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La viande blanche augmente le cholestérol autant que la viande rouge

La viande blanche augmente le cholestérol autant que la viande rouge

Le 7 juin 2019

La viande blanche, comme le poulet, fait augmenter le taux de cholestérol dans le sang autant que la viande rouge. C’est ce que conclut une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition.  

Une découverte pour les chercheurs  

Les résultats ont surpris les chercheurs qui s’attendaient à ce que la viande rouge ait un effet plus néfaste sur le taux de cholestérol sanguin que la viande blanche. Ils ont découvert que parmi les trois régimes étudiés : viande rouge, viande blanche et protéines végétales, seul le régime à base de protéines végétales était associé à des taux de cholestérol sains. Les résultats ont montré que les régimes à base de viande rouge ou blanche augmentaient de la même façon le taux de cholestérol dans le sang.  

Au cours de cette étude, les chercheurs ont examiné 113 participants en bonne santé. Ces derniers se sont vu affecter au hasard un régime alimentaire riche ou pauvre en graisses saturées. Chaque période de régime a duré quatre semaines. Les participants ont subi des tests sanguins au début et à la fin de leur régime.  

Le cholestérol joue un rôle important pour l’organisme  

Le cholestérol est un corps gras essentiel au fonctionne de l’organisme. Toutefois, il est important de discerner deux taux de cholestérol. Le cholestérol HDL, appelé « bon cholestérol », qui est chargé de nettoyer les artères et de transporter les graisses vers le foie pour ensuite les éliminer. Le cholestérol LDL, également appelé « mauvais cholestérol », correspond à l’excès de cholestérol qui se dépose sur les parois des vaisseaux sanguins.  

Une trop grande quantité de cholestérol provenant de graisses saturées peut s’accumuler dans les vaisseaux sanguins provoquant la formation de plaque et augmentant le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Les chercheurs ont constaté que les particules de LDL augmentaient davantage dans les régimes à base de viande rouge et blanche que dans les régimes à base de plantes. Pour accroître le bon cholestérol, il est important de réduire les graisses saturées présentes dans la charcuterie, les pâtisseries ou la viande grasse et privilégier davantage les acides gras mono-insaturés comme l’huile d’olive, l’avocat ou les noix.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande: pourquoi ?  

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Bactéries résistantes aux antibiotiques : autant de morts en Europe que la grippe, le sida et la tuberculose ensemble

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs ont estimé les contaminations et les décès pour 5 types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobia resistance surveillance network).

Ils estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et à 33 110 le nombre de décès attribuables aux bactéries multirésistantes pour l’année 2015.

L’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, soulignent les auteurs.

La majorité des décès touchent les enfants de moins de 12 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans. L’impact sur la mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce, l’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. Plus de 10 000 personnes sont décédées en Italie d’infections, notamment par la bactérie Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Sur le total de 670 000 infections par une bactérie multirésistante en 2015, près des deux tiers ont été contractées dans le milieu hospitalier.

Il est estimé que 39 % des cas sont des infections résistantes aux antibiotiques de dernière ligne tels que les carbapénems et la colistine.

Les infections contractées à l’hôpital (1 personne sur 20) les plus fréquentes (France)

Pour plus d’informations sur les infections nosocomiales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Le Monde (avec AFP).
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Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le cerveau des plus âgés fabriquerait toujours autant de neurones

Le 12 avril 2018.

Même chez les plus âgés, le cerveau aurait la capacité de se renouveler chaque jour en fabriquant de nouveaux neurones. Une nouvelle étude pourrait bien ébranler les acquis scientifiques sur le sujet.

L’hippocampe parvient toujours à fabriquer des neurones, même après 70 ans

Contrairement à ce qui a été démontré par certaines études scientifiques, le cerveau des personnes âgées serait toujours en mesure de fabriquer de nouveaux neurones. Dans l’hippocampe, centre de la neurogenèse, de nouvelles cellules apparaîtraient chaque jour, de sorte que l’activité cérébrale, et donc la santé mentale, des plus âgés pourrait toujours être renouvelée.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’université Columbia, et de l’institut psychiatrique de l’État de New-York, ont réalisé des autopsies sur des corps de personnes âgées de 14 à 79 ans, toutes décédées de manière accidentelle, alors qu’elles étaient en bonne santé. À partir des résultats de ces examens, les auteurs de cette étude, parue dans la revue Cell Stem Cell, ont réalisé que même les cerveaux de personnes âgées de plus de 70 ans stockaient des cellules progénitrices et des neurones immatures ont été observés.

La communication interneuronale se détériore au fil du temps

« Nous avons constaté que les personnes âgées ont une capacité similaire à fabriquer des milliers de nouveaux neurones de l’hippocampe à partir de cellules progénitrices, comme le font les personnes plus jeunes », a ainsi détaillé Maura Boldrini, principale auteure de l’étude, dans un communiqué.

Au cours de leur étude, les chercheurs ont toutefois remarqué que si la neurogenèse des personnes âgées était toujours active, le cerveau des seniors avait une capacité affaiblie de fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins. En d’autres termes, leur neuroplasticité décline et les neurones communiquent moins facilement entre eux au cours du temps qui passe.

Gaëlle Latour

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Alcool : les femmes boivent désormais autant que les hommes

Le 28 octobre 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs australiens et américains, les femmes boivent désormais autant que les hommes dans de nombreux pays occidentaux. Résultat : elles développent des problèmes de santé liés à leur consommation d’alcool.

Les femmes boivent comme les hommes

En soirée, les femmes ne craignent plus de se prendre un verre de vodka ou de gin. Désormais elles boivent comme les hommes. C’est ce que met en lumière une étude publiée dans le British Medical Journal. Pour poser ce constat, les chercheurs ont mis en perspective les résultats de 68 études internationales sur le sujet, portant au total sur plus de 4 millions de personnes.

Concernant les personnes nées entre 1891 et 1910, « les hommes étaient 2,2 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool, 3 fois plus susceptibles de boire de l’alcool de façon problématique et 3,6 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool », expliquent les auteurs de l’étude. Aujourd’hui les hommes sont 1,1 fois plus susceptibles que les femmes de consommer de l’alcool.

L’abus d’alcool peut entraîner de nombreuses maladies

Mais si les femmes boivent plus, leurs problèmes de santé liés à l’alcool augmentent aussi. Les hommes ne sont en effet plus que 1,3 fois plus susceptibles d’être affectés par des effets néfastes liés à l’alcool que les femmes. La grande majorité des études estime que cette diminution des ratios s’explique par une augmentation de la consommation d’alcool des femmes. Seuls six études l’expliquent par une baisse de la consommation de hommes.

Selon les auteurs de l’étude, ce constat doit amener les pouvoirs publics à renforcer leurs politiques d’information sur les dangers de l’alcool sur la santé. L’abus d’alcool peut avoir un impact sur le développement de nombreuses maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et digestives, les maladies du système nerveux et les troubles psychiques.

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Il y a autant de calories dans un cocktail que dans un hamburger

Alimentation – Selon une étude britannique, une pinte de bière équivaudrait à 180 calories, soit l’équivalent d’une belle part de gâteau au chocolat. Et nous ne sommes que 35% à le savoir…

Selon une récente étude de la Société royale pour la santé publique en Grande-Bretagne, 75% des individus n’ont aucune idée du nombre de calorie présent dans un verre de vin, un cocktail. Ils sont même 90% pour une pinte de bière blonde. Ainsi, même si chacun sait que l’alcool n’aide pas à garder la ligne, nombreux sont ceux qui ignore l’apport calorique des boissons. 

Un apport que, selon l’étude réalisée sur 2.000 personnes, nous nous attachons à minimiser durant nos soirées arrosées. L’association britannique a fait, pour nous, le calcul et… un cocktail à base d’alcool et de jus de fruit serait tout aussi calorique qu’un hamburger.

Une pina colada = un Big Mac

Et sachant que les adultes se procurent en moyenne 10% de leur apport calorique quotidien (2.500 calories pour un homme adulte et de 2.000 calories pour une femme), connaître la teneur calorique d’une boisson est intéressant. Sachez donc qu’une pinte de bière contient 180 calories, soit une part de gâteau au chocolat. Reste que si le vin blanc est plus calorique qu’une double vodka tonic (143 calories, l’équivalent d’un donut), il l’est beaucoup moins qu’une pina colada, cocktail qui contient 644 calories, c’est-à-dire autant qu’un Big Mac!

Alerter sur les risques de surpoids ou d’obésité liés à la consommation d’alcool, voilà ce à quoi devra servir cette étude, selon les experts. Des auteurs qui souhaitent que la population soit davantage informer sur ces apports caloriques. Puisque, selon la même étude, quand les menus des bars mettent en avant le nombre de calories que représentent les boissons, les clients ont tendance à consommer 400 calories de moins que ceux qui n’ont pas été informés.

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Ces dossiers qui ont tout autant (voire plus) besoin de rapidité que la fusion des régions

La simplification administrative

Eric Verhaeghe : Elle a fait l’objet d’une annonce tonitruante il y a plus d’un an, avec le fameux « choc de simplification » couplé à la boîte à outil de Super-François. Soyons francs : le choc a plus ressemblé à une vaguelette dans le Vieux Port qu’à un tsunami sur une côte de Thaïlande. Pour l’instant, en dehors de quelques décisions obscures prises dans des réunions interministérielles anonymes, on peine à voir en quoi l’épaisseur des étouffantes réglementations françaises a diminué. On pourrait même égrener les secteurs où la réglementation est repartie de plus belle (entre le décret patriotique étendant les secteurs soumis au contrôle de Bercy et les règles en matière de santé, on ne manquerait pas d’exemples).

La transparence des données de santé

La Commission Européenne considère que les pays membres pourraient économiser 100 milliards en 5 ans en développant la transparence des données de santé, déjà pratiquée avec succès en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne. En France, au nom du risque de mésusage par les personnes privées (entendez une mauvaise interprétation des chiffres ou, pire, un contrôle des pratiques médicales par le recours à l’analyse de la morbidité), la haute fonction publique s’oppose à toute ouverture des données. Le sujet est pendant depuis près de deux ans. La prochaine loi santé devrait acter l’immobilisme gouvernemental.

Big Data et Open Data

Une directive communautaire impose le principe de la réutilisation gratuite des données publiques par les citoyens. L’INSEE, qui dégage 38 millions d’euros de ressources en faisant payer ses statistiques, s’oppose à cette application du droit européen en France. Malgré de grandes annonces sous Jean-Marc Ayrault, la France continue à ne pas appliquer le droit, de telle sorte que, d’un côté, des rapports publics prônent le Big Data et, de l’autre, l’Etat (…)lire la suite sur Atlantico

Réforme territoriale : les Pays de la Loire vont fusionner avec le Poitou-Charentes
François Hollande propose une France à 14 régions


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Le secret d’un mariage qui dure: boire autant d’alcool l’un que l’autre

Selon les conclusions d’une étude de grande ampleur menée par l’institut de recherche sur les addictions de l’université de Buffalo, les couples mariés qui ont la même consommation d’alcool ont moins de chances de divorcer que ceux qui consomment des quantités différentes d’alcool.

Les chercheurs ont suivi 634 couples pendant neuf ans après leur demande officielle de mariage et les ont classés en quatre groupes: ceux où personne n’est un gros buveur, ceux où le mari est un gros buveur, ceux où c’est la femme et ceux où les deux conjoints sont des gros buveurs (les chercheurs définissent les «gros buveurs» comme ceux qui boivent 6 verres ou plus à la suite, ou qui boivent jusqu’à l’ivresse).

Résultat: entre 45% et 55% des mariages où l’un des deux conjoints buvait plus que l’autre a fini en divorce après neuf ans, tandis que dans les couples à consommation équivalente, le taux de divorce descendait à 35%.

«Nos résultats indiquent que c’est la différence entre les habitudes de consommation d’alcool des couples et non la consommation elle-même qui entraîne le mécontentement marital, la séparation et le divorce», explique Kenneth Leonard, le directeur de l’institut qui a mené les travaux.

Encore plus surprenant, les chercheurs ont trouvé que le taux de divorce n’était pas plus élevé chez les couples avec deux gros buveurs que chez les couples de deux abstinents.

Cette étude vient confirmer les récents travaux de l’institut norvégien de santé publique, qui avait analysé les données récoltées auprès de 20.000 couples entre 1984 et 1986, et que le chercheur Fartein Ask Torvik résumait ainsi:

«Plus les gens boivent, plus le risque de divorce est fort. De plus, le risque de divorce descend si les époux boivent à peu près les mêmes quantités d’alcool. C’est vrai non seulement chez ceux qui boivent trop mais aussi chez ceux qui ne boivent pas du tout d’alcool.»

Autre résultat commun aux deux enquêtes: le taux de divorce est plus élevé quand c’est la femme qui boit le plus que quand c’est l’homme. Une des hypothèses avancées pour expliquer ce constat, ce serait que les femmes semblent être plus affectées par une forte consommation d’alcool que les hommes, tandis qu’une autre explication serait à chercher dans le fait que la forte consommation d’alcool chez les femmes est moins acceptée socialement que chez les hommes dans nos sociétés.

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