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Sida : rémission d’un patient anglais atteint du VIH

Il y en avait d’abord eu un il y a 10 ans, il y en a maintenant deux ! Un deuxième patient atteint d’un cancer a été traité avec une greffe de moelle osseuse et selon les chercheurs ce traitement l’aurait guéri du virus du Sida (VIH).

C’est la deuxième fois que des scientifiques arrivent à un tel résultat alors que la première personne guérie du VIH était un américain nommé Timothy Brown (surnommé à l’origine “le patient de Berlin”). Il avait reçu une greffe de moelle osseuse en 2007 pour l’aider à traiter sa leucémie agressive.

Le nouveau patient, surnommé “le patient de Londres”, qui a apparemment lui aussi été guéri du Sida, est atteint d’un lymphome de Hodgkin et vit au Royaume-Uni.

Sida : rémission d'un patient anglais atteint du VIH

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

“C’est cool parce qu’avant, nous en avions un”, a déclaré au Business Insider, le microbiologiste Jeffrey Milush, directeur du laboratoire d’immunologie de base UCSF. “Maintenant nous avons deux personnes.”

Les scientifiques derrière l’exploit abordent cependant toujours l’affaire avec prudence.

“À 18 mois d’interruption du traitement, il est prématuré de conclure que ce patient a été guéri”, ont-ils écrit dans le journal Nature Tuesday.

Dans les deux cas, les patients n’essayaient pas spécifiquement de guérir du VIH, ils avaient affaire à des souches agressives de cancer et leurs oncologues avaient recommandé une greffe de moelle osseuse pour la traiter.

La raison pour laquelle ces greffes spécifiques de la moelle osseuse semblent capables de guérir le VIH est due au fait que les deux donneurs de moelle osseuse avaient une mutation génétique qui les rendait plus résistants à un type de VIH commun (comme ceux des deux patients).

“Cela leur donne une superpuissance, dans le sens où ils sont protégés contre le VIH par CCR5”, a expliqué Jeffrey Milush.

Le CCR5 est un type de VIH. Mais même si Timothy Brown est guéri de cette souche, il doit toujours prendre des médicaments qui empêchent une autre souche, CXCR4, de se reproduire dans son corps.

“Ils ne sont pas imperméables à l’infection”, précise le microbiologiste. “Ils sont simplement plus résistants au principal type de VIH.”


News Santé

Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Le 10 janvier

L’Occitanie est la première région de France a être touchée par l’épidémie de grippe. D’autres régions pourraient bientôt être atteintes : dix sont actuellement placées en phase pré-épidémique et deux seulement restent épargnées pour le moment.

Dix régions de France en phase pré-épidémique

Le bulletin hebdomadaire publié mercredi par Santé publique France, dévoile que l’épidémie de grippe a débuté en Occitanie, durant la semaine du 31 décembre au 6 janvier. Si pour le moment, cette région est la seule à être passée en phase épidémique, les autorités sanitaires s’attendent à une propagation rapide. Selon Sibylle Bernard-Stoecklin, épidémiologiste à Santé publique France, « La circulation de la grippe en France a commencé et on peut s’attendre à ce que l’ensemble des régions métropolitaines passent en phase épidémique dans les semaines qui viennent », peut-on lire sur le site de BFMTV.

Actuellement, dix régions sont en phase pré-épidémique. Seules la Corse et les Pays de la Loire ne sont pas concernées. Arrivée plus tardivement par rapport à l’an passé, où elle avait débuté à Noël 2017, le retard de l’épidémie n’a néanmoins « rien d’exceptionnel », car « toutes les épidémies arrivent entre novembre et mars », explique l’épidémiologiste.

La couverture vaccinale contre la grippe reste insuffisante

Si la couverture vaccinale des personnes à risque en métropole a augmenté, passant « de 41,3 % à 42,9 % (+1,6 %) », selon les estimations de Santé publique France, celle-ci reste néanmoins insuffisante. « Il faut se réjouir de cette augmentation mais aussi la relativiser, car nous restons à des niveaux de couverture vaccinale très insuffisants, loin de l’objectif de 75 % des sujets à risques », a déclaré Daniel Lévy-Bruhl, responsable de la vaccination à Santé publique France.

Pour rappel, la vaccination antigrippale est particulièrement recommandée pour les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes, les patients souffrant d’obésité morbide et ceux atteints de maladies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…). ll est possible de se faire directement vacciner en pharmacie dans quatre régions : Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Que faire en cas d’épidémie de grippe ?

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Un adulte sur 10 est atteint d’une allergie alimentaire (les 9 plus fréquentes)

Plus de 10 % des adultes américains seraient allergiques à des aliments, selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

L’étude montre aussi que 19 % des gens pensent être allergiques à des aliments, mais les symptômes qu’ils rapportent ne correspondent pas à une véritable allergie alimentaire qui peut mettre la vie en danger.

Ruchi Gupta et ses collègues du Children’s Hospital of Chicago et de l’université Northwestern ont réalisé un sondage auprès de plus de 40 000 adultes sélectionnés pour être représentatifs de la population américaine.

« Bien que nous ayons constaté qu’une personne sur 10 souffre d’allergie alimentaire, près de 2 personnes sur 10 pensent qu’elles sont allergiques à des aliments, alors que leurs symptômes peuvent suggérer une intolérance alimentaire ou d’autres conditions liées à l’alimentation », souligne la chercheure.

« Il est important de consulter un médecin pour des tests et un diagnostic appropriés avant d’éliminer complètement des aliments de l’alimentation. Si l’allergie alimentaire est confirmée, il est également essentiel de comprendre la prise en charge, y compris la reconnaissance des symptômes de l’anaphylaxie et la façon et le moment d’utiliser l’épinéphrine. »

Seulement la moitié des personnes souffrant d’une réelle allergie alimentaire avaient reçu un diagnostic d’un médecin et moins de 25 % d’entre elles avaient une ordonnance d’épinéphrine valide.

Près de la moitié des adultes allergiques à des aliments avaient développé au moins une de leurs allergies à l’âge adulte.

« Nous avons été surpris d’apprendre que les allergies alimentaires à l’âge adulte étaient si fréquentes », dit-elle. « D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre pourquoi cela se produit et comment nous pouvons le prévenir. »

Les allergènes alimentaires les plus répandus étaient :

  1. les mollusques et crustacés (7,2 millions d’adultes),
  2. le lait (4,7 millions),
  3. les arachides (4,5 millions),
  4. les noix (3 millions),
  5. le poisson (2,2 millions),
  6. les œufs (2 millions),
  7. le blé (2 millions),
  8. le soja (1,5 million),
  9. le sésame (0,5 million).

« Nos données montrent que les mollusques sont le principal allergène alimentaire chez les adultes, que l’allergie aux mollusques commence généralement à l’âge adulte et que cette allergie est remarquablement fréquente tout au long de la vie », dit le Dr Gupta. « Nous avons besoin de poursuivre les études afin de clarifier pourquoi l’allergie aux fruits de mer semble si courante et persistante chez les adultes américains. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Chicago, JAMA.
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Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Le 18 décembre 2018.

Vous mettez toutes les chances de votre côté en mangeant équilibré et en vous couchant tôt mais ce n’est jamais assez : vous êtes épuisé. Êtes-vous atteint du syndrome de fatigue chronique ?

Quand peut-on parler de fatigue chronique ?

On a beau prendre toutes les dispositions du monde pour être en forme, surtout dans le creux de l’hiver (dormir tôt, manger équilibré, faire de l’exercice, démarrer des cures de vitamines…), rien n’y fait. On est toujours fatigué et ce, dès le matin. Si c’est le cas, peut-être êtes-vous victime du syndrome de fatigue chronique.

Une équipe de chercheurs britanniques vient de découvrir le lien entre le système immunitaire et le syndrome fatigue chronique (SFC). Les résultats de leur étude, publiée dans la revue Psychoneuroendocrinologyle 17 décembre, permettent donc de mieux comprendre l’origine de ce syndrome. Des études complémentaires sont nécessaires pour aller plus loin.

Les système immunitaire responsable du SFC

Selon les chercheurs, c’est au moment d’une infection virale que le système immunitaire réagit, mais chez certaines personnes il réagit mal et serait responsable du syndrome de fatigue chronique. Comment cela se fait-il ? « Les mécanismes immunitaires anormaux sont importants dans le SFC, mais seulement au début de l’évolution de la maladie. » expliquent les chercheurs.

Les 55 volontaires qui ont participé à l’étude atteint d’hépatite C ont été traités par IFN-α. Pour 18 patients, ce traitement induit « une fatigue persistante qui ne diminue pas après le traitement, c’est-à-dire une fois que l’activation immunitaire a cessé. Ce modèle permet l’évaluation des patients avant et pendant l’exposition au déclencheur immunitaire, et après lorsque le déclencheur original n’est plus présent. » précise l’étude.

Maylis Choné

À lire aussi : Que faire pour lutter contre la fatigue ?

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Un détenu atteint d’un cancer du côlon, sa famille réclame sa libération

La famille d’un détenu de 32 ans – il est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Valenciennes – réclame aujourd’hui sa libération. Atteint d’un cancer du côlon, son état de santé se serait brusquement dégradé. Estimant que sa détention l’empêcherait de recevoir les soins appropriés, elle aurait demandé sa libération auprès de la direction du centre pénitentiaire mais aussi auprès de l’Observatoire international des prisons. Sans succès pour le moment…

« Le foie est atteint, il a perdu 20 kilos en quatre jours. il ne se nourrit plus, même un verre d’eau, il le vomit » a notamment confié l’un de ses proches au quotidien régional « La Voix du Nord »

Âgé de 32 ans, c’est le 1er mai dernier que le diagnostic est tombé alors que l’homme souffrait de violents maux de ventre. Il avait emmené à l’hôpital pour des examens.

Cité par la Voix du Nord, la Direction interrégionale des services pénitentiaires des Hauts-de-France a indiqué que le personnel médical de la prison jugeait que l’état de santé du détenu était parfaitement compatible avec la détention. Et de rappeler que tous les détenus malades étaient pris en charge par le centre hospitalier de Valenciennes.

Devant le refus des autorités, la famille dit avoir voulu déposer plainte sans succès. « Les policiers n’ont pas voulu prendre celle-ci, il nous faut le dossier médical. On est perdu, on ne sait plus quoi faire » a déclaré un proche du prisonnier.

Interrogé par la Voix du Nord, Maître Broyart, l’avocat de la famille, a précisé qu’il avait contacté lui même la direction et qu’il attendait une réponse. « S’il ne supporte pas son traitement, on ne peut pas le laisser en maison d’arrêt (…) Après une expertise médicale, le juge d’application des peines pourrait prononcer une suspension de détention ou une liberté conditionnelle. Mais tout cela prend du temps » a t-il notamment expliqué.

News Santé

Grippe : le pic pourrait être atteint la semaine prochaine

Grippe, news, actu. Toute la France est désormais concernée par l’épidémie de grippe dont le pic pourrait être atteint la semaine prochaine. Et c’est la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur, ndrl) qui est aujourd’hui la région plus touchée par la grippe avec 785 cas pour 100.000 habitants.

Comme l’a plusieurs fois annoncé Santé Publique France dans ses communiqués, la grippe semble toucher davantage les jeunes cette année. Un excès de mortalité a ainsi été observé chez les 15-64 ans. L’an dernier ce sont les 75 ans et plus qui étaient les plus touchés par les différentes souches du virus.

pixabay

Dans son dernier bulletin hebdomadaire, et en ce qui concerne la surveillance des cas graves de grippe admis en réanimation, on peut lire que parmi les 70 décès répertoriés 3 étaient âgés de moins de 5 ans, 29 de 15 à 64 ans et 38 de 65 ans et plus.

Face à ces chiffres inquiétants, et juste avant la rentrée des classes, Agnès Buzyn, notre ministre de la Santé, a d’ailleurs demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de lancer en urgence une campagne d’information en prévention.

D’abord en raison d’une épidémie d’une ampleur exceptionnelle mais aussi parce que 19% des passages aux urgences pour syndrome grippal ont concerné les moins de 15 ans, et près de 20% ont conduit à une hospitalisation. Et d’appeler au renforcement des mesures de prévention contre le virus de la grippe en milieu scolaire.

Grippe : pourquoi les jeunes sont-ils davantage touchés cette année ?

Pourquoi les jeunes sont-ils davantage concernés cette année ? Cité par France 3 le professeur Bruno Lina, responsable du réseau Sentinelles à Lyon, a expliqué que le principal virus en circulation était de type A(H1N1), suivi du virus de type B de lignage Yamagata.

“Les virus de type B touchent plutôt les enfants de 5 à 20 ans à peu près. Quant aux virus H1N1, les jeunes aussi, les enfants, mais plutôt les 15 à 65 ans. Par contre, ces deux virus épargnent plutôt les personnes âgées” a t-il ensuite précisé

Grippe : appel à la vigilance et au respect des gestes barrières

C’est pourquoi la direction générale de la Santé (DGS) en appelle aujourd’hui à la contribution de chacun pour limiter la progression rapide de ce virus : il suffit d’adopter des gestes simples pour prévenir la transmission de la maladie

Ces gestes « barrières » sont rappelés par des spots TV et radio d’urgence élaborés avec Santé publique France en cas d’épidémie de grippe de grande ampleur

Lavage des mains
Pour limiter la diffusion des germes et peut être éviter de passer quelques jours au fond du lit avec de la fièvre, quelques gestes simples de prévention doivent être adoptés comme le lavage des mains plusieurs fois dans la journée. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. Pour un bon lavage des mains, on conseille d’utiliser un savon liquide (le pain de savon n’est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets. Le séchage doit se faire avec une serviette propre ou à l’air libre. Une solution hydro alcoolique peut aussi remplacer le lavage des mains sur des mains non souillées.

Mouchoir en papier
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse ou éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon préalable qu’il faut également transmettre aux enfants. Utiliser un mouchoir en papier à jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.

Port du masque
Si l’on est malade, un masque chirurgical (que vous trouverez à acheter en pharmacie) permettra d’éviter la diffusion des microbes. Il faut se laver les mains avant de le manipuler, le changer toutes les 4 heures ou dès qu’il est mouillé, ne pas le réutiliser et le jeter dans une poubelle couverte avant de se laver les mains.

Éviter…
Enfin il faut éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants.

Aérer
Enfin, pensez à aérer chaque pièce du logement tous les jours pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Votre enfant à la grippe ? Il doit rester à la maison

Il va de soi que si votre enfant a la grippe, vous devez impérativement le garder à la maison pour éviter qu’il ne contamine ses petits camarades

 
News Santé

La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

Le 13 avril 2017.

Au Royaume-Uni, la vie d’un bébé atteint d’une grave maladie incurable a été placée entre les mains de la Justice. Cette dernière a ordonné l’arrêt des soins du petit Charlie mais la famille de l’enfant pourrait bien faire appel.

Le juge veut laisser Charlie « mourir dans la dignité »

C’est une décision très difficile et d’une extrême gravité qu’a dû prendre un tribunal britannique, mardi 11 avril, en se penchant sur le cas du petit Charlie, un bébé de 8 mois atteint d’une maladie mitochondriale rare qui a tellement endommagé son cerveau que, selon les médecins qui le soignent, il ne pourra jamais guérir. Dans ce dossier, ces derniers ont plaidé pour un arrêt des soins tandis que les parents se battent pour tout tenter pour sa guérison.

Contre l’avis des parents, le juge Nicholas Francis a décidé que les médecins pouvaient arrêter les traitements pour laisser Charlie « mourir dans la dignité ». Avant de rendre sa décision, ce juge s’était déplacé au Great Ormond Street Hospital de Londres pour constater de lui-même l’état de santé du bébé.

Les parents de Charlie pourraient faire appel de la décision de la Justice

Les parents de Charlie pourraient désormais faire appel de cette décision. Ces derniers ont mené une grande campagne sur Internet, qui leur a permis de récolter près de 1,4 million d’euros. Avec cette somme d’argent, ils comptaient jusqu’ici faire transférer leur enfant aux États-Unis où une thérapie innovante est pratiquée. Mais selon des informations du Guardian, le cas de Charlie serait aujourd’hui trop avancé pour que même ces traitements laissent espérer une chance de guérison.

Sur BBC Radio 4, l’avocate de la famille de Charlie a évoqué une décision qui avait anéanti les parents du bébé. Ces derniers ont quelques jours pour décider s’ils feront appel ou non. Sur Internet, ils avaient toutefois affirmé qu’en cas d’arrêt des soins de leur enfant, tout l’argent récolté serait donné à la recherche médicale.

À lire aussi : Mourir dans la dignité: une vraie réflexion

Sybille Latour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Journée de l’allergie : plus d’un Français sur 4 atteint

Le 21 mars 2016

Le 22 mars 2016, ce sera la 10ème journée française de l’allergie. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique, puisque désormais, selon les sources, entre un Français sur trois et un Français sur quatre est concerné par une allergie.

 

En 2050, une personne sur deux allergique dans le monde ?

Et encore, un Français sur trois ou quatre, ce n’est rien à côté des prévisions. Certains allergologues envisagent que dans moins de dix ans, un Français sur deux sera touché ! À l’échelle mondiale, c’est à l’horizon 2050 que les allergies pourraient toucher un habitant de la planète sur deux.

Bien sûr, toutes les allergies ne se valent pas : une rougeur cutanée n’est rien à côté d’un choc anaphylactique, ou d’une crise d’asthme carabinée. Il n’empêche : la journée française de l’allergie vise à sensibiliser les pouvoirs publics comme les Français, aux risques induits par un développement des allergies. En cause, bien entendu, l’augmentation du nombre de substances allergènes dans l’alimentation, les vêtements, les produits de beauté et de nettoyage, les peintures, les meubles, et bien entendu, l’air intérieur comme extérieur. 

Il faut chasser les allergènes de notre environnement

C’est en informant sur les allergènes, et sur la possibilité de les éradiquer, ou d’en limiter les effets, que la spirale infernale pourra être enrayée. La cause est importante, car les allergies, en se développant, et en s’amplifiant, s’aggravent, et deviennent de plus en plus handicapantes pour celles et ceux qui en souffrent, quand elles ne mettent pas leur vie en danger, favorisant le développement d’autres pathologies… 

À lire aussi : Les allergies : ce qu’en pensent les experts

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le quotidien de Charles, 12 ans, atteint du syndrome de Williams

Ce samedi 28 février est la journée internationale des maladies rares. Quatre millions de Français en sont atteints. Charles, 12 ans, et l’un d’eux. Il vit à Thiviers (Périgord).

Charles souffre du syndrome de Williams, qui touche 3 000 personnes en France. Parmi ses symptômes, Charles a eu du mal à acquérir les capacités de concentration et d’équilibre. Il a également des difficultés d’élocution et de vision et accuse un retard intellectuel et moteur.

A l’âge de deux ans, le diagnostic tombe. Sa maman Stéphanie raconte à France 2 : « C’est bien de savoir quel est le problème mais ça ne l »efface pas. Le couperet tombe et tout s’écroule ».

Débute alors un combat pour que Charles ait la vie la plus normale possible. Aujourd’hui, il va au collège dans une classe spécialisée et essaye d’avoir le plus d’activités possibles. Le syndrome de Williams ne se soigne pas, mais il n’écourte pas la durée de vie.

Au sein de sa famille, on refuse de parler de « maladie ». On préfère le terme de « différence ». Charles, qui se verrait bien devenir plus tard « aiguiseur de bois », fait la fierté de sa maman en martelant : « On est tous différents ».