Archives par mot-clé : atteinte

TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ?

Ce test, le Questionnaire de sévérité des symptômes du syndrome de fatigue chronique, a été publié en 2013 par le médecin chercheur américain James N Baraniuk et ses collègues (1).

Le syndrome de fatigue chronique (SFC), aussi appelé encéphalomyélite myalgique, n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il inclut plusieurs symptômes.

Aux États-Unis seulement, entre 850 000 et 2,5 millions de personnes en seraient atteintes. Le syndrome représente une crise de santé cachée, estimaient les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains en 2017.

Malgré diverses pistes prometteuses de recherche, les causes demeurent inconnues à ce jour et il n’existe pas encore de tests biologiques pour poser le diagnostic.

Celui-ci, qui repose donc sur les symptômes, est difficile à poser parce que ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies dont la présence doit d’abord être exclue.

Le test est basé sur les critères diagnostiques dits de Fukuda, publiés en 1994, qui sont les plus connus et les plus utilisés.

D’autres critères ont été proposés en 2015 par l’Institute of Medicine américain et sont notamment adoptés par les CDC américains.

Soulignons que ce test n’est pas présenté ici dans une optique de permettre un auto-diagnostic, mais plutôt avec l’objectif d’informer. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin, notamment parce que les symptômes peuvent être expliqués par d’autres maladies que celui-ci pourra diagnostiquer ou exclure.

Même s’il n’existe aucun traitement curatif du syndrome, certains symptômes peuvent être traités ou gérés.

Voyez au moyen de ce bref test de 9 questions, si vous pourriez être atteint(e) du syndrome.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

(1) Baraniuk JN, Adewuyi O, Merck SJ, et al. (2013), A Chronic Fatigue Syndrome (CFS) severity score based on case designation criteria, American Journal of Translational Research. Mis à jour dans : Christian R Timbol, James N Baraniuk (2019), Chronic fatigue syndrome in the emergency department, Emergency Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : CDC.
Tous droits réservés.

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Conseils pour bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (Haute autorité de santé)

Le guide inclut entre autres une série de fiches pratiques pour aider à améliorer la prise en charge et maintenir le niveau d’autonomie et de bien-être notamment au domicile.

L’une de ces fiches porte sur la communication.

Les processus de compensation des déficits cognitifs, est-il expliqué, « conduisent à un usage singulier de la langue, avec la création de nouvelles formes verbales toujours porteuses de sens. Il est possible d’apprendre à interpréter ces productions pour retarder ou éviter le mutisme. »

« L’entourage familial et professionnel doit s’adapter à ce nouveau mode d’expression : prendre le temps de l’écoute, comprendre les signes du langage corporel, privilégier la mise en confiance et l’humour, ne pas toujours être rationnel. »

La fiche présente les conseils suivants afin d’adapter son discours et son attitude pour entrer en communication :

  1. Toujours s’assurer que la personne nous voie et nous entende bien

  2. Se placer face à la personne et à sa hauteur

  3. Ne pas parler en présence de la personne comme si elle n’était pas là

  4. Prendre le temps de capter son attention, regarder la personne droit dans les yeux et maintenir le contact visuel

  5. Tenir compte du langage verbal et non verbal du patient

  6. Parler lentement, faire des phrases courtes et simplifier son message

  7. Manifester son écoute, utiliser le toucher pour ancrer l’attention

  8. Adapter son discours à une autre réalité, utiliser l’humour pour convaincre

  9. Éviter les tâches multiples, ne pas encombrer le champ visuel au moment où l’on parle

  10. Laisser au patient le temps de formuler sa réponse avant de l’aider

  11. Valoriser le patient, ne pas insister sur les erreurs

  12. Manifester son écoute

  13. Former l’entourage à une communication adaptée à la maladie

  14. Pour l’entourage, adapter son langage verbal et non verbal (ton mimique, regard, gestuelle)

  15. Écouter même lorsque les mots ne semblent vouloir plus rien dire

  16. Ne pas manifester d’agacement devant des questions répétitives

Sur le site de la HAS : Guide parcours de soins – Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée.

Les médicaments spécifiquement destinés à la prise en charge de l’Alzheimer, est-il précisé dans le nouveau guide, sont inutiles et n’ont pas leur place car ils sont d’efficacité très modeste et peu démontrée tout en comportant des effets secondaires. L’annonce de leur déremboursement serait imminente selon divers médias.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : HAS.
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À l’hôpital psychiatrique, recrudescence de pratiques portant atteinte aux droits fondamentaux (France)

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGPL) a publié un rapport sur « l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale ». Ces pratiques portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement, indique le rapport.

Depuis sa création en 2008, le CGLPL a réalisé 121 visites d’établissements de santé mentale concernant 112 structures, soit près de 40 % des 284 établissements recensés.

Les pratiques de mise à l’isolement ou sous contention connaissent une recrudescence depuis une vingtaine d’années, constate le rapport qui expose comment les droits sont brimés et formule des recommandations.

Sur le site de la CGPL : Isolement et contention dans les établissements de santé mentale.

Photo : Dossier de presse du CGPL.

Psychomédia avec sources : CGPL.
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La France accueille une personne atteinte d’Ebola pour des soins

EPIDEMIE – Cette personne employée d’une agence des Nations unies et contaminée par le virus Ebola en Sierra-Leone a été hospitalisée à l’Hôpital d’instruction des Armées Bégin…

La France a accueilli pour des soins une personne employée d’une agence des Nations unies et contaminée par le virus Ebola en Sierra-Leone, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.

>> A lire aussi: De SOS Médecins à Bichat, comment le personnel médical français se prépare?

«Cette personne, qui travaille en Sierra Leone dans la lutte contre Ebola, a fait l’objet d’une évacuation sanitaire médicalisée et sécurisée par avion spécial», selon un communiqué du ministère qui précise que la patiente a été placée «en isolement de haute sécurité en chambre dédiée à l’Hôpital d’instruction des Armées Bégin (Saint-Mandé)», près de Paris, affirmant qu’«il n’y a pas d’autre cas confirmé d’Ebola sur le territoire».

Aucun cas positif en France

Une infirmière française, qui avait travaillé au Liberia pour Médecins sans frontières (MSF) et contracté le virus, avait déjà été rapatriée et traitée en septembre dans cet hôpital militaire. Elle est aujourd’hui guérie et les équipes soignantes qui l’ont suivie vont bien, avaient assuré les autorités.

En France, selon le ministère de la Santé, moins de 500 «signalements» pour Ebola ont été répertoriés depuis juin, 18 cas ont été classés comme «cas possibles», mais aucun d’entre eux ne s’est révélé positif. Pour les cas «possibles», des analyses sont réalisées au plus vite (en quelques heures) par le laboratoire de référence à Lyon pour déterminer si la personne est infectée ou non. Ces cas sont isolés et pris en charge dans l’un des douze hôpitaux de référence pour recevoir des cas suspects ou avérés d’Ebola en France (dont Bichat, Necker et Bégin dans la région parisienne). Les contacts avec ces personnes sont alors réduits au minimum.

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L’époux de l’aide-soignante espagnole atteinte d’Ebola exige des sanctions

Il dénonce des failles dans le traitement de la maladie et réclame des sanctions. Dans une lettre ouverte à la presse, l’époux de l’aide-soignante espagnole infectée par le virus Ebola a demandé la démission d’un responsable de Santé publique de la région de Madrid.

Teresa Romero, aide-soignante à l’hôpital Charles III de Madrid, où ont été traités les deux missionnaires rapatriés du Liberia et de Sierra Leone et décédés en août et septembre, a passé ce lundi son huitième jour à l’hôpital et son état est toujours considéré comme « grave ». Elle est la première malade qui a contracté le virus hors d’Afrique.

Les syndicats de soignants ont dénoncé une formation insuffisante aux protocoles de sécurité et plus particulièrement à la manière avec laquelle il faut enlever la combinaison de protection. C’est en effet le moment le plus délicat, selon les experts. Or, il semblerait, selon un médecin, que Teresa se soit frotté le visage avec un gant avant de le retirer.

Un haut responsable des services de santé de Madrid avait ironisé : « pour expliquer à quelqu’un comment il doit mettre ou ôter une combinaison de protection, il ne faut pas avoir un master mais il y a sans doute des gens plus doués que d’autres pour ce genre d’apprentissage ».

Il avait également déploré qu’après s’être sentie mal, Teresa Romero, qui était en vacances, avait poursuivi une vie normale du fait qu’on lui avait dit que sa fièvre, inférieure à 38,6°, ne témoignait pas d’une infection. « Le protocole ne dit pas ce qu’il ne faut pas faire », a dénoncé le mari dans sa lettre. « Dans d’autres pays, on met en quarantaine le personnel qui a été au contact de malades atteints du virus Ebola », a-t-il ajouté.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Hydrocéphalie : opération réussie pour une fillette atteinte de cette maladie peu connue

Mercredi, Roona Begum la petite Indienne atteinte d’hydrocéphalie qui avait ému le monde entier a été opérée avec succès dans un hôpital près de New Delhi. L’occasion de relancer la lutte contre une maladie rare et peu connue.

L’opération s’est mieux déroulée que prévu selon le neurochirurgien Sandeep Vaishya chef du service de neurologie en charge du cas de la petite Roona. La tension était grande et l’enjeu conséquent : permettre à cette petite Indienne âgée de 15 mois seulement de retrouver une vie « normale ». Roona est atteinte d’hydrocéphalie, une maladie qui se manifeste par une augmentation des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien occasionnant une forte pression crânienne.

Un soutien international

La maladie de Roona Begum a été dévoilée au monde entier après qu’un journaliste de l’AFP l’a prise en photo au mois d’avril dernier dans sa région natale du Nord-Est de l’Inde. Une vaste collecte de dons a alors été organisée afin de financer l’opération qui pourrait sauver la fillette. Un hôpital de la chaîne Fortis Healthcare en Inde a même proposé d’examiner gratuitement Roona.

C’est finalement Sandeep Vaishya qui l’a opéré près de New Delhi dans l’état de Tripura. Le périmètre du crâne de la petite indienne avoisinait les 94 centimètres, deux fois plus que la normale chez un enfant de cet âge. Elle n’était pas capable de marcher ni de se déplacer, n’ayant pu depuis sa naissance se muscler assez pour se mouvoir (la masse musculaire de son cou était très faible). Obligée de rester allongée, elle avait par ailleurs de gros problèmes de vue.

Le père de Roona, Abdul Rahman âgé de 18 ans s’est dit « extrêmement soulagé » tout comme sa femme Fatema Kahtun. La condition des parents, paysans, n’avait pas manqué d’émouvoir. Gagnant 150 roupies par jours (2,10 euros) ils ne pouvaient payer une opération à leur fille.

Une opération (…)
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