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Le confinement a-t-il fait exploser la balance des Français ?

Véritable épreuve psychologique, le confinement a-t-il bouleversé les habitudes alimentaires et fait exploser la balance des Français ? À moins d’une semaine du déconfinement, une enquête de l’Ifop lève le voile sur l’impact que le huit clos imposé aux Français a eu sur leur corpulence, leur équilibre alimentaire et la manière dont les couples confinés ensemble se sont répartis la charge liée la préparation des repas.

Le confinement a-t-il fait exploser la balance des Français ?

Pixabay

Commandée par Darwin Nutrition, un site d’information et de conseil consacré à l’alimentation saine, cette étude permet pour la première fois de mesurer sur la base d’un échantillon conséquent (3000 personnes) les répercussions que la crise a eu à la fois sur l’alimentation des Français et le partage des tâches relatives à l’activité culinaire entre hommes et femmes. Riche en enseignements, cette enquête permet de tirer plusieurs leçons de la période de confinement :

1) Le poids des Français a évolué durant le confinement mais pas forcément dans le même sens

Déplacements moins fréquents, baisse de l’activité physique, grignotages accentués par l’anxiété liée à une situation générale incitant à la recherche d’aliments sucrés (biscuits, chocolat, gâteaux…) qui « rassurent » … Le confinement a indéniablement favorisé une prise de poids chez une majorité des Français (57%) : ces derniers rapportant avoir pris en moyenne 2,5 kilos depuis le 17 mars. Et alors même que l’excès de poids affecte beaucoup plus la gent masculine (58%) que féminine (41% [1]), le nombre de kilos pris durant le confinement s’avère sensiblement plus élevé chez les hommes (+ 2,7 kilos) que chez les femmes (+ 2,3 kilos).

Cependant, le poids n’a pas évolué dans le même sens pour tous. Ainsi, 14% des Français rapportent que leur poids « n’a strictement pas changé » durant la période de confinement. De même, 29% d’entre eux déclarent avoir perdu des kilos pendant cette période, notamment dans les rangs de ceux vivant seuls (33%) et ayant pu faire du sport tous les jours (43%).

Le point de vue de Quentin Molinié de Darwin Nutrition : “La prise de poids n’est pas un problème en soi, et était prévisible dans un contexte de stress et de dépense énergétique limitée. Plus de temps à la maison signifie plus de temps consacré à la préparation des repas mais aussi plus d’occasions de grignoter.”

2) Les kilos en trop s’avèrent une préoccupation beaucoup plus féminine que masculine

Dans un pays comme la France où le sous-poids des femmes est plus valorisé que dans le reste de l’Europe [2], l’évolution de la masse pondérale liée au confinement s’accompagne d’un dénigrement de sa corpulence plus prononcée dans la gent féminine que masculine.

En effet, alors même qu’après plusieurs semaines de confinement, la proportion de personnes en surpoids est plus faible dans la gent féminine (46%) que masculine (59%), les Françaises s’avèrent beaucoup plus nombreuses (61%) que leurs homologues masculins (47%) à être mécontentes de leur poids, sachant que leur insatisfaction est d’autant plus forte qu’elles ont pris du poids durant le confinement : 69% chez les femmes ayant pris des kilos depuis le 17 mars, contre 50% chez celles n’en ayant pas pris.

Si elle va dans le sens de précédentes enquêtes ayant mis en lumière une plus grande insatisfaction des Françaises à l’égard de leur poids [3], cette étude montre en tous que la « contrainte pondérale » pèse toujours plus sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de l’évolution récente ou du niveau réel de leur corpulence.

3) La lutte contre le surpoids : un effort qui passe plus un meilleur équilibre alimentaire que par un régime au sens strict

Quelle repose sur des éléments objectifs ou subjectifs, cette mésestime de sa masse pondérale incite sans doute les Français à envisager de manger plus équilibré à partir du 11 mai : une majorité de Français (56%) déclarent envisager de manger plus sain et équilibré lorsque le déconfinement aura lieu, sachant que cette proportion monte à 61% chez les personnes ayant pris du poids durant le confinement.

Sensiblement plus fort chez les femmes (60%) que chez les hommes (51%), ce désir de « faire attention » tient donc moins à la corpulence réelle des individus – qui reste plus problématique dans la gente masculine que féminine – qu’à leur désir de correspondre aux normes de minceur en vigueur. Le fait que plus d’un tiers des femmes trop maigres (35%, contre 10% des hommes) envisagent de manger plus équilibré à partir du 11 mai est d’ailleurs le signe que la minceur constitue toujours un enjeu féminin tant elle reste un critère étroitement associé à la beauté féminine.

En revanche, la proportion de Français ayant l’intention de suivre un véritable régime alimentaire, c’est-à-dire exercer une surveillance particulière de leur alimentation, est beaucoup plus limité (18%) tout en restant assez genré : 21% des femmes en envisagent un, contre 15% des hommes.

Symptomatique d’une volonté de se maintenir en bonne santé, le suivi d’un régime s’avère un indicateur précieux de l’intérêt porté à l’alimentation qui apparaît ainsi particulièrement élevé chez les mères de famille avec des enfants (30%).

4) La charge liée à la préparation des repas : une source de tensions conjugales plus forte que la question de l’alimentation équilibrée

Globalement, le caractère équilibré de la nourriture à acheter ne semble pas avoir été un sujet de tensions important au sein des couples – à peine plus d’un tiers d’entre eux s’est disputé à ce sujet depuis le 11 mai – même s’il semble sensiblement plus conflictuel chez les jeunes (45%) que chez les seniors (27%).

En revanche, le temps de préparation culinaire arrive en tête des sujets de tensions au sein des couples (42%), en particulier dans les générations les plus jeunes : 53% chez les personnes en couple de moins de 35 ans, contre 31% chez les seniors.

Cette plus forte tension tient sans doute au fait que le huit clos favorise une plus forte contestation de l’inégale répartition observée généralement en matière de temps de préparation culinaire : 1h12 par jour pour les femmes contre 22 minutes pour les hommes (toutes journées confondues) d’après la dernière enquête emploi du temps de l’INSEE en France (Nabli & Ricroch, 2012).

Tout d’abord, le confinement ne permet plus à certains hommes d’échapper à cette tâche en se prévalant d’une indisponibilité liée à l’exercice d’un travail rémunéré ou encore de déplacements en dehors du domicile pour des activités liées au foyer (ex : entretien de la voiture, transport des enfants, etc.). Ensuite, le nombre plus élevé de repas à préparer et l’augmentation fréquente du nombre de personnes par foyer s’est traduit par une surcharge globale de travail culinaire qui a rendu cette inégale répartition d’autant plus lourde à supporter qu’il était plus difficile à externaliser ou à alléger via des substituts marchands (ex : livraison de repas, achats de plats préparés…). Enfin, l’explosion du temps à consacrer aux enfants (ex : activités de soins, aide aux devoirs, loisirs…) à partir dès la fermeture des écoles a joué aussi un rôle dans la mesure où le travail éducatif et l’accompagnement scolaire revenant le plus souvent aux mères, celles-ci n’étant plus en mesure d’effectuer un travail qu’elles prenaient habituellement en charge…

5) Même en période de confinement, l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes…

Un des principaux enseignements de l’étude est que l’égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n’a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas…

En effet, en ce qui concerne la préparation des repas, 71% des femmes estiment que cette tâche leur incombe le plus souvent, contre 21% qui considèrent que cette répartition est égalitaire entre les deux membres du couple et à peine 8% que c’est leur conjoint qui en fait le plus. Et si les regards croisés entre femmes et hommes ne sont pas complètement symétriques (par exemple 22% des hommes estiment qu’ils en font plus), il n’y en a pas moins une certaine convergence pour reconnaître que les femmes préparent davantage les repas au sein des foyers confinés.

Ainsi, cette étude confirme l’une des grandes constantes repérées concerne la division sexuelle des tâches relatives à l’alimentation (Warde et al., 2007), à savoir que l’activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes… La comparaison avec une enquête menée en 2017 montre que chez les couples hétérosexuels, la charge repose même un peu plus sur les épaules des femmes en période de confinement (60%) qu’auparavant (58%).

Une autre question de l’enquête montre d’ailleurs que peu d’hommes vivant en couple participent plus à l’élaboration des repas qu’avant le confinement : 21%, soit moins que le nombre de femmes (25%) mettant plus la main à la patte en période de confinement.

S’il a fortement baissé durant les dernières décennies, le temps de préparation culinaire reste en période de confinement une activité majoritairement féminine alors même qu’il appelle un ensemble de tâches qui pourraient être partagé (planification des menus, achats alimentaires, transport des achats, stockage des denrées alimentaires, anticipation et préparation des repas, service, vaisselle, rangement, etc.). En outre, les femmes conservent la « charge mentale » (Haicault, 1984) d’un approvisionnement anticipé qui n’est pas quantifié dans cette enquête.

Le point de vue de Quentin Molinié de Charlotte Jean : “Contrairement à ce que l’on aurait pu espérer, le confinement est loin d’avoir allégé la charge mentale – et la charge tout court – des femmes en matière de préparation des repas.”

6) Quel est l’impact du confinement sur les habitudes alimentaires des Français ?

Le “fait maison” a le vent en poupe : 42% d’entre eux consacrent plus de temps qu’avant à la préparation des repas, et 29% font plus d’aliments maison, comme le pain et les yaourts. Par ailleurs, 21% des Français déclarent avoir moins recourt aux livraisons à domicile. Consommer des produits locaux n’a jamais été aussi important : 35 % des sondés déclarent accorder plus d’importance au caractère local de leurs aliments depuis le 17 mars. La Ruche Qui dit Oui ! (réseau d’achat direct aux producteurs), par exemple, a ainsi vu son nombre de commandes tripler partout en France.

7) Vers une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement après le confinement ?

29% des français déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’impact de leur alimentation sur l’environnement après le 11 mai. Sans surprise, les nouvelles générations sont particulièrement concernées : les jeunes, et notamment les étudiants, déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiants contre 33% toutes catégories confondues), et à l’impact de celle-ci sur l’environnement (37% des étudiants contre 29% toutes catégories confondues

POUR LIRE LES RESULTATS DE L’ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :

https://www.darwin-nutrition.fr/actualites/alimentation-francais

«  Étude Ifop pour Darwin Nutrition réalisée par internet du 24 au 27 avril 2020 auprès d’un échantillon de 3 045 Français âgés de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine »

[1] Santé Publique France – Bulletin épidémiologique hebdomadaire – 25 octobre 2016
[2] Thibaut De Saint Pol. Surpoids, Normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes. Population et sociétés, INED, 2009, 4 p.
[3] Thibaut de Saint Pol, « Surpoids, normes et jugements en matière de poids : comparaisons européennes », Population et sociétés, INED, n°455, 2009.
[4] Solenn Carof, « Le régime amaigrissant : une pratique inégalitaire ? », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, 213-233.

News Santé

Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Le 24 mai 2019

Une équipe de chercheurs américains a voulu comprendre pourquoi le café a souvent un effet diurétique et laxatif. Il semblerait que la caféine ne soit pas responsable.

Le café accélère la digestion

Pourquoi lorsque nous buvons du café, avons-nous tendance à aller à la selle peu de temps après ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs américains de l’Université du Texas. Selon eux, l’effet laxatif du café serait dû à la contraction des muscles du petit et du gros intestins, facilitant le passage des aliments. Le café augmenterait en effet la production d’acides gastrique et chlorogénique, ainsi que la production de certaines hormones, accélérant ainsi la digestion.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont donné du café à boire à des rats pendant trois jours, puis ont observé, à l’aide d’une sonde, la façon dont les muscles de leurs intestins se contractent pour guider la nourriture ainsi que la matière fécale. « Lorsque les rats ont été traités avec du café pendant trois jours, la capacité de contraction des muscles de l’intestin grêle a apparemment augmenté », note Xuan-Zheng Shi, auteur principal de l’étude. 

La caféine n’aurait pas d’effet laxatif

Pour en savoir un peu plus, les chercheurs ont également mélangé dans une boîte de Pétri aux excréments des rats, une solution composée de café : ils ont observé que le café avait une action sur la prolifération des bactéries, qui ont cessé de se multiplier à son contact. Selon Xuan-Zheng Shi ,« C’est vraiment intéressant, car cela signifie que le café pourrait être un agent antibactérien »

Autre information intéressante apportée par cette étude, ce n’est pas la caféine contenue dans le café qui serait à l’origine de ce phénomène, puisque selon les chercheurs, « ces effets sont indépendants de la caféine, car le café sans caféine a eu des effets similaires à ceux du café ordinaire ». Mais les chercheurs précisent que « des recherches supplémentaires seront nécessaires pour tenter de comprendre pourquoi le café pourrait avoir cet effet inhibiteur sur le microbiome ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : Antibactérienne : les huiles essentielles adaptées

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Corticoïdes : y a-t-il toujours un risque de pénurie ?

Corticoïdes : y a-t-il toujours un risque de pénurie ?

Le 24 mai 2019.

Alors que les médecins ont alerté les patients face à un risque de pénurie de corticoïdes, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a tenu à rassurer les consommateurs : un retour à la normale est prévu d’ici la fin du mois de juin 2019.

Le risque de pénurie de corticoïdes en France est écarté

« Le risque de pénurie est écarté ». Voici la conclusion de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le  vendredi 24 mai 2019, qui tente de rassurer professionnels et patients sur les difficultés d’approvisionnement de corticoïdes en France, ces derniers jours. 

Le Syndicat national des médecins rhumatologues (SNMR) avait en effet tiré la sonnette d’alarme, dans un communiqué, sur la rupture de stock de certains corticoïdes, après l’annonce du retrait de plusieurs produits des étals des pharmacies. Solupred, Prednisolone ou encore Cortancyl, ces médicaments à base de cortisone prescrits contre les douleurs et les inflammations, commençaient à être difficiles à trouver dans les pharmacies. 

Un retour à la normale d’ici la fin du mois de juin 2019

Selon l’agence, il n’est ainsi plus nécessaire de restreindre l’utilisation de corticoïdes par voie orale à base de prednisone (Cortancyl comprimés sécables et ses génériques) et de prednisolone (Solupred comprimés effervescents et comprimés orodispersibles et ses génériques).

Concernant les médicaments corticoïdes par voie injectable (Diprostene, Celestene et Celestene Chronodose), le Celestene est de nouveau disponible. « Ce médicament peut être utilisé en remplacement du Diprostene qui n’est plus disponible depuis fin février 2019 », précise l’ANSM.

Pour autant, si l’Agence de sécurité du médicament se veut rassurante, le retour à la normale dans les pharmacies de ville ou hospitalières risque de prendre un peu de temps : même s’il « peut être encore difficile pour certains patients ou professionnels de santé de se procurer facilement des corticoïdes par voie orale ou injectable, le retour à une disponibilité normale de ces médicaments dans les pharmacies d’officine ou hospitalières est attendu d’ici la fin du mois de juin 2019 », prévient l’ANSM.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Tout savoir sur la cortisone

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Endoscopie : définition, comment se passe un examen, et y a-t-il des risques ?

L’endoscopie est un examen médical permettant de visualiser à l’intérieur du corps ce qui ne peut pas être étudié à l’oeil nu, ou à l’aide d’un autre dispositif. Indolore, cet examen peut susciter bien des questions. Comment se passe une endoscopie et y a t-il des risques ? Explications.

Définition : l’endoscopie qu’est-ce que c’est ?

Aussi appelée fibroscopie, l’endoscopie est un examen médical permettant d’explorer l’intérieur d’un organe ou d’une cavité du corps en y introduisant un endoscope, une petite caméra placée au bout d’un tube fin et souple contenant des fibres optiques. Il existe plusieurs types d’endoscopie selon les organes, à savoir la bronchoscopie (bronches), coloscopie (colon), fibroscopie (estomac et duodénum), cystoscopie (vessie), laryngoscopie (larynx), coelioscopie (cavité abdominale), etc.

L’endoscopie peut être utilisée pour établir un diagnostic, ou pour traiter souvent lors d’une endoscopie opératoire.

Comment ça se passe une endoscopie ?

L’examen est souvent gênant mais non douloureux. Selon la zone étudiée, l’endoscopie peut se faire sous anesthésie locale ou générale. La durée de l’intervention, elle, varie en fonction de la zone aussi. Par exemple, une coelioscopie nécessitera une hospitalisation de courte durée, tandis qu’une endoscopie gastrique se fera en quelques heures dans la salle d’examen.

Lorsque cela est possible, les endoscopies se font généralement par les voies naturelles, sinon une incision permet de pénétrer dans certaines cavités de l’organisme. La majorité des examens requiert d’être à jeun obligatoirement quelques heures avant l’examen. Le tabac et l’alcool doivent être également évités durant les 3 jours précédant l’examen.

Endoscopie : quels sont les risques et contre-indications ?

Les complications liées aux endoscopies sont aujourd’hui devenues exceptionnelles. Lorsqu’il y en a, elles sont (…)

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Grippe : le gouvernement a-t-il failli ?

2,5 millions :

c’est le nombre de personnes touchées par la grippe cet hiver. Le pic maximum a été atteint dans la semaine. Désormais, une diminution du nombre de cas est attendue.

Ce vendredi 27 février, dans la matinée, Manuel Valls s’est rendu, avec la ministre de la Santé Marisol Touraine, à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris). Il a répondu aux accusations de certains syndicats du secteur de la santé, selon lesquels le gouvernement a réagi trop tard face à l’épidémie. « Nous avons répondu, me semble-t-il, avec la détermination qu’il fallait et au bon moment », a-t-il déclaré face à la caméra de France 3.

La semaine dernière, le plan Orsan a été activé. Selon Marisol Touraine, à chaque étape de l’épidémie, le gouvernement s’est adapté comme il le devait.

Il est encore trop tôt pour tirer un bilan définitif de l’épidémie de cet hiver. 98 décès sont directement imputés à la grippe. Pendant la période d’épidémie, la surmortalité a été en hausse de 16%. Dans ce chiffre est inclus la mortalité « autour de la grippe », soit les patients chez qui la grippe a été à l’origine de l’émergence d’une maladie sous-jacente fatale, explique Jacques Levraut, de l’hôpital Saint-Roch de Nice.

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