le 18 août 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche Murdoch pour les enfants à Melbourne, on pourrait guérir une allergie à l’arachide grâce à un traitement à base de probiotiques. Explications.

Un traitement à base de probiotiques

L’allergie à l’arachide est très préoccupante, dans la mesure où elle peut conduire la personne qui en souffre à l’anaphylaxie (difficultés respiratoires) et peut en mourir. Trouver le moyen d’éradiquer ce type d’allergies serait donc une avancée majeure. Or, il semblerait que des chercheurs australiens soient parvenus à obtenir la guérison de patients souffrant de cette allergie.

Selon des travaux publiés dans la revue médicale britannique The Lancet, ces chercheurs ont administré, en 2013, à des enfants souffrant d’allergie à l’arachide des probiotiques accompagnés de faibles doses de protéines d’arachides pendant 18 mois. À la fin de l’expérience, 80 % des patients pouvaient tolérer l’arachide. 4 ans plus tard, ils étaient encore 70 % à pouvoir manger des cacahuètes sans risque de réactions allergisantes.

Traiter toute sorte d’allergies alimentaires

Cette efficacité du traitement à long terme est très encourageante et pousse les chercheurs à aller plus loin encore dans la mise au point de traitements pour les personnes qui souffrent de toute forme d’allergies. « Il s’agit d’une avancée majeure dans l’identification d’un traitement efficace pour résoudre le problème de l’allergie alimentaire dans les sociétés occidentales », a commenté Mimi Tang, qui a dirigé ces travaux.

Les chercheurs australiens espèrent pouvoir commercialiser prochainement leur traitement, mais avant toute mise sur le marché, il devra encore faire l’objet d’un plus vaste essai clinique. Si ces bons résultats se confirment à grande échelle, alors la commercialisation ne tardera pas. Selon l’Assurance maladie, les allergies alimentaires touchent 6 % des enfants et plus de 3 % des adultes en Europe.

Marine Rondot

À lire aussi : Comment gérer les allergies alimentaires chez vos enfants ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Allergie à l’arachide : la consommation de cacahuètes très tôt pourrait l’éviter

Consommer des cacahuètes pour éviter de déclarer une allergie à l’arachide ? C’est la préconisation émise par une haute autorité médicale américaine, qui vient de publier une étude sur le sujet.

Les Israéliens, beaucoup moins sujets à l’allergie à l’arachide

Contrairement aux idées reçues, pour leur éviter des allergies alimentaires, il faudrait faire consommer aux bébés certains aliments très tôt. C’est en tout cas ce que suggère l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) qui, dans une récente publication, recommande aux parents de faire consommer des aliments contenant des cacahuètes aux enfants, dès l’âge de quatre mois.

L’introduction de cet aliment, jusqu’ici déconseillé, permettrait en fait de limiter l’apparition d’une allergie durable à l’arachide. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de cette autorité sanitaire américaine ont mené une étude sur 640 enfants habitant en Israël et consommant des produits à base de cacahuète dès leur plus jeune âge. Ils ont comparé leurs données médicales à des enfants, également Israéliens d’origine mais vivant au Royaume-Uni. L’analyse de ces informations a révélé que les jeunes Israéliens souffrent très peu d’allergies à l’arachide, contrairement aux petits Britanniques d’adoption.

Explosion du nombre d’allergiques depuis plus de dix ans

L’allergie aux arachides est de plus en plus fréquente, aux États-Unis comme en France, et les autorités s’inquiètent de cette progression. Environ 2 % des enfants américains seraient concernés par cette intolérance alimentaire très handicapante dans la vie quotidienne, soit quatre fois plus qu’en 1999.

Ces nouvelles recommandations, si elles sont suivies par les parents, pourraient « sauver des vies » et « réduire les dépenses de santé », estime le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID. Selon ce dernier, « une application étendue de ces recommandations par les médecins empêchera le développement d’une allergie à l’arachide chez un grand nombre d’enfants qui y sont sujets et finira par réduire la fréquence des cas aux États-Unis ».

 

Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir

Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.

Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.

Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.

Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités

Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.

Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.

Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).

C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.

Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie

Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.

Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.

[Source]

Allergie saisonnière : pas de vacances pour les pollens

Le 15 juillet 2013 à 15h00 – par Catherine Cordonnier

Selon le dernier bulletin d’alerte allergo-pollinique, les quantités enregistrées de pollens de graminées sont encore importantes. Vous n’avez pas fini de pleurer et d’éternuer !

bouquet_pissentlits

© Hemera

Selon le dernier bulletin allergo-pollinique du réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), c’est à un véritable feu d’artifice de pollens que l’on assiste en ce moment ! Pas de vacances pour les pollens de graminées qui sont encore très présents sur le territoire… et qui le seront encore la semaine prochaine, selon les prévisions.

Comme l’annonce le réseau de surveillance, les personnes allergiques au pollen ne doivent surtout pas relâcher leur vigilance car le risque allergique associé aux pollens de graminées est encore très élevé du Sud de la Bretagne au Centre et de la Gironde à l’Ouest de l’Auvergne. Les seuls lieux où vous pouvez vous passer de mouchoirs en ce moment sont les hauteurs des Alpes et la Corse !

La semaine dernière, nous vous suggérions de tester les médecines douces pour atténuer les symptômes du rhume des foins. Cette semaine, on vous fait découvrir 9 astuces surprenantes pour arrêter d’éternuer !

Enfin, si les graminées ne vous font pas peur mais que votre bête noire est plutôt l’ambroisie, sachez qu’un bulletin d’alerte national vient d’être lancé pour la période du 14 au 18 août. Les pollens d’ambroisie sont d’une rare violence et provoquent de très graves allergies même chez les personnes non prédisposées. Selon le RNSA, le pic d’ambroisie aura donc lieu, cette année, du 14 au 18 août.


Top Santé – Home