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Les pharmaciens ne conseillent pas assez sur le dosage du paracétamol

Les pharmaciens ne conseillent pas assez sur le dosage du paracétamol

Le 2 avril 2018. 

Une enquête menée par UFC-Que-Choisir a décelé le manque de conseil de certains pharmaciens concernant le dosage du paracétamol. On fait le point. 

Pas ou peu de conseils lors de la vente de paracétamol

L’enquête de l’association de consommateurs UFC-Que-Choisir est une véritable investigation. Répartis dans 772 pharmacies de seize villes différentes et filmés en caméra cachée, les membres de l’association se sont fait passer pour des clients. En arrivant à la caisse de la pharmacie, ils présentent leurs achats : du paracétamol et de l’Actifed jour/nuit – un médicament pour soigner le rhume. 

Problème, l’Actifed contient aussi du paracétamol même si ce dernier est moins concentré que dans le paracétamol classique. Pourtant, un pharmacien sur quatre ne délivre aucun conseil à ce patient malade qui est sur le point de prendre des surdoses de paracétamol plusieurs jours de suite. Rappelons qu‘il ne faut en aucun cas dépasser trois grammes par jour – quatre en cas de fortes douleurs – sous peine d’occasionner des lésions au foie.

Mieux alerter sur les doses à respecter

Pour ne pas dépasser les trois grammes réglementaires, il faut avaler un comprimé de 1000 mg (ou deux de 500 mg) toutes les six à huit heures. Si l’on ajoute à ce traitement les quatre comprimés d’Actifed quotidiens qui représentent à eux seuls deux grammes de paracétamol, nous atteignons cinq grammes de paracétamol. Bien au-delà de ce que peut tolérer notre organisme. 

Quand on sait que les Français ont dépensé plus de 2 milliards d’euros en médicaments sans ordonnance et que le pharmacien est alors le seul professionnel de santé rencontré, ce dernier doit être plus vigilant. « La présence d’un encadré spécifique sur l’emballage des médicaments sans ordonnance, pour informer le consommateur sur les principales interactions et contre-indications » plaide UFC-Que-Choisir dans ses conclusions.

Maylis Choné

Lire aussi : Paracétamol, ibuprofène ou aspirine… lequel choisir ?

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Pas assez de lutte contre la fraude à l'assurance maladie ?

Qui fraude le plus en matière d'Assurance Maladie ?

Le Nouveau secrétaire général des Républicains, et médecin de métier, Bernard Acoyer, regrette que la France ne lutte pas assez contre la fraude à l’Assurance maladie. Interrogé par Europe 1, il donne ses pistes pour enrayer le phénomène qui coûte très cher aux Français.

La fraude ne revient pas aux particuliers

Pour Mr Acoyer, la France a laissé filer la fraude à la carte Vitale. Une idée plutôt contestée par la journaliste d’Europe 1 qui rappelle les chiffres de la fraude à la carte verte.

Les fraudes à l’assurance maladie augmentent, représentant 231 millions d’euros en 2015 (+ 48 % en 5 ans). Mais la fraude à la carte Vitale ne représente qu’une petite partie du montant total des fraudes : en 2014, la moitié des fraudes à l’Assurance Maladie a été commise par des professionnels de santé (fausses feuilles de soins de la part des médecins, kilométrage gonflés de la part des transporteurs médicaux), donc rien n’à voir avec la carte Vitale. En deuxième position des fraudeurs, il y a les établissements de santé (27 % des fraudes).

En d’autres termes, les 3 quarts des fraudes sont commises par les professionnels.

Les fraudes côté particulier : ce n’est pas la majorité

Ces derniers quant à eux abuseraient sur les fraudes aux indemnités journalières (c’est-à-dire les faux arrêts maladie), les fraudes à la carte Vitale (seulement 2 % du total des fraudes à l’Assurance Maladie, soit une estimation d’environ 4 millions d’euros).

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Les médecins, pas assez humains ?

Le 24 octobre 2016.

Dans une tribune libre publiée sur le Figaro Santé, le Professeur Jacques Bringer, membre de l’Académie de médecine, lance un vibrant plaidoyer pour une médecine plus humaine.

Les nouvelles technologies éloignent du patient humain 

En effet, les nouvelles technologies, les nouveaux protocoles de soins, l’imagerie médicale, bref, tout ce qui vient aujourd’hui aider les médecins à établir leur diagnostic, mais aussi à soigner et accompagner les patients, les éloigne parfois d’une chose pourtant essentielle : ils soignent d’abord des êtres humains.

« La médecine de la personne, plus humble, attentive au profil de chaque patient et de ses aspirations individuelles, doit faire prévaloir l’écoute, l’empathie, la qualité de la présence et de la parole pour éviter les regards, mots et gestes malheureux ou maladroits car inadaptés à la situation », revendique le Professeur Bringer.  

Le numerus clausus français contourné par les étudiants étrangers

Il déplore également que « tout étudiant formé dans une université européenne, français ou étranger, parlant ou non notre langue » puisse présenter l’examen classant national (ECN) et « contourner ainsi le numerus clausus en accédant sans limitation à l’exercice médical dans notre pays ».

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Perturbateurs endocriniens : les jeunes pas assez informés

Phtalates, bisphenol A, parabènes… les jeunes réclament plus de transparence sur la présence de ces perturbateurs endocriniens, potentiellement nocifs pour la fertilité, dans les produits qu’ils consomment.

Près de 60% des jeunes (18-35 ans) s’estiment mal informés sur les perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques présentes dans nombre de produits de la vie courante selon les résultats d’un questionnaire en ligne lancé par Générations Cobayes, qui a récolté plus de 35 000 réponses.

Elaboré en partenariat avec le Réseau Environnement Santé (RES) et l’institut Notéo, ce questionnaire a permis de recenser les gestes du quotidien des jeunes et de mesurer leur niveau d’information au sujet des parabènes, phtalates et bisphénol A. Ainsi 58% des 18-35, même s’ils en ont entendu parler, ne savent pas ce qu’est le bisphénol A. Pourtant ce perturbateur endocrinien (qui peut affecter notre système hormonal) reste présent dans certains revêtements intérieurs des boîtes de conserves et des canettes, dans les tickets de caisse… Il a d’ailleurs été interdit dans la fabrication des biberons et le sera dans les contenants alimentaires à partir de 2015.

Côté phtalates, que l’on retrouve notamment dans les matières plastiques et les plastiques et la cosmétique, 70% des jeunes ignorent de quoi il s’agit. Le niveau de méconnaissance est cependant moindre concernant les parabènes (56%). Surtout dans la tranche la plus âgée, précise Damien Hansens, coordinateur national de la campagne « protège tes hormones ». Ce qui est assez logique puisque la mention « sans parabènes » est bien présente aujourd’hui sur le packaging des produits notamment en cosméto. Rappelons que près de 23% des produits d’hygiène et de beauté en contiennent encore ! Sans parler des autres perturbateurs endocriniens que l’on peut retrouver dans 40% des produits de cette gamme. »

Les lubrifiants en ligne de mire

Plus de transparence sur les objets du quotidien. C’est ce que réclame Générations Cobayes aux industriels et aux politiques. « Nous voulons désormais attirer l’attention sur les préservatifs, les lubrifiants et autres produits intimes dont la (…) Lire la suite sur Topsanté

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Tous ces aliments dont on ne se méfie pas assez (et qui peuvent pourtant nous tuer)

On consomme certains d’entre eux sans se douter du risque que l’on court. Voici une liste non exhaustive de produits que vous ne regarderez plus de la même façon.

Les hommes sont capables de tout ignorer des règles de survie pourtant basiques. Nous poussons les limites de notre corps jusqu’à frôler la mort avec des exigences physiques (ultra-marathons dans le désert, record d’apnée sous l’eau) mais aussi gustatives. Quels sont ces aliments mortels que nous avons l’habitude de déguster ?

Nous avons tous dans notre entourage une personnage allergique aux cacahuètes. Gonflement de lèvres, urticaire, vomissements, nausées, toute personne allergique à l’arachide sait combien il peut être dangereux de manger une simple cacahuète. Il ne faut que quelques minutes pour voir apparaître les premières réactions. Selon Le Figaro, 500 000 Français seraient concernés, soit 1% de la population.

Peuvent-ils être aussi dangereux que les cacahuètes ? Selon l’American Academy of Pediatrics (AAP), la réponse est oui ! Il y a quelques années, l’organisation les a classés comme étant susceptible de provoquer des étouffements. La forme des hot dogs les rend surtout mortels pour les enfants. L’AAP a même recommandé que le hot dog adopte une nouvelle forme afin de sauver des vies ! 

Tout le monde aime la tarte à la rhubarbe, ou, moins acide, la tarte à la rhubarbe et aux fraises. Ce qu’il faut retenir quand on cuisine la rhubarbe, c’est utiliser seulement la tige, et jamais les feuilles vertes. Si elles sont consommées en quantités importantes, les feuilles de rhubarbe peuvent empoisonner, provoquer des convulsions et des problèmes respiratoires graves, d’après thefw.

Ce fromage italien de Sardaigne, qui signifie « fromage pourri » est connu pour être infesté par des larves vivantes. Il est amené à un stade ultérieur de fermentation par l’action digestive des larves de la mouche du fromage. Elles y engendrent un niveau avancé de (…)lire la suite sur Atlantico

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