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Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Le 23 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’école de santé publique américaine Harvard T. H. Chan, les personnels de bord des avions ont plus de risques de développer un cancer que le reste de la population.

Plus de cancers chez les hôtesses de l’air

Les cancers sont déclenchés par de très nombreux facteurs, l’alimentation, le mode de vie, la pollution… On apprend aujourd’hui que prendre régulièrement l’avion pouvait également augmenter les risques. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue Environmental Health. Selon ces travaux, les hôtesses de l’air, les stewards et les pilotes sont plus exposés aux cancers que le reste de la population.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 5.000 agents de bord. Cette observation leur a permis de constater une fréquence plus élevée chez les membres d’équipage de cancers par rapport au reste de la population : le cancer du sein (3,4% parmi les membres d’équipage contre 2,3% dans la population générale), le cancer de l’utérus (0,15% contre 0,13%), du col (1,0% contre 0,70%) ou encore les cancers gastro-intestinaux (0,47% contre 0,27%) et de la thyroïde (0,67% contre 0,56%).

Les femmes particulièrement touchées

Les auteurs de cette étude ont également établi qu’il existait un lien entre le risque de développer un cancer de la peau (autre que le mélanome) chez les femmes et le temps passé à travailler à bord d’un avion. Par ailleurs, plus une femme travaille dans un avion, plus son risque de développer un cancer du sein augmente, notamment chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants et celles qui en ont eu trois ou plus.

Mais comment expliquer ces liens entre le temps passé dans un avion et un cancer ? « Cela peut être dû à une combinaison de sources de perturbation du rythme circadien (rythme biologique sur 24h) – comme la privation de sommeil et des horaires irréguliers – à la fois à la maison et au travail », a avancé Irina Mordukhovich qui a participé aux travaux. Mais de nouveaux travaux seront nécessaires pour élucider scientifiquement ce mystère. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les 10 plus grandes causes de cancer

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Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Le 19 juillet 2018.

Selon une enquête de Santé publique France, on assisterait à une recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST). Mais comment expliquer ce phénomène ?

Des infections qui ont triplé en 4 ans

Les infections sexuellement transmissibles se multiplient en France à en croire les autorités de santé. Selon l’agence Santé publique France, les infections dues aux bactéries chlamydia et gonocoque auraient en effet triplé en 4 ans. En 2016, le nombre de personnes diagnostiquées pour une infection à chlamydia a été estimé à 267.097 (491 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), contre 76.918 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), en 2012.

En ce qui concerne les infections à gonocoque, le nombre de diagnostics était de 15.067 en 2012 et de 49.628 en 2016 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus). « Le poids très important des infections à chlamydia et à gonocoque mis en évidence par cette enquête souligne l’importance de l’utilisation du préservatif et du dépistage régulier en cas de rapports sexuels non protégés », a commenté l’agence.

Des infections souvent sans symptômes

Selon l’agence, ces chiffres seraient même sous-estimés car ils « ne prennent pas en compte les personnes n’ayant pas consulté, notamment en raison de l’absence de symptômes, ou n’ayant pas fait l’objet d’un prélèvement biologique ». L’agence a donc décidé de lancer une grande campagne de sensibilisation sur le site OnSexprime. Une occasion de rappeler l’importance d’avoir toujours un préservatif sur soi.

Le préservatif reste en effet le meilleur moyen de se protéger contre ces infections qui peuvent entraîner, si elles ne sont pas soignées, des douleurs chroniques ou une stérilité mais également augmenter le risque de contamination par le VIH. Elles sont très souvent « silencieuses », c’est-à-dire sans symptômes, notamment chez les femmes. Il est donc très important de penser à se faire dépister le plus régulièrement possible. 

Marine Rondot

Sur ce même sujet notre fiche : Vénérologie

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Se coucher tard augmente les risques de mortalité

Se coucher tard augmente les risques de mortalité

Le 13 avril 2018

Une étude publiée le 12 avril prouve que les couche-tard développent plus de maladies cardiovasculaires et de troubles psychologiques que les autres. Le risque de mortalité est plus élevé pour cette population. Explications.

Une étude britannique inédite sur les couchers tardifs

L’étude parue le 12 avril dans le magazine Chronobiology International est le résultat d’un travail qui a duré plus de six ans au Royaume-Uni. Les chercheurs anglais connaissaient déjà les conséquences sur la santé – comme les risques de diabète plus élevés – des couchers tardifs. Cette fois-ci, ils ont cherché à savoir si le taux de mortalité est plus élevé chez les couche-tard.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un demi-million de personnes âgées de 38 à 73 ans ont participé à cette étude. Résultat : le taux de mortalité est de 10 % plus élevé chez les couche-tard. On constate également plus de troubles psychologiques, de problèmes intestinaux, de maladies cardiovasculaires et donc de crises cardiaques chez ces personnes.

Peut-on changer les choses ? 

« C’est un problème de santé publique qui ne peut plus être ignoré », estime Malcolm von Schantz, professeur de chronobiologie à l’Université de Surrey. Une des solutions envisagée serait de permettre à ces noctambules de travailler plus tard le matin et le soir. Ils dormiraient plus et ne souffriraient pas d’un manque de sommeil néfaste à tout l’organisme. 

Les chercheurs avancent aussi la piste de supprimer le changement d’horaire d’été. À cette période le nombre de crises cardiaques augmente et ce, surtout chez les couche-tard. Quelques conseils aux couche-tard ? Essayez de vous coucher plus tôt de manière régulière, de voir moins de monde le soir, de baisser votre consommation de tabac, d’alcool ou de stupéfiants, et d’éteindre les écrans au moins une heure avant l’heure du coucher. 

Maylis Choné

Vous aimerez aussi : Comment mieux dormir ?  

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AVC : une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmente les risques

Malgré des progrès réalisés ces dernières années,les accidents vasculaires cérébraux (AVC) continuent de tuer plus de 30.000 personnes par an en France, en majorité des femmes.Mais saviez-vous que le risque d’AVC était accentué par une mauvaise hygiène bucco -dentaire ?

Selon le communiqué de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), la bactérie responsable est de type streptococcus mutant contenu dans la salive. Ces molécules inflammatoires passent dans le sang et influence l’aggravation de certaines maladies. Cette bactérie peut donc se fixer aux vaisseaux et favoriser les risques de rupture d’anévrisme (AVC) ».

Pixabay

D’autres maladies chroniques de longues durées, de type cardio-vasculaire ou diabète ont aussi une interaction avec les pathologies dentaires et une hygiène bucco-dentaire non optimale.

C’est pourquoi, pour avoir une hygiène bucco-dentaire irréprochable et limiter les liens bidirectionnels avec ses maladies chroniques,l’Union française pour la santé bucco-dentaire préconise :

-un brossage systématique des dents, 2 minutes, 2 fois par jour, matin et soir
– l’utilisation d’un dentifrice fluoré, du passage du fil dentaire ou brossettes inter-dentaires, entre chaque dent le soir
– la mastication d’un chewing-gum pendant 20 mn après chaque prise alimentaire
– un contrôle régulier de la sphère buccale avec une visite tous les 6 mois.

5 gestes simples pour prévenir l’AVC

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’AVC qui s’est déroulée dimanche, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) a tenu à rappeler que l’AVC n’est pas une fatalité ! 5 mesures préventives permettent en effet de réduire le risque de 80%. Des gestes simples qu’il convient d’adopter au quotidien pour éviter le pire.

Alors qu’un AVC survient toutes les 4 minutes en France, voici les mesures préventives que préconise la SFNV

1- Contrôler sa pression artérielle ! L’hypertension artérielle est en effet le principal facteur de risque d’AVC. Sauf qu’aujourd’hui 50% des hypertendus ignorent qu’ils le sont ! Vous devez connaître vos chiffres tensionnels ! S’ils sont régulièrement au-dessus de 14/9 cm Hg (ou 140/90 mm Hg), vous devez consulter votre médecin qui pourra débuter un traitement approprié

2- Manger sainement : manger 5 fruits et légumes par jour; manger régulièrement du poisson; préparer soi-même à manger; consommer des aliments peu salés

3- Contrôler son cholestérol tous les 5 ans.

4 -Avoir une activité physique régulière : une marche de 30 minimum par jour est recommandé

5- Arrêter de fumer : la cigarette multiplie par 2 le risque d’AVC ischémique cérébral

Par ailleurs il également recommandé un contrôle régulier du taux de glycémie à jeûn qui doit être inférieur à 7 mmol/l (1, 26 g/l).

News Santé

Sauter le petit-déjeuner augmente le risque de maladies cardiaques

Pixabay

Souvent boudé, notamment chez les jeunes, le petit déjeuner est un repas essentiel. Dans certains pays, il est d’ailleurs considéré comme le plus important de la journée.

Aujourd’hui une nouvelle étude confirme ses bienfaits et révèle que ceux qui ont pour habitude de sauter ce repas ont deux fois plus de risques que les autres d’être victimes de maladies cardiovasculaires.

Pour info les résultats complets de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of the American College of Cardiology.

Elle a consisté en une analyse des habitudes de consommation de 4.052 hommes et femmes d’âge moyen. Durant une périodes de 15 jours, ils ont été invités à renseigner aux chercheurs ce qu’ils avaient consommé au petit-déjeuner et le temps qu’ils avaient passé à le faire.

Ces derniers ont ensuite pris compte plusieurs facteurs (IMC, taux de cholestérol,niveau d’activité physique, consommation d’alcool) puis ont examiné avec beaucoup d’attention l’accumulation graisseuse dans les artères autour du coeur et du cou.

Verdict au terme de l’étude: ceux qui sautent ce repas avaient  deux fois plus d’accumulation graisseuse dans les artères (athérosclérose) que ceux qui mangent un bon petit-déjeuner.

Les auteurs de l’étude ont toutefois précisé que ceux qui avaient pour habitude de sauter le petit déjeuner étaient aussi ceux qui avaient une moins bonne hygiène de vie…

Sauter le petit déjeuner : déjà en 2013…

Si cela vous rappelle quelque chose c’est parce qu’une autre étude en était déjà arrivée aux mêmes conclusions en 2013. Petite piqûre de rappel…

Menée par des chercheurs de la Harvard School of Public Health, cette vaste étude avait consisté essentiellement à observer les comportements alimentaires de près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans entre 1992 et 2008.

La conclusion avait été  on ne peut plus claire : les hommes qui sautent le petit-déjeuner ont 27 % de risques en plus d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne, en comparaison bien sûr avec ceux qui ne se nourrissent pas correctement le matin.

Les auteurs de l’étude avaient par ailleurs précisé que ne pas prendre son petit-déjeuner le matin pouvait conduire à certains risques, comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète.

Cette étude avait aussi permis de révéler que les hommes sautant le petit-déjeuner étaient souvent « jeunes, fumeurs, travaillant à plein temps, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant davantage d’alcool ».

Des chiffres qui ne faisaient que confirmer les tendances déjà observées au sein de la population française. A l’époque une enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) avait permis de démontrer que les matins sans petits déjeuners étaient malheureusement monnaie courante chez les étudiants, 1 étudiant sur 5 ne prenant que deux repas par jour.

News Santé

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Le 22 mars 2017.

Dormir plus de 9 heures par nuit pourrait nuire à votre santé cérébrale. Des chercheurs américains alertent sur la multiplication du risque de développer une maladie d’Alzheimer chez les gros dormeurs.

Sommeil et troubles neurodégénératifs seraient liés

Si vous avez l’habitude de dormir au moins 9h par nuit, méfiez-vous, votre risque de développer une maladie d’Alzheimer est nettement plus élevé. Une étude menée par des chercheurs de l’université de Boston vient en effet de découvrir un lien entre le sommeil et la dégénérescence des neurones, qui pourrait en inquiéter plus d’un.

Dans leurs conclusions, publiées dans l’American Academy of neurology, ces chercheurs expliquent avoir examiné les cas de 2 400 personnes, qui ont participé à une enquête pendant 10 ans. Durant toute la durée de cette étude, ces participants ont accepté de répondre régulièrement aux questions des chercheurs, notamment sur leurs habitudes de sommeil. L’apparition de troubles neurodégénératifs a également été observée chez ces derniers.

Les gros dormeurs ont un volume cérébral plus faible que les autres

Conclusion au bout de 10 ans, toutes les personnes qui avaient l’habitude de dormir 9h par nuit ont doublé leur risque de développer une maladie d’Alzheimer durant le temps de l’étude, par rapport aux participants qui affirmaient dormir moins longtemps la nuit. L’étude du cerveau des participants dormant plus que les autres a par ailleurs montré un volume cérébral plus faible et un processus d’enregistrement des informations plus lent que la moyenne.

Dans le domaine du sommeil, tout serait donc une question de mesure. Si cette étude affirme qu’il ne faut pas trop dormir pour préserver sa santé cérébrale, d’autres sont sans appel pour confirmer que le manque de sommeil est un facteur d’apparition de diabète, mais aussi de d’obésité, de maladies cardiovasculaires et, finalement, du risque de mortalité.

Sybille Latour

À lire aussi : Soignez la qualité de votre sommeil

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Un régime hypocalorique augmente l’espérance de vie

Un régime hypocalorique augmente l’espérance de vie

Le 20 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université du Wisconsin, aux États-Unis, manger moins de calories permettrait de combattre certaines maladies liées au vieillissement.

Ne plus manger après la tombée de la nuit

Certaines maladies liées au vieillissement comme les maladies cardiovasculaires, le cancer ou encore le diabète, seraient évitables si on décidait de renoncer à un cinquième des calories que l’on a l’habitude de consommer chaque jour. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, ne plus manger de la tombée de la nuit à 8h le matin permettrait d’augmenter son espérance de vie de 10 %.

« La réduction de nos calories retarde le vieillissement, probablement parce que le corps utilise différemment l’énergie des aliments, afin de devenir plus résistant », a expliqué le professeur Rozalyn Anderson qui a dirigé les travaux. « En ciblant le vieillissement en lui-même, nous pourrions, au lieu de lutter contre le cancer ou les maladies cardiovasculaires individuellement, cibler le spectre complet de ces maladies ».

Un régime efficace

Mais pour qu’il soit efficace, ce régime doit être adopté uniquement après 40 ans. Avant, cela ne sert pas à grand-chose. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de deux études effectuées sur des singes rhésus qu’ils ont soumis à des régimes hypocaloriques. Ils ont ainsi pu constater que la réduction de calories est plus bénéfique chez les primates plus âgés et ne montre aucun bienfait pour les jeunes singes.

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont réduit l’apport calorique de 30 % dans l’alimentation des singes. Mais il n’est pas besoin d’en faire autant pour augmenter son espérance de vie. Selon les auteurs, ces travaux ne sont pas tant des recommandations que des outils de recherche pour comprendre comment apparaissent les maladies liées à la vieillesse. Il n’en demeure pas moins qu’une petite restriction calorique ne fera de mal à personne.

Pour en savoir plus : Bien vieillir ? C’est possible !

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L’espérance de vie augmente, selon l’OMS

Le 25 mai 2016.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie augmente de façon significative depuis une quinzaine d’année : depuis l’an 2000, l’espérance de vie a en effet augmenté de 5 ans dans le monde.

Le Japon est le pays où on vit le plus longtemps

En moyenne, une petite fille née en 2015 peut espérer vivre 73,8 ans et un petit garçon 69,1 ans. C’est ce que révèle l’OMS, dans un rapport présenté jeudi 19 mai. Une espérance de vie qui a gagné 5 ans en 15 ans. Une telle hausse n’avait jamais été observée de façon si significative depuis les années 60. Dans les années 90, l’épidémie du sida ainsi que la chute de l’URSS, avait porté un coup à l’espérance de vie des Européens notamment.

Le pays où on vit le plus longtemps est le Japon, avec une durée de vie moyenne de 84 ans, hommes et femmes confondus. « Le monde a progressé à grands pas pour réduire les souffrances inutiles et le nombre des décès prématurés dus aux maladies que l’on peut éviter et traiter », a expliqué le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qui regrette que ces progrès soient encore beaucoup trop inégaux.

En Sierra Leone, on meurt jeune

Selon le rapport de l’OMS, dans les 29 pays les plus développés et à hauts revenus, les nouveau-nés ont une espérance de vie de 80 ans minimum, alors que dans 22 pays d’Afrique subsaharienne, elle n’atteint pas 60 ans. En Sierra Leone, cette espérance de vie est de 50,8 ans en moyenne pour les filles et de 49,3 ans pour les garçons. Soit un écart de plus de 30 ans avec le Japon.

Autre information réjouissante : pour la première fois, la mortalité infantile est passée sous la barre des 6 millions de décès annuels d’enfants de moins de 5 ans, c’est deux fois moins qu’en 1990. Mais là encore, les inégalités demeurent : la mortalité infantile se situe autour de 4 pour 1 000 enfants en France, contre 156 pour 1 000, dans certains pays d’Afrique.

À lire aussi : Comment vivre mieux et plus longtemps ?

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La dépression augmente le risque de crise cardiaque de 40%

La dépression peut vraiment vous briser le cœur. Dans une étude portant sur 63.000 personnes en Norvège, des chercheurs ont montré que ceux qui traversaient une légère dépression voyaient leur risque de subir une crise cardiaque augmenter de 5% par rapport à ceux qui ne présentaient aucun symptôme.

Mais ce chiffre bondit à 40% chez ceux atteint de dépression modérée ou grave. Lise Tuset Gustad, co-auteure de l’étude qui a été présentée à la conférence EuroHeartCare en Norvège, a résumé ainsi ses conclusions:

«Plus vous êtes déprimé, plus vous êtes à risque».

De nombreuses informations sur les sujets comme leur consommation de tabac, leur indice de masse corporelle, leur activité physique ou leur tension artérielle ont été analysées. Les chercheurs ont évalué la dépression en utilisant l’échelle de dépression HAD, une série de questions utilisées pour déterminer le niveau de dépression et d’anxiété.

«Les symptômes dépressifs augmentent le risque de développer une insuffisance cardiaque et plus les symptômes sont graves, plus le risque est élevé, a souligné Gustad. Les gens déprimés ont des styles de vie moins sains, nous avons donc ajusté notre analyse avec des facteurs comme l’obésité et la consommation de tabac qui peuvent entraîner à la fois des dépressions et des crises cardiaques.»

Les chercheurs pensent qu’un des facteurs qui pourrait aider à expliquer le lien est le stress. «La dépression déclenche les hormones du stress, a expliqué Gustad. Ces hormones du stress entraînent à leur tour des inflammations et de l’athérosclérose, qui peuvent accélérer les maladies du cœur.» De plus, les personnes déprimées ont plus de mal à suivre les conseils qui pourraient contribuer à rendre leur style de vie plus sain.

En 2010, une étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avait montré que pour la première fois que les personnes associant des symptômes dépressifs et une pathologie cardiaque ont un risque de décès par maladie cardiovasculaire presque quatre fois supérieur aux patients ne présentant aucune de ces pathologies.