Archives par mot-clé : Association

Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Santé mentale et services de psychologie : 4 questions aux partis politiques (Association des psychologues du Québec)

, qui réunit plus de 3000 psychologues, adresse quatre questions aux quatre partis politiques qui abordent les sujets de la santé mentale, l’accès à la psychothérapie, les services psychologiques du secteur de la santé et les psychologues scolaires.

1. Santé mentale

« Ce domaine demeure le parent pauvre des services de santé. De nombreuses recherches démontrent pourtant la rentabilité financière d’investir en santé mentale », écrit notamment Charles Roy, président de l’association dans son blogue du Huffpost. « L’économie est d’au moins le double de chaque dollar investi, parce qu’il s’en suit une réduction marquée des visites aux urgences, aux cabinets des médecins, de l’usage de médicaments et de l’absentéisme au travail. »

La question : Que propose votre parti politique pour ce qui est de l’offre de services à la population en santé mentale ?

2. Accès à la psychothérapie

Plusieurs pays industrialisés ont décidé de subventionner les services de psychothérapie. L’actuel gouvernement a amorcé un projet pilote. « Mais l’accès à la psychothérapie financé par l’État soulève plusieurs questions. En effet, écrit M. Roy, l’expérience amorcée dans quelques pays européens a révélé plusieurs lacunes qui nous inquiètent :

– « On observe une dérive dans le concept de psychothérapie : un protocole mécanisé restreint à une seule approche de psychothérapie. L’accent est mis sur le volume, au détriment de la qualité : les utilisateurs de ces services décrochent rapidement.

– Il s’agit principalement de services d’aide en santé mentale : un concept utile à la population, mais qui ne devrait pas être annoncé comme étant de la psychothérapie.

– Le passage obligé par la référence d’un médecin entraîne un dédoublement inutile, un gaspillage de fonds publics, alors qu’ici au Québec, les psychologues sont reconnus par la Loi 21 comme spécialistes en santé mentale et que les médecins sont déjà débordés.

– Des économies sont faites sur le dos des professionnels effectuant les traitements (secteur privé) et ceux-ci déplorent l’ingérence administrative dans leur autonomie professionnelle de même que des conditions de travail et tarifs insatisfaisants. »

La question : Quelle est la vision de votre parti politique à l’égard d’un programme public de psychothérapie ?

3. Accès aux psychologues du secteur public de santé

« Il y a une forte pénurie (artificielle) de psychologues dans le réseau public de santé (quelques centaines de psychologues manquants) ».

« Pourtant nous ne manquons pas de psychologues au Québec, puisque nous en comptons près de 9000. Depuis plus d’une dizaine d’années, nous assistons à un exode des psychologues vers le secteur privé. Il faut se poser des questions sur les facteurs qui sont responsables de cette fuite et trouver des solutions. »

« Avant même d’inventer un coûteux programme d’accès à la psychothérapie, nous croyons que la priorité est de corriger la pénurie de psychologues dans le réseau public de santé », écrit M. Roy.

La question : Que propose votre parti politique pour remédier à cette situation et améliorer l’accès aux psychologues du secteur public ?

4. Psychologues scolaires

« D’année en année, le nombre de psychologues scolaires est en diminution, plusieurs commissions scolaires ayant choisi d’abolir leurs postes. »

« L’impact est désastreux : des centaines d’élèves sont en attente d’une évaluation psychologique ou d’un traitement psy pour différents cas de santé mentale et divers troubles d’apprentissage. »

« Si plusieurs parents se tournent vers les cabinets privés de psychologues, cette possibilité est loin d’être à la portée de tous, ce qui entraîne un système à deux vitesses (…).

La Fédération canadienne des enseignants attribue la dégradation du climat dans les classes et la hausse de la violence subie par les enseignants à deux facteurs : le nombre plus élevé d’élèves à besoins particuliers et le manque de personnel de soutien, notamment de psychologues. »

La question : Que propose votre parti politique pour régler cette situation ? Quelle sera la place des psychologues scolaires dans la réussite éducative de nos jeunes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Huffpost.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Méditation et maladies cardiaques : avis de l’American Heart Association

La méditation peut réduire le risque de maladie cardiaque, selon une première prise de position sur cette pratique émise par l’American Heart Association (AHA).

Le mot clé est « pourrait », souligne Glenn N. Levine du Baylor College of Medicine (Houston) qui a présidé un groupe d’experts ayant passé en revue des données scientifiques récentes sur le sujet. « Les recherches sont suggestives, mais pas définitives. »

« Des études neurophysiologiques et neuroanatomiques démontrent que la méditation peut avoir des effets à long terme sur le cerveau, ce qui fournit une certaine plausibilité biologique pour des conséquences bénéfiques sur l’état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire », estime l’avis.

Le comité a analysé 57 études portant sur les types courants de « méditation assise ».

Des types de méditation inclus étaient : le Samatha ; le Vipassana (Insight Méditation) ; la méditation de pleine conscience ; la méditation zen (Zazen) ; le Raja Yoga ; le Loving-Kindness (Metta) ; la méditation transcendantale ; et la réponse de relaxation.

Les formes de méditation incorporant l’activité physique, comme le yoga ou le Tai-Chi, ont été exclues parce qu’il est déjà montré que l’activité physique en elle-même est bénéfique pour le cœur.

Dans l’ensemble, les études suggèrent un bénéfice possible sur le risque cardiovasculaire, bien que la qualité globale et, dans certains cas, la quantité de données sont modestes, précise le communiqué de l’AHA.

Il y a beaucoup de recherche sur les effets de la méditation sur le stress, la santé mentale et des conditions telles que le trouble de stress post-traumatique. Mais la recherche est plus limitée sur la méditation et la santé cardiaque, souligne le chercheur.

Les études analysées suggèrent que la méditation pourrait :

  • être associée à une diminution des niveaux de stress, d’anxiété et de dépression, et à une amélioration de la qualité du sommeil et du bien-être général ;

  • aider à baisser la tension artérielle ;

  • aider à cesser de fumer ;

  • être associée à une diminution du risque de crise cardiaque, bien qu’il n’y ait que quelques études à ce sujet, et d’autres sont nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions.

Environ 8 % des Américains pratiqueraient une forme de méditation, selon une enquête nationale réalisée par les National Institutes of Health (NIH) en 2012.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Utilisation du téléphone portable et cancer du cerveau… association de faits ou causalité ?

©Fotolia

©Fotolia

Utiliser de manière très importante et de façon chronique son téléphone portable pourrait être associé à un risque accru de développer une tumeur cérébrale. Voilà le message principal résultant d’une nouvelle étude cas-témoins qui a passé en revue les habitudes de plus de 1500 Français provenant de 4 régions (Calvados, Manche, Gironde, Hérault) entre 2004 et 2006.

D’après les données de l’étude française publiée ce mois-ci dans la revue Occupational & Environmental Medicine (Gaëlle Coureau et al., Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study. Occup Environ Med doi:10.1136/oemed-2013-101754), il existe une très forte association entre l’importance de la durée d’appel cumulée au cours du temps et le fait de développer un gliome ou un méningiome.

Dans le débat actuel qui peut parfois pousser à l’excès certains commentaires qu’ils soient émis par des journalistes, par des professionnels de la santé ou par tout un chacun, il est important de bien analyser cette étude.

Il s’agit tout d’abord d’une étude cas-témoins rétrospective qui a pour but de montrer un lien entre deux faits. Cette étude n’apporte pas d’élément de preuve montrant qu’un processus A est effectivement la cause réelle d’un phénomène B. Cette remarque est très clairement énoncée par un rapport de l’INSERM qui souligne qu’il s’agit d’une association et non d’une relation de cause à effet !

De plus, comme l’étude en question le rappelle, pour la majorité des utilisateurs qui ne dépassent pas la durée de 15h par mois (soit une durée cumulée de 896 heures), le risque de développer une tumeur cérébrale est identiquement le même que celui d’une population contrôle. Ce risque n’apparaît que lorsque la durée cumulée mensuelle dépasse 15h. Or en France, d’après les dernières données disponibles (sources ARCEP), le temps de communication moyen des Français est de 2h30 par mois.

Sans négliger ou sous-estimer les conclusions de l’étude actuelle, il s’agit donc plus d’une association statistique qui plus est, reste liée à une utilisation très importante du téléphone portable. Un emploi qui n’est – fort heureusement – pas l’habitude de la majorité des utilisateurs.

Autre bémol, les épidémiologues se sont aperçus ces dernières années d’une augmentation sensible du nombre de cas de tumeurs cérébrales, sans qu’aucune cause parfaitement identifiée ou identifiable ne puisse être isolée.

Cette donnée complique donc le tableau puisque, si l’utilisation du téléphone est avérée dans le développement des tumeurs, il est fort probable que cela ne soit pas la seule cause et qu’il s’agisse soit d’un phénomène associé soit d’un phénomène partiellement causal !

N’oublions pas que les premières études cas-témoins qui reliaient l’utilisation du tabac au développement du cancer pulmonaire étaient déjà disponibles dès les années 1920-1930 mais qu’il a fallu attendre les études prospectives des années 1940-1950 pour montrer que le tabac était réellement une cause carcinogène entraînant l’apparition des premières cellules cancéreuses.

On en est encore très loin en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

BPCO, maladies cardio-vasculaires : association de malfaiteurs…

photoLa broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) est vraiment le sujet dont on parle au Congrès de la Société européennes des Maladies respiratoires (ERS), qui se tient actuellement à Amsterdam (Pays-Bas). Ce n’est d’ailleurs pas une surprise, car son incidence croissante tend à devenir vertigineuse. Alors que les études se succèdent pour dénoncer une dégradation de la qualité de vie des patients, un état des lieux s’impose…



News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR