Archives par mot-clé : autres

Les enfants uniques ont des cerveaux différents des autres

Les enfants uniques ont des cerveaux différents des autres

Le 22 mai 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Chongqing, en Chine, le cerveau des enfants uniques ne serait pas constitué de la même manière que celui des enfants qui ont des frères et sœurs. Explications.

Plus de difficultés d’un point de vue social

Les enfants uniques se construisent-ils de la même manière que les enfants qui grandissent au milieu de frères et sœurs ? Si de nombreuses études ont déjà mis en lumière un certain nombre de différences en matière de comportement, nous apprenons aujourd’hui que le cerveau de ces enfants ne serait pas fait de la même manière. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs chinois dans une étude publiée dans la revue Brain Imaging and Behavior.

Selon ces travaux, les enfants uniques seraient plus intelligents et plus créatifs. Les zones du cerveau les plus actives chez les enfants uniques seraient en effet celles de l’imagination et de la réflexion. En revanche, ce serait des enfants moins sociables et plus égoïstes. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 300 jeunes adultes chinois, dont la moitié était des enfants uniques.

Plus de facilité de langage et de créativité

Les participants ont dû se soumettre à une série de tests, notamment à des analyses de leur cerveau grâce à des IRM. Aucune différence en matière de QI n’a été observée, mais les chercheurs ont constaté que les enfants uniques avaient des volumes plus importants de matière grise, au niveau du gyrus supramarginal, la zone du langage et de l’imagination. Mais ce volume était moins important au niveau du cortex frontal médial, qui joue un rôle dans la régulation des émotions.  

Ces différences de développement du cerveau s’expliquent de différentes manières. Un enfant qui n’a pas appris à partager sera plus facilement égoïste et aura plus de difficultés à vivre en société. Mais l’attention que lui porteront ses parents lui permettront d’être plus créatif et plus vif d’esprit. Mais attention, en aucun cas cette étude ne saurait faire loi. Chaque enfant se construit différemment, selon le contexte dans lequel il est élevé. 

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Nouveau-né : comment gérer l’arrivée dans la famille ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les seniors dépensent plus en mutuelles que les autres Français

couple-seniors

Le baromètre 2016 des primes d’assurance santé publié par le comparateur LeLynx met en évidence de fortes disparités régionales mais également d’un profil d’assuré à un autre. Sans grande surprise, ce sont ainsi les seniors qui dépensent el plus en matière de complémentaire santé.

Plus de 1 000 euros par an pour le seniors

Les seniors font donc partie de la tranche de population qui dépense le plus en matière de complémentaire santé. En moyenne, 1 242 euros par an pour les retraités. Ce montant n’est pas vraiment une surprise, puisque les seniors sont les Français qui nécessitent le plus de besoins de santé, et qui ont tendance à se couvrir le mieux. Mais les niveaux de garantie restent tout de même mal choisis par ces assurés, qui vont souvent vers des remboursements moins élevés.

Cette tranche de la population nécessite des garanties qui couvrent les prothèses dentaires, la chirurgie de la myopie ou encore les séances de rééducation suite à une hospitalisation. Mais ces dépenses sont souvent aussi les plus couteuses.

En plus, les seniors doivent souvent opter pour des sur-complémentaires afin de compléter les garanties de base, souvent à destination des soins les plus couteux sur le long terme explique la DG du comparateur. Mais la surmutuelle alourdit le budget santé des seniors, d’où la nécessité de bien choisir ses garanties.

Pour contrer ces coûts trop élevés, les contrats santé senior labellisés devaient être mis en place mais il se peut qu’ils ne voient pas le jour dès 2017.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

Santé: Les régimes pauvres en graisses ne seraient pas plus efficaces que les autres

SANTE – A long terme, les régimes pauvres en glucides feraient perdre davantage de poids, selon une étude…

Quel est le meilleur moyen de perdre ses kilos superflus? Les régimes pauvres en graisses ne seraient en tout cas pas la meilleure solution, affirme une étude.

Il n’existe «aucune preuve pour recommander des régimes pauvres en graisses», souligne l’auteur principal, le Dr Deirdre Tobias, du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston, sur la base de cette analyse de 53 études scientifiques, englobant près de 70.000 adultes de plusieurs pays. «La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme», assure-t-il.

>> A lire aussi: Les régimes ne servent à rien

En fait, les régimes à faible teneur en glucides (c’est-à-dire les sucres et autres glucides complexes comme l’amidon des féculents), permettent une perte de poids supérieure, de l’ordre de 1 kilo, à celle obtenue (360 grammes) avec des régimes pauvres en graisses au bout d’un an, d’après ce travail publié vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital. Les graisses alimentaires ont longtemps été la cible des régimes pour diverses raisons, mais les conseils diététiques recommandant d’éliminer les graisses reposent sur «l’idée que la simple réduction de l’apport en graisses va naturellement conduire à une perte de poids», souligne le Dr Tobias, qui estime que son étude apporte de «solides arguments» pour contredire cette thèse.

>> A lire aussi: Le régime méditerranéen en voie de disparition

«Ce qui semble clair, c’est que l’adhésion au régime alimentaire sur le long (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Une personne hospitalisée toutes les quatre minutes pour un AVC en France
Les personnes mariées survivent mieux à une intervention cardiaque
Tuberculose: La maladie continue de tuer 4.400 personnes par jour
Cancer: Où placer la consommation de viande rouge parmi les facteurs de risques ?
Téléchargez gratuitement l’application iPhone 20 Minutes

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

De + en + difficile de maigrir : autres causes que l’alimentation et l’exercice, montre une étude

Il est plus difficile pour les Millénials et la génération Y de maintenir un poids santé que ça ne l’était pour leurs parents, selon une étude publiée dans la revue Obesity Research & Clinical Pratice (ORCP). Et cela, même pour une alimentation similaire en ce qui concerne les calories et l’apport en macronutriments (glucides, lipides, protéines, fibres) et pour un niveau d’activité similaire.

« Si vous avez 40 ans aujourd’hui, vous devez manger moins et faire plus de sport pour rester mince que si vous aviez 40 ans en 1971 », dit Jennifer Kuk de l’université de York (Canada).

Avec ses collègues, elle a analysé le comportement alimentaire de 36 400 personnes entre 1971 et 2008 et l’activité physique de 14 419 personnes entre 1988 et 2006.

Entre 1971 et 2008, l’indice de masse corporelle (IMC), l’apport total en calories et l’apport en glucides (sucre, féculents tels que farines…) ont augmenté de 10 à 14 %, alors que les apports en gras et en protéines ont diminué de 5 à 9 %. Entre 1988 et 2005, la fréquence de l’activité physique durant les temps de loisir a augmenté de 47 à 120 %.

Mais, pour une quantité donnée de calories et d’apport en macronutriments, les gens avaient 10 % plus de poids en 2008 qu’en 1971, note Ruth Brown, coauteure. Et, pour une même quantité d’activité physique de loisir, le poids était 5 % plus élevé (soit environ 2,3 points d’IMC) en 1988 qu’en 2006.

D’autres facteurs liés au mode de vie et à l’environnement semblent influencer le poids. Des facteurs potentiels sont notamment la consommation de médicaments, les polluants (pesticides, perturbateurs endocriniens…), les horaires de repas, les bactéries intestinales, et même l’exposition à la lumière pendant le sommeil…

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier ces facteurs et déterminer les mécanismes par lesquels ils affectent le métabolisme et le poids, concluent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : ORCP, York University.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L’eau et autres boissons

Share via email

L’eau est essentielle à la vie, elle constitue 60 à 70% de notre organisme.

Nos apports hydriques sont assurés dans le cadre d’une alimentation équilibrée pour 20 à 30% par des aliments solides et 70 à 80% par les boissons.

Cet article présentera les diverses boissons ainsi que leurs différents intérêts.

1)    L’eau

L’eau est la seule boisson indispensable à la vie, elle permet de renouveler l’eau de notre organisme et d’entretenir nos fonctions vitales.

Nos besoins sont de 2,5 à 3 Litres d’eau par jour assurés par une alimentation équilibrée et les boissons.

Il y a diverses eaux à considérer : eau plate, eau gazeuse, eau minérale.

Les eaux minérales telles que Contrex, Hépar, Courmayeur sont sources de calcium et de magnésium, ce qui permet de compléter les besoins en ces minéraux.

Attention certaines eaux gazeuses peuvent être salées, tandis que 3 eaux gazeuses sont pauvres en sodium : Salvetat, San Pellegrino et Perrier.

2)    Les boissons chaudes

Les boissons chaudes sont le thé, le café, la tisane.

Elles permettent de répondre aux besoins hydriques sans pour autant apporter d’énergie si elles ne sont pas sucrées bien sûr.

Il est conseillé de ne pas boire plus de 3 tasses de café ou expresso par jour afin de ne pas avoir des apports trop élevés en caféine qui est un excitant notamment au niveau cardiaque.

Les gens anémiés doivent éviter de consommer du thé ou des tisanes car celles-ci contiennent de la théine qui est un chélateur du fer susceptible de renforcer l’anémie ou de ne pas permettre une amélioration du bilan sanguin à ce niveau.

3)    Les jus de fruits 

Les jus de fruits sont des boissons sucrées qui, si elles sont de qualité, peuvent avoir des intérêts nutritionnels particuliers.

En effet, un verre de 150 ml de jus de fruit 100% pur jus permet d’assurer notamment des apports en fibres et vitamine C proches de ceux d’une portion de fruit.

En revanche, les jus de fruits qui ne sont pas 100% pur jus seront plus à classer dans la catégorie de boissons suivantes : les boissons sucrées car ces jus de fruits n’ont pas de réels intérêts nutritionnels.

4)    Les boissons sucrées

Cela correspond aux boissons telles que tous les sodas, sirops, jus de fruits pas 100% pur jus ou les boissons énergisantes telles que Redbull et autres.

Ces boissons n’ont pas d’intérêt nutritionnel particulier mais peuvent contribuer au plaisir.

Il ne faut pas en abuser car, d’une part, ces boissons sont riches en sucre et, d’autre part, les boissons dites énergisantes contiennent des excitants qui, en excès, peuvent être dangereuses pour l’organisme.

Il existe, depuis plusieurs années, une alternative à ces boissons sucrées avec un goût presque similaire : les boissons light.

Elles peuvent être un bon compromis entre plaisir et du fait qu’elles sont light, l’absence de sucre, cependant il faut éviter d’en boire en quantité trop importante car ces boissons ne peuvent en aucun cas remplacer l’eau.

5)    L’alcool

L’alcool fait partie des boissons.

C’est une boisson très calorique en raison des molécules d’alcool et des sucres qu’elle contient.

L’alcool contribue toutefois au plaisir, en lien avec l’alimentation, et le partage que ce soit pour un apéritif, un repas ou autres.

Bien sûr, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

A noter, on estime qu’un verre de vin rouge par jour chez la femme et deux verres de vin rouge chez l’homme peuvent protéger contre les risques cardio-vasculaires.

Les boissons sont diverses et variées avec des intérêts bien différents.

Chacune en fréquence et en quantité différente peut apporter quelque chose d’intéressant que ce soit d’un point de vue vital (l’eau), nutritionnel (jus de fruit), hydratant (thé, café, tisane), plaisir ou convivialité (sodas, alcool…etc.).


Regimes alimentaires

Les grands rêveurs se réveillent plus souvent que les autres

Share Button

Les « grands rêveurs » auraient le sommeil plus léger, à savoir se réveilleraient plus souvent (jusqu’à deux fois plus) durant la nuit que les petits rêveurs. Telles sont en tout cas les conclusions d’une étude Inserm dirigée par Perrine Ruby. A l’origine de cette différence, deux zones du cerveau, le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale qui n’auraient pas le même type d’activité chez les grands rêveurs et ceux qui rêvent moins.

Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs en neurosciences de Lyon, sous la conduite de Perrine Ruby ont demandé à quarante-et-un volontaires de se soumettre à la mesure de leur activité cérébrale en tomographie par émission de positons (TEP). Après 36 heures de privation de sommeil et un repas léger, les dormeurs étaient invités à se reposer pendant deux heures. Les conditions de l’expérience sont en effet très inconfortables et les appareils ne sont pas destinés à mesurer plus de 10 minutes : il fallait pouvoir dormir avec un cathéter dans le bras, des électrodes sur la tête et une immobilité forcée.

Les résultats de cette étude montrent que 21 étaient capables de raconter leurs songes en moyenne 5,2 fois par semaine, tandis que les 20 autres en rapportaient à peine 2 par mois. Des travaux antérieurs avaient permis d’établir, l’année dernière, que les grands rêveurs se réveillaient plus souvent durant la nuit de sommeil (30 minutes cumulées) contre 15 minutes pour les petits rêveurs.

En réalisant cette étude et en étudiant cette fois-ci les activités cérébrale en tomographie par émission de positons, les chercheurs ont constaté que les « grands rêveurs » avait une activité spontanée du cortex préfrontal médian et de la jonction temporo-pariétale plus intense que les petits rêveurs.

Le cortex préfrontal médian permet principalement d’attribuer des pensées et des intentions à autrui, tandis que la jonction temporo-pariétale est plutôt impliquée dans l’attention aux stimuli extérieurs, ce qui expliquerait pourquoi les grands rêveurs se réveillent plus souvent que les autres.

Les grands rêveurs ont le sommeil plus léger

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

La haine des autres se développe entre 6 et 8 ans

David Buttelmann and Robert Böhm, de l’université d’Erfurt en Allemagne, viennent de publier une étude dans Psychological Science sur le favoritisme des enfants envers le groupe auquel ils se sentent appartenir.

Dans l’expérience, décrite dans le Pacific Standard, des enfants de 6 ans et de 8 ans étaient regroupés en groupes de 10, et divisés entre membres de deux sous-groupes, les «verts» et les «jaunes». Ils étaient placés à des côtés opposés du laboratoire et portaient un t-shirt de la couleur de leur groupe.

Les enfants devaient jouer à un jeu vidéo dans lequel ils devaient allouer des objets positifs, comme un cookie ou un ours en peluche, ou négatifs, comme une araignée ou du verre cassé, à une marrionnette habillée des couleurs de chaque groupe. Une troisième option, représentée par une boîte, permettait de déposer un objet non voulu sans nuire à son propre groupe ni s’engager dans une action hostile vis-à-vis de l’autre groupe.

L’expérience a révélé que si l’amour de son propre groupe était déjà présente chez les plus jeunes enfants, puisqu’ils ont donné les objets positifs au représentant de leur groupe dans 75% des cas, ce biais en faveur de son groupe était encore plus fort chez les enfants âgés de 8 ans.

Mais la différence concerne surtout les objets non voulus: le groupe des enfants de 6 ans en a donné 51% à l’autre groupe, 12% à son propre groupe et en a mis 37% dans la boîte. Le groupe des enfants de 8 ans en a donné 71% à la marionnette des autres, 4% à son groupe et 25% à la boite neutre.

La motivation principale des enfants de 8 ans était selon les chercheurs la haine vis-à-vis du groupe extérieur, et les garçons se sont montrés encore plus cruels. 

Comme le rappelle Psychology Today, Jane Elliot, enseignante américaine, avait après l’assassinat de Martin Luther King montré à quel point il était facile de monter les enfants les uns contre les autres.

Pour les auteurs de l’étude allemande, parents (…) Lire la suite sur Slate.fr


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Pipettes et autres dispositifs d’administration des solutions buvables : attention aux erreurs !

©ANSM

©ANSM

L’ANSM a été destinataire de nombreux signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec l’utilisation des dispositifs d’administration des solutions buvables de médicaments, comme les pipettes, compte-gouttes ou cuillères-mesure. Ces erreurs concernent majoritairement des enfants.

Afin d’alerter les professionnels de santé et les parents de ce risque, l’ANSM lance une campagne de sensibilisation.

De nombreux médicaments sont présentés sous forme de solutions ou suspensions buvables et sont conditionnés sous forme de flacons multidoses.

La prise de ces médicaments nécessite alors une administration fractionnée, en cohérence avec la posologie prescrite, à l’aide d’un dispositif d’administration (pipette, gobelet, compte-goutte ou cuillère-mesure).

L’ANSM a été destinataires de nombreux signalements de risque d’erreur ou d’erreurs médicamenteuses en lien avec ces dispositifs d’administration. Parmi les signalements d’erreur médicamenteuse avérée, plus d’un tiers ont entraîné un effet indésirable, dont une moitié d’effets indésirables graves.

La majeure partie des erreurs signalées est survenue au domicile des patients et est réalisée par les patients eux-mêmes ou par un membre de leur famille, notamment les parents. Ces erreurs touchent en effet principalement les nourrissons et les enfants âgés de 2 à 11 ans.

Une erreur médicamenteuse est toujours multifactorielle. Cependant, l’analyse des signalements met en évidence que les causes principales sont liées à une erreur humaine (administration par exemple du médicament A avec le dispositif d’un médicament B), une incompréhension des modalités d’utilisation du dispositif fourni voire de la prescription (administration par exemple de X pipettes ou seringues au lieu de X gouttes prescrites). D’autres signalements mettent en cause directement le dispositif d’administration du fait, par exemple, de la présence d’une double graduation ou d’un manque de lisibilité.

Dans ce contexte, l’ANSM a en premier lieu engagé une réflexion en lien avec le Groupe de Travail Erreurs médicamenteuses (composés de professionnels de santé de terrain) dans un but d’amélioration et de sécurisation des dispositifs fournis avec les solutions buvables de médicaments. Pour se faire, des recommandations à destination des laboratoires pharmaceutiques seront prochainement proposées.

L’ANSM lance, par ailleurs, une campagne d’information et de sensibilisation destinée aux patients et à leurs proches via la diffusion d’une affichette rappelant les quatre règles clés pour limiter le risque d’erreur, à savoir :

•à un médicament donné correspond un dispositif d’administration : les dispositifs ne sont pas universels et sont spécifiques du médicament avec lesquels ils ont été délivrés,
•il est nécessaire de toujours conserver le dispositif d’administration avec le médicament correspondant pour éviter toute confusion,
•en cas de doute, que ce soit sur l’utilisation du dispositif d’administration ou sur la prescription, il est indispensable de demander conseil à un professionnel de santé,
•enfin, il est essentiel de toujours lire la notice d’information avant toute utilisation.

L’ANSM rappelle également que les professionnels de santé ont un rôle déterminant de conseil :

•ils doivent notamment s’assurer de la bonne compréhension de la posologie et du mode d’administration des médicaments par le patient ou ses proches. Il est recommandé à cette fin, et dans la mesure du possible, de regarder le dispositif d’administration avec le patient ou ses proches.
•les professionnels de santé doivent également s’assurer que le médicament qu’il prescrive ou délivre est le plus adapté et privilégier, lorsqu’il existe, le conditionnement adapté à la population ciblée.

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être du à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de pharmacovigilance.

Pour plus d’information : Déclarer un effet indésirable

Communiqué de presse ANSM


News Santé

Les Françaises moins sportives que les autres Européennes ?

Les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni, selon un sondage. Environ 9 % des femmes interrogées ont déclaré avoir passé entre 90 et 150 minutes à pratiquer une activité physique durant une semaine donnée, soit moins de 60 minutes en-dessous de la durée recommandée pour réduire le risque de MCV. En supposant que l’échantillon sondé par cette enquête omnibus soit représentatif, ce résultat concerne 2,32 millions de femmes sur l’ensemble de la population française.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont derrière leurs voisines européennes en matière de sport et d’exercice physique. Cette enquête internationale sur les habitudes en matière de sport et d’exercice physique révèle également qu’au cours d’une semaine donnée, plus de 50 % des Françaises n’ont participé à aucune compétition sportive et n’ont pas pratiqué d’entraînement intense tel que la course à pied ou le cyclisme. Tandis que l’équipe de France féminine de football se prépare pour l’EURO féminin de l’UEFA qui aura lieu cet été en Suède, ce compte à rebours avant les championnats offre aux femmes l’opportunité de commencer à pratiquer des activités physiques saines et de se fixer comme objectif d’être plus actives.

« La pratique du sport peut représenter une part importante d’une vie active et saine. En combinaison avec des activités physiques quotidiennes telles que le jardinage ou même les tâches ménagères, le sport peut contribuer à réduire le risque d’apparition de maladies cardiaques, première cause de mortalité féminine avec un tiers des décès féminins dans le monde. Selon les recommandations internationales de l’Organisation mondiale de la Santé concernant l’activité physique au profit de la santé, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer 150 minutes d’activité physique modérée (jardinage, danse ou marche rapide) ou 75 minutes d’activité physique intensive (sport, course à pied ou gymnastique rythmique) par semaine. À la veille de la Journée internationale de la femme, nous encourageons celles-ci à préserver la santé de leur coeur afin d’éviter de payer la contrepartie d’un mode de vie inactif », a déclaré Johanna Ralston, présidente-directrice générale de la Fédération mondiale du coeur.

L’enquête révèle que les Françaises ne se contentent pas d’être indifférentes au sport et à l’exercice physique : 42 % d’entre elles ne pratique pas assez d’activité physique hebdomadaire, s’exposant ainsi au risque de maladie cardiovasculaire (MCV), qui regroupe notamment les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Plus de 2 millions de femmes en France se trouvent juste en dessous du seuil d’une durée saine d’activité physique. Elles pourraient réduire leur risque de MCV en se fixant pour objectif de faire juste une heure supplémentaire de sport chaque semaine ou de pratiquer des activités physiques quotidiennes, telles que des travaux de jardinage ou des tâches ménagères.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

L’enquête internationale menée par YouGov en France, en Suède, au Royaume-Uni, au Danemark et en Allemagne à l’initiative de la Fédération mondiale du coeur révèle qu’en France :

– 42 % des femmes interrogées n’ont pas atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, par rapport à 34 % de femmes au Royaume-Uni, 33 % en Suède, 19 % au Danemark et 19 % en Allemagne ;

– 22 % des femmes interrogées ont admis être physiquement inactives et ne pas avoir fait du tout d’exercice ;

– Les hommes étaient plus susceptibles d’avoir atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, avec 75 % d’entre eux ayant pratiqué au moins 150 minutes d’activité physique, par rapport à 58 % des femmes interrogées.

Menée en partenariat avec l’EURO féminin 2013, la campagne de la Fédération mondiale du coeur, « Make a Healthy Heart your Goal » (faites d’un coeur sain votre but), sera lancée officiellement demain, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Cette campagne encourage les femmes et les jeunes filles à se fixer pour « but » de devenir plus actives physiquement, en pratiquant des sports tels que le football et en intégrant des activités physiques à leur vie quotidienne, afin de réduire le risque de maladie cardiaque et d’AVC.

« À l’approche de l’EURO féminin de l’UEFA en juillet 2013, nous encourageons les femmes et les jeunes filles d’Europe à atteindre leur “but” en matière d’activité physique en jouant au football. Ce sport représente une expérience enrichissante et fédératrice pour les femmes et les jeunes filles. L’UEFA estime que chaque jeune fille devrait avoir la possibilité de jouer au football au niveau local, indépendamment de ses compétences ou de son talent. Notre objectif est de soutenir ce but par l’intermédiaire de notre partenariat avec la Fédération mondiale du coeur », a déclaré Karen Espelund, membre du Comité exécutif de l’UEFA et présidente de la Commission du football féminin de l’UEFA.

Dr Charanjit Jagait
Directeur des communications et des campagnes

Google+

Commentaires


Top Actus Santé