Archives par mot-clé : avoir

Avoir un frère aîné est associé à un développement plus lent du langage

Plusieurs études ont montré que l’acquisition du langage chez un enfant ayant un aîné serait moins rapide que chez un enfant n’en ayant pas.

Une étude française, publiée en août dans Psychological Science, vient de préciser ce résultat : il ne concernerait que les enfants ayant un frère aîné.

Ceux ayant une grande sœur présentent un développement identique aux enfants n’ayant pas d’aîné.

Naomi Havron de l’Ecole Normale Supérieure de Paris et ses collègues (1) (CNRS, Inserm…) ont analysé des données portant sur plus de 1 000 enfants qui ont été suivis de leur naissance à leurs cinq ans et demi. Leurs capacités linguistiques ont été évaluées à 2, 3 et 5 ans et demi par des tests mesurant plusieurs aspects du langage, tels que le vocabulaire, la syntaxe ou encore le raisonnement verbal.

Les enfants ayant un grand frère présentent en moyenne 2 mois de retard sur leur développement du langage par rapport aux autres enfants ayant une grande sœur.

Les chercheurs avancent deux hypothèses pour expliquer ce résultat. La première est que les sœurs aînées, en parlant plus volontiers à leurs cadets que les frères, compenseraient la moindre disponibilité des parents. La seconde est que les sœurs aînées seraient moins en compétition que les frères aînés pour s’attirer l’attention parentale.

Pour la suite de leurs travaux, les scientifiques souhaitent examiner l’impact de la culture (notamment l’origine géographique) sur ces résultats.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Franck Ramus, Barbara Heude, Anne Forhan, Alejandrina Cristia et Hugo Peyre

Psychomédia avec sources : CNRS, Psychological Science.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Le 5 novembre 2018.

Dans le Sud de la France, une femme qui s’était vu greffer les poumons d’une fumeuse a développé un cancer dont elle est décédée quelques semaines plus tard.

Une femme atteinte de la mucoviscidose meurt d’un cancer des poumons

À Montpellier, une femme souffrant d’une mucoviscidose, et qui s’est vu transplanter des poumons, est décédée, deux mois après son opération, d’un cancer. Ces poumons avaient été prélevés sur une femme de 57 ans, fumeuse intensive depuis trente ans.

Pour comprendre comment un cancer a pu se développer si rapidement sur des poumons qui ne présentaient aucune trace de tumeur lorsqu’ils ont été examinés lors de la mort de la donneuse, des médecins du CHU de Montpellier ont procédé à diverses analyses.

Les traitements immunosuppresseurs de la patiente ont accéléré le développement du cancer

Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle bien qu’aucun examen n’ait permis de détecter la présence d’un cancer avant la greffe, ce dernier devait vraisemblablement s’être déjà déclaré. Il aurait pu se développer plus lentement mais les traitements immunosuppresseurs qui permettent à l’organe d’être accepté par le corps, ont favorisé sa progression rapide. Le cancer des poumons de la patiente a en effet évolué en deux mois et lorsque ce dernier a été diagnostiqué, aucune thérapie n’a pu être envisagée.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe d’organe conduit à la transmission d’un cancer. Récemment, en Europe, quatre patients ayant reçu les organes d’une même donneuse, ont tous développé le même type de cancer à quelques années d’intervalle. Sur ces quatre receveurs, un seul a survécu.

Gaëlle Latour

À lire aussi Quels sont les organes les plus greffés ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une femme frôle la tétraplégie après avoir avalé un parasite

Une femme frôle la tétraplégie après avoir avalé un parasite

Le 16 juillet 2018.

Une Dijonnaise de 35 ans a été soignée pour une hydatidose, une maladie rare chez les humains, qui aurait pu lui coûter l’usage de ses jambes.

Elle avale des œufs de parasite par erreur, et risque de perdre ses jambes

Les vers solitaires ne se logent pas uniquement dans les intestins. Une habitante de la Côte d’Or en a récemment fait l’expérience. L’histoire de cette patiente, qui a frôlé la tétraplégie après avoir accidentellement ingéré des œufs de parasite, a été relatée dans la revue The New England Journal of Medicine, par les médecins qui l’ont opérée avec succès.

Cette jeune femme de 35 ans s’est présentée à l’automne 2017 au CHU de Dijon en présentant de très vives douleurs au dos. Elle affirmait également ressentir des formes de décharges électriques dans les jambes ainsi qu’une faiblesse dans le pied qui a, par la suite, été confirmée par les examens qui ont été menés par l’équipe qui l’a prise en charge.

Une opération chirurgicale a permis de retirer le ver de la colonne vertébrale

C’est grâce à une IRM que les médecins sont parvenus à identifier le problème de leur patiente. Au niveau de la 9ème vertèbre de la colonne vertébrale s’était logé un parasite de type ténia qui, puisqu’il était situé tout près de la moelle épinière, interférait dans les connexions nerveuses de ses jambes. Il a suffi d’une opération chirurgicale pour soigner cette hydatidose, maladie qui, généralement, affecte plutôt les animaux domestiques.

« L’échinocoque est un cestode parasitaire qui peut infecter les chiens et autres animaux de compagnie et animaux de ferme, les humains étant des hôtes accidentels », rappelle The New England Journal of Medicine. « L’infection peut causer des lésions kystiques dans le foie et les poumons ainsi que dans le système nerveux central et les os. […] Au suivi 9 mois après la présentation, le patient n’avait aucun symptôme résiduel ou signe de récidive ».

Gaëlle Latour

À lire aussi Des vers intestinaux pour traiter la maladie de Crohn

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les soignants se plaignent de ne pas avoir de temps pour leurs patients

Les soignants se plaignent de ne pas avoir de temps pour leurs patients

Le 21 juin 2018.

Les médecins et soignants sont fatigués, débordés, et cette situation se ressent sur leur travail et sur la qualité de leurs relations avec leurs patients. Un récent sondage pointe de lourds dysfonctionnements dans les hôpitaux et les cabinets libéraux.

Les médecins n’ont pas assez de temps à consacrer à leurs patients

À l’hôpital comme dans les cabinets libéraux, les médecins et personnels médicaux n’ont plus de temps à consacrer à leurs patients. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Odoxa pour MNH, Le Figaro et France Info, révélé ce lundi 18 juin 2018. Les soignants sont débordés par leurs tâches administratives et, de leur propre avis, cela se ressent sur leurs relations avec les patients et leur famille.

Selon les chiffres avancés par le sondage, 7 infirmiers et aides-soignants sur 10 estiment que leur travail administratif nuit à la qualité de leurs relations avec les malades qu’ils soignent tandis que sur les 200 médecins interrogés, près de la moitié se plaint de ce déséquilibre nocif.

L’hôpital manque de moyens, et le gouvernement veut y remédier

Parmi les raisons avancées pour expliquer ce manque de temps, les soignants avancent tous, unanimement, l’accumulation des tâches administratives. Les soignants parlent également d’une forme de démotivation, associée à la conviction que personne n’est réellement à leur écoute.

Pour combler ces lacunes et remettre les services médicaux à flot, la solution avancée par tous les sondés demeure l’embauche de personnel. Tant du côté des hôpitaux que des cabinets libéraux, c’est le manque de moyens humains qui fait défaut et c’est à cette épineuse question que le gouvernent semble prêt à s’attaquer, notamment en réformant le numerus clausus et en augmentant le budget des hôpitaux. Des annonces ont été faites, affaire à suivre.

Gaëlle Latour

À lire aussi Hôpitaux : les bons et mauvais points des patients

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Ne pas avoir conscience de ses problèmes de mémoire est un signe prédictif de l’Alzheimer

Les personnes incapables de reconnaître leurs propres problèmes de mémoire sont plus susceptibles de voir leur état évoluer rapidement vers la démence, selon une étude québécoise publiée dans la revue Neurology.

« Certaines maladies cérébrales peuvent nuire à la capacité d’un patient de comprendre qu’il souffre d’un problème médical. Ce trouble neurologique, appelé anosognosie, est souvent associé à la maladie d’Alzheimer. »

Joseph Therriault et le Dr Pedro Rosa-Neto de l’Université McGill ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant plus de 450 personnes qui présentaient un trouble cognitif amnésique léger et qui étaient encore autonomes. Elles ont passé des tests cognitifs et des proches ont également répondu à un questionnaire d’évaluation.

Lorsqu’une personne signalait n’avoir aucun problème cognitif, mais qu’un membre de sa famille rapportait d’importantes difficultés, ce patient était considéré comme étant peu conscient de sa maladie.

Les participants qui souffraient d’anosognosie avaient un risque presque trois fois plus élevé de souffrir de démence au cours des deux années suivantes. Ils présentaient des altérations des fonctions métaboliques cérébrales et davantage de dépôts de protéines bêta-amyloïdes qui s’accumulent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’évolution vers la démence s’accompagnait d’altérations plus marquées des fonctions métaboliques dans les régions du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer.

Ces résultats montrent à quel point il peut être important, pour les cliniciens, d’obtenir l’avis des membres de la famille des patients lors de consultations médicales, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université McGill, Neurology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

C’est prouvé : avoir un chien est bon pour la santé

C’est prouvé : avoir un chien est bon pour la santé

Le 25 décembre 2017.

Avoir un chien est bon pour la santé. Des études le prouvent, et la dernière en date ne fait que confirmer cette vérité scientifique.

Avoir un chien augmenterait l’espérance de vie

Les propriétaires de chien vivraient-ils plus longtemps que les autres ? De nombreuses études se sont déjà intéressées à cette question mais, pour la première fois, une enquête de très grande ampleur tend à prouver, une bonne fois pour toutes, le bénéfice de la compagnie des canidés sur les humains.

C’est en Suède que s’est déroulée cette étude. L’usage, dans ce pays, veut que chaque personne possédant un animal soit inscrite comme telle lorsqu’elle se fait hospitaliser. Pour mener à bien leur étude, les auteurs, chercheurs à l’université d’Uppsala, ont recoupé ces informations et ces données médicales pour les comparer à l’ensemble de la population ne possédant pas de chiens.

Posséder un chien influerait sur le microbiote intestinal

Conclusion au terme de cette analyse : les propriétaires de chien seraient en effet en meilleure santé, et notamment ceux qui sont seuls. « Les propriétaires vivant seuls avec leur chient ont 33 % de risque en moins de décéder prématurément, ainsi qu’un risque plus faible de 11 % de faire un infarctus du myocarde, par rapport aux autres personnes vivant seules, mais sans chien », peut-on lire dans la revue Nature Scientific Reports.

La comparaison des auteurs ne s’arrête pas là, et ces derniers ont même enregistré des statistiques en fonction de la race des chiens. Il s’est avéré que les Suédois qui possédaient des chiens d’arrêt avaient 10 % de risque en moins de développer une maladie cardiovasculaire. Si ces chiffres restent encore mystérieux pour les auteurs de cette étude, la communauté scientifique s’accorde pour affirmer que les chiens sont bons pour la santé, ces derniers sont souvent source d’activité physique, ils agiraient également sur le microbiote intestinal et, selon une récente étude, permettraient par ailleurs aux enfants d’avoir une meilleure confiance en eux.

Gaëlle Latour

À lire aussi Animal domestique : 6 bonnes raisons d’en adopter un

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un chercheur stagiaire condamné pour avoir empoisonné ses collègues de travail

Il y a 3 ans de cela un jeune chercheur était interpellé dans le cadre d’une enquête portant sur l’empoisonnement de trois chercheurs de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif. Placé en garde à vue il avait rapidement reconnu les faits et était mis en en examen pour «empoisonnement avec préméditation», «tentative de destruction de biens à l’aide de substances explosives» et «destruction de biens d’utilité publique».

Pixabay

Animé par un esprit de vengeance, car visiblement persuadé que ses collègue avaient exploité les résultats de ses recherches sans son consentement, il avait multiplié les actes de malveillance en éteignant les congélateurs de cellules, en jetant des bonbonnes de camping dans des cuves de cryogénisation où étaient conservés des ADN mais aussi en déposant de l’azoture de sodium dans une bouilloire destinée à la préparation de café. Il faut savoir que ce composant chimique explose s’il est chauffé rapidement…

Trois chercheurs de l’institut avaient été pris de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec l’eau de cette bouilloire.

Il aura fallu attendre le début de cette semaine pour connaître le verdict de la justice. Selon le Parisien, il a été condamné à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis. Un mandat de dépôt ayant été délivré lors de l’audience, il a aussitôt été incarcéré.

News Santé

Avoir des enfants permet de vivre plus longtemps

Avoir des enfants permet de vivre plus longtemps

Le 14 mars 2017.

Selon une étude publiée dans la revue médicale Journal of Epidemiology & Community Health, avoir des enfants, même un seul, augmente l’espérance de vie, notamment celle des hommes.

L’espérance de vie des parents est supérieure de près d’un an et demi

Vous hésitez encore à vous lancer dans la grande aventure de la paternité ? Cette étude risque de vous intéresser. Des chercheurs suédois viennent en effet de révéler que le fait d’avoir des enfants permettaient aux parents de vivre plus longtemps. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié le cas de près de 1,4 million de Suédois nés entre 1911 et 1925.

Ils ont ainsi pu observer qu’à 60 ans, l’espérance de vie des personnes qui avaient au moins un enfant était supérieure de près d’un an et demi par rapport à celles qui n’avaient aucun enfant. Ils ont par ailleurs noté que cet écart était un peu plus important chez les hommes (1,8 an en moyenne) que chez les femmes (1,5 an en moyenne). Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les parents ne sont-ils pas plus épuisés que les personnes sans enfant et donc plus à même de tomber malade ?

Les parents ont-ils un mode de vie plus sain ?

Selon les auteurs de ces travaux, les parents vivent plus longtemps parce qu’ils peuvent compter sur les bons soins de leurs enfants pour leurs vieux jours. Mais ce n’est pas tout. Avoir des enfants conduirait les parents à avoir des modes de vie plus sains : moins de sorties, plus de sport, une alimentation plus équilibrée, des nuits plus longues (passé un certain âge)…

En règle générale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Sur le panel de personnes observées par les chercheurs, l’espérance de vie des femmes qui ont eu des enfants était de 24,6 ans, à 60 ans, contre 20,2 ans pour les pères de famille. Quant aux femmes sans enfant, leur espérance de vie atteignait les 23,1 ans, à 60 ans, contre 18,4 chez les hommes.

Marine Rondot.

Vous aimerez aussi : Comment vivre mieux et plus longtemps ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Achat de médicaments sur Internet : astuces pour ne pas se faire avoir

Il ne faut pas acheter ses médicaments sur n'importe quel site Internet !

Alors qu’acheter des médicaments sur Internet comporte un certain nombre de risques, l’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments a réalisé une vidéo pour nous rappeler comment éviter les pièges des faux médicaments.

Médicaments en ligne : les Français n’ont pas confiance

La moitié des Français seulement se dit prête à acheter des médicaments en ligne. Un faible pourcentage notamment lié au manque de confiance envers les faux médicaments qui circulent sur la Toile.

Quand on sait qu’un médicament sur deux vendu sur Internet est une contrefaçon, on comprend les Français. L’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (Iracm) donne 12 astuces pour éviter de tomber dans le panneau !

Les règles pour ne pas tomber sur une contrefaçon de médicament en ligne

  1. Choisir un site français : pour s’assurer au maximum du respect de la législation encadrant la vente de médicaments sur internet (c’est à dire, seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus en ligne)
  2. Choisir un site agréé par une pharmacie d’officine et membre de l’Ordre national des pharmaciens (il en existe seulement 360 ayant cette autorisation). Pour savoir si une pharmacie en ligne a le droit de vendre, il est possible de consulter une liste de pharmacies autorisées à vendre des médicaments sur internet, liste tenue par l’Ordre des pharmaciens.
  3. Tenter de contacter les professionnels des pharmacies directement (les sites dans la légalité doivent fournir ces contacts facilement). Il est possible également d’y voir les coordonnées de l’hébergeur du site Internet, ou les coordonnées de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
  4. Trouver le logo, un label européen. Attention toutefois aux labels falsifiables.
  5. Attention aux tarifs beaucoup trop attractifs
  6. Utiliser des sites proposant des moyens de paiement sécurisés
  7. Se méfier jusqu’à réception des produits : regarder le packaging, vérifier sa provenance

Regardez la vidéo ludique sur l’achat des médicaments sur Internet :

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

Grossesse : avoir la grippe n'augmente pas le risque d'autisme du bébé

Le 30 novembre 2016.

Une rumeur courait selon laquelle, contracter la grippe durant la grossesse augmentait le risque d’autisme de l’enfant. Une rumeur aujourd’hui contredite par une étude américaine.

Pas de risque pour l’enfant

Attraper la grippe pendant la grossesse n’est pas une bonne chose mais cela n’entraînera pas d’autisme chez l’enfant. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs du Kaiser Permanente Northern California, aux États-Unis. Selon ces travaux publiés dans la revue américaine JAMA Pediatrics, les infections grippales maternelles et le vaccin contre la grippe n’augmentent en aucun manière le risque d’autisme.

« Nos données indiquent qu’il n’existe pas de lien entre la grippe chez une femme enceinte et le développement du trouble du spectre de l’autisme chez son enfant », note Lisa Croen, qui a participé aux travaux. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les données médicales de près de 200 000 femmes ayant accouché en Californie entre 2000 et 2010, ainsi que celles de leurs enfants.

Attention à la grippe pendant la grossesse

Sur l’ensemble de ces femmes, 1 400 (0,7 %) ont contracté une grippe pendant la grossesse et 45 231 (23 %) ont été vaccinées. Et sur l’ensemble des enfants nés au cours de cette période, seul 1,6 % a été diagnostiqué comme autiste. Un chiffre trop faible pour être significatif. Même en créant des sous-groupes en fonction des trimestres durant lesquels les futures mères ont été infectées, ou vaccinées, les résultats n’étaient pas plus probants.

Ces résultats sont encourageants mais de nouvelles études seront nécessaires pour préciser les risques éventuels du vaccin pour l’enfant. Notons par ailleurs que contracter la grippe pendant la grossesse peut poser d’autres problèmes. Cela peut notamment augmenter les risques d’accouchement prématuré et d’anomalies congénitales.

À lire aussi : Grippe : symptômes et traitement des virus grippaux

Les Nouvelles de PasseportSanté.net