Archives par mot-clé : Avant

Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Lundi 5 août 2019.

Une équipe de chercheurs américains a mis au point un test sanguin, précis à 94%, permettant l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Explications.

Un test sanguin pour déceler la maladie d’Alzheimer

Nouvelle étape dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Des scientifiques de l’école de médecine de l’Université de Washington rapportent qu’ils sont en mesure, grâce à un test sanguin, de prévoir les risques de développer le maladie d’Alzheimer jusqu’à vingt ans avant l’apparition des premiers signes. Selon les chercheurs, lorsque les taux d’amyloïdes sanguins sont combinés à deux autres facteurs de risque – l’âge et la présence de la variante génétique APOE4 -, ce test a une précision de l’ordre de 94%.

Publiés le 1er août 2019 dans la revue Neurology, les résultats permettent aux scientifiques d’envisager un nouveau dépistage de la maladie d’Alzheimer. Un tel test pourrait devenir disponible d’ici quelques années, mais ses bénéfices seront beaucoup plus importants une fois que des traitements pour arrêter le processus de la maladie et prévenir la démence auront été mis au point.

La recherche sur la maladie d’Alzheimer avance

« Pour l’instant, nous procédons à des essais cliniques au moyen de scintigraphies cérébrales, ce qui prend beaucoup de temps et d’argent », a déclaré Randall J. Bateman, professeur de neurologie et auteur principal de l’étude. « Mais avec un test sanguin, nous pourrions potentiellement dépister des milliers de personnes par mois. Cela signifie que nous pouvons recruter plus efficacement des participants aux essais cliniques, ce qui nous aidera à trouver des traitements plus rapidement et pourrait avoir un impact énorme sur le coût de la maladie ainsi que sur la souffrance humaine qui l’accompagne ».

Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement 100% efficace contre la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, la recherche avance à grands pas dans ce domaine et les connaissances sur la composante génétique de cette maladie ne cessent de progresser. En mars 2019, des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont publié des travaux dans lesquels ils indiquent avoir découvert cinq nouveaux variants génétiques associés à la maladie.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Quel sport pour retrouver la forme avant l’été ?

La marche ou la course pour préparer son corps à l’arrivée de l’été

Quel sport pour retrouver la forme avant l’été ? Et bien, commençons par le plus simple. La marche à pied ou la course sont parfaitement indiqués pour se remettre en forme avant d’arriver à la plage. 

Pourquoi ? Parce que ce sont des sports que l’on peut reprendre progressivement. Vous pouvez commencer par 1/4 d’heure de marche quotidienne, ne serait-ce que pour aller faire quelques courses, mais très vite, basculer sur une grosse demi-heure de marche un peu plus intensive. On dit, en effet, que c’est à partir d’une demi-heure que le sport produit vraiment des effets sur le métabolisme. Et le deuxième gros avantage de la marche, c’est que c’est un sport qui ne nécessite aucun matériel (à part des chaussures confortables), ni infrastructures.

Autre sport pour se préparer pour l’été, la course, bien évidemment. Comme la marche, elle produit très vite des effets sur le corps, et elle est également simple à mettre en oeuvre. En revanche, il faut des outils pour se motiver. Si l’on est seul, un chrono, un baladeur MP3, son smartphone, sont indiqués. Mieux encore : courir avec un ami, une amie, réguliérement, de préférence le même, pour progresser ensemble et se motiver réciproquement ! 

Gainage et abdos pour préparer son corps 

Sinon, bien évidemment, le vélo, avec le retour des beaux jours, est le sport idéal pour se préparer à l’été. Il s’agit d’un sport complet, qui permet de réellement se surpasser. Mais là, pour le coup, il vaut mieux avoir un bon vélo, bien réglé, pour ne pas se faire mal avec une selle qui ne serait pas à la bonne hauteur, ou inconfortable. Pensez aussi à bien gonfler vos pneus, pour ne pas avoir à trop forcer et éviter de vous décourager trop vite.. 

Enfin, en complément, un peu de gainage ou des abdos à la maison ne pourront que vous aider à vous remodeler le corps avant les grandes vacances. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Qui sont les 5 alliés du système immunitaire ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Épisode psychotique : le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les effets indésirables (revue Prescrire)

Chez les personnes atteintes de troubles psychotiques, « faute d’une recherche clinique suffisante, le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les profils d’effets indésirables », estime la revue Prescrire dans son numéro avril.

« Les patients atteints de troubles psychotiques ont, à des degrés divers, des désordres de la pensée et de la perception de la réalité, des délires, des hallucinations. »

Des exemples de médicaments neuroleptiques (antipsychotiques) sont l’aripiprazole (Abilify), l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et la quétiapine (Xeroquel, Seroquel).

« Prescrire a recherché et analysé les données de l’évaluation qui ont comparé entre eux les différents neuroleptiques (dits aussi “antipsychotiques”) utilisés depuis les années 1960 pour soulager les troubles psychotiques.

Selon cette analyse, les données sont nombreuses mais insuffisantes en pratique de soins. On manque sérieusement d’éléments solides pour distinguer les substances selon leur efficacité. Les critères de jugement des essais ont le plus souvent été des scores sur des échelles symptomatiques standardisées, qui laissent beaucoup d’incertitudes, par exemple en termes d’insertion sociale ou de rétablissement à long terme. Les hypothèses liant efficacité et mécanismes d’action n’ont pas été confirmées dans la pratique clinique.

Faute de mieux, les décisions de soins sont prises en fonction des effets indésirables, dont la connaissance se construit lentement au fil des années ; et en fonction des expériences personnelles, avec toutes les limites et les biais que cela comporte, en particulier l’influence plus ou moins marquante de tel ou tel leader d’opinion.

Quel que soit le neuroleptique choisi, la mesure la plus utile pour limiter les effets indésirables des neuroleptiques est de limiter autant que possible la dose et la durée du traitement. »

« Prescrire appelle les pouvoirs publics à mettre professionnels de santé, chercheurs et patients en situation de relancer une recherche clinique pertinente, pour obtenir des réponses pratiques vraiment utiles. »

Pour plus d’informations sur les médicaments neuroleptiques ainsi que sur la schizophrénie et les troubles psychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Alzheimer : l’âge auquel apparaissent des atrophies cérébrales longtemps avant les symptômes

En quoi les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer diffèrent-elles de celles observées au cours du vieillissement ?

Pour répondre à cette question, des chercheurs du CNRS, de l’École pratique des hautes études (EPHE) et de l’université de Valence (Espagne) ont analysé plus de 4 000 IRM de personnes en santé et de personnes atteintes de la maladie.

A partir d’IRM de 2944 personnes en santé, âgées de quelques mois à 94 ans, ils ont élaboré un modèle « normal » de l’évolution cérébrale moyenne, qu’ils ont comparé à un modèle pathologique moyen, établi à partir des IRM de 1385 personnes ayant la maladie et de 1877 témoins jeunes.

Leurs travaux, publiés en mars dans la revue Scientific Reports, montrent une atrophie précoce, vers 40 ans, de l’amygdale et de l’hippocampe chez les personnes qui seront atteintes de la maladie.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CNRS.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Maladies rares : l'enjeu du dépistage avant la naissance

Maladies rares : l'enjeu du dépistage avant la naissance

Le 1er mars 2019.

Certains pays européens autorisent le dépistage néonatal de nombreuses maladies rares et incurables, quand la France ne dépiste pour l’instant que cinq d’entres elles. Se pose aujourd’hui la question d’étendre cette pratique, en conformité avec les lois bioéthiques françaises. 

Le principe même des maladies rares, c’est… leur rareté. De quoi parle-t-on, à l’échelle de la France ? De maladies qui touchent « seulement » quelques milliers de Français, à savoir, 8.000, tout au plus, et qui sont malheureusement pour l’instant incurables.  

8.000 Français atteints de maladies rares, en 2019

Sachant que l’immense majorité de ces maladies sont génétiques, on sait aujourd’hui les détecter dans l’ADN de ceux qui les portent. Et par extension, rechercher les mêmes marqueurs chez les enfants,  à la naissance, mais aussi, potentiellement, les enfants à naître encore dans le ventre de leur mère, de plus en plus tôt, mais également chez les parents, porteurs de prédispositions génétiques susceptibles de provoquer la maladie.  Ce qui n’est pas sans poser des questions éthiques… 

À l’occasion de la journée internationale des maladies rares qui se tenait jeudi 28 février, plusieurs associations françaises dont la Fondation Maladies Rares ont interpellé les autorités sanitaires françaises. Elles réclament d’abord une extension des tests néonataux, en citant l’exemple de la Suède et de l’Autriche, qui recherchent 24 pathologies à la naissance du bébé, contre seulement 5 en France.

La révision des lois bioéthiques est nécessaire pour étendre certains tests génétiques

Par ailleurs, ces associations réclament aussi un assouplissement des tests préconceptionnels. Pour l’instant, seuls les parents dont un enfant est déjà atteint d’une maladie rare, ou qui ont des antécédents dans leur famille, peuvent procéder à ces tests.

Dans d’autres pays, pourtant, le dépistage de plusieurs maladies rares est accessible à tous les adultes en âge de concevoir. Ces associations affirment qu’une extension des tests, tant à la naissance, que pré-conceptionnels, n’auraient qu’un impact très limité sur le budget de la Sécu. Moins de 10 millions d’euros. La France doit prochainement réviser ses lois de bioéthique. C’est dans le cadre de cette révision que l’extension de certains de ces dépistages, et de leurs conditions, doivent être discutés. Débats houleux en perspective… 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi Tout savoir sur le dépistage néonatal
 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les Italiens délaissent le blé canadien arrosé de glyphosate quelques jours avant la récolte

Dans l’Ouest canadien, le glyphosate (Roundup), un « désherbant total », est pulvérisé sur le blé quelques jours avant la récolte, rapporte Radio-Canada.

Les Italiens, qui recherchaient autrefois le blé canadien pour la fabrication de leurs pâtes, l’ont désormais largement délaissé.

Le glyphosate est utilisé à l’approche de la récolte afin d’éviter que des mauvaises herbes coincent dans la machinerie.

Mais, rapporte Radio-Canada, le traitement au glyphosate avant la récolte procure aussi un autre bénéfice : « Le blé n’est pas une plante génétiquement modifiée pour survivre à l’herbicide. Quand on le pulvérise, il lui arrive la même chose qu’aux mauvaises herbes : il meurt. Plus besoin de le faucher et d’attendre qu’il sèche comme autrefois. La céréale est prête pour la récolte à une date précise. »

Le glycosate est ainsi pulvérisé dans des champs où il n’y a même pas de mauvaises herbes bien que cette utilisation « pour faire mûrir les champs de blé » n’a jamais été approuvée par Santé Canada.

Le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan, la plus importante province productrice de blé au Canada, estime que, selon les années, jusqu’à 70 % du blé est traité en prérécolte.

Dans une étude de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, publiée en 2017, portant sur des échantillons de nourriture de 2015 et 2016, 47,4 % des légumineuses et 36,6 % des produits céréaliers contenaient du glyphosate, tout comme environ le tiers des aliments et des céréales pour bébé.

Mais, dans les céréales, n’étaient inclus « ni le blé, ni l’avoine, ni le maïs, qui sont pourtant de loin les céréales les plus cultivées et parmi les plus consommées au Canada. On a plutôt retenu le millet, l’amarante, le kamut et le sarrasin, des produits très peu pulvérisés en prérécolte ». Pourtant, même ces céréales contenaient du glycosate.

Une seconde étude, portant sur les traces de glyphosate dans le blé, l’avoine et le maïs, devait paraître en 2018, mais ses résultats n’ont jamais été rendus publics. Obtenus par l’équipe de La semaine verte, ils montrent « que sans dépasser les normes, 80 % des échantillons de blé contenaient du glyphosate tout comme 74 % des échantillons d’avoine. »

Face à l’inquiétude des consommateurs italiens, les exportations canadiennes de blé dur vers l’Italie sont passées d’environ un million de tonnes par an à 291 000 tonnes en 2018.

« Le blé n’est pas la seule culture à être pulvérisée quelques jours avant la moisson », précise Radio-Canada. « L’avoine, l’orge, les lentilles, les pois, le lin, notamment, le sont également. »

Plus d’informations dans le reportage de Radio-Canada : Les Italiens boudent le blé canadien au glyphosate.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !

Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !

Le 9 octobre 2018.

Des chercheurs viennent de découvrir plusieurs marqueurs de notre corps pouvant donner des indices sur la probalité ou non de développer un diabète de type 2.

Déceler le diabète de type 2 avant l’arrivée de la maladie

Des scientifiques japonais permettent d’avancer encore un peu plus dans la connaissance du diabète de type 2. Grâce à leurs découvertes publiées dans le Journal of Endocrine Society, il serait désormais possible de déceler quelques indices laissant penser que la personne pourrait développer un diabète de type 2 dans les années qui suivraient

Les chercheurs sont même capables de prédire l’arrivée de la maladie parfois vingt ans avant que celle-ci ne se déclare réellement. Comment cela est-il possible ? Trois marqueurs sont détectables et peuvent alerter les médecins : la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline.

Des symptômes qui ne trompent pas

Si la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline, peuvent être contrôlés avant que la maladie ne se déclare, les chercheurs expliquent néanmoins qu’une fois le prédiabète confirmé, il n’est déjà plus possible de soigner la maladie.

« Nous devrons peut-être intervenir beaucoup plus tôt que le stade de prédiabète, afin de prévenir la progression vers le diabète complet », estime Hiroyuki Sagesaka, auteur principal de l’étude. Aujourd’hui, la Fédération internationale du diabète estime que 425 millions de personnes sont atteintes du diabète dans le monde et rappelle qu’une personne meurt du diabète toutes les secondes. C’est plus que le sida, la tuberculose et la malaria. 

Maylis Choné

À lire aussi : Diabète de type 2, comment faire les bons choix nutritionnels ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Le 28 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de King’s College de Londres, il ne faudrait pas attendre les 6 mois du bébé pour lui donner de la nourriture solide. Explications.

Améliorer la qualité du sommeil

Les jeunes parents ne savent pas toujours quand le moment est venu de diversifier la nourriture de leur bébé. Faut-il commencer les purées de légumes à 4 mois ou est-il préférable d’attendre 6 mois ? Une étude, publiée dans la revue américaine JAMA Pediatrics, vient répondre à cette question. Selon ces travaux, il faudrait passer à la diversification avant les 6 mois de l’enfant.

Donner de la nourriture solide avant les 6 mois permettrait en effet d’améliorer la qualité du sommeil et limiterait le nombre de réveils par nuit. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude ont suivi un peu plus de 1.300 enfants de 3 mois au Royaume-Uni, jusqu’à leurs 3 ans. Une partie d’entre eux ont reçu des plats pour bébé avant leurs six mois, les autres ont été allaités jusqu’à leurs six mois.

Moins de réveils la nuit

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les enfants qui avaient commencé à manger de la nourriture solide plus tôt dormaient plus longtemps la nuit. Ces bébés dormaient jusqu’à 16,6 minutes de plus que les autres enfants. Ils se réveillaient également moins souvent : 1,74 fois par nuit contre 2,01 fois pour les bébés qui avaient été allaités jusqu’à leurs 6 mois. Un point très important pour les parents.

« À l’âge de 6 mois, lorsque les différences entre les deux groupes étaient les plus significatives, les nourrissons des groupes d’introduction précoce dormaient deux heures de plus par semaine et s’éveillaient deux fois moins la nuit par semaine », ont commenté les chercheurs, dans un communiqué. Il est cependant important de rappeler que la Société Française de Pédiatrie recommande de ne pas diversifier la nourriture avant l’âge de 4 mois, en raison du risque d’allergie.  

Marine Rondot

À lire aussi : Alimentation du nourrisson : les règles d’or

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un test sanguin détecte 8 types de cancers avant l’apparition des symptômes

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins (Baltimore, États-Unis) ont mis au point un test sanguin qui dépiste huit types de cancer courants et détermine le tissu de l’organisme qui est affecté. Ces 8 types de cancers sont responsables de 60 % des décès par cancer aux États-Unis.

Le test, appelé CancerSEEK, analyse 8 protéines liées au cancer et 16 mutations génétiques à partir de l’ADN circulant dans le sang.

Nickolas Papadopoulos et Joshua Cohen ont, avec leurs collègues, évalué le test avec 1005 personnes ayant des diagnostics des cancers de stades 1 à 3 (sans métastases) des ovaires, du foie, de l’estomac, du pancréas, de l’œsophage, du côlon-rectum, du poumon ou du sein.

La sensibilité globale du test (la capacité de trouver le cancer) était de 70 % et variait de 98 % pour le cancer de l’ovaire à 33 % pour le cancer du sein. Pour les cancers des ovaires, du foie, de l’estomac, du pancréas et de l’œsophage, la sensibilité variait de 69 à 98 %.

La spécificité du test était de plus de 99 %, c’est-à-dire qu’il produit très peu de faux positifs. Utilisé avec 812 personnes en santé, il n’a produit que 7 résultats positifs erronés.

Les chercheurs ont notamment eu recours à l’apprentissage machine (intelligence artificielle) pour la détermination de la location des tumeurs. Celle-ci était identifiée dans 83 % des cas.

En collaboration avec Johns Hopkins, le Geisinger Health System en Pennsylvanie a déjà commencé à utiliser CancerSEEK sur des échantillons de sang prélevés chez des femmes volontaires âgées de 65 à 75 ans qui n’ont jamais eu de cancer. L’étude de 50 millions de dollars, d’une durée de cinq ans, portera sur jusqu’à 50 000 femmes.

« Pour celles obtenant deux fois des résultats positifs, la prochaine étape sera l’imagerie afin de repérer la tumeur. Mais cela soulèvera les mêmes questions que d’autres tests de dépistage », souligne un article éditorial de la revue Science. « Est-ce que le test détectera de petites tumeurs qui ne se développeraient jamais assez pour causer des problèmes, mais qui seront traitées de toute façon, entraînant une anxiété, des coûts et des risques inutiles ? Papadopoulos pense que le problème est gérable parce qu’une équipe d’experts évaluera chaque cas. “Ce n’est pas une problématique de surdiagnostic, mais de surtraitement », dit-il.

Les chercheurs prévoient que le test coûtera éventuellement moins de 500 $ .

Plusieurs autres équipes travaillent sur le développement de tests sanguins (qualifiés de « biopsies liquides ») pour le dépistage de différents cancers, dont une équipe française, et la société Grail notamment financée par le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, et le fondateur d’Amazon, Jeffrey P. Bezos.

Psychomédia avec sources : Johns Hopkins Medicine, Science.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Il ne faut surtout pas rincer son poulet avant de le cuire !

Pixabay

Le saviez-vous ? Le poulet, ça se rince pas ! Quelque soit la méthode de cuisson choisie, ne rincez pas votre poulet avant de le cuire. C’est même tout le contraire qui est recommandé. Pourquoi ? Et bien parce que l’effet recherché, à savoir se débarrasser des bactéries, peut au contraire donner un résultat contraire. Un conseil particulièrement avisé du site Passion Santé.be

Voulant souvent bien faire, la plupart de celles et ceux qui cuisinent ont pris pour fâcheuse habitude de rincer le poulet (comme d’autres aliments) en le passant sous le robinet. Objectif supposé : éliminer toutes les bactéries qui pourraient s’avérer dangereuses pour la santé.

Sauf que dans la réalité, c’est à peu près tout le contraire qui se passe. Selon le célèbre site, c’est même l’effet inverse qui risque de se produire. En le passant sous l’eau le risque est au contraire de projeter nvolontairement ces fameuses bactéries sur des objets (vaisselle, planche à découper) et ou des aliments déjà lavé.

Seul moyen de se débarrasser des bactéries, quelques précautions et mesures d’hygiène simples (bien se laver les mains avant et après avoir manipulé la viante) mais aussi une cuisson suffisante. Bref, le poulet à moitié cru faut quand même éviter.

Et si ces recommandations peuvent en « amuser » certains, vous noterez tout de même qu’il y a quelques années les autorités sanitaires n’avaient pas hésité à lancer une campagne contre le rincage du poulet.

Le campylobacter : la bactérie du poulet

Le campylobacter est une bactérie, qui est très largement présente dans le tube digestif des hommes et des animaux, en particulier des volailles.

Pour s’en prémunir, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation recommande :

– de respecter la chaîne du froid et régler le réfrigérateur à une température basse (au plus 4°C)
– de se laver mains, plans de travail et ustensiles après contact avec des aliments crus pour éviter la contamination des aliments sains.
– de respecter la date limite de consommation
– de consommer rapidement les produits après ouverture et les plats après préparation
– de laver et éplucher fruits, légumes et herbes aromatiques dans le réfrigérateur
– de conserver les aliments crus séparément des autres pour éviter leur contamination
– de nettoyer régulièrement le réfrigérateur à l’eau de javelLes bactéries étant tuées par la chaleur, il est essentiel de cuire ou réchauffer les aliments crus d’origine animale ou les plats prêts à consommer à plus de 65°C.

News Santé