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Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le sticker intime « Jiftip » n’est pas une alternative au préservatif

Stokpic/Pixabay

Ces derniers jours il a beaucoup été question du « Jiftip » un sticker intime pour pénis présenté comme une alternative au préservatif. Sauf qu’il n’en est rien : il ne protège ni contre le le VIH, ni contre les IST, ni contre les grossesses non-désirées.

Malgré tout son succès inquiète les autorités sanitaires britanniques. Il faut dire que son fabricant use de formules quelque peu trompeuses du type : « claquer la porte aux envahisseurs et de renvoyer les quelques graines de bébé avides dans leur chambre ».

« Jiftip » est un adhésif qu’il faut coller sur le bout du pénis au niveau du méat urinaire. Il est censé retenir urine et sperme durant un rapport amoureux.

Si l’on s’en réfère à la présentation qu’il en fait « Jiftip » est une révolution permettant de se prémunir des maladies sexuellement transmissibles et d’éviter des grossesses non désirées. Pire il le présente comme le digne successeur du préservatif sans ses inconvénients (plus grand liberté, meilleures sensations…)

Il enfonce le clou avec un slogan publicitaire très racoleur : « Ressentez votre partenaire, ressentez la liberté, ressentez la sécurité ».

Pour le ressenti et la liberté peut-être mais pour la sécurité c’est une autre histoire….

« Jiftip ne protège pas du VIH et des autres IST » a ainsi tweeté en France l’association Aides.

« Il n’y a aucune preuve qui suggère que le produit est sûr, ou efficace. Il pourrait même être très douloureux » a pour sa part commenté Natika Halil, directrice du planning familial britannique.

Notez, qu’après avoir usé de formulations trompeuses, le fabricant a aussi écrit  « non approuvé contre les IST ou pour la contraception ». Si c’est pas se moquer du monde…

Aujourd’hui la seule solution pour lutter contre les MST, IST, le VIH et les grossesses non désirées reste : le préservatif ! Qu’on se le dise !

News Santé

Les fumeurs de crack sont capables de refuser une dose, si on leur propose une alternative rationnelle en échange

Les fumeurs de crack –une forme de cocaïne très addictive– ne sont pas les clochards incohérents et désespérés que l’on croit. La preuve, même le maire de Toronto en prend.

En fait, comme l’explique le docteur Carl Hart au New York Times, «entre 80% et 90% des gens qui consomment du crack et de la méthamphétamine ne sont pas accros. Et le peu d’entre eux qui deviennent dépendants sont loin des caricatures populaires».

Selon ce scientifique américain, qui a lui-même vu les ravages de la drogue dans sa famille et son entourage lorsqu’il était jeune, les consommateurs de crack et de méthamphétamine (la drogue fabriquée par Walter White dans Breaking Bad) font des choix rationnels.

Pour prouver sa théorie, il a rassemblé des volontaires, accros au crack, dans un hôpital pendant sept semaines. Chaque matin, une infirmière donnait aux drogués une certaine dose de crack, mais ces derniers avaient les yeux bandés, et ne voyaient pas quelle dose ils fumaient. Puis, au cours de la journée, l’infirmière proposait à nouveau à chaque patient soit de refumer, soit d’échanger cette dose contre une récompense (5 dollars), qu’ils ne pourraient récupérer qu’à la fin des sept semaines d’expérience.

Or, lorsque la dose attribuée le matin était perçue comme trop faible, les drogués préféraient se passer d’une deuxième dose dans la journée et choisissaient plutôt les 5 dollars.

«Ils ne correspondent pas au stéréotype du drogué qui ne peut pas s’arrêter après avoir pris la moindre petite dose. Quand on leur donne une alternative au crack, ils prennent des décisions économiques rationnelles», conclut le docteur Hart.

Si l’on en croit le scientifique, la meilleure lutte anti-drogue serait donc de ne pas se focaliser sur la drogue elle-même, mais plutôt sur l’environnement des drogués, leurs conditions sociales: s’ils ont plus d’opportunités économiques, il leur sera plus facile de ne pas devenir dépendants.

Mais cela ne veut pas pour autant dire que ces drogues sont inoffensives: en 2010, le professeur David Nutt a publié une étude permettant d’évaluer et de comparer les risques liés à différentes drogues. Il en est ressorti que le crack et la méthamphétamine étaient deux des trois drogues les plus dangereuses pour l’individu –l’autre étant l’héroïne.

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A votre santé! – Slate.fr

Le régime nordique, une alternative locale au régime méditerranéen?

Le régime méditerranéen est souvent encensé comme moyen de prévenir certaines maladies, notamment cardio-vasculaires . Au menu, huile d’olive, légumes, fruits secs et frais, poissons…

Mais quand on vit au Danemark ou en Suède, on fait comment si on veut se lancer? La Méditerranée n’est pas la porte à côté et il n’est pas forcément facile de trouver les aliments nécessaires.

Alors un groupe de chercheurs en nutrition, venus d’Islande, de Suède, du Danemark, de Finlande et de Norvège, a décidé de plancher sur un régime nordique «sain» et bon pour la santé, à partir de produits locaux comme le hareng, l’huile de colza, les myrtilles… Les résultats sont publiés dans le Journal of Internal Medicine, rapporte NPR.

Pour tester ce régime alimentaire, les chercheurs ont observé des personnes atteintes du syndrome métabolique, qui préfigure plusieurs maladies.

Baies et poissons au menu

Un groupe a donc mangé (pendant 18 à 24 semaines) en suivant ce régime nordique «sain», principalement composé d’ingrédients locaux: des baies (groseilles, myrtilles…), de l’huile de colza, des céréales complètes, des légumes racines, trois repas de poisson par semaine (de préférence des poissons gras comme le saumon et le maquereau).

Ils pouvaient le reste du temps manger végétarien, ou de la volaille et du gibier, mais pas de viande rouge. Le tout en évitant le sucre. Quelques similitudes, donc, avec le régime méditerranéen…

L’autre groupe s’est contenté d’un régime nordique «moyen», comprenant du beurre à la place de l’huile de colza, moins de légumes et de baies, sans restriction sur la viande rouge, le pain blanc et le sucre.

Les chercheurs n’ont pas vu de changement dans la pression artérielle ou la sensibilité à l’insuline chez les sujets testés. Mais le rapport entre bon et mauvais cholestérol s’est nettement amélioré. Un «marqueur de l’inflammation» a également été modifié, ce qui peut entraîner une réduction (…) Lire la suite sur Slate.fr


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