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Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Le 29 août 2019.

L’arrêt du tabac chez un fumeur peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire de 39% en 5 ans selon une étude américaine publiée il y a une semaine.

39% de risque en moins

Les fumeurs peuvent réduire leur risque de maladie cardiovasculaire de 39% en cinq ans s’ils arrêtent de fumer, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). L’étude indique que le tabagisme est responsable de 20% des décès par maladies cardiovasculaires aux États-Unis. 

Les chercheurs ont pu établir ce qu’il advenait du risque de maladie cardiovasculaire après avoir cessé de fumer en comparaison aux personnes qui ont continué de fumer et celles qui n’ont jamais fumé. Il faut entre 5 à 10 ans, et peut-être même jusqu’à 25 ans après avoir arrêté de fumer, pour que le risque de maladie cardiovasculaire devienne aussi faible que celui d’une personne qui n’a jamais fumé. 

Le système cardiovasculaire guérit rapidement

Pour réaliser l’étude, les chercheurs ont utilisé les données de 1954 à 2014 provenant de 8.770 participants. Ces données ont permis de déterminer l’effet du tabagisme au cours de la vie et de l’abandon du tabac sur le risque cardiovasculaire, comprenant l’infarctus du myocarde, l’AVC et l’insuffisance cardiaque.

L’auteur principal de l’étude, Hilary Tindle, recommande aux fumeurs d’éteindre leur cigarette. Le système cardiovasculaire commence à guérir assez rapidement après avoir cessé de fumer, même chez les personnes qui ont fumé depuis des décennies. Selon elle, le rétablissement complet peut prendre des années, il est donc conseillé d’arrêter dès à présent afin d’améliorer sa santé cardiaque.

Stéphanie Haerts

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Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Tout comme le SAMU de Paris, les urgentistes du SAMU de Lyon peuvent désormais poser une circulation extracorporelle sur un patient en arrêt cardiaque directement sur les lieux de l’accident. Ils ont déjà pu sauver des vies grâce à cette nouvelle technique.

L’ECMO utilisé par le SAMU

En cas d’arrêt cardiaque, le SAMU de Lyon déploie désormais une machine assurant deux fonctions : la pompe cardiaque et l’oxygénateur pulmonaire. Il est utilisé directement sur le site d’intervention. Cette technique de réanimation en dehors de l’hôpital a d’abord été testée par le SAMU de Paris. Désormais, les urgentistes lyonnais peuvent également faire y appel et permettre ainsi à certains patients, victimes d’arrêt cardiaques et réfractaires à la réanimation classique, de « ressusciter ». 

Pour rappel, l’ECMO (Extra Corporeal Membrane Oxygenation) veino-artérielle est une technique de circulation extracorporelle qui détourne la circulation sanguine grâce à une machine assurant à la fois le rôle de pompe cardiaque et d’oxygénateur pulmonaire. Cette technique a longtemps été réservée aux blocs de chirurgie cardiaque pour assurer l’oxygénation du cerveau pendant les opérations à cœur ouvert lorsque le muscle cardiaque est momentanément arrêté, le temps de l’intervention.

Les urgentistes de Lyon ont pu réanimer 4 patients

En 2012, les médecins du SAMU parisien ont testé le dispositif directement sur le lieu de l’arrêt cardiaque. « Sur une population d’arrêts cardiaques sélectionnés comme étant potentiellement de bon pronostic neurologique, les résultats sont désormais au rendez-vous avec une survie sans séquelle de 35% », explique à La Dépêche les professionnels des Hospices Civils de Lyon.

Depuis le début du partenariat de Paris avec le SAMU de Lyon, en septembre 2017, les cinq urgentistes de la ville qui ont été formés à cette technique ont pu réanimer 4 patients sur 15, sans séquelle au cerveau, ce qui représente 30 % de réussite. Ce dispositif, unique au monde, interpelle les médecins des autres pays, notamment ceux des villes de Londres et Barcelone qui pourraient tester également la technique sur les patients.

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