Archives par mot-clé : avis

Cannabis thérapeutique : un avis favorable à l’autorisation en France (ANSM)

Le comité de l’agence française du médicament (ANSM) chargé d’évaluer la pertinence du « cannabis à visée thérapeutique » a rendu, le 13 décembre, un avis favorable à son autorisation.

Il s’agit ici de la plante de cannabis et non pas des spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).

« Considérant les risques pour la santé », le comité exclut toutefois la voie d’administration fumée (…). « Il rendra le cas échéant un avis détaillé sur les différentes voies d’administration possibles. »

Le Comité estime « qu’il est pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique :

  • pour les patients dans certaines situations cliniques ;
  • et en cas de soulagement insuffisant ou d’une mauvaise tolérance des thérapeutiques, médicamenteuses ou non, accessibles (et notamment des spécialités à base de cannabis ou de cannabinoïdes disponibles) ».

Les situations thérapeutiques retenues sont les suivantes :

  • les douleurs réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles ;
  • certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes ;
  • les soins de support en oncologie ;
  • les situations palliatives ;
  • la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.

« Le Comité souhaite qu’un suivi des patients traités soit mis en place sous forme d’un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice/risque, qu’une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance, et que la recherche soit favorisée. »

Il « souhaite pour que l’ensemble de ces propositions soit appliqué, qu’une évolution de la législation soit mise en œuvre ».

L’agence « décidera dans les prochains jours des suites à donner à ces travaux ».

Pour plus d’informations sur le cannabis médical, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Méditation et maladies cardiaques : avis de l’American Heart Association

La méditation peut réduire le risque de maladie cardiaque, selon une première prise de position sur cette pratique émise par l’American Heart Association (AHA).

Le mot clé est « pourrait », souligne Glenn N. Levine du Baylor College of Medicine (Houston) qui a présidé un groupe d’experts ayant passé en revue des données scientifiques récentes sur le sujet. « Les recherches sont suggestives, mais pas définitives. »

« Des études neurophysiologiques et neuroanatomiques démontrent que la méditation peut avoir des effets à long terme sur le cerveau, ce qui fournit une certaine plausibilité biologique pour des conséquences bénéfiques sur l’état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire », estime l’avis.

Le comité a analysé 57 études portant sur les types courants de « méditation assise ».

Des types de méditation inclus étaient : le Samatha ; le Vipassana (Insight Méditation) ; la méditation de pleine conscience ; la méditation zen (Zazen) ; le Raja Yoga ; le Loving-Kindness (Metta) ; la méditation transcendantale ; et la réponse de relaxation.

Les formes de méditation incorporant l’activité physique, comme le yoga ou le Tai-Chi, ont été exclues parce qu’il est déjà montré que l’activité physique en elle-même est bénéfique pour le cœur.

Dans l’ensemble, les études suggèrent un bénéfice possible sur le risque cardiovasculaire, bien que la qualité globale et, dans certains cas, la quantité de données sont modestes, précise le communiqué de l’AHA.

Il y a beaucoup de recherche sur les effets de la méditation sur le stress, la santé mentale et des conditions telles que le trouble de stress post-traumatique. Mais la recherche est plus limitée sur la méditation et la santé cardiaque, souligne le chercheur.

Les études analysées suggèrent que la méditation pourrait :

  • être associée à une diminution des niveaux de stress, d’anxiété et de dépression, et à une amélioration de la qualité du sommeil et du bien-être général ;

  • aider à baisser la tension artérielle ;

  • aider à cesser de fumer ;

  • être associée à une diminution du risque de crise cardiaque, bien qu’il n’y ait que quelques études à ce sujet, et d’autres sont nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions.

Environ 8 % des Américains pratiqueraient une forme de méditation, selon une enquête nationale réalisée par les National Institutes of Health (NIH) en 2012.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Santé : l'app Hospitalidee pour donner son avis sur l'hôpital

Une application pour laisser un avis sur son passage à l?hôpital

Les idées de nouvelles applications se répandent dans tous les secteurs. La santé n’échappe pas à la règle et la dernière application qui attire l’attention c’est Hospitalidee. Le principe est simple : pouvoir noter son séjour à l’hôpital.

Hôpitaux : une évaluation sur plusieurs critères

Certains passages à l’hôpital peuvent durer et il est important de passer un séjour dans des locaux agréables. Hospitalidee.fr arrive alors pour aider les patients. Avec ce nouveau service ils peuvent ainsi consulter et poster des avis sur leur séjour à l’hôpital.

Le but ici n’est pas de juger son opération ni les aspects techniques mais plutôt l’environnement et tout ce qu’il y a autour dans un souci d’une meilleure prise en charge des patients. Les hôpitaux mais aussi les établissements et les cabinets de santé en général peuvent être soumis aux remarques implacables des particuliers et ainsi voir leur réputation fluctuer. On notera tout de même la possibilité de noter les médecins, point qui agace particulièrement les professionnels de santé tellement la médecine peut être faillible à tout moment.

Des commentaires certifiés sont également réalisables mais pour cela le patient doit fournir une preuve de son hospitalisation. Cet outil peut alors devenir pour les professionnels une plate-forme efficace pour juger la qualité de leurs services et même dégager un classement des meilleurs établissements français. Plusieurs critères de notation interviennent comme l’accueil, l’attente, l’organisation, l’accessibilité ou les relations avec le personnel.

Hospitalidee : des ambitions programmées

Lancé depuis une année, Hospitalidee n’en est qu’à ses débuts mais déjà plus de 50 000 avis ont été récoltés. Une levée de 3 millions est prévue pour accélérer sa croissance. Pour dégager de l’argent, le site pense à placer de la publicité vers les professionnels (et non les patients) et vendre des analyses aux établissements. Enfin, si cette idée vient des Etats-Unis, Hospitalidee estime avoir les bonnes clés pour s’installer dans d’autres pays européens.

Crédit image : Hospitalidee

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

Tatouages éphémères noirs à base de henné : mise en garde !

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risque de réactions cutanées parfois sévères lies aux tatouages éphémères noirs à base de henné. Les préparations utilisées contiennent une substance appelée paraphénylènediamine (PPD) illégalement ajoutée et susceptible de provoquer un eczéma allergique parfois grave.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille vivement la réalisation des tatouages noirs temporaires au henné. Ces tatouages rencontrent beaucoup de succès par leur coloration noire qui est plus appréciée que la teinte habituelle du henné qui varie du brun a l’orange. Ils sont proposés aux vacanciers sur les plages, dans les centres de vacances ou sur les marchés. La couleur noire est obtenue par l’ajout illégal de la paraphénylènediamine (PPD) dans le henné qui par ailleurs augmente la longévité du tatouage. La PPD est une substance autorisée dans les produits cosmétiques, uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Cette substance est également utilisée pour colorer les textiles notamment.

Des dermatologues et allergologues signalent chaque année à l’ANSM une dizaine de cas d’eczéma allergique de contact affectant y compris des enfants.

Les réactions surviennent quelques jours à quelques semaines à la suite de la réalisation de ces tatouages. Elles peuvent être limitées à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps. Elles peuvent être sévères et nécessitent parfois une prise en charge médicale urgente voire une hospitalisation. Elles peuvent également conduire à une poly-sensibilisation irréversible, notamment à des caoutchoucs, à des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires permanentes et empêcher la pratique de certaines activités professionnelles, comme la coiffure par exemple.

Compte tenu des cas d’eczéma allergique signalés, des difficultés de contrôle du circuit de distribution des produits et des lieux de réalisation des tatouages éphémères noirs à base de henné, l’ANSM en déconseille vivement la réalisation.

[Source]