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Avoir un frère aîné est associé à un développement plus lent du langage

Plusieurs études ont montré que l’acquisition du langage chez un enfant ayant un aîné serait moins rapide que chez un enfant n’en ayant pas.

Une étude française, publiée en août dans Psychological Science, vient de préciser ce résultat : il ne concernerait que les enfants ayant un frère aîné.

Ceux ayant une grande sœur présentent un développement identique aux enfants n’ayant pas d’aîné.

Naomi Havron de l’Ecole Normale Supérieure de Paris et ses collègues (1) (CNRS, Inserm…) ont analysé des données portant sur plus de 1 000 enfants qui ont été suivis de leur naissance à leurs cinq ans et demi. Leurs capacités linguistiques ont été évaluées à 2, 3 et 5 ans et demi par des tests mesurant plusieurs aspects du langage, tels que le vocabulaire, la syntaxe ou encore le raisonnement verbal.

Les enfants ayant un grand frère présentent en moyenne 2 mois de retard sur leur développement du langage par rapport aux autres enfants ayant une grande sœur.

Les chercheurs avancent deux hypothèses pour expliquer ce résultat. La première est que les sœurs aînées, en parlant plus volontiers à leurs cadets que les frères, compenseraient la moindre disponibilité des parents. La seconde est que les sœurs aînées seraient moins en compétition que les frères aînés pour s’attirer l’attention parentale.

Pour la suite de leurs travaux, les scientifiques souhaitent examiner l’impact de la culture (notamment l’origine géographique) sur ces résultats.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Franck Ramus, Barbara Heude, Anne Forhan, Alejandrina Cristia et Hugo Peyre

Psychomédia avec sources : CNRS, Psychological Science.
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Une forme rare de cancer du système lymphatique associé aux implants mammaires

Neuf femmes sont décédées aux États-Unis d’une forme rare de cancer lié à des implants mammaires, rapporte la Food and Drug Administration (FDA), l’Agence américaine des médicaments, dans un communiqué le 22 mars.

En 2011, après quelques signalements, la FDA avait identifié une association possible entre les implants mammaires et le développement d’un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC), un type rare de lymphome non hodgkinien.

Au 1er février 2017, l’agence avait reçu 359 rapports de lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) dont neuf décès.

La plus grande partie des cas a été constatée avec des implants à surface rugueuse (203 comparativement à 28 pour les implants à surface lisse), rapporte la FDA. Un plus grand nombre est aussi constaté avec les implants de silicone (186) comparativement aux implants de solution saline (126).

« Toutes les informations à ce jour suggèrent que les femmes ayant des implants mammaires ont un risque très faible mais accru de développer un LAGC comparativement à celles qui n’ont pas d’implants mammaires », indique l’agence.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu le LAGC-AIM comme un lymphome rare des lymphocytes T (ou cellules T) qui peut se développer en lien avec les implants mammaires.

En juillet 2016, l’Agence française du médicament (ANSM) rapportait que 29 cas avaient été diagnostiqués et que le risque semblait plus important avec les implants texturés de la marque Allergan. En 2015, il était estimé que 400 000 Françaises portaient des implants mammaires, dont 83 % pour des motifs esthétiques et 17 % suite à une chirurgie de reconstruction.

Présence de cellules LAGC à proximité immédiate d’un implant mammaire. Source : FDA.

Qu’est-ce que le lymphome ?

Psychomédia avec sources : FDA (2017), FDA (2011).
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