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Lyrica et Neurontin sont risqués avec des antidouleurs opioïdes (tramadol, codéine…)

L’utilisation simultanée des médicaments prégabaline (Lyrica) ou gabapentine (Neurontin) et de médicaments antidouleurs opioïdes expose à « un risque accru de surdose d’opioïdes et d’effets secondaires graves », alerte Santé Canada dans un communiqué publié le 17 septembre.

« La gabapentine est homologuée pour le traitement de l’épilepsie tandis que la prégabaline est homologuée pour le traitement des douleurs neuropathiques. »

Les deux médicaments appartiennent à une classe de médicaments appelés gabapentinoïdes, qui sont commercialisés au Canada depuis 1994.

Les opioïdes sont des médicaments principalement utilisés pour le traitement des douleurs. Ils incluent à la fois des médicaments d’ordonnance et des médicaments en vente libre.

Des opioïdes sont la codéine, le fentanyl, la morphine, l’oxycodone, l’hydromorphone, le tramadol, le tapentadol, l’hydrocodone, la méthadone et la buprénorphine.

« Les opioïdes peuvent aussi être prescrits pour le traitement d’autres problèmes de santé, comme une diarrhée d’intensité modérée ou grave, une toux d’intensité modérée ou grave ou un trouble d’utilisation d’opioïdes. »

« Des opioïdes comme le fentanyl se retrouvent de plus en plus dans des drogues illicites, comme l’héroïne et la cocaïne. Consommer l’équivalent de quelques grains de fentanyl seulement peut être mortel. »

« S’ils sont combinés à des opioïdes, les gabapentinoïdes augmentent le risque de surdose d’opioïdes. Les effets secondaires graves de l’utilisation simultanée de gabapentinoïdes et d’opioïdes incluent une dépression respiratoire (ralentissement de la respiration), une sédation (somnolence) accrue, des étourdissements, des évanouissements et la mort. »

« Si vous soupçonnez une surdose, appelez les secours d’urgence, administrez de la naloxone si vous en avez et restez avec la personne. La naloxone est un médicament qui agit rapidement pour renverser temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes. »

Ce que vous devriez faire :

Cette mise en garde survient alors que les prescriptions de médicaments gabapentinoïdes sont en augmentation.

Pour plus d’informations sur la gabapentine (Neurontin), la prégabaline (Lyrica) et les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Le 17 octobre 2018

Selon les derniers chiffres publiés par le quotidien Le Monde, les antidouleurs contenant des dérivés d’opium seraient aujourd’hui la première cause de mortalité par overdose en France.

500 décès chaque année causés par les opiacés en France

Nos confrères du Monde ont publié le 15 octobre dernier des chiffres très inquiétants sur la consommation qui a explosé ces dernières années en France des opiacés, ces antidouleurs à base de dérivés d’opium, et leurs conséquences sur la santé. 88 % de hausse depuis 2004 pour les opioïdes forts et 1.950 % d’augmentation pour l’oxycodone.

Selon le Président de la commission des stupéfiants et des psychotropes de l’Agence nationale de la sécurité des médicaments (ANSM), Nicolas Authier, « avec plus de 500 décès chaque année, les médicaments opiacés constituent la première cause de morts par overdose en France. Par comparaison, l’héroïne a tué 90 personnes en 2016, la méthadone 140 », peut-on lire dans les colonnes du Monde.

Le recours aux antidouleurs doit être strictement encadré

Le problème des opiacés est l’accoutumance qu’ils créent chez les consommateurs de ces antidouleurs. Nos confrères du Monde racontent l’histoire d’une jeune femme de 34 ans, à qui les médecins avaient prescrit un traitement d’antalgiques codéinés, pour soulager ses douleurs à la suite d’une intervention chirurgicale il y a 6 ans. « Tout de suite j’ai accroché… La diminution de la douleur mais aussi un apaisement corporel, un bien-être. Mais j’ai arrêté à la fin du traitement », explique-t-elle. 

Mais la jeune femme est aujourd’hui devenue dépendante des opiacés, puisqu’elle prend, depuis 2 ans et chaque jour, la dose maximale autorisée. « C’est quelques mois plus tard, lors d’une crise de névralgie que j’ai recommencé ». « C’est devenu une béquille. Si j’avais mal quelque part, ou un coup de mou, ça me faisait du bien. D’abord de façon épisodique, puis régulière, puis tous les jours. En quelques mois, je suis devenue accro. Sans produit, j’étais en manque : des bouffées de chaleur, des douleurs musculaires, des pics de tension… ». Pour Nicolas Authier, « une vigilance extrême s’impose » pour la consommation d’opioïdes forts. 

Aurélie Giraud

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Douleur de l’arthrose : les antidouleurs opioïdes et non opioïdes comparés

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a comparé des médicaments opioïdes et non opioïdes pour le traitement de la douleur de l’arthrose.

Erin E. Krebs de l’Université du Minnesota et ses collègues ont mené cette étude avec 240 personnes, âgées en moyenne de 58 ans, souffrant de douleurs chroniques modérées à sévères du bas du dos, de la hanche ou du genou causées par l’arthrose malgré la prise d’analgésiques.

Elles ont été assignées au hasard à recevoir, pendant 12 mois, des médicaments antidouleurs opioïdes ou non opioïdes.

Chaque intervention avait sa propre stratégie de prescription qui comprenait plusieurs options médicamenteuses en trois étapes. Dans le groupe des opioïdes, la première étape était la morphine à libération immédiate, l’oxycodone ou l’hydrocodone/et l’acétaminophène. Dans le groupe non opioïde, la première étape était l’acétaminophène (paracétamol) ou un anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les médicaments étaient modifiés, ajoutés ou ajustés en fonction des réponses individuelles.

Les médicaments opioïdes, pendant 12 mois, n’étaient pas plus efficaces que les non-opioïdes pour soulager la douleur entravant des activités telles que la marche, le travail et le sommeil. La réduction de l’intensité de la douleur était légèrement plus importante dans le groupe des non-opioïdes (sévérité de 3,5 sur 10 comparativement à 4,0). Les symptômes indésirables liés aux médicaments étaient deux fois plus fréquents dans le groupe des opioïdes.

Le traitement avec des opioïdes n’était pas supérieur au traitement sans opioïdes pour améliorer la fonction liée à la douleur sur 12 mois, concluent les chercheurs. « Les résultats ne justifient pas l’instauration d’un traitement aux opioïdes pour les douleurs chroniques modérées à sévères du dos, de la hanche et du genou causées par l’arthrose. »

Pour plus d’informations sur les traitements de l’arthrose, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : JAMA.
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Antidouleurs opioïdes : des mesures d’information aux patients proposées par Santé Canada

Certaines personnes ayant développé une dépendance à des médicaments opioïdes d’ordonnance ne savaient même pas qu’ils en contenaient, souligne Santé Canada dans un communiqué, publié le 16 juin, annonçant le lancement d’une consultation sur de nouvelles mesures visant à informer les patients des risques liés aux opioïdes d’ordonnance

Les patients doivent bien comprendre les risques « pour pouvoir prendre des décisions éclairées quant à la nécessité d’en prendre et à leur utilisation sécuritaire. »

« Santé Canada a présenté un projet de règlement qui rendrait obligatoires l’apposition d’autocollants d’avertissement sur tous les opioïdes d’ordonnance et la remise de fiches d’information à l’intention des patients au moment de la vente. »

L’autocollant serait appliqué par le pharmacien sur le contenant pour avertir notamment des risques de dépendance, de toxicomanie et de surdose. La fiche d’information contiendrait des renseignements généraux sur l’utilisation sécuritaire des opioïdes et les risques.

En vertu du règlement proposé, également, « la ministre de la Santé pourrait obliger les entreprises pharmaceutiques à établir et à mettre en œuvre des plans pour déterminer, atténuer et surveiller les risques associés à la consommation d’opioïdes ».

Ce sera la première fois, souligne le communiqué, que le gouvernement fédéral exige cette information au patient. Ce sera aussi la première fois qu’il oblige des entreprises pharmaceutiques à mettre en œuvre des plans de gestion des risques.

La période de consultation se terminera le 31 août 2017.

Pour plus d’informations sur les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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