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Comment arrêter l’antidouleur tramadol (Topalgic et autre)

En cas d’usage prolongé, y compris aux doses recommandées, son arrêt brusque expose à des symptômes de sevrage, rappelle la revue Prescrire dans son numéro de décembre 2021.

« Son sevrage est parfois difficile et nécessite une forte motivation des patients et justifie un accompagnement médical prolongé. »

« Un effet rebond, caractérisé par une reprise des douleurs, et d’éventuels troubles psychiques, tels qu’une anxiété et des symptômes de dépression, est à anticiper après l’arrêt. »

« Quand l’effet antalgique du tramadol est prédominant, il importe de prévoir des stratégies alternatives pour soulager la douleur, notamment autres que médicamenteuses, afin d’éviter le recours éventuel à d’autres substances psychotropes, tels que d’autres médicaments exposant à un risque d’addiction (opioïdes ou autres) ou l’alcool.

(…) Une option est une diminution progressive des doses de tramadol, par paliers d’environ 5 à 10 % toutes les 1 à 4 semaines. Les patients peuvent adapter le calendrier de sevrage : soit en réduisant moins les doses quotidiennes, soit en allongeant la durée des paliers. Quand il a été décidé d’arrêter le tramadol en diminuant progressivement les doses, il est souhaitable de ne pas traiter d’éventuels symptômes de sevrage par un autre opioïde, y compris la codéine ou l’opium, ni par une benzodiazépine (liste), qui exposent aussi à des dépendances.

En cas d’échecs répétés ou quand les patients ont perdu le contrôle de leur consommation, une substitution avec la buprénorphine ou la méthadone (des opioïdes par ailleurs éprouvés en traitement de substitution), dans un cadre thérapeutique contrôlé, est une option à envisager. »

Dans son numéro de mars2020, la revue indiquait que le tramadol « expose à des risques qui exigent la même vigilance qu’avec la morphine » : Tramadol : effets secondaires, accoutumance, dépendance et risque de surdose.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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#MoisSansTabac : les conseils de Michel Cymes pour arrêter de fumer

#MoisSansTabac : les conseils de Michel Cymes pour arrêter de fumer

Le mardi 29 octobre 2019.

#MoisSansTabac oblige, vous avez décidé d’arrêter de fumer ? Une sage décision mais qui sera sans doute difficile à tenir. Pour vous aider à stopper définitivement le tabac, Michel Cymes vous propose quelques conseils.

Arrêt du tabac : la Sécu rembourse les médicaments

Dans deux jours, commencera le #MoisSansTabac : pendant tout le mois de novembre, les fumeurs pourront recevoir des conseils afin d’arrêter le tabac. Une initiative qui a donné à Michel Cymes, le célèbre médecin qui anime des émissions télévisées sur le thème de la santé, une occasion de nous donner quelques recommandations pour enfin dire stop à la cigarette.

Si vous êtes décidé à arrêter de fumer, le premier réflexe est de vous rendre sur le site tabac-info-service. Vous y trouverez de nombreux conseils pour tenir bon, une foire aux questions et bénéficierez aussi d’un coaching. Ce site est une vraie mine d’informations, un véritable « allié » aux dires du présentateur télé.

Deuxième allié, la Sécurité Sociale. Cette dernière rembourse le traitement médical qui permet d’arrêter le tabac. Sachez qu’il existe plusieurs médicaments composés de deux molécules, la varénicline et le brupropion mais qu’ils ne sont disponibles qu’avec une ordonnance. Parlez-en avec votre médecin !

Utiliser des substituts nicotiniques

Autre conseil de Michel Cymes : apprendre à gérer le manque de nicotine. Michel Cymes en profite pour nous rappeler qu’elle n’est pas mauvaise pour le cœur et les poumons. « Elle n’est pas cancérigène non plus. A l’inverse de la fumée dans laquelle on trouve quelque 4.000 substances toxiques » rapporte RTL.

Pour parvenir à gérer les manque de nicotine, le présentateur TV conseille l’utilisation du patch. Pour les gros fumeur à qui cela ne suffirait pas, il conseille aussi les gommes, les pastilles et les spray nicotiniques. Concernant ce dernier, il propose une astuce pour éviter les nausées ou le hoquet : vaporisez le produit sur le doigt et badigeonner l’intérieur des joues. « La nicotine se mélangera petit à petit avec votre salive et vous l’avalerez par petites doses ».

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Une campagne pour encourager les Français à manger sainement

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Arrêter de fumer donne faim, des scientifiques en apportent la preuve

Le 9 septembre 2016.

Prendre du poids est-il inévitable lorsqu’on arrête de fumer ? Une récente étude vient de démontrer le rôle du tabac sur l’hormone qui contrôle la faim.

Le tabac modifierait l’action de la ghréline

Lorsqu’elles envisagent d’arrêter de fumer, de nombreuses personnes redoutent de prendre du poids. Plusieurs études ont en effet déjà prouvé que l’arrêt de la cigarette impliquait souvent la prise de quelques kilos. Une étude grecque, dont les conclusions ont été présentées lors du Congrès international de la Société respiratoire européenne (ERS), vient de démontrer le rôle joué par la cigarette sur l’hormone de la faim, la ghréline.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont mené une expérience sur 14 hommes, tous fumeurs. Ces participants ont été séparés en deux groupes et tous ont dû passer une nuit sans manger ni fumer. Le lendemain, le premier groupe a été autorisé à fumer, tandis que les participants du deuxième groupe pouvaient tenir leur cigarette et faire semblant de la fumer, sans jamais l’allumer. À l’issue de cette période, les 14 personnes étaient invitées à se rapprocher d’un buffet pour se nourrir.

Les fumeurs mettent plus de temps à être rassasiés

Devant l’étalage de nourriture, les scientifiques ont observé le comportement des participants, en analysant notamment leur appétit et les aliments qu’ils sélectionnaient. En parallèle, des analyses de sang ont été effectuées chez les hommes des deux groupes, afin de déterminer les changements hormonaux liés à l’expérience.

Les scientifiques ont alors observé que les fumeurs avaient ingéré 152 calories, en moyenne, de moins que les autres. L’analyse de sang des non-fumeurs a par ailleurs démontré que leur taux de ghréline mettait davantage de temps à disparaître. Or, cette hormone apparaît avec la faim et disparaît lorsque la personne a suffisamment mangé pour indiquer au cerveau le sentiment de satiété. Les non-fumeurs mettraient donc plus de temps à être rassasiés, ce qui expliquerait la prise de poids qui suit l’arrêt de la cigarette.

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le coronavirus MERS est mortel et il va être difficile à arrêter

Voilà plus d’un an et demi que les experts des maladies infectieuses surveillent une nouvelle maladie avec inquiétude: le coronavirus MERS (MERS-CoV). Il s’agit de la dernière menace infectieuse mondiale en date –mais elle est encore ignorée du plus grand nombre d’entre nous.

Cela pourrait vite changer. On a signalé de nouvelles infections en Malaisie, en Grèce, aux Philippines et en Egypte. Les Etats-Unis sont récemment devenus le seizième pays touché avec un cas de coronavirus MERS: un professionnel de santé américain qui avait précédemment vécu et travaillé à Riyad (Arabie saoudite).

MERS est l’acronyme de «Middle East respiratory syndrome», ou syndrome respiratoire du Moyen-Orient. La maladie est provoquée par un virus cousin du Sras, coronavirus qui, en 2003, avait fait environ 900 morts et paralysé les systèmes hospitaliers de Chine, de Hong Kong, du Vietnam et du Canada, privant par là même l’économie mondiale de plusieurs milliards de dollars. L’épidémie canadienne s’était déclarée à Toronto, ma ville de résidence; j’ai couvert l’actualité du Sras, de son (inquiétant) commencement à son (épuisant) dénouement.

Les informations parvenant d’Arabie saoudite sont limitées, et il est difficile de se prononcer avec certitude à distance; néanmoins, il me semble que l’épidémie de MERS qui frappe les hôpitaux saoudiens ressemble par bien des côtés à celle du Sras à Toronto. Le MERS ne semble certes pas se propager aussi facilement que le Sras, ce qui est une chance; précisons toutefois que le Sras ne se propageait pas particulièrement vite, et qu’il a néanmoins représenté un problème de taille.

Faut-il avoir peur des dromadaires?

Comme son nom l’indique, la majorité des cas de «syndrome respiratoire du Moyen-Orient» ont été observé dans cette région, dans des pays comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et notamment l’Arabie saoudite, qui faisait état de 483 cas et de 142 morts lors du bilan du 11 mai 2014 –soit 80% des infections connues. Pour l’heure, l’ensemble des cas déclarés sont, directement ou non, associés à sept pays du Moyen-Orient.

Chose étrange: si la majorité des cas ne semblent concerner qu’une poignée de pays, le virus en lui-même est beaucoup plus répandu. On a détecté la présence du coronavirus MERS chez des dromadaires sur de vastes zone géographiques –or on estime que ce virus pourrait être transmis à l’homme via cet animal. On a retrouvé des dromadaires présentant des signes d’infections anciennes jusque dans les îles Canaries, ainsi qu’en Tunisie, en Ethiopie, au Nigeria et au Kenya.

Lorsque le Sras s’en est pris à l’homme, il a fait une entrée en fanfare; il se multipliait dans des hôpitaux aux quatre coins du monde avant même que l’on ait eu le temps de lui donner un nom. Le MERS prend son temps, lui. Le nouveau virus a été identifié par un médecin égyptien officiant en Arabie saoudite ainsi que par des chercheurs d’un laboratoire néerlandais qu’il avait sollicités pour en savoir plus; c’était en juin 2012. Mais ce n’est que plusieurs mois plus tard, en septembre, qu’un Qatari gravement malade a été admis dans un hôpital londonien. Le virus avait ravagé ses poumons. Faute de traitement efficace, il décéda après neuf mois d’hospitalisation.

Une mortalité impressionnante

Les premiers décès –qui faisaient suite à d’épouvantables tableaux cliniques– furent une source d’angoisse pour les responsables de santé publique et pour les chercheurs qui analysaient l’évolution de la situation. Il y a plus d’un an, un responsable qui avait suivi les premiers cas m’a ainsi donné ce conseil:

«N’attrapez-pas ce virus. Il n’est pas tendre avec les humains.»

La plupart des premiers malades ont succombé à leur infection, mais durant l’année écoulée, plusieurs cas bénins –et parfois même sans symptômes– ont pu être observés. Reste qu’à ce jour, près de 30% des malades infectés par le coronavirus n’ont pas survécu. Une proportion qui serait ahurissante pour n’importe quelle maladie, et qui l’est d’autant plus lorsque cette maladie touche la fonction respiratoire et qu’elle se répand de la même manière que les virus du rhume et de la grippe (mais pas aussi facilement, heureusement, ces derniers s’étant complètement adaptés à l’homme). A titre de comparaison, le Sras avait en son temps emporté 11% des personnes infectées.

Les cas bénins récemment observés tendent à confirmer l’intuition que les experts ont depuis longtemps: la véritable proportion des cas mortels serait plus basse qu’on ne le pense, et ce parce que les médecins ne demandaient jusqu’ici un dépistage du nouveau virus que chez les malades atteints d’une pneumonie aiguë. De fait, cette proportion est en baisse, passant de plus de 50% à 28,5% (estimation récente du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies).

D’un point de vue épidémiologique, le MERS ressemble sans doute à un iceberg –et les cas les plus graves font ici figure de partie émergée. Mais aucun des pays concernés ne mène des tests de dépistage à grande échelle pour prendre la mesure de l’infection; il est donc impossible de savoir à quel point la proportion exacte des décès parmi les personnes infectées est inférieure aux chiffres connus.

Une progression inquiétante

C’est l’une des nombreuses questions sans réponse du MERS. Une autre est plus urgente: comment expliquer l’extraordinaire recrudescence d’infections au cours des dernières semaines? Le nombre total des cas observés a plus que doublé au cours du mois dernier. L’Arabie saoudite a fait état de 250 nouveaux cas depuis le début du mois d’avril; avant cette date, seuls 207 cas avaient été signalés dans le monde.  

Cette forte progression pourrait s’expliquer de diverses manières. Il pourrait s’agir d’une hausse saisonnière. Certaines des infections observées dans des hôpitaux d’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis ont peut-être été transmises directement de personne à personne.

Troisième explication potentielle: une hausse du nombre de demandes de dépistage.

On observe également une recrudescence de cas exportés. Un Malaisien a contracté le virus en Arabie saoudite pendant un pèlerinage; il a succombé à la maladie après son retour. Un Grec résidant à Jeddah (Arabie saoudite) est parti pour Athènes après avoir été infecté; la maladie a été diagnostiquée en Grèce. La Jordanie et l’Egypte ont détecté des cas chez des personnes en demande de soins originaires d’Arabie saoudite. Un professionnel de la santé travaillant dans un hôpital de Riyad s’est rendu à Chicago via Londres avec un virus dans les poumons. Une fois arrivé à Chicago, il a pris un bus pour l’Indiana, où il a consulté un médecin.

Finalement, l’homme n’avait pas contracté le virus MERS-CoV et a pu sortir de l’hôpital le 9 mai. Mais les responsables de santé publique locaux ont dû partir à la recherche des personnes qui sont entrées en contact avec l’homme pendant son voyage, de manière à savoir si elles présentaient des symptômes; une tâche conséquente, réalisée avec l’aide des Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta. Une cinquantaine d’employés de l’hôpital ont été placés en isolement à domicile, seul moyen d’enrayer tout enchaînement des infections en cas d’apparition de symptômes du MERS. Autant de mesures particulièrement coûteuses –et tout cela parce qu’on soupçonnait qu’un homme avait contracté un virus en Arabie saoudite.

La faute au lait de dromadaire? A l’urine de dromadaire?

Ce type de situation va se répéter. L’Organisation mondiale de la santé l’a récemment annoncé en révisant son évaluation des risques liés au MERS. Le Dr Kamran Khan, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Toronto, étudie la façon dont les maladies se propagent à travers le monde via les voyages en avion. Le MERS l’inquiète: d’innombrables travailleurs étrangers résident dans la région, et les millions de pèlerins musulmans affluent chaque année des quatre coins du monde pour se rendre dans les villes saintes de la Mecque et de Médine. Le nombre des pèlerins va d’ailleurs augmenter dans les prochaines semaines: le Ramadan approche (il commencera à la fin du mois de juin). Le Dr Khan explique:

«Si l’on s’en tient aux probabilités, plus l’épidémie persiste, plus il y a de risques pour qu’elle touche d’autres régions du monde et qu’elle y provoque ce type de problèmes sanitaires et économiques.»

Les experts voudraient que le virus soit contenu, chassé de la population humaine et renvoyé dans la nature. Mais cela ne va pas être facile.

S’il est clair aujourd’hui que les dromadaires sont l’une des principales composantes de l’épidémie, il est impossible d’affirmer que ce sont les seules sources de contamination chez l’homme. Par ailleurs, personne ne sait comment les dromadaires infectent les malades. La transmission est-elle imputable à la consommation de lait (ou de fromage) de dromadaire non pasteurisé? Ou à la consommation d’urine de dromadaire, à laquelle certains habitants du Moyen-Orient attribuent des vertus médicinales? A moins qu’il s’agisse de la consommation de viandes de cet animal? Et qu’en est-il des malades qui affirment ne pas être entrés en contact avec un dromadaire; comment ont-ils été infectés?

Les dromadaires sont particulièrement importants et chéris au Moyen-Orient. Ils y sont des bêtes de somme, des sources de subsistance et même des animaux de compagnie. Cela signifie que dans ce cas précis, les méthodes généralement employées pour contenir la transmission à l’homme d’un virus présent chez l’animal seraient inenvisageables.

En 1997, Hong Kong avait abattu tous les poulets de la ville pour enrayer la première épidémie humaine de la grippe aviaire H5N1. Pendant l’apparition de l’épidémie de Sras, la Chine a organisé un abattage massif de civettes, animaux proches du raton-laveur, qui étaient impliqués dans la transmission de ce virus vers l’homme.

Mais personne ne pourrait autoriser un abattage massif de dromadaires –et c’est une bonne chose, si l’on en croit Ben Embarek, spécialiste de la sécurité alimentaire affecté au dossier MERS par l’OMS.

Comprendre comment le virus se transmet

«Abattre les dromadaires ne résoudrait pas le problème», explique-t-il. Selon lui, on ferait venir des dromadaires d’Afrique pour remplacer les animaux disparus, et ceux-ci finiraient certainement par contracter le virus à leur tour.

«Cette solution ne serait donc ni sage, ni simple à mettre en place, et serait même insensée de bout en bout. Cette option n’est donc tout simplement pas envisageable.»

De la même manière, il sera assez difficile de convaincre les habitants de la région de prendre un peu de distance avec leurs dromadaires.

«Il est toujours extrêmement difficile de bouleverser les habitudes, explique Ben Embarek. Il nous faut absolument comprendre et identifier l’ensemble des conditions qui exposent les gens au virus, alors nous ciblons les pratiques et les comportements les plus centraux et nous tentons de les modifier.»  

Il n’existe à ce jour aucun traitement médicamenteux pour lutter contre le MERS (et il n’existera visiblement pas de vaccin avant bien longtemps). Aussi les autorités sanitaires suivent-elles la situation de près. Elles espèrent que les nouveaux cas d’infections vont diminuer après la fin du printemps –qui pourrait bien être la saison préférée du MERS. Et redoutent de voir le virus se transmettre plus facilement de personne à personne, ce qui conduirait à une accélération rapide et à une extension du mal.

La vérité, c’est que nous n’avons aucun moyen de savoir ce que nous réserve le syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Restons vigilants.

Helen Branswell

Traduit par Jean-Clément Nau

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A votre santé! – Slate.fr

LeBron James, Serena Williams, Peyton Manning… Ils devraient arrêter la pub pour la junk food

Le joueur de football américain Peyton Manning fait de la pub pour des pizzas ou des petits biscuits. Le basketteur LeBron James a promu le Coca et d’autres marques. Et Serena Williams a aussi signé de juteux contrats, avec McDonald’s par exemple.

Selon une étude publiée dans la revue Pediatrics, ces trois personnalités sont les sportifs qui font le plus de pub pour des aliments gras et sucrés aux Etats-Unis. 

Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 100 sportifs, engagés avec 512 marques et classés selon leur popularité et leurs contrats commerciaux sur l’année 2010. Les boissons et les aliments concernent 23,8% de ces contrats entre sportifs et grandes sociétés. Ce qui correspond à 62 aliments et 46 boissons vantés par des athlètes.

Or, l’étude montre que 79% de ces aliments sont «denses en calories et pauvres en nutriments». Et dans 93% des 46 boissons promues par les athlètes en 2010, la totalité des calories est apportée par les sucres ajoutés.

De plus, beaucoup de ces campagnes sont destinées aux jeunes consommateurs, précisent les chercheurs: les ados de 12 ans à 17 ans sont les Américains qui sont le plus souvent exposés à des pubs alimentaires avec des sportifs.

Les auteurs de l’étude expliquent que de telles pubs pour des boissons sucrées ou des aliments très caloriques, réalisées par des sportifs connus dans le monde entier et ironiquement «en très bonne forme physique», envoient des messages contradictoires sur la «vie saine».

Ces spots sont même comparés aux vieilles réclames pour les cigarettes réalisées autrefois par des sportifs comme Ted Williams. Aujourd’hui, «des sportifs professionnels ne s’engageraient pas avec le tabac, ce serait une trop grande responsabilité pour eux», dit Marie Bragg, auteure principale de l’étude et doctorante en psychologie clinique à Yale, au Globe and Mail, «mais nous espérons que ce sera, un jour, la même chose pour la malbouffe».

«Notre grand espoir serait que les athlètes refusent de soutenir la malbouffe, ou au moins promeuvent des aliments sains. (…) Ces sportifs auraient l’opportunité de travailler avec les parents. Au lieu de cela, ils font des pubs pour de la vraie junk food», déclare aussi Marie Bragg. 

Il y a deux ans, une étude australienne avait en effet constaté que lorsque des célébrités du sport vantent des produits peu nutritifs, certains parents commencent à penser que ces aliments et boissons sont en réalité tout à fait nutritifs et bons pour leurs enfants.

Une image «saine» très intéressante pour les marques: «Ils aident à créer la perception d’un lien positif entre le consommateur, le produit, et la parole de la marques», explique Marc Ganis, consultant en image des sports, au Globe and Mail.

En France, les sportifs sont tout aussi convoités par les marques alimentaires, comme par exemple Nicolas Anelka pour les crèmes Danette ou Jo Wilfried Tsonga pour les Kinder Bueno. 


A votre santé! – Slate.fr

Arrêter de fumer fait grossir, la faute aux intestins

Crédit photo : mondi/Flickr

Crédit photo : mondi/Flickr

Tous ceux qui sont parvenus à le faire vous le diront : arrêter de fumer fait grossir ! Un manque que certains compensent par la nourriture et notamment par le grignotage que l’on accuse alors d’être responsable d’une prise de poids. Et pourtant…

A en croire les résultats d’une étude menée par le Fond national suisse de la recherche scientifique (FNS),  la prise de poids des anciens fumeurs n’est pas liée à ce grignotage mais à une modification de la flore intestinale.

Cette étude a porté sur 20 sujets parmi lesquels se trouvaient des fumeurs, des non-fumeurs et des personnes ayant arrêté de fumer durant l’étude. Aucun d’entre-eux n’avaient modifié ses habitudes alimentaires.

En analysant leurs matières fécales, les scientifiques ont constaté d’importants changements dans la flore intestinale microbienne de ceux qui avaient arrêté de fumer. Des changements qui n’ont pas été observés chez les fumeurs et les non-fumeurs.

Pour cette équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Gerhard Rogler, la flore intestinale de ceux qui ont arrêté de fumer durant cette étude s’est profondément transformée au point de se rapprocher de celle des personnes obèses.

A noter que durant cette étude qui a duré 9 semaines, les personnes ayant arrêté de fumer ont pris en moyenne 2.2 kilos supplémentaires sans pour autant modifier leurs habitudes alimentaires.


News Santé

Auto-médication : « Il faut arrêter de penser que les patients sont nuls et incapables de se prendre en charge »

UFC Que-Choisir vient de dénoncer le manque de conseil des pharmaciens à leurs clients. Un problème lorsque ceux-ci décident de se soigner sans consulter de médecin. Mais faut-il pour autant tirer la sonnette d’alarme des excès de l’auto-médication ?
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