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La pollution atmosphérique liée à l’autisme

L’exposition aux particules fines (PM2,5) de la pollution atmosphérique est liée à un risque accru de 78 % de

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L’étude a été menée par des chercheurs australiens, chinois, britanniques et québécois (Université McGill) avec 124 enfants atteints de TSA et 1 240 enfants en bonne santé de Shanghai. Les enfants ont été suivis de la naissance à l’âge de trois ans.

Yuming Guo de l’Université Monash et ses collègues ont examiné les effets sur la santé de particules PM1, PM2,5, PM10. Ces fines particules en suspension dans l’air sont les sous-produits des émissions des usines, des véhicules, des activités de construction et de la poussière routière. Plus les particules sont petites, plus elles sont capables de pénétrer dans les poumons et d’entrer dans la circulation sanguine, ce qui cause un éventail de problèmes de santé sérieux.

Il n’y a pas de niveaux sécuritaires de pollution, estime le chercheur.

« Malgré le fait que les particules plus petites, les PM1, sont plus nocives, il n’y a pas de norme ou de politique mondiale pour la pollution atmosphérique par les PM1 », souligne-t-il.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’études précédentes qui ont déjà établi un lien entre l’exposition prénatale à la pollution atmosphérique et les troubles du spectre de l’autisme chez les enfants, précisent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur les liens entre la pollution et l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Monash University, Environment International.
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Les carences en zinc, fer et protéines accentuées avec l’augmentation du CO2 atmosphérique

L’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) provenant de l’activité humaine rend les cultures de base comme le riz et le blé moins nutritives et pourrait entraîner une carence en zinc, en fer et en protéine, selon une étude publiée en août dans la revue

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Matthew R. Smith & Samuel S. Myers de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont analysé la composition en nutriments de différentes cultures en lien avec les concentrations de CO2 dans 151 pays. Ils ont analysé l’impact sur 225 aliments.

Les humains obtiennent généralement la majorité des éléments nutritifs à partir des plantes : 63 % des protéines alimentaires proviennent de sources végétales, ainsi que 81 % du fer et 68 % du zinc, indiquent les chercheurs.

Comparativement aux conditions atmosphériques actuelles, où les niveaux de CO2 sont légèrement supérieurs à 400 ppm, les niveaux de 550 ppm attendus pour le milieu du siècle (dans 30 ans) entraîneraient des baisses de concentrations de protéines, zinc et fer de 3 % à 17 %.

Environ 175 millions de personnes supplémentaires pourraient présenter une carence en zinc et 122 millions, une déficience en protéines. De plus, 1,4 milliard de femmes en âge de procréer et d’enfants de moins de 5 ans qui présentent actuellement un risque élevé de carence en fer pourraient voir leur apport diminuer de 4 % ou plus.

Ces personnes s’ajouteraient aux 662 millions souffrant déjà de carence en protéines, au 1,5 milliard ayant une carence en zinc et aux 2 milliards ayant une carence en fer.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard T.H. Chan School of Public Health, Nature Climate Change.
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La pollution atmosphérique classée cancérogène par le Centre de recherche sur le cancer

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Les travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) viennent de révéler que la pollution atmosphérique serait cancérogène pour l’homme. Telles sont les conclusions de cette agence de l’Organisation mondiale de la santé qui ont été faites le jeudi 17 octobre. Si les particules fines et le diesel avaient déjà été classées dans cette catégorie de composants susceptibles d’entraîner un cancer, les recherches du groupe de travail du CIRC ont permis d’établir que l’exposition à un air pollué par un mélange de substances est aussi dangereux.

En 2010, ce seraient ainsi 223 000 personnes qui seraient mortes d’un cancer du poumon après avoir respiré les substances toxiques contenues dans l’air ambiant.
Gaz d’échappement liés aux moteurs diesels, pollution conséquentes aux activités industrielles et agricoles, production d’énergie pour se chauffer constituent les principales sources de pollution extérieure et impactent négativement sur la santé. La pollution de l’air constituerait ainsi un risque pour certaines maladies respiratoires comme l’asthme, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives ou encore les maladies cardiovasculaires.

L’étude du CIRC permet de mettre en évidence un nouvel effet délétère de la pollution atmosphérique sur la santé. C’est l’inhalation du mélange de substances contenues dans l’air que nous respirons qui provoquerait le cancer.

Si l’ensemble des régions du monde est concerné, il existe des variations importantes de la pollutions de l’air en fonction des endroits du globe. Des concentrations particulièrement importantes sont observées en Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud et en Afrique.

A Pékin, par exemple, la concentration de particules ultrafines est 40 fois plus élevée que les normes fixées par l’OMS. Pour rassurer les touristes et la population et lutter contre la pollution, les autorités ont décidé de tout mettre en oeuvre pour réduire de 25 % la pollution de l’air d’ici à 2017.

Le CIRC espère conduire la communauté internationale à une vraie prise de conscience en classant la pollution atmosphérique en cancérogène certain. Car jusqqu’alors, aucune action visant par exemple, à réduire la pollution de l’air en réduisant le développement du trafic routier n’a été mise en place. En France, la qualité de l’air n’est jusqu’alors pas à l’ordre du jour, et elle accuse un retard important dans l’application des directives européennes…

En Europe, 22 pays ne respectent pas les normes en terme d’émissions de particules fines, et la France en fait partie. L’agence européenne pour l’environnement aurait ainsi déterminé au cours d’une étude que 90 % des urbains européens sont soumis à une pollution aux particules et à l’azote nocive pour la santé.
Il y a pourtant urgence, car la prise en charge des maladies liées à la pollution de l’air pèse lourd dans les dépenses de santé en Europe.

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