Archives par mot-clé : artificielle

Création de l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM (Québec)

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et l’Université de Montréal ont annoncé, le 14 novembre, la création de l’« École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM » (ÉIAS).

L’ÉIAS « a pour objectif d’accompagner et de soutenir les acteurs des systèmes de santé dans l’appropriation, l’implantation et la valorisation de l’intelligence artificielle (IA) ».

Elle « traitera notamment des thèmes de l’acceptabilité (sociale, légale, éthique, etc.), de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l’organisation et du système de santé ».

« L’IA offre des possibilités sans précédent en santé, que ce soit par l’analyse des données massives pour mieux comprendre, détecter et traiter les maladies ou encore par la robotisation », souligne le communiqué.

« L’IA transformera de manière rapide et profonde les soins, l’enseignement, la recherche et la gestion des systèmes de santé. »

L’école « a comme objectif de soutenir les acteurs des systèmes de santé au sein de cette transformation en mettant à leur disposition les éléments nécessaires au changement de culture, de structure organisationnelle, de gestion et d’accompagnement des intervenants et de mesures d’impact, tout au long du processus de transformation », a souligné le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet.

« Elle est la première école de l’intelligence artificielle au monde issue d’un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l’implantation en milieu réel de l’IA, et permettra au CHUM et à l’Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires. »

« De manière progressive à compter de janvier 2019, elle offrira une programmation adaptée aux différentes clientèles et à leur niveau de maîtrise de l’IA. »

« Les départements et les services du CHUM en sont partie intégrante, à la fois comme milieux de stage et comme lieux d’implantation et d’expérimentation de l’IA. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Viande artificielle : les autorités américaines préparent l’arrivée sur le marché

L’administration américaine a présenté, le 16 novembre, un cadre réglementaire visant à favoriser les produits alimentaires à base de viande produite en laboratoire à partir de cellules-souches d’animaux et à établir des normes pour la protection de la santé publique.

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) et l’agence de la sécurité alimentaire (Food and Drug Administration – FDA) ont décidé de se partager la supervision de ce secteur.

Selon le cadre réglementaire proposé, la FDA sera chargée de contrôler ce qui concerne les cellules, depuis leur prélèvement sur les animaux jusqu’au stade de la différenciation cellulaire. Le ministère de l’Agriculture supervisera de son côté ce qui relève de la production et de l’étiquetage des produits.

Les deux agences estiment disposer des pouvoirs réglementaires nécessaires et qu’une loi spécifique ne sera pas nécessaire, rapporte leur communiqué.

Plusieurs entreprises se sont lancées dans le domaine. Le coût de production est encore élevé et aucun produit n’est pour l’instant disponible à la vente.
Mais, la société californienne Just, par exemple, a fait part de son intention de commercialiser un produit à base de cellules animales d’ici la fin de l’année, rapporte l’AFP.

Le Good Food Institute, une association qui promeut les produits alternatifs à la viande s’est également réjoui de l’annonce.

« Selon les arguments de ses partisans, la “viande de laboratoire” permettra de limiter les gaz à effets de serre et l’utilisation de ressources naturelles, et d’éviter la souffrance des animaux », rapporte l’AFP. « Tout cela en nourrissant une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines. »

Le communiqué n’a pas précisé si les produits issus de cellules animales pouvaient s’appeler « viande », un point de contentieux entre les associations représentant les éleveurs et les partisans de produits alternatifs.

Les commentaires du public seront reçus jusqu’en fin d’année.

Bill Gates, Richard Branson et un géant de l’agroalimentaire investissent dans la viande artificielle : qu’est-ce ?

Psychomédia avec sources : FDA, AFP (La Presse).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Un détecteur de mensonge basé sur l’intelligence artificielle à l’essai à des frontières européennes

qui s’est tenu en octobre.

Le système iBorderCtrl doit être testé dans un projet pilote à des postes-frontière en Hongrie, Grèce et Lettonie dans le courant de l’année, a rapporté Euronews.

Le projet a été financé à hauteur de quatre millions d’euros par l’Union européenne via son projet Horizon 2020, selon Euronews.

Il « vise à accélérer le trafic aux frontières extérieures de l’Union européenne et de renforcer la sécurité grâce à un contrôle automatisé », a indiqué la Commission européenne.

Les voyageurs sont interrogés par un garde-frontière avatar qui leur pose des questions sur des sujets tels que les raisons de leur voyage et la façon dont ils se rendent à destination.

Le système de détection automatique des mensonges détermine si une personne ment ou dit la vérité par des signes presque imperceptibles, tels que des microgestes faciaux, explique Keeley Crockett, chercheure à la Manchester Metropolitan University, membre du consortium européen qui développe le logiciel.

iBorderCtrl donne un score de risque basé sur la véracité de l’utilisateur et les douaniers humains prennent les décisions finales.

Le système apprend de chaque personne qui l’utilise, expliquent les chercheurs. (Vidéo expliquant la technique de l’« apprentissage profond »)

Des résultats de recherche sur Google personnalisés selon votre réaction faciale et physiologique ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Manchester Metropolitan University, Commission Européenne, iBorderCtrl.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Bill Gates, Richard Branson et un géant de l’agroalimentaire investissent dans la viande artificielle : qu’est-ce ?

Bill Gates, Richard Branson (fondateur de Virgin), Jack Welch (ancien PDG de General Motors) ainsi que le géant agroalimentaire Cargill ont investi dans une start-up de la Silicon Valley, la Memphis Meats, qui produit de la viande artificielle, rapporte Le Figaro.

La viande artificielle, aussi appelée viande cultivée ou viande synthétique, est cultivée in vitro à partir de cellules musculaires animales.

« Dans 30 ans, nous n’aurons plus besoin de tuer des animaux et la viande, qui sera propre ou à base de plantes, aura le même goût et sera plus saine pour tout le monde » a déclaré Richard Branson dans une interview à Bloomberg.

« Les gens adorent manger de la viande et celle-ci est au cœur de nombreuses cultures et traditions. Mais aujourd’hui, la manière conventionnelle de la produire est source d’enjeux majeurs pour l’environnement, la protection animale et la santé humaine », explique Uma Valeti, cofondatrice de Memphis Meats, dans un communiqué.

« Concrètement, résume Le Figaro, Memphis Meats fabrique de la viande dans des réservoirs à partir de cellules animales vivantes autoproductrices, alimentées en oxygène, en sucre et autres nutriments. À ce jour, l’entreprise a réussi à “cultiver” et “fabriquer” de la viande de bœuf en 2016 puis de poulet et de canard au printemps 2017, sans toutefois la commercialiser. »

Ce processus de production n’utiliserait qu’environ 1 % de la terre et 10 % de l’eau nécessaires à l’agriculture animale traditionnelle.

Mais des coûts élevés de production restent un obstacle majeur à la commercialisation de la viande artificielle. L’entreprise vise à accroître ses capacités de production tout en diminuant ses coûts, afin que ceux-ci soient au moins égaux à ceux de la production conventionnelle.

Cargill, l’un des plus gros fournisseurs agroalimentaires du monde, est la première grosse entreprise productrice de viande à investir dans cette nouvelle technologie.

Psychomédia avec sources : Le Figaro, Memphis Meats
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Schizophrénie : l’amélioration du diagnostic grâce à l’intelligence artificielle est pour bientôt

L’intelligence artificielle d’IBM peut diagnostiquer la schizophrénie à partir d’images cérébrales. Ces travaux sont publiés dans la revue Schizophrenia (du groupe Nature).

Ces résultats permettent d’avancer les connaissances sur des marqueurs biologiques plus fiables et objectifs que les critères diagnostiques actuels, souligne le communiqué d’IBM et de l’Université de l’Alberta (Canada).

Cette étude fait également progresser la compréhension de la neurobiologie de la maladie, ce qui devrait mener à l’amélioration du traitement et de la gestion de la maladie, souligne Serdar Dursun, professeur de psychiatrie et de neurosciences à l’Université de l’Alberta. Un nombre important de connexions anormales, qui peuvent être explorées dans des études futures, a été découvert, explique-t-il.

Les chercheurs ont analysé des données anonymisées d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles schizo-affectifs et de personnes en santé.

Les images d’IRMf mesuraient l’activité des réseaux cérébraux alors que les participants effectuaient un test auditif commun. Des techniques d’intelligence artificielle d’apprentissage automatique ont été utilisées afin de déterminer les connexions les plus souvent associées à la maladie.

L’algorithme différentiait les participants atteints de schizophrénie et ceux du groupe témoin avec une précision de 74 % et pouvait déterminer la sévérité de plusieurs symptômes tels que l’inattention, les comportements bizarres et les troubles de la pensée, de même que l’alogie (discours pauvre) et le manque de motivation.

La détermination de la sévérité des symptômes peut mener à une caractérisation de la maladie axée sur des mesures, ce qui permettrait de considérer la maladie sur un spectre, plutôt qu’au moyen d’une étiquette binaire d’un diagnostic ou d’une absence de diagnostic, soulignent les chercheurs. Cette approche pourrait aider les cliniciens à définir des plans de traitement personnalisés.

« L’objectif ultime de ces travaux est d’élaborer des mesures objectives afin de définir les états mentaux et de les appliquer à des troubles psychiatriques et neurologiques », explique Ajay Royyuru, vice-président, Santé et sciences de la vie, groupe Recherche IBM.

Dans le cadre du partenariat en cours, les chercheurs continueront d’étudier les régions et les connexions du cerveau qui sont en lien avec la schizophrénie. Ils continueront aussi à améliorer les algorithmes au moyen d’ensembles de données plus vastes et d’explorer des moyens d’élargir ces techniques vers d’autres troubles psychiatriques comme la dépression ou de trouble de stress post-traumatique.

L’origine biologique de la schizophrénie identifiée pour la première fois, disent des chercheurs

Pour plus d’informations sur la schizophrénie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : IBM, Schizophrenia (Nature).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Progrès de l’intelligence artificielle pour lire la pensée

« L’imagerie cérébrale pour décoder le contenu de la pensée a fait l’objet d’un intense intérêt de recherche depuis un certain temps », souligne un communiqué de l’Université de Kyoto (Japon).

« À mesure que les études ont progressé, les scientifiques ont progressivement réussi à interpréter ce que des participants voient, se souviennent, imaginent et même rêvent. »

Yukiyasu Kamitani et ses collègues ont utilisé des techniques d’intelligence artificielle, dites d’apprentissage profond ou basées sur des réseaux neuronaux, qui se rapprochent de la façon dont le cerveau traite l’information (d’une façon hiérarchisée, chaque niveau de traitement utilisant comme input le résultat du niveau précédent), afin de décoder et prédire ce qu’une personne voit ou imagine, en se référant à un vaste catalogue d’images.

Ces travaux sont rapportés dans la revue Nature Communications.

« Lorsque nous regardons un objet, notre cerveau traite l’information de façon hiérarchique, en commençant par les caractéristiques les plus simples et progressant vers les plus complexes », explique le chercheur.

L’intelligence artificielle utilisée fonctionne sur le même principe de l’analyse hiérarchique des caractéristiques. Nommée « réseau neural profond » (« deep neural network »), elle a été entraînée par un groupe qui travaille maintenant chez Google. (Dans l’entraînement, le système se fait présenter des objets ou des phénomènes, il en analyse les caractéristiques et peut ensuite les reconnaître.)

Les chercheurs ont découvert que lorsqu’une personne et l’ordinateur se font présenter une même image, il existe une correspondance entre les patterns de l’activité cérébrale et les patterns de signaux de l’intelligence artificielle.

Ils ont aussi constaté que les zones visuelles inférieures et supérieures du cerveau correspondaient plus étroitement au traitement de l’information de l’intelligence artificielle, révélant une homologie entre le cerveau humain et le réseau neuronal artificiel.

Ils ont testé si les signaux de l’intelligence artificielle correspondant à un pattern cérébral pouvaient être utilisés pour identifier des objets perçus ou imaginés, explique Kamitani.

Pour ce, les signaux de l’intelligence artificielle étaient comparés à ceux de la base de données obtenue lors de l’entraînement du système. Plusieurs objets étaient reconnus avec une forte probabilité.

« Rapprocher la recherche en intelligence artificielle et celle en neurosciences pourrait ouvrir la porte à de nouvelles interfaces cerveau-machine, peut-être même nous rapprocher de la compréhension de la conscience elle-même », conclut le chercheur.

Excellente vidéo expliquant la technique d’« apprentissage profond »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Kyoto University, Nature Communications.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Google lance une intelligence artificielle pour modérer les commentaires en ligne

Google a annoncé, le 24 février, le lancement d’un outil basé sur l’intelligence artificielle, appelé « Perspective », pour aider les médias en ligne à modérer automatiquement les commentaires en bloquant les messages haineux, hors propos ou sans substance, rapporte AFP.

Cette API (fonctionnalité informatique), offerte gratuitement, permet aux éditeurs de créer des programmes qui noteront la « toxicité » des messages envoyés sur leurs forums et de régler le seuil toléré.

« Perspective » a été testé et développé avec plusieurs éditeurs, dont le New York Times, The Guardian et Wikipedia, au moyen d’un algorithme d’apprentissage automatique qui analyse les messages jugés haineux ou hors sujet par des modérateurs humains.

« Les médias veulent encourager les discussions sur leurs contenus, mais trier les millions de commentaires pour repérer ceux qui les trollent leur coûte beaucoup de temps, de travail et d’argent », a souligné sur le blog de Google Jared Cohen, président de Jigsaw, l’incubateur de Google qui a développé l’outil.

Psychomédia avec sources : TV5 (AFP), New York Times.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Baidu lance un chatbot de consultation médicale basé sur l’intelligence artificielle

Le géant de l’Internet chinois Baidu, dont le moteur de recherche est le plus important en Chine, a annoncé le lancement de Melody, un chatbot (agent conversationnel) d’assistance médicale basé sur une intelligence artificielle qui est désormais intégré à l’application Baidu Doctor lancée en 2015.

« Melody est conçu pour gagner du temps dans des discussions en ligne entre les médecins et les patients, et fournir des informations contextuelles pertinentes aux médecins pour les assister dans leurs recommandations et les options de traitement », indique le communiqué de Baidu.

« Quand un patient ouvre l’application pour poser une question, Melody lui pose des questions supplémentaires pertinentes pour clarifier des informations telles que la durée, la gravité et la fréquence des symptômes. Il peut également poser des questions sur des symptômes supplémentaires éventuellement liés à la condition de santé, mais que le patient n’a pas mentionnée initialement. »

« Il peut aussi suggérer des options de traitement possibles au médecin, qui peut choisir de les communiquer au patient ou de développer ses propres recommandations. »

Melody incorpore des techniques d’intelligence artificielle telles que l’apprentissage profond (deep learning) et le traitement du langage naturel.

« Ceci n’est que le début d’une transformation beaucoup plus grande qu’entraînera l’intelligence artificielle dans l’industrie de la santé », souligne le directeur scientifique de Baidu, Andrew Ng.

Melody n’est disponible qu’en chinois et en Chine sur l’application Baidu Doctor pour Android et iOS.

Psychomédia avec source : Baidu.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Rétine artificielle : les premiers succès

En partenariat avec Le Figaro , des membres de l’Académie des sciences répondent aux grandes questions de l’actualité scientifique. José-Alain Sahel, ophtalmologiste, fait le point sur la rétine artificielle.

Un aveugle peut-il recouvrer la vue? Aujourd’hui, cette question ne relève plus de la science-fiction notamment pour traiter les dégénérescences rétiniennes d’origine génétique telle la rétinopathie pigmentaire. Le principe consiste à pallier la perte des photorécepteurs (cellules qui transforment la lumière) en générant une activité électrique au sein de la rétine.

Après capture par une microcaméra installée sur des lunettes, l’information visuelle est traitée informatiquement et émise vers une puce qui stimule électriquement, en réponse à la lumière, les cellules nerveuses encore fonctionnelles dans la rétine, en particulier celles formant le nerf optique. Une fois le signal parvenu au cerveau, les images traitées au niveau cortical produisent la sensation visuelle.

Un essai clinique international multicentrique, entrepris en 2008 sur 30 patients, dont quatre Français opérés au Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris, a démontré la sécurité du système Argus II de l’entreprise californienne Second Sight. Les performances visuelles remarquables en termes d’orientation, de détection d’objets et de lecture ont abouti au marquage «CE» et, tout récemment, à la prise en charge, aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA), en attendant la décision de remboursement en France pour une cohorte complémentaire de patients.

Un des patients français présentait les meilleures capacités de lecture de tout l’essai (10 mots par minute). Ces performances impliquent une forte collaboration des patients dans la phase cruciale de réhabilitation qui suit l’intervention. L’implant testé comporte une plaque de 60 électrodes, ce qui donne une image constituée au mieux de 60 pixels ou 60 points de niveaux de gris variables. (…)

Lire la suite sur Figaro.frProthèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil
Les hospitalisations liées à l’alcool en hausse de 30%
Des exosquelettes contre la tétraplégie
Un adulte sur cinq souffre d’acné
Inscrivez vous à la newsletter du Figaro


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR