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5 schémas cognitifs à modifier pour améliorer votre productivité

« Bien sûr, la vie ne consiste pas à n’être qu’un robot de productivité et à optimiser chaque seconde. Mais la plupart d’entre nous veulent se sentir bien organisés et efficaces dans la poursuite d’objectifs clés et la résolution de problèmes importants. »

« Une bonne première étape consiste à comprendre les erreurs mentales qui nous empêchent généralement de nous concentrer sur un travail significatif et de le terminer. » En voici cinq communes :

  • Vous surestimez le temps sans distraction et interruption dont vous disposez dans une journée

    Les projets créatifs à long terme, la réflexion stratégique et l’acquisition de compétences exigent beaucoup de temps de concentration. Il est facile de penser avec optimisme que vous avez toute la journée, ou même plusieurs heures, pour ce type de travail et de planifier vos priorités en fonction de cette hypothèse.

    Mais, pour beaucoup d’entre nous, les réunions, les courriels, les pauses, les appels téléphoniques et les diverses « petites tâches rapides » occupent une partie considérable du temps de travail.

    Par exemple, les données agrégées par l’application de suivi du temps RescueTime suggèrent que les gens ne disposent que d’une heure et 12 minutes de temps ininterrompu dans leur journée, cite l’auteure.

    Si vous reconnaissez le temps limité dont vous disposez pour vous concentrer sur votre travail, vous pouvez mieux déterminer votre priorité absolue et vous protéger des distractions pendant certaines périodes. Lorsque vous disposez de 60 à 90 minutes, essayez de vous concentrer sur vos objectifs globaux (aussi tentant qu’il puisse être de vous concentrer sur un travail de routine plus urgent).

    N’oubliez pas non plus que même ces projets complexes et importants sont généralement associés à des tâches qui ne nécessitent pas autant de concentration ou de créativité (par exemple, rechercher une référence lors de la rédaction d’un livre). Identifiez ces tâches et insérez-les dans les 15 minutes qui restent entre les réunions ou dans les périodes libres plus longues pendant lesquelles vous pensez qu’il y aura des interruptions.

  • Vous négligez des méthodes connues et éprouvées

    « Si vous consommez beaucoup de matériel d’aide (self-help) sur la productivité, vous êtes probablement familier avec plusieurs concepts de base de la psychologie cognitive-comportementale.

    Par exemple, si vous formez des “intentions de mise en œuvre”, vous avez plus de chances d’y donner suite. Cela implique de planifier quand et où vous ferez une tâche et comment vous surmonterez les obstacles que vous rencontrerez.

    De même, vous avez peut-être déjà lu comment le fait de réduire le nombre de décisions que vous prenez dans une journée peut réduire votre fatigue mentale et améliorer votre volonté.

    Et vous savez peut-être que lorsque vous facilitez une tâche, par exemple en vous assurant d’avoir le matériel nécessaire sous la main, vous êtes plus susceptible de commencer. (Procrastination : suggestion pour se mettre plus facilement à la tâche)

    Cependant, une fois que nous avons entendu ces principes, nous les considérons souvent comme de “vieilles nouvelles”, même si nous ne les avons pas entièrement mis en œuvre ou si nous ne les avons pas essayés du tout. »

    Pour chacun de vos projets importants, définissez votre prochaine action et réunissez tout ce dont vous avez besoin à portée de main et prêt à être utilisé. Si vous supprimez ces types d’obstacles pratiques au démarrage, ils n’affecteront pas votre temps de concentration.

  • Vous pensez au changement d’une manière tout ou rien

    Nous soupçonnons souvent qu’un certain changement d’habitude aiderait notre productivité, mais nous nous sentons psychologiquement réticents à le faire. Par exemple, vous pourriez croire que dormir plus aiderait votre productivité, mais vous êtes un oiseau de nuit et détestez les conseils d’aller au lit tôt.

    Recherchez plutôt des changements que vous êtes prêt à faire et qui ne semblent pas être une grosse affaire. Automatiser l’éclairage de votre maison pour l’atténuer le soir, utiliser des filtres de lumière bleue sur vos appareils ou passer les 30 dernières minutes de votre journée de travail à planifier le lendemain (créer une transition) peut vous aider à vouloir vous coucher 10-15 minutes plus tôt. (Une stratégie simple, prenant 5 minutes, aiderait à s’endormir plus vite)

    Cependant, si vous pensez que vous devez changer votre heure de coucher de deux heures ou rien, ou si vous êtes seulement concentré sur le fait que vous ne voulez pas arrêter de dormir avec votre téléphone, vous ne ferez aucun changement du tout. Récoltez les gains faciles qui ne déclenchent pas votre résistance psychologique. Lorsque vous effectuez avec succès un changement obtenu facilement, votre volonté d’effectuer d’autres changements s’accroîtra probablement naturellement. (Comment créer un élan psychologique)

  • Vous oubliez comment faire des tâches récurrentes mais peu fréquentes

    Si vous accomplissez une tâche quotidiennement, vous avez probablement un processus efficace pour l’accomplir. Mais si vous le faites une ou quelques fois par an, il se peut que vous soyez moins efficace.

    L’auteure donne un exemple personnel. Chaque fois qu’elle devait nettoyer son imprimante, elle passait au moins 10 minutes à trouver les instructions en ligne pour le faire. Elle a maintenant ces instructions sauvegardées dans un courriel bien identifié.

    Après avoir terminé tout processus que vous aurez besoin de répéter à l’avenir, écrivez des instructions sur la façon la plus efficace de le faire et enregistrez-les dans un endroit facilement consultable.

  • Vous sous-estimez les coûts des petites fuites de temps/énergie

    « Passer un peu de temps la plupart des jours sur vos projets importants mais non urgents et/ou améliorer vos compétences est souvent suffisant pour améliorer considérablement vos résultats globaux par rapport à ne pas y consacrer de temps. »

    D’un autre côté, les petites fuites de temps et d’énergie peuvent avoir un impact négatif plus important que ce que les gens perçoivent.

    Les dix minutes que vous passez à chercher des clés ou à répondre à un courriel qui n’avait pas besoin d’une réponse immédiate, sont sans importance en soi. Cependant, plusieurs de ces cas qui s’accumulent peuvent perturber votre flux, et, en général, saper votre énergie.

    « Lorsque vous créez des systèmes (p. ex. réduire les décisions inutiles, rationaliser et simplifier les tâches, mettre en lots, automatiser, déléguer ou utiliser des listes de contrôle) qui réduisent les petites fuites de temps ou d’énergie, vous constaterez des avantages sur le plan de la clarté mentale qui vont au-delà du temps économisé. »

  • « Bien que ces conseils ne résoudront pas tous vos problèmes de productivité, ils peuvent vous donner une meilleure chance d’accomplir les choses les plus importantes. »

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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    Améliorer les habitudes alimentaires : 2 suggestions de Santé publique France

    Les autorités françaises ont lancé, le 22 octobre, une campagne nationale d’information portant sur les nouvelles recommandations alimentaires mises à jour en janvier 2019. Elle « invite les Français à modifier leurs habitudes pas à pas, sans renoncer au plaisir de manger ».

    « Parmi ces nouvelles recommandations, deux sont mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et aller vers les féculents complets. »

    Le slogan de la campagne invite à « commencer par améliorer un plat que vous aimez déjà ».

    Manger des légumes secs plus souvent et remplacer ses féculents habituels par des féculents complets (pain complet ou aux céréales, pâte et semoule complètes, etc.), riches en fibres, « sont deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».

    « Malgré leurs atouts, ils ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français : 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets, et 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs, à savoir en consommer deux fois par semaine », indique le communiqué de Santé publique France (SPF).

    Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes, est-il rappelé sont reparties en trois catégories :

    • « Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le “fait maison”. »

    • « Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive. »

    • « Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis. »

    Le site mangerbouger.fr propose des idées de recettes et des astuces simples.

    Près de la moitié des adultes est en surpoids, dont 17 % obèses, souligne le communiqué de SPF.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé publique France.
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    Une découverte pourrait améliorer l’immunothérapie contre le mélanome et d’autres cancers

    « Les immunothérapies sont des traitements qui stimulent les cellules immunitaires du patient afin qu’elles attaquent la tumeur. »

    « Elles peuvent s’avérer très efficaces contre le mélanome – une forme courante et agressive de cancer de la peau – mais échouent néanmoins chez la majorité des patients », rapportent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.

    Une découverte de chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de l’Université de Lausanne pourrait mener à une amélioration de l’efficacité de certaines immunothérapies.

    Leur communiqué explique :

    « Certaines cellules immunitaires, appelées lymphocytes T CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques), sont capables de reconnaître et de tuer les cellules du mélanome, et possèdent donc la capacité d’éradiquer la tumeur. Les immunothérapies stimulent les lymphocytes T CD8 afin qu’elles attaquent plus vigoureusement la tumeur. Mais l’activité des lymphocytes T CD8 peut être inhibée par d’autres cellules immunitaires présentes dans la tumeur.

    En étudiant un sous-groupe de patients atteints de mélanomes, des chercheurs dirigés par Michele De Palma de l’EPFL et Daniel Speiser de l’Université de Lausanne ont identifié les coupables : des macrophages générant une résistance à un traitement de pointe, connu sous le nom d’immunothérapie anti-PD-1.

    “L’existence de cellules immunitaires qui soit exécutent, soit inhibent les réponses cytotoxiques immunitaires est un élément essentiel si l’on veut limiter les effets potentiellement délétères d’une réponse immunitaire non-contrôlée – une situation susceptible de conduire à une auto-immunité ou à des dommages aux organes”, dit Michele De Palma. “Le problème est que les tumeurs détournent ces mécanismes de régulation à leur propre profit, afin de pouvoir croître largement hors du contrôle du système immunitaire”.

    En analysant des échantillons obtenus sur des tumeurs de patients, Daniel Speiser et ses collègues ont découvert que les lymphocytes T CD8 diffusent des signaux qui attirent indirectement les macrophages vers les tumeurs, établissant ainsi ce qu’ils appellent une “liaison dangereuse” dans le mélanome.

    “C’est une sorte de cercle vicieux”, explique Speiser. “Le bon côté de la médaille, c’est que les lymphocytes T CD8 sont activés par certains antigènes tumoraux et génèrent une réponse immunitaire potentiellement bénéfique contre la tumeur. Le mauvais côté est que, lorsqu’ils sont activés, les lymphocytes T CD8 provoquent la production d’une protéine dans le mélanome, appelée CSF1, qui attire les macrophages”. De fait, les mélanomes qui attirent beaucoup de lymphocytes T CD8 finissent souvent par contenir de nombreux macrophages, ce qui peut affaiblir l’immunité de l’immunothérapie PD-1.

    Une fois recrutés en masse vers la tumeur, les macrophages suppriment les lymphocytes T CD8 et réduisent la réponse immunitaire tumorale. Mais lorsque les scientifiques ont utilisé un médicament destiné à éliminer les macrophages dans les modèles de mélanome expérimentaux, ils ont constaté que l’efficacité de l’immunothérapie à inhibiteurs du checkpoint PD-1 était grandement améliorée.

    Ces découvertes plaident en faveur de tests cliniques d’agents capables de désorganiser les macrophages en combinaison avec l’immunothérapie PD-1 chez des patients dont les mélanomes contiennent un nombre élevé de lymphocytes T CD8 et de macrophages.

    “Contrairement aux thérapies ciblées qui visent des oncogènes spécifiques responsables de la croissance de la tumeur, les immunothérapies manquent fortement de biomarqueurs capables de prédire si un patient sera sensible ou non au traitement”, explique Michele De Palma.

    “Notre étude suggère que déterminer l’abondance des macrophages et la présence contextuelle de lymphocytes T CD8 – en mesurant par exemple des gènes spécifiquement exprimés par ces cellules – peut servir à sélectionner les patients susceptibles de répondre à des combinaisons d’immunothérapies plus efficaces”, conclut Daniel Speiser. »

    L’immunothérapie Keytruda remplace la chimiothérapie pour certains cancers du poumon en France (2017)

    Pour plus d’informations sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : École polytechnique fédérale de Lausanne, Science Translational Medicine.
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    Toute activité physique semble améliorer la longévité

    Cumuler 30 minutes d’activité physique légère (jardinage, promenade…) par jour permettrait aux hommes âgés de diminuer leur risque de mortalité de 17 % comparativement à ceux qui sont sédentaires, selon une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

    Barbara Jefferis de l’University College London et ses collègues ont mené cette étude avec 1181 hommes, âgés en moyenne de 78 ans, qui ont porté un appareil mesurant la quantité et l’intensité de l’exercice physique pendant sept jours.

    Les participants ont ensuite été suivis pendant cinq ans en moyenne, au cours desquels 194 d’entre eux sont décédés.

    Une demi-heure d’activité légère par jour diminuait le risque de mortalité de 17 % ; une heure diminuait le risque de 33 %.

    Les directives britanniques et américaines ne mentionnent aucun avantage d’une activité d’intensité légère », souligne la chercheure, alors que toutes les activités aussi modestes soient-elle, sont bénéfiques.

    Les recommandations britanniques actuelles préconisent au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse durant des périodes d’au moins 10 minutes.

    Dans la présente étude, seulement 16 % des participants faisaient de l’exercice d’intensité légère à modérée pendant 10 minutes. Mais 66 % accumulaient 150 minutes par semaine avec des périodes inférieures à 10 minutes.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : British Journal of Sports Medicine, .
    Tous droits réservés.

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    Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition

    Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.

    Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.

    Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique ».

    Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.

    La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.

    Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.

    L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols », avance la chercheuse.

    Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Voyez également :

    (1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.

    Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
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    Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

    Comment améliorer la santé sexuelle des Français ?

    Le 31 mars 2017.

    Mardi 28 mars, le gouvernement a lancé un grand plan pour améliorer la santé sexuelle des Français. Le principal objectif étant de lutter plus efficacement contre la propagation du virus du sida.

    Sensibiliser les jeunes aux risques du sida

    Comment faire en sorte de protéger davantage les jeunes contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ? C’est à ce chantier que s’est attelée la ministre de la Santé, Marisol Touraine qui a dévoilé, mardi 28 mars, sa « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français ». L’idée étant de mieux sensibiliser les jeunes à ces questions, tant sur le plan biologique que sur le plan psychique.

    « L’objectif de cette stratégie est ambitieux : faire en sorte, dès 2020, que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable », a détaillé Marisol Touraine dans un communiqué. Actuellement, près de 150 000 personnes seraient contaminées par le virus du sida et 30 000 d’entre elles ignoreraient leur séropositivité.

    Une attention particulière portée aux adolescents de moins de 15 ans

    Ce plan s’adresse naturellement à l’ensemble de la population, mais le gouvernement veut porter une attention particulière aux adolescents de moins de 15 ans, « dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité ». Marisol Touraine souhaite que ces adolescents soient informés sur les moyens de contraception qui existent et qu’ils sachent que le préservatif reste le meilleur moyen de se protéger des maladies.

    À terme, le gouvernement souhaiterait « éliminer définitivement les épidémies d’infections sexuellement transmissibles ». À la tête de ce grand plan, le gouvernement a nommé le professeur Patrick Yeni, médecin spécialiste des maladies infectieuses et président du Conseil national du Sida et des hépatites virales. Il devra par ailleurs veiller à promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en matière de santé sexuelle.

    Marine Rondot

    À lire aussi : Infections sexuellement transmissibles : attention à l’épilation intégrale !

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    Cancer du foie : comment améliorer le diagnostic ?

    Le 3 octobre 2016.

    Réunie en congrès du 28 septembre au 1er octobre, la Société Française d’Hépatologie (AFEF) a tenu à alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’améliorer le dépistage précoce du cancer du foie chez les populations à risque.

    10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie chaque année

    5 ans après le diagnostic, les chances de survie à un cancer du foie ne sont que de 10 %. Mais comment expliquer ces mauvais chiffres ? Selon l’AFEF, le problème vient des méthodes de dépistage qui ne sont pas encore au point. On compte en effet 10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie (CHC) chaque année en France et environ 7 000 décès par an.

    Il se trouve que les symptômes sont extrêmement difficiles à identifier et que la maladie reste silencieuse jusqu’à un stade avancé. Il est donc urgent, selon l’AFEF, de former les personnels de santé, afin qu’ils sachent orienter leurs patients au plus tôt vers les bons services. « Le retard au diagnostic, même de quelques mois, peut avoir des conséquences très importantes sur la survie et les chances de guérison des patients, d’où l’extrême importance de l’échographie de dépistage tous les 6 mois », a fait savoir le Pr Olivier Chazouillères, président de l’AFEF et hépato-gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

    En cause : le retard de diagnostic

    Ce qu’il faut savoir, c’est que les cancers du foie surviennent la plupart du temps chez les patients atteints de maladies chroniques du foie. 9 patients sur 10 qui souffrent de cirrhose, par exemple, développeront un cancer.

    L’AFEF demande donc aux pouvoirs publics de prendre cette question au sérieux et de mettre en place des dispositifs de lutte contre les maladies chroniques du foie mais aussi d’améliorer le dépistage chez les populations à risque. Et pour cause : un dépistage semestriel ferait chuter la mortalité de 40 %. La Société Française d’Hépatologie souhaite aussi convaincre les patients cirrhotiques à ne pas hésiter à se rendre chez leur médecin généraliste pour un suivi complet.

    À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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    Schizophrénie : l’exercice aérobique aide à améliorer certains symptômes

    L’exercice aérobique peut aider de manière significative les personnes atteintes de schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Schizophrenia Bulletin.

    Joseph Firth et Alison Yung de l’Université de Manchester ont, avec leurs collègues, combiné les données de 10 études cliniques impliquant un total de 385 personnes atteintes de schizophrénie.

    La phase aiguë de la schizophrénie est caractérisée par des hallucinations et des délires (symptômes dits positifs), qui sont généralement traitables avec des médicaments, indiquent les chercheurs. Mais la plupart demeurent affectée par des déficits cognitifs, dont des problèmes de mémoire et de concentration et des troubles de traitement de l’information (symptômes dits négatifs).

    Des programmes d’exercices aérobiques avec tapis roulant et vélo d’exercice, en combinaison avec les médicaments, amenaient une plus grande amélioration du fonctionnement cérébral global que les médicaments seuls.

    Les domaines les plus améliorés par l’exercice étaient la capacité à comprendre les situations sociales, la capacité d’attention, et la mémoire de travail (quantité d’informations qui peut être gardée à l’esprit à un moment donné).

    Les programmes qui comportaient la plus grande quantité d’exercice, et ceux qui
    amenaient la plus grande amélioration de la condition physique avaient les effets les plus importants sur le fonctionnement cognitif.

    « Les déficits cognitifs sont un aspect de la schizophrénie particulièrement problématique », explique Firth. « Ils entravent la récupération et ont un impact négatif sur la capacité à fonctionner au travail et dans les situations sociales. Et, les médicaments actuels de la schizophrénie ne traitent pas les déficits cognitifs de la maladie. »

    Les données de recherche suggèrent de plus en plus que l’exercice physique peut apporter une solution, dit-il. « Le recours à l’exercice dès les premiers stades de la maladie pourrait réduire la probabilité d’invalidité à long terme, et faciliter la récupération fonctionnelle complète », dit-il.

    Psychomédia avec sources : University of Manchester, Schizophrenia Bulletin.
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    Mon coach douleur, une application pour améliorer son quotidien

    Le 23/04/2016.

    Accompagner les personnes qui souffrent d’un cancer, c’est la mission que s’est donnée le laboratoire Takeda, qui a lancé une nouvelle application mobile pour gérer la douleur au quotidien.

    Venir apaiser les patients

    Le nombre de personnes victimes de cancer ne cesse d’augmenter : en 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer en France a été estimé à 385 000. Et 1 patient sur 2 souffre de douleurs cancéreuses. C’est pourquoi le laboratoire Takeda a lancé une nouvelle application mobile, pour permettre aux patients d’être accompagnés face à cette douleur. Objectif : éviter l’isolement, la dépression et le stress liés à la maladie.

    1ère application destinée aux patients souffrant de douleurs cancéreuses, et aux professionnels qui les prennent en charge, « Mon coach douleur » peut devenir un outil très utile. Le patient peut décrire sa douleur, sa durée, ses répercussions sur son quotidien, noter la prise de traitements, gérer ses rendez-vous médicaux et obtenir des informations sur la douleur liée au cancer ou sur les cancers eux-mêmes.

    Une application gratuite

    Cette application gratuite a été pensée par des médecins, des cancérologues, des radiothérapeutes et des spécialistes de la douleur, afin de répondre aux mieux aux demandes des patients. Grâce à cet outil, le patient pourra décrire avec précision à son médecin la douleur qu’il a ressentie, il pourra même imprimer la synthèses de ce qu’il a vécu pour analyser avec précision son état jour après jour.

    Souffrir quand on est malade peut aggraver une situation déjà compliquée, ne pas comprendre sa douleur peut provoquer beaucoup d’anxiété et être extrêmement nuisible à terme. L’idée de cette application est donc plutôt intéressante et permettra à de nombreux malades de se sentir moins seuls et mieux accompagnés dans leur parcours du combattant.

    À lire aussi : Quand on a mal tout le temps…

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    L’ostéopathie pour améliorer les conditions de vie au travail

    À l’occasion de la 11ème édition de la semaine pour la qualité de vie au travail qui aura lieu du 16 au 20 juin 2014, l’Union Fédérale des Ostéopathes de France, rappelle que l’Ostéopathie est une pratique qui permet de retrouver l’équilibre du corps face aux diverses contraintes imposées par le travail et une vie active surmenée.

    Un bon équilibre du corps pour le bien-être au travail

    Le problème de surcharge des emplois du temps est intrinsèque au thème de cette semaine intitulé « Concilier vie privée et vie professionnelle : santé, égalité et organisation du travail en questions ». Le rythme et le stress, imposé par un monde qui vit de plus en plus rapidement et intensément, nous fait oublier la pression que l’on soumet à notre corps. Et pourtant notre corps se charge de nous alerter lorsque les tensions sont trop fortes.

    © Crédit photo : UFOF

    © Crédit photo : UFOF

    De surcroît, quels que soient le métier et le secteur d’activité, chacun passe quotidiennement de nombreuses heures dans la même posture ou à répéter le même mouvement. Le stress et les efforts du quotidien s’ajoutent et provoquent le déséquilibre du corps. En effet, l’anxiété répétée engendre maux de tête, perte de sommeil, troubles de la digestion, etc. On observe également une baisse de moral et l’apparition de troubles musculo-squelettiques.

    La prise en charge ostéopathique

    Toutes ces pathologies, en plus d’avoir des conséquences importantes sur la santé, affectent fortement la productivité des individus. C’est une des raisons pour laquelle l’UFOF souhaite faire passer le message suivant : les actifs devraient spontanément et plus régulièrement consulter un ostéopathe. En effet, à l’image des révisions régulières pour nos voitures, la prise en charge préventive et régulière des tensions liées au travail et au stress permet d’éviter de nombreuses complications et d’enrayer l’apparition de maladies professionnelles et notamment le syndrome de l’épuisement professionnel plus communément appelé le burn-out.

    Le ressenti des premières douleurs et tensions doit inciter le patient à consulter un ostéopathe. Ce dernier est en mesure de dresser un bilan global afin de faire le point sur l’équilibre du corps. Il offre aussi des solutions pour permettre aux patients de faire face rapidement aux contraintes que son corps subit quotidiennement.

    Rappel de la pratique ostéopathique

    L’ostéopathie est une approche thérapeutique manuelle préventive et curative qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain. Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères provoque des déséquilibres de l’état de santé. Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe trouve les zones du corps présentant des restrictions de mouvements susceptibles d’altérer l’état de santé. L’ostéopathie considère l’ensemble du corps et non uniquement le symptôme, car l’origine du problème se trouve souvent ailleurs que l’endroit où la souffrance se manifeste.

    Communiqué de presse de l’Union Fédérale des Ostéopathes de France


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