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Somnifères tels que zolpidem (Stilnox, Sublinox…) : avertissement de danger causé par le somnambulisme et d’autres comportements

L’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA), a émis, le 30 avril, un avertissement portant sur des incidents « rares mais sérieux » liés aux somnifères eszopiclone (Lunesta), zaleplon (Sonata) et zolpidem (Stilnox, Sublinox, Ambien…)

L’agence requiert un avertissement encadré (le niveau le plus élevé) sur l’étiquette et la notice du produit.

L’avertissement fait suite à plusieurs rapports de blessures graves et de décès résultant de divers comportements complexes pendant sommeil après la prise de ces médicaments.

Ces comportements peuvent inclure le somnambulisme, la conduite automobile endormie et la participation à d’autres activités sans être complètement éveillé, comme l’utilisation non sécuritaire d’un poêle.

Ces incidents peuvent survenir après la première dose ou après une plus longue période de traitement, et peuvent se produire chez les patients sans antécédents de ces comportements et même aux doses les plus faibles recommandées, précise le communiqué de la FDA.

L’agence ajoute une contre-indication pour les personnes qui ont déjà connu un épisode de comportements complexes pendant le sommeil après avoir pris ces médicaments.

L’association entre ces médicaments et ces comportements figure déjà sur l’étiquette. L’avertissement encadré et la contre-indication visent une plus grande visibilité.

La FDA a examiné 66 cas signalés à son système de déclaration des effets indésirables ou trouvés dans la littérature médicale qui ont entraîné des blessures graves ou la mort. Les 46 déclarations de blessures graves non mortelles comprenaient des surdoses accidentelles, des chutes, des brûlures, des quasi-noyades, l’exposition à des températures extrêmement froides entraînant la perte d’un membre ou la mort et des automutilations comme des blessures par balle. Les 20 décès signalés étaient attribuables à un empoisonnement au monoxyde de carbone, à une noyade, à des chutes mortelles, à l’hypothermie et à des collisions mortelles de véhicules motorisés avec le patient au volant.

Lors de la prescription de ces médicaments, les patients doivent être informés de ce risque, indique la FDA.

« Les patients devraient cesser de prendre ces médicaments et communiquer immédiatement avec leur professionnel de la santé s’ils constatent qu’ils se sont livrés à des activités pendant qu’ils ne sont pas complètement éveillés ou s’ils ne se souviennent pas d’activités qu’ils ont faites pendant qu’ils prennent le médicament. »

Pour plus d’informations sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Dr Huez, médecin du travail reçoit un avertissement par le Conseil de l’Ordre

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Un médecin du travail vient de recevoir un avertissement du Conseil régional de l’Ordre des médecins parce qu’il avait émis un certificat diagnostiquant une pathologie anxio-dépressive d’un salarié liée à un « vécu de maltraitance professionnelle » à la centrale nucléaire de Chinon. Il n’aurait pas respecté le code de déontologie en rédigeant ce certificat sur les seules déclarations du salarié, raison pour laquelle il a été attaqué par un sous-traitant d’EDF, la société Orys.

Le Dr Huez aurait émis un certificat sans recul, sur de simples déclarations du salarié, et ce certificat a entraîné un arrêt de travail. C’est la raison pour laquelle il a été attaqué par la société Orys.

L’affaire ne s’arrête pas là et semble plus complexe qu’il n’y parait. Le certificat rédigé par le médecin a en effet été produit au cours d’un procès aux prud’hommes pour expliquer que l’employeur le mettait face à des situations professionnelles pour lesquelles il n’était pas formé. Cet employé a aussi dénoncé au prud’hommes le fait d’avoir été sanctionné en le nommant loin de chez lui. Pour le préjudice subit, il réclamait la somme de 50 000 euros à son employeur.

Au cours de l’audience devant le Conseil de l’Ordre le 18 décembre dernier, Me Sylvie Topaloff a défendu le droit du médecin du travail d’établir un lien entre les souffrances d’un salarié et ses conditions de travail. Le Dr Huez avait d’ailleurs expliqué qu’il craignait que ce patient se suicide.

Du côté de l’accusation, le Me Pascale Mazel, avocate de la société Orys, a plutôt insisté sur le fait que le médecin aurait outrepassé ses droits en se basant sur les simples déclarations du salarié.

Me Pascale Mazel, avocate de la société Orys, avait estimé que le médecin du travail avait outrepassé ses droits en se basant sur les simples déclarations du salarié.

Le Dr Huez a reçu, lors de l’audience du conseil disciplinaire du Conseil régional de l’ordre des médecins, le soutien d’une cinquantaine de médecins du travail mais aussi de militants syndicaux ou encore d’associations anti-nucléaire.

Lors de l’audience du conseil disciplinaire du Conseil régional de l’ordre des médecins, mi-décembre, le Dr Huez avait reçu le soutien d’une cinquantaine de médecins du travail et de militants syndicaux ou d’associations anti-nucléaire.

Condamné à verser 35 euros de frais de justice, le Dr Huez va faire appel de la sanction infligée par le conseil de l’ordre. Un certificat rédigé, qui sert au prud’homme, le fin fond de l’affaire ne serait-il pas plutôt celui-là ? Le médecin ne ferait-il pas simplement les frais d’un conflit entre un salarié et son entreprise alors qu’il y a 50 000 euros en jeu ? Si le certificat devenait caduque, l’employeur ne serait sans doute plus obligé de payer.Médecin

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Tatouages éphémères noirs à base de henné : mise en garde !

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risque de réactions cutanées parfois sévères lies aux tatouages éphémères noirs à base de henné. Les préparations utilisées contiennent une substance appelée paraphénylènediamine (PPD) illégalement ajoutée et susceptible de provoquer un eczéma allergique parfois grave.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille vivement la réalisation des tatouages noirs temporaires au henné. Ces tatouages rencontrent beaucoup de succès par leur coloration noire qui est plus appréciée que la teinte habituelle du henné qui varie du brun a l’orange. Ils sont proposés aux vacanciers sur les plages, dans les centres de vacances ou sur les marchés. La couleur noire est obtenue par l’ajout illégal de la paraphénylènediamine (PPD) dans le henné qui par ailleurs augmente la longévité du tatouage. La PPD est une substance autorisée dans les produits cosmétiques, uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Cette substance est également utilisée pour colorer les textiles notamment.

Des dermatologues et allergologues signalent chaque année à l’ANSM une dizaine de cas d’eczéma allergique de contact affectant y compris des enfants.

Les réactions surviennent quelques jours à quelques semaines à la suite de la réalisation de ces tatouages. Elles peuvent être limitées à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps. Elles peuvent être sévères et nécessitent parfois une prise en charge médicale urgente voire une hospitalisation. Elles peuvent également conduire à une poly-sensibilisation irréversible, notamment à des caoutchoucs, à des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires permanentes et empêcher la pratique de certaines activités professionnelles, comme la coiffure par exemple.

Compte tenu des cas d’eczéma allergique signalés, des difficultés de contrôle du circuit de distribution des produits et des lieux de réalisation des tatouages éphémères noirs à base de henné, l’ANSM en déconseille vivement la réalisation.

[Source]