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Allergies : les pollens de graminées seront toujours en première ligne !

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cenczi/Pixabay

Allergies aux pollens, ça continue. Ne vous fiez surtout pas aux conditions météo actuelles ! Si les nombreuses averses orageuses nous offrent quelques courts moments de répits, les concentrations de pollens seront fortes à la moindre éclaircie. Et tout comme les semaines précédentes, ce sont les graminées qui seront en première ligne. Le risque allergique associé à ces pollens sera majoritairement élevé à très élevé sur la quasi totalité des régions.

Mais les pollens de graminées ne seront pas les seuls à gêner les allergiques. Sur la côte méditerranéenne, il faudra aussi compter sur les pollens d’olivier,  de pariétaires et de chêne, avec un risque d’allergie moyen.

Pour le reste pas grand chose à signaler cette semaine. Pollens de plantains, d’oseille et d’urticacées seront bien présents mais avec un risque allergique généralement faible.

Et comme on se plaît à le répéter chaque semaine, les allergiques ne doivent pas oublier leurs traitements pour respirer correctement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

Réduire les symptômes d’une allergie aux pollens

Pour réduire les symptômes d’une allergie aux pollens, le Ministère de la Santé recommande d’éviter de fréquenter des lieux infestés ou de pratiquer des activités de plein-air lorsque les concentrations de l’air en pollens sont élevées. D’autres recommandations peuvent être formulées comme d’éviter de tondre la pelouse ou de ramasser des végétaux (feuilles…), de protéger ses yeux avec des lunettes de soleil, de se changer et de se doucher régulièrement, d’éviter le contact avec d’autres irritants pouvant amplifier les symptômes d’allergies tels que la fumée de tabac.

Symptômes de l’allergie pollinique

L’allergie est une réaction d’hypersensibilité initiée par une réaction immunitaire spécifique à une substance étrangère à l’organisme humain et appelée « allergène ». Il existe différents types d’allergènes (acariens, dans certains aliments, moisissures…). Certains pollens peuvent entraîner des réactions allergiques appelées « pollinoses » au niveau des zones de contact : muqueuses respiratoires et oculaires. Plus rarement, ils peuvent être responsables de réactions cutanées, telles que l’eczéma ou l’urticaire. L’allergie respiratoire se présente sous deux formes principales : la rhinite allergique et l’asthme allergique.

– La rhinite allergique

Dans le cas des pollens, la rhinite est dite saisonnière, on parle aussi de « rhume des foins », bien que cette appellation ne fasse référence qu’à la rhinite par allergie au pollen de graminées.

La rhinite allergique résulte d’une inflammation des voies aériennes supérieures (nez, rhinopharynx et larynx) qui provoque une congestion nasale obstructive et sécrétante qui peut atteindre différents niveaux de sévérité (faible, modérée et sévère). Les voies lacrymales et la conjonctive peuvent être atteintes de manière associée à la rhinite. Il s’agit alors de rhino-conjonctivite allergique, qui se traduit par des symptômes de démangeaisons des yeux, rougeur conjonctivale, larmoiement, paupières enflées et collées. Ces manifestations peuvent être intenses, répétées et donner lieu à des conjonctivites fréquentes. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme, elle le précède souvent, contribuant aussi au contrôle insuffisant de l’asthme.

– L’asthme allergique

L’asthme allergique est une maladie inflammatoire des bronches (gonflement de la paroi des conduits aériens), conséquence de l’inhalation des allergènes en suspension dans l’air inhalé. Cette inflammation induit aussi une augmentation de la sensibilité des voies aériennes à d’autres stimuli. Cette maladie chronique se manifeste par des troubles respiratoires (dyspnée), avec une respiration sifflante (à l’expiration), un sentiment d’oppression thoracique, des épisodes récidivants de toux, un essoufflement après un effort, parfois une fatigue anormale brutale, une pâleur. Différents stades de l’asthme de gravité variable peuvent être identifiés, d’intermittent à persistant sévère. L’asthme est une maladie potentiellement mortelle.

Les études épidémiologiques montrent que les deux affections -rhinite allergique et asthme allergique- coexistent souvent chez un même individu. Au moins 80% des asthmatiques souffrent également de rhino-conjonctivite allergique, tandis qu’environ 20% des patients ayant une rhinite allergique sont également asthmatique. La rhinite allergique multiplie le risque d’apparition de l’asthme d’un facteur 4 environ.

Source : Ministère de la Santé

Le saviez-vous

Vous souffrez d’asthme ou d’allergies ? Alors préférez vivre à la ferme ! Selon une très sérieuse étude, dont les résultats ont été publiés il y a quelques mois dans la revue spécialisée « Science », les enfants vivant dans cet environnement seraient davantage protégés contre l’asthme et les allergies respiratoires.

L’un des auteurs de l’étude, le professeur Bart Lambrecht, a déclaré à ce sujet «A ce stade, nous avons mis en évidence un lien entre la poussière dans les fermes et la protection contre l’asthme et les allergies».

Puis d’expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion «Pour ce faire, nous avons exposé des souris à de la poussière prélevée dans des fermes en Allemagne et en Suisse. Les tests ont ensuite révélé que ces souris étaient totalement protégées contre l’allergie aux acariens, le cas d’allergie le plus courant chez les humains».

Les scientifiques ont aussi analysé les données de santé de près de 2000 personnes ayant grandi ou pas dans une ferme. Verdict : une grande majorité de celles ayant vécu dans une ferme n’étaient pas enclins aux allergies ou à l’asthme.

Et les les autres alors ? Ils souffraient d’une carence en protéine A20. Cette étude a aussi permis de révéler que cette protéine permettait de «rendre la muqueuse des voies respiratoires moins réactive aux allergènes comme les acariens». Et c’est l’inhalation régulière des poussières présentes dans les fermes qui permettrait justement à cette protéine d’être produite naturellement par le corps humain

News Santé

Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Le 16 avril 2018.

Les pollens se multiplient en France et, cette semaine, le Réseau national de surveillance aérobiologique lance une alerte rouge dans de nombreux départements.

Alerte rouge aux pollens de bouleaux et de platanes

Alerte rouge pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens ! Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) indique que les pollens « explosent » sur tout le territoire français et devraient faire de nombreuses victimes. Selon le dernier bulletin de l’organisme de surveillance, ce sont les pollens de bouleaux et de platanes qui coloreront, cette semaine, la carte de vigilance.

« La France est coupée en deux avec les pollens de bouleaux qui envahissent le Nord et les pollens de platanes qui gagneront du terrain au sud », indique le bulletin du RNSA, ajoutant également que « les pollens de frêne sont en forte augmentation sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie élevé ».

Quelques réflexes à adopter pour éviter les allergies aux pollens

À ce cocktail s’ajouteront également les pollens de charme qui, sur tout le territoire, seront de plus en plus présents « avec un risque d’allergie pouvant atteindre le niveau élevé », précise encore le RNSA. Ces prochains jours, la circulation des pollens sera largement favorisée par les conditions météorologiques dignes d’un printemps qui s’installe et l’anticyclone qui règnera en France devrait favoriser la pollinisation des arbres.

Les personnes qui souffrent d’allergies doivent donc adopter certains gestes pour se protéger et le RNSA recommande, par exemple, d’éviter d’aérer son logement dans la journée, mais plutôt lorsque le soleil est couché. De la même manière, rouler fenêtres fermées en voiture permet d’éviter le contact avec les pollens. Si vous êtes allergique, vous pouvez également vous rincer les cheveux à l’eau claire le soir, cela contribuera à limiter vos symptômes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les allergies croisées entre pollens et aliments

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Les allergies alimentaires favorisées par les lingettes pour bébés

Les allergies alimentaires sont causées par une combinaison de facteurs génétiques et d’exposition environnementale à des substances de l’environnement, selon une étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Les facteurs contribuant aux allergies alimentaires incluent la génétique qui modifie la capacité d’absorption de la peau, l’utilisation de lingettes nettoyantes pour nourrissons qui laissent du savon sur la peau, l’exposition de la peau aux allergènes présents dans la poussière et aux aliments consommés par ceux qui prodiguent des soins aux nourrissons.

L’allergie est déclenchée lorsque ces facteurs surviennent ensemble, explique Joan Cook-Mills, professeure d’allergie-immunologie à l’Université Northwestern University Feinberg School of Medicine.

La chercheure suggère de réduire l’exposition de la peau des bébés aux allergènes alimentaires en se lavant les mains avant de les manipuler et de limiter l’utilisation de lingettes qui laissent du savon sur la peau. Elle conseille de rincer le savon à l’eau « comme nous le faisions il y a quelques années ».

Jusqu’à 35 % des enfants souffrant d’allergies alimentaires souffrent de dermatite atopique, ce qui s’explique en grande partie par au moins trois mutations génétiques différentes qui réduisent la barrière cutanée, rapporte la chercheure.

Elle a utilisé un modèle de souris néonatale avec mutations de la barrière cutanée et a exposé la peau à des allergènes alimentaires comme les arachides. Les arachides seules n’avaient aucun effet.

Les allergies se développaient lorsque les souris étaient co-exposées à des allergènes alimentaires tels que les protéines d’œuf et d’arachide ou des allergènes dans la poussière (acarien ou moisissure Alternaria alternata) et le laurylsulfate de sodium, un savon présent dans les lingettes nettoyantes pour nourrissons.

La couche supérieure de la peau est faite de lipides (graisses), et le savon dans les lingettes perturbe cette barrière, explique la chercheure.

Les problèmes de peau qui surviennent lors de mutations de la barrière cutanée peuvent ne pas être visibles avant longtemps après le début d’une allergie alimentaire. Les souris néonatales avec des mutations avaient une peau d’apparence normale, la peau sèche et irritante de la dermatite ne s’étant pas développée avant quelques mois (âge de jeune adulte chez l’humain).

Un dysfonctionnement de la barrière cutanée était nécessaire pour que l’allergie alimentaire se développe chez les souris, mais il existe un large continuum de dysfonctionnement cutané, de sévère à léger.

La chercheure étudie actuellement les réponses moléculaires de la peau qui sont uniques à cette combinaison de facteurs génétiques et d’expositions cutanées. Le but est de déterminer les signaux uniques qui se produisent pendant le développement de l’allergie alimentaire, afin de mener à des approches pouvant bloquer le développement de l’allergie alimentaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, Journal of Allergy and Clinical Immunology.
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Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Le 9 février 2018.

Les personnes qui souffrent d’allergies peuvent avoir recours à une désensibilisation, un traitement qui s’attaque aux causes des allergies mais qui pourrait ne plus être remboursé par l’Assurance maladie.

Fini le remboursement de la désensibilisation ?

Certaines personnes sont allergiques au pollen, à la poussière, aux acariens… Ces différentes allergies rendent leur quotidien particulièrement difficile. Pour les plus sensibles, les allergologues conseillent de suivre un traitement de choc à base d’allergènes préparés spécialement pour un individu (Apsi). Or, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de diminuer le taux de remboursement de ces médicaments de 65% à 15%.

Mais ce n’est pas tout, elle souhaiterait également un déremboursement complet pour les traitements par voie injectable. La HAS a mené une vaste enquête auprès de professionnels de santé, de patients et d’industriels. Elle a ainsi pu observer que ces traitements n’étaient pas suffisamment efficaces pour mériter un remboursement. Cet avis est contesté et a été très mal accueilli par les allergologues.

Les allergologues en colère

« Si cette décision est prise, les conséquences seront lourdes pour l’ensemble des allergiques, avec en première ligne les enfants, qui ne disposeront plus des diagnostics appropriés », s’est indigné la Fédération française d’allergologie dans un communiqué. « Cette décision creusera encore plus les écarts d’accès aux soins pour les patients », a-t-elle ajouté. Si elle est suivie, cette recommandation défavoriserait en effet les patients aux revenus modestes.

Selon les données de la Fédération française d’allergologie, on compte actuellement 1 allergologue pour 30.000 habitants. Renoncer au remboursement de la désensibilisation viendrait aggraver encore un peu plus cette situation. Le nombre de personnes allergiques ne cesse d’augmenter et ce n’est pas un hasard si l’OMS a classé l’allergie au 4e rang des affections chroniques mondiales. On ignore encore si l’avis de la HAS sera suivi. 

Marine Rondot

Lire aussi : Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

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Allergies alimentaires : nouveau traitement d’immunothérapie orale offert au CHU Sainte-Justine (Québec)

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 31 août, le financement, à hauteur de 782 145 $ sur 3 ans, d’un projet-pilote de clinique d’immunothérapie orale pour le traitement des allergies alimentaires au CHU Sainte-Justine.

L’immunothérapie orale est une forme de désensibilisation consistant « en l’ingestion quotidienne, sous supervision médicale, de l’aliment allergène en débutant par des doses minimes (en deçà du seuil de réactivité du patient), progressivement, jusqu’à atteindre une portion dite normale ».

« Une fois la dose maximale atteinte, le patient doit continuer à ingérer l’aliment de façon régulière pour maintenir la protection. »

Les bénéfices potentiels de l’immunothérapie orale, décrit le communiqué de l’hôpital, sont :

  • « Protéger des réactions lors de contacts accidentels au quotidien. L’atteinte de cet objectif s’associe à une diminution majeure des répercussions sur la qualité de vie associées à l’allergie alimentaire, notamment en ce qui a trait aux effets émotionnels, à l’hypervigilance, aux limitations sociales ainsi qu’à l’anxiété liée à l’alimentation.

  • Dans certains cas, le traitement permet de réintégrer complètement l’aliment à la diète et donc éliminer toutes les limitations alimentaires lorsque les patients désirent poursuivre la désensibilisation.

  • Après plusieurs années de traitement, certains patients parviennent à cesser l’ingestion régulière des aliments sans que l’allergie ne revienne. C’est ce qu’on appelle la tolérance soutenue. Il est difficile de prévoir la survenue de tolérance soutenue. Elle pourrait être plus fréquente chez les patients avec les tests d’allergies faibles et ceux débutant le traitement en bas âge. »

Ces deux premiers bénéfices atteignent un taux de succès d’environ 80 %, indique le communiqué du ministère de la Santé. Quant à l’acquisition d’un niveau de tolérance soutenu, elle pourrait atteindre 50 % de la clientèle après 4 à 5 ans de traitement et « même plus chez les enfants de 18 à 24 mois allergiques aux arachides ».

La clinique prévoit accueillir 225 patients la première année, puis 275 à chacune des deux autres années du projet-pilote.

« Dans ce contexte, des critères d’admissibilité et de priorisation ont été élaborés de façon consensuelle par un groupe de 25 experts pour permettre un accès juste et équitable à l’offre de soins. »

Allergie à l’arachide : un traitement probiotique associé à une immunothérapie efficace à long terme

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie contre les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CHU Sainte-Justine, Ministère de la Santé
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Allergies : la France en alerte rouge (carte interactive)

Le risque d’allergie associé aux pollens de graminées est élevé à très élevé partout en France avec les jours chauds et ensoleillés qui favorisent la libération des pollens dans l’air, alerte le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

Les pollens de châtaignier font aussi une première apparition sur les capteurs du RNSA avec un risque très faible d’allergie.

Les pollens de chêne et d’olivier sont présents au sud de la France avec un risque d’allergie ne dépassant pas le niveau moyen.

Les pollens de pin continuent leur pollinisation, mais sans risque pour les allergiques.

Les tilleuls entrent en floraison, ces pollens lourds pourraient être responsables d’allergies de proximité.

Carte interactive mise à jour sur le site de RNSA indique les niveaux des différents pollens dans chaque département.

C’est le meilleur moment actuellement, indique le RNSA, pour arracher l’ambroisie qui commence à pousser. « Si vous en repérez, n’hésitez pas à l’arracher s’il y a seulement quelques plants ou à la signaler sur la plateforme Signalement Ambroisie s’il y en a beaucoup ! »

Pollens de graminées : quelles allergies croisées avec des aliments ?

Pour plus d’informations sur les allergies, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : RNSA.
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Un rapport alerte les autorités sur l’augmentation alarmante des allergies respiratoires

Un rapport alerte les autorités sur l’augmentation alarmante des allergies respiratoires

Le 25 avril 2017.

Les allergies respiratoires sévères sont de plus en plus nombreuses et dans un Livre blanc publié récemment, des spécialistes du sujet s’inquiètent des conséquences dramatiques de ce qu’ils appellent des « maladies nouvelles ».

Des allergies respiratoires plus sévères aujourd’hui qu’auparavant

Aujourd’hui, entre 20 % et 25 % des Français souffrent d’une allergie et ce chiffre est en constante augmentation. L’évolution des modes de vie et l’exposition de plus en plus fréquente aux allergènes n’est pas sans expliquer cette prévalence qui inquiète aujourd’hui les allergologues. Dans un Livre blanc, publié le 21 avril 2017, ces derniers alertent les autorités sanitaires sur cette menace, qui se traduit aujourd’hui par des symptômes autrement plus inquiétants que de simples éternuements en début de printemps.

Les auteurs de ce Livre blanc constatent en effet que les allergies respiratoires dont souffrent leurs patients sont de plus en plus sévères et font de cette maladie chronique un véritable handicap pour ceux qui en souffrent.

L’allergie est devenue la 4ème maladie chronique mondiale

« Au cours des dernières décennies, les professionnels de santé et associations de patients ont manifesté une inquiétude croissante face à l’émergence de nouvelles formes d’allergies respiratoires, plus complexes et multifactorielles, au point de parler de ‘maladies nouvelles’ pour qualifier ce phénomène », peut-on lire dans le rapport qui souligne une tendance « loin d’être anodine », car ces patients poly-allergiques « ont un risque accru de développer un asthme sévère caractérisé par une aggravation des symptômes classiques ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’allergie est aujourd’hui la 4ème affection chronique mondiale. Les allergies respiratoires sont également la première cause de perte de productivité dans le monde, devant les maladies cardiovasculaires. Face à ce constat, les allergologues auteurs de ce Livre Blanc encouragent les autorités à se pencher sur le sujet, en engageant la lutte contre les allergies respiratoires sévères dans le cadre d’un plan politique national.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Allergies : symptômes et diagnostic

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Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

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Les antibiotiques chez les bébés liés aux allergies alimentaires

Les enfants qui ont reçu des antibiotiques dans leur première année de vie ont un risque plus élevé d’allergies alimentaires, selon une étude publiée dans la revue Allergy, Asthma and Clinical Immunology (AACI).

Bryan Love et ses collègues de l’Université de la Caroline-du-Sud ont analysé des données concernant 1 504 enfants ayant des allergies alimentaires et 5 995 sans allergies.

Ils ont calculé que les enfants ayant reçu des antibiotiques avant l’âge de 1 an avaient un risque d’allergies alimentaires accru de 21 %.

Le risque augmentait avec le nombre de prescriptions reçues : il était accru de 31 % avec 3 prescriptions, de 43 % avec 4 prescriptions et de 64 % avec 5 prescriptions ou plus.

Le risque était plus élevé pour les antibiotiques de la classe des céphalosporines (accru de 50 %) et de la classe des sulfonamides (54 %), qui sont des traitements à large spectre, comparativement à des agents à spectres plus étroits tels que les pénicillines et les macrolides.

Ce lien est attribué à l’altération de la flore intestinale. Les résultats de l’étude suggèrent un lien potentiel entre l’augmentation des prescriptions d’antibiotiques pour les jeunes enfants et la hausse des diagnostics d’allergies alimentaires chez les enfants, concluent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : University of South Carolina, AACI.
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Sucer son pouce : un bon moyen pour lutter contre les allergies ?

Le 12 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université MacMaster en Nouvelle-Zélande, sucer son pouce ou ronger ses ongles serait un bon rempart contre les allergies.

Sucer son pouce renforce le système immunitaire

Les parents ne cessent de rappeler aux enfants qu’ils ne doivent pas mettre leurs doigts sales dans la bouche, mais ont-ils vraiment raison ? Selon une étude parue dans la revue Pediatrics, sucer son pouce et ronger ses ongles protègeraient les enfants des allergies. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi 1 000 personnes, de leur enfance à leur âge adulte. Résultat : les enfants qui suçaient leur pouce, rongeaient leurs ongles ou les deux, à l’âge de 5, 7, 9 et 11 ans, avaient moins de réactions allergiques que les autres enfants.

Concrètement, les chercheurs ont soumis les volontaires à deux tests, l’un à 13 ans, l’autre à 32 ans. Pour connaître leur résistance, ils déposaient, lors de ces tests, des allergènes (poussière, herbes, champignons, poils de chiens ou de chats, acariens…) sur leurs bras, pour voir si cela entraînait des réactions comme des rougeurs ou des gonflements.

Plus de résistance chez les enfants qui avaient rongé leurs ongles

Grâce à leur expérimentation, les chercheurs ont pu constater que 45 % des enfants présentaient des réactions aux allergènes. Les enfants qui avaient sucé leur pouce ou rongé leurs ongles n’étaient que 40 % a faire une réaction. Ceux qui s’étaient adonnés aux deux pratiques n’étaient que 31 %.

« Nos résultats concordent avec la théorie que l’exposition à la saleté ou aux germes réduit le risque de développer les allergies », a estimé le Dr Sears de l’Université de Mac Master (Ontario) qui a participé à l’étude. « Même si nous n’encourageons évidemment pas ce genre d’habitude, il apparaît qu’elle peuvent avoir un effet bénéfique ». De nouvelles études seront cependant nécessaires pour identifier quels organismes microbiens sont bénéfiques et comment ils pourraient influencer la fonction immunitaire.

À lire aussi : 5 astuces pour éviter de se ronger les ongles

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