Archives par mot-clé : autres

Fibromyalgie et autres douleurs chroniques : l’implication du microbiote

Les recherches indiquent de plus en plus que les bactéries intestinales pouvaient jouer un rôle dans la douleur chronique et plus particulièrement dans la fibromyalgie, ont rapporté Amir Minerbi et Mary-Ann Fitzcharles de l’Université McGill (Montréal, Canada) en février dans la revue Clinical and Experimental Rheumatology.

La composition de la communauté bactérienne intestinale est modifiée chez les personnes atteintes de fibromyalgie, avec une abondance modifiée d’un petit sous-ensemble d’espèces bactériennes.

Certaines de ces espèces, dont l’abondance est diminuée ou augmentée, « ont une activité métabolique établie qui pourrait avoir une pertinence dans l’expression des symptômes de la fibromyalgie ».

Les mécanismes potentiels qui pourraient permettre à ces espèces bactériennes d’agir sur la douleur, la fatigue, l’humeur et d’autres symptômes incluent la rupture de la barrière intestinale, l’activation immunitaire et la sensibilisation des neurones sensoriels.

Les chercheurs détaillent les recherches publiées à ce jour sur le sujet ainsi que les résultats de leurs propres travaux. (Fibromyalgie : le microbiote varie avec la sévérité de la douleur)

Bien qu’il ne s’agisse que des premières étapes dans la compréhension du rôle du microbiome intestinal dans la douleur chronique et plus particulièrement dans la fibromyalgie, il est possible d’envisager des perspectives d’avenir encourageantes pour une meilleure compréhension des mécanismes de la fibromyalgie, le développement d’aides objectives au diagnostic et éventuellement de nouvelles modalités de traitement, concluent les auteurs.

En attendant d’en connaître davantage, les auteurs suggèrent que consommer plus de fibres et moins de sucres et de gras ne peut faire de tort et peut contribuer à améliorer la santé du microbiote.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie et sur le microbiote et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Clinical and Experimental Rheumatology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Vitamines et autres compléments : dosages et ingrédients nocifs

Dans un numéro hors-série de novembre-décembre 2019, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a analysé 120 compléments alimentaires de six catégories : fatigue, baisse de tonus, insomnie, stress, rhume et virus respiratoires, maux digestifs.

« Si certains se révèlent intéressants, d’autres peuvent, au contraire, être susceptibles d’engendrer certains troubles ou d’aggraver des pathologies », met en garde le magazine.

Ce qui constitue un problème, « d’autant que la preuve de leur efficacité n’est pas toujours démontrée ».

Des additifs nocifs

Beaucoup de ces produits, indique le magazine, « sont élaborés avec un grand nombre d’additifs dont certains peuvent nuire à la santé, tel le colorant rouge allura, qui favorise l’hyperactivité chez les enfants ; ou encore le dioxyde de titane, soupçonné d’être pro-inflammatoire et néfaste au système immunitaire. Il sera d’ailleurs interdit dans l’alimentation – et donc retiré des compléments alimentaires – en janvier 2020. »

Synergie inconnue entre ingrédients

« Argument marketing mis en avant par de nombreux fabricants : le très grand nombre de substances ou de vitamines. Problème, il est très compliqué de mesurer l’ensemble des synergies entre les différents ingrédients. »

Dosages excessifs

« Certains dosages se révèlent excessifs ou inutiles, du type : + 200 % de vitamine C. Pire, l’élimination des excédents de ces substances peut nuire au foie ou aux reins. En outre, certaines vitamines prises de manière trop importante sur de longues durées sont susceptibles de nuire au système nerveux alors que, paradoxalement, elles étaient préconisées pour l’améliorer. C’est le cas de la vitamine B6 ou de la vitamine B12. »

Effets secondaires

« Beaucoup de substances utilisées dans les compléments alimentaires peuvent entraîner des effets secondaires. C’est le cas de la mélatonine qui, chez certains sujets, provoque des maux de tête ou des vomissements. De même, certaines huiles essentielles peuvent favoriser des crises d’épilepsie ou aggraver des pathologies existantes. »

Contamination avec des métaux lourds

« Certaines algues ou microalgues, souvent préconisées pour détoxifier l’organisme, sont elles-mêmes contaminées en métaux lourds et donc susceptibles de nuire aux organes. »

Interactions dangereuses

« Certains produits peuvent entrer en interaction avec des traitements existants. C’est le cas, entre autres, du pamplemousse ou de ses extraits de pépins, susceptibles d’inhiber l’effet de nombreux médicaments. »

À quand une réglementation plus stricte ?

« Étiquetage des compléments alimentaires insuffisant, dosage de certains produits très exagéré, origine des substances pas toujours notifiée… Au vu des résultats de notre étude, nous réclamons un durcissement de la réglementation en vigueur de ces produits de plus en plus plébiscités et consommés », conclut le magazine.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Erreurs médicales et autres préjudices lors des soins : conseils aux patients (OMS)

À l’occasion de la première Journée mondiale de la sécurité des patients, qui se tient le 17 septembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance une campagne de prévention.

« Dans les pays à revenu élevé, jusqu’à un patient sur 10 est victime d’effets préjudiciables pendant qu’il reçoit des soins à l’hôpital », indique l’OMS.

La moitié d’entre eux sont considérés comme pouvant être évités.

Dans les pays de l’OCDE, les préjudices causés aux patients pourraient entraîner plus de 6 % des journées d’hospitalisation.

« Les erreurs les plus importantes sont liées au diagnostic, aux prescriptions et à l’utilisation des médicaments. (…) Jusqu’à 25 %, des patients souffrent de complications provoquées par des soins chirurgicaux à risque et, chaque année, un million de personnes décèdent pendant un acte chirurgical ou immédiatement après. »

Aux États-Unis, par exemple, « environ 5 % des adultes sont confrontés à des erreurs de diagnostic, c’est-à-dire une incapacité à identifier la nature d’une maladie de manière précise et rapide. Environ la moitié de ces erreurs risquent de provoquer de graves préjudices ».

« Aux États-Unis, des travaux de recherche approfondis sur les autopsies menés ces dernières décennies ont montré que les erreurs de diagnostic intervenaient dans environ 10 % des décès. »

« La promotion de la sécurité des patients doit passer par la participation de ces derniers et par la possibilité pour les agents de santé de signaler des erreurs, d’en tirer les enseignements et de travailler dans un climat de bienveillance », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Les agents de santé doivent être davantage responsables et bénéficier de la formation nécessaire pour réduire les erreurs. »

« La participation des patients est cruciale pour renforcer la sécurité des soins. On peut ainsi réduire de 15 % la charge des préjudices. »

L’OMS incite les patients et leurs aidants à :

  • participer activement à leurs propres soins ;

  • poser des questions : la sécurité des soins de santé commence par une bonne communication ;

  • s’assurer de donner des informations exactes sur leurs antécédents de santé

Le 17 septembre, plusieurs villes du monde afficheront leur soutien à ce thème en éclairant certains de leurs monuments en orange : le jet d’eau de Genève, les pyramides du Caire, la tour Menara de Kuala Lumpur, l’Opéra royal de Mascate et le pont Zakim de Boston en font partie.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Cancer : l’efficacité de 2 types d’immunothérapie comparée à celle des autres médicaments

Une étude française, publiée dans la revue JCO Precision Oncology, visait à quantifier la proportion de patients qui obtiennent des réponses prolongées aux immunothérapies et à la comparer à celle d’autres classes de médicaments.

Les immunothérapies actuelles sont de la classe des inhibiteurs de point de contrôle du système immunitaire. Elles visent à déclencher une réponse du système immunitaire contre les cellules cancéreuses.

Deux types d’immunothérapies de cette classe sont sur le marché : les agents anti–PD-1/PD-L1, tels que le pembrolizumab (Keytruda) et le nivolumab (Opdivo), et les agents anti–CTLA-4, tels que l’ipilimumab (Yervoy).

Le Pr Christophe le Tourneau de l’Institut Curie et ses collègues ont analysé 19 essais cliniques randomisés de phase 3 dans le contexte de cancers récurrents ou métastasés menés avec un total de 11 640 patients.

Une réponse prolongée au traitement était définie comme étant une survie sans progression de la maladie supérieure à trois fois la survie sans progression médiane de l’ensemble des personnes traitées.

Environ 25 % des patients ont obtenu une réponse prolongée avec les traitements d’immunothérapie.

La proportion moyenne de patients ayant obtenu une réponse durable était 2,3 fois plus élevée chez ceux traités avec une immunothérapie que chez ceux traités avec les chimiothérapies ou les thérapies ciblées (25 % vs 11 %).

Et, les réponses durables étaient plus fréquentes chez ceux traités avec des agents anti-PD-1/PD-L1 que chez ceux traités avec des agents anti-CTLA-4 (28 % vs 18 %).

L’analyse montre aussi que plus l’immunothérapie est administrée tôt, plus la probabilité de réponse prolongée est élevée.

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer dont l’immunothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Institut Curie, JCO Precision Oncology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Lombalgie, fibromyalgie et autres douleurs chroniques : une thérapie de pleine conscience comparée à la thérapie cognitivo-comportementale

La méditation de la pleine conscience est une option prometteuse pour aider les personnes atteintes de douleur chronique, selon une étude canadienne publiée dans la revue Evidence Based Mental Health.

Elle aide à atténuer la sévérité et l’impact sur la vie quotidienne de la douleur chronique ainsi que la détresse qui l’accompagne

C’est important, disent les chercheurs, car l’approche psychologique la plus utilisée pour traiter la douleur chronique est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Mais elle n’est pas efficace pour tous ceux qui en souffrent.

Eve-Ling Khoo de l’Hôpital d’Ottawa et Patricia Poulin de l’Université d’Ottawa ont, avec leurs collègues, comparé la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience à la TCC.

Ils ont recensé 21 essais randomisés qui comparaient l’efficacité de l’une ou l’autre de ces deux psychothérapies à un groupe contrôle (qui recevait les soins médicaux habituels ou ne recevait aucun traitement). Les aspects mesurés étaient le fonctionnement physique, l’intensité de la douleur et la détresse.

La pleine conscience est un type de méditation qui met l’accent sur la conscience des pensées, des émotions, des sensations corporelles et de l’environnement immédiat dans le moment présent. L’élément de réduction du stress vise à aider à trouver des moyens de mieux composer avec la douleur.

La plupart des participants étaient des femmes âgées de 35 à 65 ans. Les conditions qui leur causaient de la douleur étaient en grande partie musculo-squelettiques. Parmi ces études, 9 portaient sur la fibromyalgie, 3 sur la lombalgie chronique, 2 sur la polyarthrite rhumatoïde, 1 sur l’arthrose du genou et 1 sur le trouble temporo-mandibulaire.

Aucune différence importante n’a été constatée entre les deux approches. Les deux amélioraient le fonctionnement physique et diminuaient la sévérité de la douleur et la dépression associée, comparativement aux soins habituels ou à l’absence de soins.

Les chercheurs interprètent leurs résultats avec prudence, car un seul des 21 essais comparait directement la TCC à la pleine conscience, et seulement 12 essais étaient jugés de qualité raisonnable ou bonne.

Il est trop tôt pour déterminer laquelle des deux approches est la meilleure pour les personnes qui présentent différents types de douleur et de symptômes psychologiques, soulignent-ils. Les recherches doivent se poursuivre.

Pour plus d’informations sur ces psychothérapies et la douleur chronique (mal de dos, fibromyalgie…), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ, Evidence Based Mental Health.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Mots croisés, sudoku et autres préviennent-ils le déclin cognitif lié à l’âge ?

Sudoku, mots croisés et autres activités intellectuelles de résolution de problèmes peuvent stimuler les capacités mentales tout au long de la vie, mais ne protègent pas contre le déclin cognitif lié à l’âge, selon une étude publiée dans l’édition de Noël du British Medical Journal.

Des études précédentes ont suggéré que les activités intellectuelles pouvaient aider à maintenir ou améliorer les capacités mentales.

Pour examiner l’association entre ces activités et les capacités mentales à un âge avancé, Roger Staff de l’Université d’Aberdeen et ses collègues ont mené une étude avec 498 personnes, nées en 1936, qui ont passé un test d’intelligence à l’âge de 11 ans. Elles avaient environ 64 ans au début de l’étude et ont été rencontrées, 5 fois sur une période de 15 ans, pour des tests de mémoire et de vitesse de traitement mental.

Après avoir pris en compte des facteurs potentiellement influents, les chercheurs ont constaté que la pratique régulière d’activités stimulantes intellectuellement était liée au niveau de capacité mentale, améliorant la performance cognitive tout au long de la vie.

Mais ces activités n’avaient pas d’effet sur le taux de déclin cognitif associé au vieillissement.

Les résultats suggèrent que les activités intellectuelles régulières stimulent les capacités mentales tout au long de la vie et favorisent un « point cognitif supérieur » à partir duquel le déclin se produit.

Pour plus d’informations sur le déclin cognitif et sa prévention, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Aberdeen, The BMJ.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Homéopathie, acupuncture et autres « pseudo-thérapies » seront exclues des établissements de santé et universités en Espagne

Le gouvernement espagnol a présenté un plan pour exclure ce qu’il appelle les « pseudo-thérapies » des centres de santé et des universités.

Le plan prévoit aussi interdire les allégations de santé non prouvées et la publicité pour ces thérapies alternatives.

Les établissements publics et privés qui offrent des thérapies alternatives non validées scientifiquement ne pourront plus s’identifier comme établissements de santé, ont expliqué les ministres de la Santé et de la Science, citant les exemples de l’homéopathie et de l’acupuncture.

« Leur présence dans ces endroits donne l’idée qu’elles ont un usage thérapeutique. La première chose que nous devons dire clairement, c’est que ce n’est pas le cas. Et si elles n’en ont pas, cela n’a aucun sens qu’elles soient là », a expliqué la ministre de la Santé.

Le gouvernement considère que, en plus de ne pas fonctionner, les pseudo-thérapies « affectent négativement la santé en perpétuant des maladies, en causant d’autres maladies ou même en augmentant le risque de décès » en « encourageant une personne à remplacer ou à retarder la prise d’un médicament conventionnel dont l’innocuité et l’efficacité ont été démontrées ».

Le projet, intitulé « Plan de protection de la santé contre les pseudo-thérapies », s’articule autour de quatre axes d’action :

  1. « Produire et diffuser des informations fondées sur des connaissances et des preuves scientifiques » en soumettant les thérapies alternatives au même niveau d’examen que les médicaments et en publiant les résultats sur leur efficacité.

  2. Interdire la « publicité trompeuse » sur les « pseudo-thérapies ». Le gouvernement prévoit modifier la législation afin d’imposer que les patients soient avertis qu’elles n’ont pas d’efficacité démontrée lorsqu’elles leur sont offertes dans ces centres privés et afin d’interdire la publicité faisant la promotion de services, produits, événements ou toute autre chose ayant trait aux pseudo-thérapies.

  3. Éliminer les pseudo-thérapies des centres de santé et garantir que seuls des professionnels de la santé ayant une « qualification officiellement reconnue » y travaillent.

  4. Retirer tout diplôme incluant des pseudo-thérapies des universités du pays. Un rapport à venir clarifiera quelles « pratiques et méthodes » ne sont pas étayées par des preuves scientifiques et sera utilisé pour exclure les diplômes universitaires qui ne répondent pas aux critères.

Ce plan intervient deux mois après la signature par 400 scientifiques espagnols d’une lettre ouverte appelant à agir contre les pseudosciences suite au décès d’un patient atteint d’un cancer qui avait refusé la médecine traditionnelle.

Pour plus d’informations sur l’homéopathie et l’acupuncture, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : El Pais.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La lavande calme l’anxiété en agissant sur la même cible que le Xanax et les autres benzodiazépines

L’odeur de lavande est relaxante, confirme une nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience.

Et ce, en agissant sur le même neurotransmetteur que les médicaments de la classe des benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) tels que l’alprazolam (Xanax), le bromazépam (Lexomil), le diazépam (Valium)…

L’étude montre aussi, pour la première fois, qu’à la différence des benzodiazépines, le linalol, un composé odorant volatil présent dans les extraits de lavande, ainsi que de plusieurs autres plantes aromatiques, doit être senti et non absorbé, via les voies respiratoires, dans la circulation sanguine pour exercer ses effets calmants.

« De nombreuses études confirment aujourd’hui les puissants effets relaxants du linalol, un alcool parfumé présent dans les extraits de lavande », indiquent les auteurs. Cependant, la nature anxiolytique de l’odeur du linalol, c’est-à-dire ses sites d’action cérébraux, ainsi que son action potentielle sur le système olfactif n’ont pas été étudiées en profondeur.

Il est généralement considéré que l’absorption dans la circulation sanguine par les voies respiratoires entraîne des effets directs sur les récepteurs de cellules cérébrales tels que des récepteurs du neurotransmetteur GABA qui sont la cible des médicaments benzodiazépines.

Hideki Kashiwadani de l’Université Kagoshima (Japon) et ses collègues ont mené des travaux avec des souris pour vérifier si c’est l’odeur du linalol – c’est-à-dire la stimulation des neurones olfactifs qui déclenche la relaxation.

Comme dans les études précédentes, ils ont constaté, en observant le comportement des souris, que l’odeur de linalol a un effet anxiolytique. Et ce, sans perturbation de leurs mouvements. Ce qui contraste avec les benzodiazépines et les injections de linalol, dont les effets sur le mouvement sont similaires à ceux de l’alcool.

Cependant, il n’y avait pas d’effet anxiolytique chez les souris dont les neurones olfactifs avaient été détruits, ce qui indique que la relaxation était déclenchée par des signaux olfactifs évoqués par l’odeur du linalol.

De plus, l’effet anxiolytique a disparu lorsque les souris ont été prétraitées au flumazénil qui bloque les récepteurs A du GABA, ce qui indique que l’effet de l’arôme de lavande exerce son effet par le bais de ces récepteurs, tout comme les benzodiazépines. (Liste des benzodiazépines – anxiolytiques et somnifères – commercialisées en France)

« Combinés, ces résultats suggèrent que le linalol n’agit pas directement sur les récepteurs GABA-A comme le font les benzodiazépines, mais qu’il les active via les neurones olfactifs du nez afin de produire ses effets relaxants », explique Kashiwadani.

« Notre étude ouvre aussi la possibilité que la relaxation observée chez des souris nourries avec du linalol ou ayant reçu une injection puisse en fait être due à l’odeur du composé émis dans leur respiration expirée. »

« Des études similaires sont donc nécessaires pour établir les cibles, l’innocuité et l’efficacité du linalol administré par différentes voies, avant de passer à des essais chez des humains. »

« Ces résultats nous rapprochent néanmoins de l’utilisation clinique du linalol pour soulager l’anxiété – en chirurgie par exemple, où le prétraitement avec des anxiolytiques peut réduire le stress préopératoire et ainsi aider à placer les patients sous anesthésie générale plus facilement. »

Pour plus d’informations sur la lavande et la santé, sur les huiles essentielles, l’aromathérapie voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Behavioral Neuroscience.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Qu’est-ce que le hoquet ? Vidéo destinée aux enfants (et 40 autres vidéos sur le corps humain)

La chaîne YouTube d’« Adibou : Aventure dans le corps humain », destinées aux enfants, présente notamment la vidéo « Pourquoi j’ai le hoquet ? ».

Le hoquet résulte de contractions spasmodiques du diaphragme suivie d’une fermeture brutale de la glotte, ce qui produit des sons caractéristiques.

« Aventure dans le corps humain » est une série télévisée d’animation française en quarante épisodes de cinq minutes basée sur le personnage d’Adi, réalisée par Jean-Luc François, musique d’Olivier Aussudre et diffusée en 2007 sur France 5.

Ces vidéos sont disponibles sur YouTube, notamment : Pourquoi j’ai faim ?, Pourquoi j’ai le cœur qui bat ?, Pourquoi j’ai mal ?, Pourquoi je vois ?, Pourquoi je respire ?, Pourquoi je transpire ?, Pourquoi j’ai la chair de poule ?…

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Diabète de type 2 : des aliments qui diminuent et augmentent le risque (autres que les glucides)

Les empreintes métaboliques des échantillons de sang révèlent que le régime alimentaire est l’un des plus grands prédicteurs du risque de diabète de type 2, rapporte une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition

Otto Savolainen et Alastair Ross de la Chalmers University of Technology (Suède) ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 600 femmes âgées de 64 ans au début de l’étude.

Des échantillons de sang ont été analysés à deux reprises, à 5 ans 1/2 d’intervalle.

Plusieurs biomarqueurs de nutriments étaient liés à la fois au risque d’être actuellement atteint du diabète et au risque futur de le développer.

Le poisson, les grains entiers, les huiles végétales et la vitamine E se révélaient protecteurs, tandis que la viande rouge et les graisses saturées étaient liées à un risque accru de développer la maladie.

Diabète : les recommandations alimentaires en retard sur l’état des connaissances

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Chalmers University of Technology, American Journal of Clinical Nutrition
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia