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Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Le 15 octobre 2018.

La Journée mondiale contre la douleur permet, ce lundi 15 octobre, de faire un point sur les différentes alternatives qui peuvent être offertes aux nombreuses personnes qui sont allergiques aux produits anesthésiants et aux antalgiques.

De plus de plus de personnes sont allergiques

Dans le monde, de plus en plus de personnes souffrent d’allergies. Qu’il s’agisse du rhume des foins, d’une allergie alimentaire ou aux poils d’animaux, les allergies nous menacent tous et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a même fait la quatrième maladie chronique mondiale. Mais si certaines permettent à ceux qui en sont victimes de vivre sans trop de difficultés, d’autres sont beaucoup plus handicapantes. C’est le cas notamment des allergies aux produits anesthésiants et aux antidouleurs.

À l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur, lundi 15 octobre, le quotidien 20 Minutes a mené l’enquête sur ce sujet et sur les moyens qui existent pour soulager ces personnes lorsqu’elles souffrent. Fort heureusement, pour soigner la douleur, de nombreuses alternatives existent aujourd’hui. Si l’acupuncture est très efficace chez certains, d’autres pourront se tourner vers l’électrostimulation, un dispositif qui permet d’annuler le mal en stimulant les voies de la douleur.

L’hypnose, une bonne alternative à l’anesthésie

Pour certains, l’allergie ne concernera pas la molécule de l’antalgique, mais plutôt un excipient. Du lactose est notamment souvent utilisé dans certaines substances, il suffit alors de prendre un antalgique sans lactose pour se soigner sans risque.

Les allergies au curare, substance présente dans les produits utilisés pour anesthésier, peuvent être très handicapantes si le sujet doit subir une intervention chirurgicale. Dans ce type de cas, l’anesthésie loco-régionale est préconisée. Elle est en effet très peu allergisante. L’hypnose a également déjà fait ses preuves. De nombreux anesthésistes y ont recours et si, parfois, l’hypnose st accompagné d’une légère anesthésie, certaines opérations peuvent être réalisées sans aucun produit chimique.

Gaëlle Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Rhinite allergique saisonnière : efficacité modeste des désensibilisations et risques (Prescrire, conseils)

Dans la rhinite allergique saisonnière, alias « rhume des foins », « l’efficacité des désensibilisations sous-cutanées et sublinguales est modeste », indique la revue Prescrire dans son numéro d’août. Et, « elles exposent à des réactions d’hypersensibilité graves ».

« La rhinite allergique saisonnière est une affection gênante mais bénigne. Ses symptômes diminuent au cours de la vie chez la moitié des patients. »

Pendant la saison des pollens, rappelle la revue, « appliquer certaines mesures visant à réduire l’exposition à l’allergène semble limiter les symptômes » :

  • fermer les fenêtres,
  • limiter les sorties dans la journée par temps sec et chaud, ou après un orage, fermer les vitres en voiture,
  • changer de vêtements et se doucher, y compris les cheveux, après être sorti,
  • éviter de faire sécher le linge à l’extérieur.

« Lorsque la gêne est importante, le cromoglicate de sodium en pulvérisation nasale (Lomusol ou autre) est une option de premier choix. »

« Quand la gêne persiste malgré les traitements symptomatiques, une désensibilisation est parfois proposée si le ou les pollens en cause ont été identifiés.

La désensibilisation consiste à administrer, par voie sous-cutanée ou par voie sublinguale, des doses croissantes de l’allergène ou des allergènes en cause, pour réduire les symptômes du patient lors de l’exposition à cet allergène.

La désensibilisation par voie sous-cutanée est contraignante, et son efficacité est faible pour réduire les symptômes et diminuer la consommation de médicaments. Elle expose à des réactions d’hypersensibilité graves parfois mortelles. Même si ces réactions sont exceptionnelles, il n’est pas justifié de prendre de tels risques pour une affection bénigne.

L’efficacité de la désensibilisation par voie sublinguale est au mieux modeste. Elle expose aussi à des effets indésirables graves. Quand elle est envisagée, les patients ou l’entourage des enfants ont à être avertis du risque de réaction grave et de la conduite à tenir lors de la survenue d’une telle réaction. »

Les symptômes spécifiques des allergies croisées pollens-aliments

Pour plus d’informations sur les allergies respiratoires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

La maladie de Lyme n’est pas la seule à être causée par une morsure de tique. La morsure de la tique étoilée provoque des allergies à la viande dans le sud-est des États-Unis, rapporte le journaliste Jean François Bouthillette sur le site de Radio-Canada (émission Années lumière). La tique monte vers le nord et sera bientôt aux portes du Québec.

Des chercheurs rapportent aussi des cas d’allergie à l’alpha-gal, c’est-à-dire à la viande, en Australie, en France, en Allemagne, en Suède, en Corée, en Chine et au Japon.

Le journaliste rapporte notamment le cas d’une femme de 40 ans qui a trouvé une toute petite tique brune accrochée à son pied en revenant de son jogging. Quelques semaines plus tard ont commencé des symptômes de vomissements et de diarrhées entraînant une déshydratation et une hospitalisation. Sont ensuite apparues des crises d’anaphylaxie nécessitant des transports à l’urgence.

Après une errance diagnostique d’un an, un allergologue identifie une allergie à l’alpha-gal.

Elle ne peut pas manger de viande, sauf de la volaille ou du poisson. Elle doit lire tous les ingrédients sur les emballages. « Il y en a partout, des produits d’origine animale. Partout ! » « Ce n’est pas tant la viande qui me manque. C’est la tranquillité d’esprit. »

Elle est suivie par le Dr Thomas Platts-Mills, allergologue-immunologue à l’Université de la Virginie qui fait partie des chercheurs qui ont récemment découvert l’existence de ce syndrome dont il a vu les premiers cas en 2004.

Depuis l’an dernier, le médecin et ses collaborateurs ont répertorié près de 4000 cas d’allergie à l’alpha-gal aux États-Unis. Plusieurs cas sont certainement ignorés, « ceux de gens dont les symptômes sont moins graves (…) et qui n’ont pas reçu de diagnostic », explique-t-il.

« Les plus chanceux s’en tirent avec un mal de ventre ou des rougeurs s’ils mangent un steak. C’est le cas du Dr Platts-Mills, lui-même mordu et devenu allergique dans la foulée de sa découverte. »

On voit maintenant des cas jusqu’à l’extrémité nord de Long Island à New York, dans le sud du Maine et du Vermont…

Plus d’informations sur le site de Radio-Canada : Une tique qui rend allergique à la viande.

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