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Les médicaments contre l’acidité gastrique liés à une augmentation des allergies

Les médicaments contre l’acidité de l’estomac sont liés à une hausse des prescriptions subséquentes de médicaments antiallergiques, montre une étude publiée en juillet dans la revue Nature Communications.

Cette étude, basée sur la quasi-totalité de la population autrichienne, valide les conclusions d’études épidémiologiques et expérimentales antérieures selon lesquelles les médicaments antiacides peuvent intensifier ou même déclencher des allergies, soulignent les chercheurs.

« Les inhibiteurs de l’acide gastrique réduisent la production d’acide gastrique, soulagent les brûlures d’estomac et favorisent la guérison d’une muqueuse gastrique endommagée », rappellent les chercheurs. « Ils sont souvent prescrits en accompagnement de traitements médicamenteux pour prévenir les problèmes d’estomac ou pour contrer les ballonnements. Ils sont souvent le médicament de choix pour les réactions de stress menant au reflux (brûlures d’estomac). »

Erika Jensen-Jarolim et ses collègues de la Medical University of Vienna, en collaboration avec les institutions autrichiennes d’assurance sociale, ont analysé les prescriptions de médicaments antiallergiques (antihistaminiques, immunothérapies allergéniques) à des personnes ayant déjà reçu des prescriptions de médicaments antiacides (dits de protection de l’estomac). Les données ont été fournies principalement par toutes les institutions autrichiennes d’assurance sociale.

L’étude établit une corrélation entre la prise de ces médicaments, en particulier ceux de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), et la prescription subséquente de médicaments antiallergiques.

La corrélation était frappante, explique Galateja Jordakieva, coauteur. « Les gens qui prennent des médicaments de protection de l’estomac comme les IPP doublent, voire triplent, leur risque de développer des symptômes allergiques qui nécessitent un traitement. »

Toutes les classes d’inhibiteurs de l’acide analysées dans cette étude (IPP, sucralfate, antagonistes des récepteurs H2, prostaglandine E2) sont corrélées à une augmentation des taux de prescription de médicaments antiallergiques.

« L’acide gastrique remplit une fonction importante dans le tube digestif. Les enzymes acidodépendantes qu’il contient décomposent les protéines des aliments et les transportent pour un traitement ultérieur. Il agit également comme barrière contre les bactéries et autres pathogènes. Si ces fonctions sont diminuées en raison d’une inhibition de la production d’acide gastrique, les allergènes peuvent se retrouver dans l’intestin sans traitement. Cela peut déclencher des allergies ou aggraver les symptômes des personnes souffrant d’allergies préexistantes. »

L’utilisation de ces médicaments ne devrait pas durer plus longtemps que nécessaire, souligne Jensen-Jarolim. « Ils empêchent la digestion des protéines, modifient le microbiome du tractus gastro-intestinal et augmentent le risque de réactions allergiques. Dès qu’ils ont rempli leur fonction médicale, il faut les arrêter le plus vite possible. »

De plus, les inhibiteurs de l’acide gastrique ne traitent que les symptômes et non la cause. Il vaut parfois mieux modifier le mode de vie que de prendre ces médicaments, souligne la chercheure.

Pour plus d’informations sur les médicaments antiacides inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Medical University of Vienna, Nature Communications.
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Les laits hypoallergéniques censés prévenir les allergies pourraient plutôt augmenter le risque

Les préparations infantiles hypoallergéniques sont recommandées pour les bébés considérés comme à risque de développer des allergies et qui ne sont pas exclusivement allaités.

Elles sont censées éviter le développement des allergies plus tard dans leur vie.

Ces préparations ne sont pas associées à une diminution du risque d’allergie, montre cependant une étude française publiée en juin dans la revue Pediatric Allergy and Immunology.

« Ces résultats ne permettent pas d’établir de lien de causalité pour les effets observés mais ils soulignent la nécessité de réaliser des études cliniques sur ces préparations avant de promouvoir leur potentiel effet hypoallergénique », soulignent les chercheurs.

Leur communiqué explique :

« Les préparations infantiles hypoallergéniques contiennent des protéines partiellement hydrolysées, c’est-à-dire fragmentées en petits morceaux. Elles sont censées protéger l’enfant contre le développement d’allergies et sont, de ce fait, recommandées par certaines sociétés savantes pour l’alimentation des nourrissons dont au moins un parent ou un membre de la fratrie a des antécédents d’allergie.

Or, l’efficacité de ces préparations est controversée. Peu de données sont disponibles sur leur influence dans la prévention des allergies en conditions réelles d’utilisation. Et certaines sociétés de pédiatrie comme la société américaine de pédiatrie et la société suisse de pédiatrie ont récemment retiré leur recommandation vis-à-vis de ces préparations infantiles. »

Blandine de Lauzon-Guillain et ses collaborateurs de l’Inra et de l’Inserm (Université de Paris) ont voulu établir la relation entre la consommation de ces préparations infantiles et la survenue de manifestations allergiques telles que l’eczéma, les sifflements respiratoires, l’asthme et les allergies alimentaires.

Ils ont suivi pendant deux ans 15 000 enfants dans le cadre de l’étude ELFE (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance) conduite par l’INED et l’INSERM.

Ils ont constaté « que 5 % des enfants consommant à l’âge de 2 mois des préparations infantiles recevaient ces préparations dites hypoallergéniques. Pourtant, la moitié d’entre eux n’avait aucun antécédent familial d’allergie qui justifierait leur prescription ».

Ils n’ont observé aucun effet protecteur des laits hypoallergéniques contre d’éventuelles manifestations allergiques comparativement aux préparations infantiles classiques.

« Au contraire, l’utilisation à 2 mois de préparations hypoallergéniques chez des enfants sans signe d’allergie à cet âge était associée, dans les années qui suivent, à un risque plus élevé de sifflements respiratoires et d’allergies alimentaires. »

« Ces résultats épidémiologiques devront être complétés par de nouvelles études. Ils apportent en outre des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen, qui entrera en vigueur en 2021 et qui imposera la réalisation d’études cliniques sur ces produits avant de promouvoir un effet protecteur face au développement d’allergies », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Pediatric Allergy and Immunology.
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Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l’hexagone

Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l'hexagone

Le 17 juin 2019

Le risque d’allergies aux pollens de graminées est élevé en France avec 26 départements en alerte rouge.  

L’hexagone fortement touché  

Plusieurs régions de France sont fortement touchées par les allergies aux pollens en ce mois de juin. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a indiqué la semaine dernière que 26 départements étaient en alerte rouge dont le Calvados, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence et l’Aveyron. La majorité de l’hexagone est en alerte élevée envahie par les pollens de graminées. Le beau temps et les températures élevées qui s’annoncent pour la semaine prochaine, pourraient augmenter la concentration de pollens dans l’atmosphère.    

Si vous éternuez sans cesse et que vous avez un écoulement nasal ou la gorge irritée, vous souffrez probablement d’une rhinite allergique. Le corps se défend simplement contre cet allergène et les personnes allergiques doivent être vigilantes. Si l’allergie aux pollens est importante, utilisez un collyre pour traiter les yeux irrités et rougis. Le spray nasal soulage le nez qui coule et les démangeaisons. Vous pouvez également prendre un antihistaminique qui bloque la réaction allergique. Sur le long terme, la désensibilisation est également conseillée. Pendant plusieurs années, des allergènes polliniques sont injectés sous-cutané pour que le corps puisse développer une protection immunologique permettant de réduire les symptômes.  

Les gestes à connaître  

Pour réduire les risques d’allergies, le Haut Conseil de la santé publique recommande plusieurs gestes. Le soir, pensez à rincer vos cheveux afin d’éliminer les pollens. Avant le lever du soleil ou après son coucher, aérez votre intérieur au moins dix minutes par jour. Évitez, dans la mesure du possible, les autre facteurs irritants tels que le tabac, les produits d’entretien, les bougies ou les parfums d’intérieur.  

À l’extérieur, portez des lunettes de soleil et un chapeau pour réduire le contact avec le pollen. Evitez les activités d’entretien telles que la tonte du gazon, l’entretien du jardin ou les activités sportives. Privilégiez ces activités en fin de journée et portez un masque de protection. Lavez régulièrement les vêtements portés et évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur. En voiture, gardez les vitres fermées et installez des filtres à pollen. Pour vous tenir informer des alertes polliniques, consultez l’application « Alertes pollens » du Réseau national de surveillance aérobiologique.

Stéphanie Haerts

À lire aussi :  La rhinite : focus sur la rhinite allergique

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Les allergies au pollen risquent d’augmenter

Les allergies au pollen risquent d’augmenter

Le 20 mars 2019.

D’après le dernier rapport rendu par trois réseaux de suivi de la qualité de l’air sur l’année 2018, le réchauffement climatique entraîne une augmentation des quantités de pollen, et donc des allergies et des gênes respiratoires qui y sont liées.

Le réchauffement climatique entraîne l’augmentation des quantités de pollen

La fédération des Associations de surveillance de la qualité de l’air (Atmo France), le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et l’Association des pollinariums sentinelles de France (APSF) ont publié le 19 mars dernier leur bilan de surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant pour 2018 et leur constat est sans appel : « Le réchauffement climatique et la hausse des températures conduisent à une augmentation des quantités de pollen ».

C’est en tout cas ce qu’il s’est produit en 2018, notamment en raison d’un printemps très chaud. « En 2018, ce constat se vérifie puisque le pollen de bouleau enregistre un pic anormal des concentrations durant le mois d’avril», peut-on lire dans le rapport. « D’après les simulations faites par le RNSA, les effets du changement climatique sur les pollens risquent de s’amplifier dans le futur », alertent les auteurs.

Les allergies respiratoires touchent 1 personne sur 4 en France

Le problème du pollen, c’est qu’il est très allergisant : selon le rapport, 1 personne sur 4 serait concernée par une allergie respiratoire, qui représente pour la moitié une allergie au pollen. Éternuements, nez qui gratte, bouché ou qui coule clair, yeux rouges, qui démangent ou qui larmoient,  et éventuellement une respiration sifflante, une toux, des poussées d’eczéma, de l’urticaire de contact, un état de fatigue générale et des difficultés de concentration : en cas de gêne répétitive et saisonnière liée à ces symptômes, vous souffrez peut-être d’une allergie au pollen. 

Avec l’arrivée du printemps, les premières alertes-allergies au pollen sont lancées. Les autorités recommandent en saisons polliniques, si vous êtes allergique, d’éviter les activités qui entraînent une surexposition aux pollens, de privilégier la fin de journée et le port de lunettes de protection et de masque, d’éviter de faire sécher le linge à l’extérieur (car les pollens se déposent sur le linge humide) et de garder les vitres fermées en voiture. Chez vous, favorisez l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil (car l’émission des pollens dans l’air débute dès le lever du soleil), évitez l’exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes en air intérieur et rincez-vous les cheveux le soir (car les pollens s’y déposent en grand nombre).

     Aurélie Giraud

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Un coupable potentiel pour l’augmentation des allergies et des maladies auto-immunes

« Au cours des 50 dernières années, la fréquence des allergies et des maladie auto-immunes a augmenté rapidement, mais la cause est inconnue. »

Dans une étude publiée en février dans la revue Science Translational Medicine, des chercheurs ont identifié un coupable possible : le sel.

Les lymphocytes T sont des cellules immunitaires qui jouent un rôle important dans ces maladies immunitaires. « Ils sont un aspect vital de la résistance de l’organisme aux infections, mais, s’ils ne sont pas correctement régulés, ils peuvent aussi développer des réactions pathologiques et commencer à attaquer des parties du corps ou des substances inoffensives telles que des allergènes. »

Christina Zielinski de la Technical University of Munich (Allemagne) et ses collègues ont découvert, sur des cellules en laboratoire, que les types de lymphocytes T qui ne devraient pas causer d’allergies, peuvent, en présence de sel, se transformer en cellules Th2 (qui causent des allergies par des mécanismes impliquant notamment la production d’interleukines IL-4 et IL-13). Ces changements sont inversés lorsque les lymphocytes T sont de nouveau exposés à des niveaux de sel plus faibles.

Les chercheurs ont aussi constaté, chez des personnes atteintes de dermatite atopique, que les taux de sodium dans les zones cutanées affectées sont jusqu’à 30 fois plus élevés que dans la peau saine.

Le rhume des foins et la dermatite atopique ont plus que doublé depuis les années 1970, souligne la chercheure.

« Une chose qui a également changé au cours des cinquante à soixante dernières années, c’est notre alimentation. Nous mangeons beaucoup plus de fast-foods, et cela inclut aussi beaucoup plus de sel, c’est pourquoi nous nous sommes intéressés à la question de savoir si le sel peut moduler le système immunitaire », dit-elle.

« La teneur élevée en sodium de la peau affectée correspond nettement à une autre caractéristique de la dermatite atopique », explique la chercheure. « On sait depuis un certain temps que les patients atteints de cette maladie présentent des taux élevés de la bactérie Staphylococcus aureus sur leur peau. Ce sont des bactéries qui se développent dans des conditions salines, contrairement à d’autres bactéries commensales qui sont endommagées par le sel. ».

« Nous n’avons pas encore été en mesure de montrer comment ces grandes quantités de sel se retrouvent dans la peau », explique la chercheure.

Le microbiote de l’intestin pourrait être en cause, car il a déjà été montré que les régimes riches en sel ont des effets sur les microbes intestinaux, souligne Charles Mackay, immunologiste à l’Université Monash (Australie), qui n’a pas participé à ces travaux. « Est-ce le sel de l’alimentation qui affecte la dermatite atopique ? Ou y a-t-il une connexion intestinale qui n’a pas encore explorée ? », demande-t-il. (Un probiotique diminue les effets du sel sur la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes et l’hypertension)

« Le lien avec le régime alimentaire est encore très spéculatif. Il existe des corrélations et des associations, mais il n’y a toujours pas de preuve définitive », explique la Pre Zielinski. « Il se pourrait que l’accumulation de sodium dans la peau suive des règles intrinsèques à la peau, complètement indépendantes de l’alimentation. »

Des études précédentes ont montré que le sel alimentaire favorise la polarisation des cellules T helper 17 (TH17), ce qui a des répercussions sur les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, mentionne l’article des chercheurs. (Le sel pourrait accélérer la progression de la sclérose en plaques)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Technical University of Munich, Science Translational Medicine, The Scientist.
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Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Allergies alimentaires : attention à certains aliments moins connus

Le 20 février 2019

Gluten, arachide, lait de vache : certains aliments sont connus pour être à l’origine d’allergies pouvant être graves. L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pointe du doigt dans un nouveau rapport l’augmentation d’allergies au kiwi, au lait de chèvre ou encore au sarrasin. 

La kiwi, le lait de chèvre ou de brebis et le sarrasin peuvent aussi être allergènes

Si vous faites partie de ces personnes allergiques au lait de vache qui l’ont remplacé par du lait de chèvre, attention, il fait partie des allergènes émergents identifiés par l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un rapport publié le 15 février dernier.

En plus du gluten, du lait de vache, de l’arachide ou des crustacés notamment, à l’origine de nombreuses intolérances ou allergies alimentaires, « le sarrasin, le lait des petits ruminants (chèvre et brebis), le kiwi, le pignon de pin, l’α-galactose (présent dans la viande de mammifère), les pois et les lentilles » présentent selon l’Anses également un risque de réactions allergiques graves.

Ajouter de nouveaux aliments à la liste des allergènes alimentaires devant être signalés

L’Anses dénonce dans son rapport le manque de données sur la prévalence des allergies alimentaires en France, une insuffisante information des médecins et des consommateurs, et recommande « la mise à jour régulière de la liste des allergènes alimentaires qui doivent être signalés afin de mieux prévenir le risque d’allergie grave. »

Cette liste d’allergènes devant obligatoirement être mentionnés sur les emballages, établie par l’Union européenne, est aujourd’hui limitée à 14 allergènes, dont l’arachide, les fruits à coques, le lait ou les oeufs. Pourtant, ces allergènes émergents « présentent un risque d’anaphylaxies, c’est-à-dire de réactions allergiques graves, parfois plus élevé que certains allergènes de mention obligatoire » alerte l’Anses.

Aurélie Giraud

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Plusieurs allergies alimentaires émergentes en France

L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a été saisie par le ministère de la Santé afin de faire un état des lieux sur les allergies alimentaires en France et de proposer des orientations d’action.

L’agence souligne que les données disponibles actuellement ne permettent pas de déterminer l’évolution de la prévalence de ces allergies.

Les données d’incidence, notamment des réactions allergiques graves, sont insuffisantes pour être représentatives de la situation nationale.

Sur les 1951 signalements d’anaphylaxie sévère, c’est-à-dire de réactions allergiques graves, reçus par le Réseau d’Allergo Vigilance (RAV) entre 2002 et 2017, 1283 cas (soit près de 66 %) impliquent un des 14 allergènes de mention obligatoire (listés dans l’Annexe II du règlement européen n° 1169/2011) :

  1. Fruits à coque (289 ; 14,8 %) ;
  2. Arachide (260 ; 13,3 %) ;
  3. Céréales contenant du gluten (138 ; 7,1 %) ;
  4. Crustacés (135 ; 6,9 %) ;
  5. Lait de vache (82 ; 4,2 %) ;
  6. Céleri (72 ; 3,7 %) ;
  7. Mollusques (57 ; 2,9 %) ;
  8. Soja (56 ; 2,9 %) ;
  9. Farine de lupin (51 ; 2,6 %) ;
  10. Sésame (51 ; 2,6 %) ;
  11. Œuf de poule (48 ; 2,5 %) ;
  12. Poisson (34 ; 1,7 %) ;
  13. Moutarde (5 ; 0,3 %) ;
  14. Sulfites – métabisulfites.

Les signalements reçus par le RAV ont permis d’identifier des allergènes émergents. Ceux-ci présentent un risque d’anaphylaxies parfois plus élevé que certains des 14 allergènes de mention obligatoire. Voici les principaux (qui totalisent 333 cas).

  1. Sarrasin (59 ; 3,0 %) ;
  2. Lait de chèvre ou brebis (60 ; 3,1 %) ;
  3. Kiwi (34 ; 1,7 %) ;
  4. Pignon de pin (27 ; 1,4 %) ;
  5. Alpha-galactose (25 ; 1,2 %) ;
  6. Lentille (17 ; 0,9 %) ;
  7. Pois (8 ; 0,4 %) ;
  8. Banane (16 ; 0,8 %) ;
  9. Avocat (11 ; 0,6 %) ;
  10. Pêche (14 ; 0,7 %) ;
  11. Figue (13 ; 0,7 %) ;
  12. Mangue (13 ; 0,7 %) ;
  13. Carotte (13 ; 0,7 %) ;
  14. Pomme (12 ; 0,6 %) ;
  15. Anisakis (11 ; 0,6 %).

L’Anses recommande la mise à jour régulière de la liste des allergènes alimentaires qui doivent être signalés afin de mieux prévenir le risque d’allergie grave.

Elle recommande aussi la mise en place d’un guide de bonnes pratiques destiné aux médecins afin d’améliorer la prise en charge et le suivi des personnes allergiques au-delà des centres spécialisés.

En matière d’information des consommateurs, il est essentiel de rendre accessibles les éléments d’information aux personnes allergiques pour les repas pris hors foyer. Des dispositions existent en Europe pour la restauration collective ou commerciale.

L’expertise a également conduit à identifier un risque accru pour les personnes allergiques lors des repas pris à l’occasion de déplacements à l’étranger. Dans ce sens, l’Anses propose la rédaction d’un guide spécifique aux personnes allergiques souhaitant voyager à l’étranger ou prendre l’avion.

Cet avis ne traite que des allergies alimentaires (IgE dépendantes). Les intolérances alimentaires ne sont pas abordées.

Certains fruits et légumes qui figurent dans ces listes sont liés à des allergies croisées.

Pour plus d’informations sur les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
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Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

Le 8 janvier 2019.

On s’estime parfois allergique à tel ou tel aliment ou composant alimentaire et on s’en prive… à tort ! Une étude récente vient montrer que de très nombreux adultes se trompent sur de prétendues allergies. Explications.

Une étude américaine pour mieux comprendre les allergies

Aux États-Unis, ils sont 26 millions à se déclarer allergiques à un aliment ou un composant alimentaire. Mais grâce à une étude des chercheurs de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago et la Nortwestern University, nous savons désormais que la moitié d’entre-eux ne serait finalement pas allergique mais simplement intolérant, voire rien du tout.

Sur un échantillon de 40.443 adultes sondées, 19% se déclaraient allergiques. Après vérification des symptômes, ils ne sont que 10,8% à présenter une véritable allergie. En tête de classement, l’allergie aux mollusques et crustacées. Viennent ensuite les allergies au lait, aux arachides, aux noix, au poisson, au soja et au sésame.

Éviter les mauvais diagnostics

Ce phénomène est vérifiable dans de nombreux pays occidentaux et au Royaume-Uni notamment. Pour éviter ce genre d’erreur de diagnostic, il faut consulter un médecin spécialiste des allergies chez l’adulte et procéder à des tests fiables.

Il pourrait s’avérer que certains maux (diarrhées, ballonnements ou maux d’estomacs) ne seraient liés qu’à une simple intolérance au lactose. Cette mise au point pourrait vous éviter de vous priver de certains aliments inutilement et vous libérer de certains traitements à base d’antihistaminiques ou d’adrénaline.

Maylis Choné

À lire aussi : Allergies alimentaires, que faire pour les éviter ?

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Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Le 20 décembre 2018.

Selon une étude menée par le CHU de Besançon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), manger du fromage dès le plus jeune âge permettrait de réduire le risque de contracter des allergies alimentaires et cutanées.

Consommer du fromage tôt protège les enfants des allergies

Si la diversification alimentaire commence à partir de 4 mois, l’introduction précoce du fromage dans l’alimentation de l’enfant permettrait de diminuer les risques d’allergies et l’asthme. C’est le constat que révèle une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra, menée depuis 2002 auprès de 931 enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). 

Dans un communiqué, l’Inra met en exergue la connexion qui existe entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques : « Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d’allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d’asthme et de sensibilisation aux allergènes, tant alimentaires qu’inhalés ». 

Un bon microbiote « est garant d’un bon système immunitaire »

« On pense que les produits laitiers, notamment les fromages qui ont du goût, contiennent beaucoup de microbes et participent à la construction d’un microbiote idéal », explique Jean-Charles Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, dans un article de 20 Minutes.  Or, « un microbiote abondant et équilibré est garant d’un bon système immunitaire », précise-t-il.

Cette recherche devrait être complétée par des études complémentaires qui analyseront si la diminution du risque d’allergies est liée à la diversité ou à la fréquence des fromages consommés.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Le fromage, un mets calorique mais pas si mauvais pour la santé

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Allergies aux pollens de graminées : risque élevé à très élevé sur toute la France

allergies

cenczi/Pixabay

Allergies aux pollens : les graminée en force ! Même si le temps est à l’orage, les pollens ne manqueront pas de se rappeler à votre bon souvenir à la moindre occasion. Tout comme la semaine dernière, les graminées vont s’en donner à coeur joie au cours des prochains jours libérant d’importantes quantités de pollen. Conséquence : le risque associé à ces pollens sera majoritairement élevé à très élevé sur la quasi totalité des régions même si les zones de hautes altitudes et côtières seront un peu épargnées.

Mais les pollens de graminées ne seront pas les seuls à gêner les allergiques. Sur la côte méditerranéenne, il faudra aussi compter sur les pollens d’olivier et de chêne, avec un risque d’allergie moyen

Quelques pollens de chêne persisteront ici ou là mais avec une gêne généralement faible.

Idem pour les pollens d’oseille et de plantain qui se montreront particulièrement discrets.

Et comme on se plaît à le répéter chaque semaine, les allergiques ne doivent pas oublier leurs traitements pour respirer correctement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

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