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Troubles bipolaires, dépression : la malbouffe aurait des effets sur la santé mentale

Troubles bipolaires, dépression : la malbouffe aurait des effets sur la santé mentale

Le mercredi 27 février

On dit souvent que le chocolat est bon pour le moral. Et pour cause, notre alimentation a des effets sur notre santé mentale. La preuve avec une étude menée par des scientifiques américains qui ont noté un lien entre la malbouffe et les troubles psychologiques.

Notre alimentation a des effets sur notre santé mentale

Une alimentation trop riche en sucre, en gras et en sel est connue pour être à l’origine de nombreuses maladies : obésité, diabète, risque de cancer, « foie gras », etc. À cette liste vient s’ajouter un nouveau problème de santé, découvert par des chercheurs américains qui ont mené une vaste enquête sur les conséquences de la malbouffe sur notre état psychique.

Durant 10 années, de 2005 à 2015, des scientifiques de la Loma Linda University School of Public Health (Californie) ont mené une étude auprès de 245.891 personnes. Des questionnaires, effectués par téléphone, permettaient de mieux connaitre le profil des participants, à savoir leur origine sociale, leur âge, leur genre, leur état de santé, etc. Objectif : connaitre les effets de la malbouffe sur la santé mentale.

Aliments frits et sucrés entrainent un risque de dépression et de troubles bipolaires

Les résultats de l’enquête confirment qu’une mauvaise alimentation a des conséquences sur la santé mentale. Ainsi, les aliments frits peuvent entraîner un risque de dépression en cas de consommation excessive. Quant au sucre, il peut occasionner des troubles bipolaires chez les personnes qui en mangent trop.

Moralité, pour garder une bonne santé mentale et éviter de développer des troubles psychologiques (modérés ou sévères), il est impératif d’adopter une alimentation saine, où les fruits et les légumes retrouvent toute leur place dans les assiettes. Théorie soutenue par Jim E. Banta, principal auteur de cette étude : « Le temps est peut-être venu de plus s’intéresser au rôle de l’alimentation par rapport à la santé mentale, parce que des choix d’alimentation saine pourraient contribuer à une bonne santé mentale. De plus amples recherches sont nécessaires avant de pouvoir répondre définitivement, mais les preuves semblent aller dans cette direction » lit-on sur Le Progrès.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi notre dossier : Mieux manger

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Un sexe de petite taille aurait des conséquences négatives sur la fertilité

Un sexe de petite taille aurait des conséquences négatives sur la fertilité

Le 11 octobre 2018.

Une étude américaine, réalisée par des chercheurs de l’université d’Utah, révèle une corrélation entre la taille du pénis et l’infertilité.

Un sexe plus court pourrait provoquer des problèmes de fertilité

Cette nouvelle enquête, menée auprès de 815 participants, révèle que la taille du pénis aurait un impact sur les perspectives de fertilité. Ces résultats ont été présentés au cours de la conférence de l’American Society for Reproductive Medicine, qui s’est tenue jusqu’au 10 octobre dernier.

Les scientifiques ont démontré que les hommes présentant des signes d’infertilité avaient un pénis d’environ 12,5 cm en érection, contre une moyenne de 13,4 cm pour les hommes fertiles. Une différence d’1 centimètre seulement changerait ainsi la donne. Selon le directeur de l’étude, le docteur Austen Slade, « ce n’est peut-être pas une différence frappante mais il y a une réelle signification statistique ».

La taille du pénis serait-elle véritablement un handicap pour concevoir ?

Ces résultats sont à interpréter avec prudence. En effet, l’étude ne donne pas d’indication sur la taille « minimale » d’un pénis qui pourrait engendrer l’infertilité, et se garde bien également de donner des explications sur le fait qu’un pénis plus court serait moins fertile.

La fertilité masculine est en baisse constante depuis de nombreuses années. D’autres études révèlent que des facteurs tels que l’environnement, la consommation de tabac ou le stress, auraient également un impact sur la possibilité d’avoir un enfant.

Anne-Flore Renard

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La fierté aurait une fonction psychologique universelle

Des chercheurs en psychologie ont fait l’hypothèse que la fierté fait partie de la nature humaine parce qu’elle remplit une importante fonction.

L’homme préhistorique devait devenir appréciable aux yeux des membres de sa communauté afin de recevoir de l’aide en cas de besoin, ce qui constitue un défi d’adaptation majeur, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

L’émotion universelle de fierté représenterait un mécanisme qui aurait évolué pour résoudre ce problème, estiment les chercheurs.

Pour le résoudre, une personne a besoin d’une représentation permettant de prédire la mesure dans laquelle les autres valorisent différentes actions de sorte que, dans le choix de façons d’agir, le gain découlant de l’évaluation par les autres s’ajoute au gain direct de l’action.

Le sentiment de fierté serait une récompense interne guidant vers ces actions. Le système motivationnel neuronal de la fierté inciterait à tenir compte de la considération des autres en plus des avantages privés, de sorte que l’acte associé au gain total le plus élevé serait choisi, expliquent les auteurs.

« Le système de fierté semble incorporer tous les éléments nécessaires pour résoudre ce problème d’adaptation », estiment les chercheurs. Des données provenant de sociétés occidentales, instruites, industrialisées, riches et démocratiques indiquent des correspondances étroites entre la fierté et ce que les communautés et les groupes spécifiques valorisent.

Afin de vérifier si ces résultats étaient généralisables au-delà des sociétés de masse industrielles, Daniel Sznycer du département de psychologie de l’Université de Montréal et John Tooby de l’Université de Californie à Santa Barbara ont, avec leurs collègues, mené une expérience avec 567 participants dans 10 petites sociétés d’Amériques centrale et du Sud, d’Afrique et d’Asie : Réserve de Bosawás, Nicaragua ; Cotopaxi, Équateur ; Drâa-Tafilalet, Maroc ; Enugu, Nigéria ; Le Morne, Maurice ; La Gaulette, Maurice ; Tuva, Russie ; Shaanxi et Henan, Chine ; communautés agricoles au Japon ; et communautés de pêcheurs au Japon.

Malgré la grande diversité des langues, des cultures et des modes de subsistance, la fierté dans chaque collectivité correspondait étroitement aux valeurs particulières des groupes et des communautés.

« Cela suggère que le système de la fierté non seulement développe la même architecture fonctionnelle partout, mais qu’il fonctionne aussi avec un degré substantiel d’universalité dans son contenu », concluent les chercheurs. « Le système de la fierté semble être une partie fondamentale de la nature humaine, conclut Sznycer, “un système neuronal qui a évolué parce qu’il aide à accroître l’estime de soi et le statut aux yeux des autres”. »

Psychomédia avec sources : University of California – Santa Barbara, PNAS.
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La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

Le 1er février 2018.

Depuis le mois d’octobre et jusqu’à la première semaine de janvier, la grippe aurait provoqué une surmortalité estimée à 2.850 décès. Partout en France, la grippe a atteint son pic épidémique et le nombre de cas déclarés commence à diminuer.

La grippe serait responsable d’une surmortalité de 2.850 décès

Même s’il est trop tôt pour tirer les premières conclusions de l’épidémie de grippe hivernale qui frappe la France depuis le mois d’octobre dernier, Santé Publique France évoque une surmortalité de 4.800 décès, au moins jusqu’au début du mois de janvier. Parmi ces décès, 2.850 sont directement attribués à la grippe.

Dans un communiqué, l’organisme affirme que « près de 90% de ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus ». L’organisme précise en outre qu’« au vu des chiffres provisoires d’excès de mortalité toutes causes et de décès attribuables à la grippe observés à ce stade de l’épidémie, l’excès de mortalité observé lors de cette saison devrait être inférieur à celui de la saison précédente ».

La couverture vaccinale a été insuffisante cette année

L’épidémie 2017-2018, dont le pic a été atteint dans toutes les régions métropolitaines durant la semaine du 15 au 21 janvier, sera donc, selon toute vraisemblance, beaucoup moins mortelle que l’année dernière. La saison 2016-2017 avait été marquée par une surmortalité record et les autorités avaient annoncé un bilan de 21.200 décès, dont 14.400 directement attribués à la grippe.

Même si le bilan de cette année est plus faible, les autorités tirent les premières conclusions de cette épidémie et estiment que la couverture vaccinale a été, cette fois encore, insuffisante. Chaque année, les campagnes de communication autour de la vaccination s’adressent tout particulièrement aux personnes âgées qui sont davantage susceptible de souffrir des effets de la grippe.

Gaëlle Latour

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Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Le 23 octobre 2017.

Selon une récente étude, une enfance dans un environnement précaire conduirait un individu à avoir son premier rapport sexuel et son premier enfant plus tôt, et se traduirait par un surpoids et un état de santé général plus médiocre à l’âge adulte.

Enfance précaire et précocité des rapports sexuels semblent liées

Un individu qui aurait vécu son enfance dans un milieu précaire serait en moins bonne santé, qu’une personne dont l’enfance aura été plus favorable à un bon épanouissement. Cette conclusion vient d’être tirée par une chercheuse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans une publication parue dans la revue Evolution and Human Behavior.

Partant du constat que cette situation est observable chez les animaux, la chercheuse a voulu déterminer si ce modèle était applicable chez les humains. Pour cela, elle a demandé à 1 000 volontaires âgés de 19 à 87 ans de répondre à plusieurs questions portant sur leur environnement durant leur enfance, l’âge auquel ils ont eu leur premier rapport sexuel, leur premier enfant, leur état de santé, etc.

Un constat qui doit amener les pouvoirs publics à mener des actions de sensibilisation

« L’analyse de ces données montre qu’il existe une association entre la précarité durant l’enfance et la stratégie de reproduction et de santé des individus : débuts plus précoces de la vie sexuelle, arrivée du premier enfant plus tôt, moins bonne santé à l’âge adulte (surpoids, tabagisme…) », explique l’Inserm dans un communiqué. En d’autres termes, « recevoir des signaux indiquant que l’environnement est dangereux pendant la période juvénile amènera l’organisme à ajuster sa stratégie vers une reproduction précoce, au détriment d’investissements à plus long terme dans l’entretien et la réparation du corps ».

Pour l’auteur de cette étude, puisque l’exposition des individus à des environnements précaires lorsqu’ils sont enfants a des conséquences sur la santé tout au long de la vie, il est désormais important que ces conclusions se transforment en stratégies de politiques publiques ciblées.

Gaëlle Latour

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Depuis 2008, la crise économique aurait provoqué 500 000 morts par cancer

Le 27 mai 2008.

On ne saura jamais combien cette crise économique, dans laquelle nous pataugeons depuis 2008, aura fait de dégâts. En matière de santé, les maux sont innombrables à travers le monde. Selon une étude parue dans la revue britannique The Lancet, un demi-million de personnes seraient décédées d’un cancer à cause de cette crise.

La hausse du chômage entraîne une hausse des décès par cancer

La crise économique aurait provoqué le cancer et la mort de 500 000 personnes à travers le monde depuis 2008. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres. « Nous avons découvert que la hausse du chômage était associée à une augmentation de la mortalité par cancer mais que la couverture de santé générale protégeait la population contre ces effets », a expliqué le docteur Mahiben Maruthappu qui a dirigé l’étude.

260 000 morts par cancer ont été recensés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entre 2008 et 2010, dont 160 000 au sein de l’Union européenne. Et le chômage est directement associé à ces décès puisque, selon les chiffres publiés dans cette étude, une hausse de 1 % du chômage entraîne 0,37 mort supplémentaire par cancer pour 100 000 habitants.

Comment la crise peut-elle provoquer des décès par cancer ?

Les personnes au chômage se sont retrouvées sans ressources suffisantes pour se soigner, en particulier dans les pays du monde qui n’offrent pas de généreuses couvertures maladie comme en France. « Dans les pays où il n’existe pas de couverture sociale générale, l’accès aux soins dépend souvent du contrat de travail », expliquent les auteurs de l’étude. « Sans emploi, les patients sont probablement diagnostiqués tardivement et bénéficient d’un mauvais traitement ou avec retard ».

En France, le nombre de décès par cancer, à cause de la crise économique, a été deux fois moins important qu’aux États-Unis, à population égale. 1 500 décès par cancer ont malgré tout été à déplorer depuis 2008. Mais le cancer n’est pas la seule cause de mort en période de crise économique. Une étude de l’Inserm parue en 2015 avait révélé que la crise avait entraîné une augmentation des suicides (+ 600 suicides) en France.

À lire aussi : La crise économique nuit à la santé mentale

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Stress au travail : il aurait pour effet de diminuer l’espérance de vie…

Le stress n’épargne malheureusement personne et plusieurs études ont déjà démontré qu’il pouvait avoir de lourdes conséquences sur notre santé. Aujourd’hui des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford nous indique qu’il aurait également la faculté de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

© Fotolia/Andrey Popov

En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude est la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les données montrent que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.


News Santé

Ne croyez pas l’histoire de la drogue krokodil qui aurait «pourri le sexe» d’une adolescente au Mexique

Quand plusieurs sites américains reprennent la même information venant de médias mexicains en indiquant à chaque fois dans leur titre que celle-ci n’est pas totalement vérifiable ou vérifiée, il y a généralement de quoi être prudent. «Une adolescente mexicaine se serait injectée du krokodil dans les parties génitales», titrait par exemple le Huffington Post vendredi 6 décembre. «Une adolescente affirme que le Krokodil a mangé ses organes génitaux», écrivait Gawker trois jours plus tard.

Vous avez probablement déjà entendu parler de la «drogue crocodile» (krokodil en anglais), cette drogue composée de codéine, de carburant et de diluant pour peinture apparue en Russie au cours des années 2000 que nous évoquions ici-même en septembre. Ses effets dévastateurs marquent généralement les esprits: décomposition de la chair jusqu’à l’os, gangrène, amputation, défaut d’élocution, lésions cérébrales et mobilité réduite. Autre fait effrayant, selon un article du magazine américain Time de 2011: «Un consommateur régulier de krokodil meurt au bout de deux ou trois ans, et ceux qui surmontent leur addiction en ressortent souvent défigurés.»

Après avoir fait d’importants dégâts en Russie, où elle compterait entre 100.000 et 1 million d’utilisateurs, et avoir été plusieurs fois annoncée comme envahissant les Etats-Unis, voilà donc qu’elle se répandrait chez le voisin mexicain. La preuve? Cette citation de José Sotero Ruiz Hernandez, un membre de l’Institut national mexicain de la migration, rapportée par les médias locaux et traduite par le Huffington Post:

«La jeune femme qui a utilisé cette drogue avait une infection qui avait fait pourrir ses parties génitales. Ce n’était pas sexuellement transmissible. Elle a dit qu’elle consommait du krokodil depuis deux mois.»

Pour un cas bien documenté et solide, il faudra repasser. On retrouve ici une autre spécificité du krokodil: le flou médiatique et le manque d’informations fiables qui l’entoure.

Le Huffington Post lui-même souligne qu’il n’y a pas eu de cas confirmé de consommation de krokodil aux Etats-Unis depuis 2004, et écrit:

«Les sceptiques affirment que les cas où des consommateurs de drogue en intraveineuse présentaient des plaies écailleuses ou de la chair pourrie associées au krokodil pourraient être dus à des infections contractées après l’utilisation de seringues sales.»

Jeudi dernier, le magazine Time, décidément très intéressé par la drogue, publiait un reportage photo saisissant sur les dégâts du krokodil dans un repère de drogués de Yekaterinburg en Russie intitulé: «La drogue la plus mortelle du monde: à l’intérieur d’une fabrique de krokodil».

Là encore, le raisonnement du journaliste est difficile à suivre: après avoir écrit qu’il y a «désormais des histoires alarmantes selon lesquelles le monstre serait lâché aux Etats-Unis», il se reprend lui-même en concédant que «les responsables de la lutte contre les drogues estiment que les peurs d’une épidémie de krokodil imminente sont exagérées».

Interrogé récemment par le Colombus Dispatch, le docteur Henry Spiller, directeur du Centre sur le poison de l’Ohio, était lui aussi pour le moins sceptique:

«Il n’y a pas de krokodil aux Etats-Unis. Nous le cherchons depuis quelques temps. Personne n’a d’échantillon vérifié dans son laboratoire. Aucun. Zéro.»

En fait, le seul cas crédible de consommation de krokodil aux Etats-Unis a été rapporté cet automne dans un article sur le site de l’American Journal of Medecine où des docteurs affirmaient avoir traité un patient pour consommation de krokodil en 2012. Quelques semaines plus tard, l’article était retiré temporairement du site parce qu’il avait été «publié prématurément avant d’avoir été entièrement vérifié», selon une porte-parole de l’hôpital où le mystérieux patient aurait été traité. Le retrait de l’article n’a pas étonné certains blogueurs scientifiques qui avaient déjà critiqué sa faiblesse méthodologique, sa terminologie imprécise et sa «grammaire catastrophique».

Cet article est donc à oublier, ce qui nous laisse… aucun cas de consommation de krokodil vérifié aux Etats-Unis. L’article du Colombus Dispatch explique d’ailleurs pourquoi la drogue ne prendra sans doute jamais aux Etats-Unis: elle est utilisée en Russie et en Europe de l’Est parce que la vraie héroïne est rare et que les drogués préfèrent consommer un substitut d’héroïne qui leur dévore la peau plutôt que pas d’héroïne du tout. Mais aux Etats-Unis, l’héroïne est facile à trouver, et les consommateurs n’ont aucune raison d’en arriver à de tels extrêmes.