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Tabac : baisse considérable du nombre de fumeurs en France depuis 2016

Tabac : baisse considérable du nombre de fumeurs en France depuis 2016

Le 26 mars 2019.

Depuis 2016, le nombre de fumeurs quotidiens a baissé d’1,6 million. Selon les pouvoirs publics, c’est la conséquence de la hausse constante des prix du paquet de cigarettes et des aides au sevrage du tabac mises en place ces dernières années.

1,6 million de fumeurs en moins en France depuis 2016

À l’occasion du comité interministériel sur la santé qui s’est tenu le 25 mars 2019, Matignon a annoncé la baisse d’1,6 million du nombre de fumeurs quotidiens depuis 2016. Ils seraient ainsi 600.000 à avoir arrêté le tabac au cours du premier semestre 2018, ajoutés à la baisse « historique » d’1 million de fumeurs constatée en 2017, dont le nombre était passé de 13,2 à 12,2 millions.

C’est une très bonne nouvelle, quand on sait que le tabac, responsable de maladies cardiovasculaires mais aussi de nombreux cancers, tue 78.000 personnes par an en France et serait à l’origine du décès de plus de 7 millions de personnes par an dans le monde, d’après l’Organisation mondiale de la santé.

Des mesures de lutte contre le tabac qui commencent à porter leurs fruits

Il s’agit bien, pour le gouvernement, d’une victoire remportée grâce à l’ensemble des mesures prises ces dernière années pour lutter contre le tabac : augmentation continue du prix du paquet de cigarettes, qui devrait atteindre 10 euros d’ici 2020 ; paquet neutre aux images chocs ; remboursement de certains substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et multiplication des campagnes de sensibilisation. 

Cela dit, si cette baisse est louable et devrait se confirmer pour le second semestre de 2018 puisque, selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies, « 3,4 millions de personnes fumeuses ont entrepris une démarche pour arrêter en 2018 », comme on peut le lire dans les colonnes du Parisien, les fumeurs sont encore en France plus de 11 millions et il existe de fortes disparités régionales en matière de tabagisme, notamment en raison du niveau d’études et du niveau de revenus. Une récente étude publiée par l’agence Santé publique France montrait en effet que « l’Île-de-France est la région où l’on fume le moins, devant les Pays de la Loire. À l’inverse, quatre régions ont des taux de fumeurs quotidiens plus élevés que la moyenne nationale : Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Hauts-de-France, l’Occitanie et le Grand-Est ».

     Aurélie Giraud

À lire aussi : Cigarette : savez-vous vraiment ce que vous fumez ?

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Travail assis : à quels intervalles se lever pour éviter la baisse nocive d’afflux sanguin au cerveau

La position assise prolongée nuit à la circulation sanguine périphérique, mais ses effets sur la circulation cérébrale sont inconnus, rapportent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Applied Physiology.

Une diminution du débit sanguin et de fonction sanguine cérébrovasculaire est associée à une diminution du fonctionnement cognitif et à un risque accru de maladies neurodégénératives, soulignent-ils.

Afin de vérifier si la fonction sanguine cérébrale est affectée par la position assise, Sophie E Carter de la Liverpool John Moores University et ses collègues ont mené une étude avec 15 hommes, des travailleurs de bureau âgés en moyenne de 35 ans, qui lors de 3 journées distinctes, devaient :

  1. être assis pendant 4 heures sans interruption ;
  2. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 2 minutes toutes les 30 minutes ;
  3. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 8 minutes toutes les 2 heures.

La position assise prolongée et ininterrompue réduisait le débit sanguin cérébral, mais cet effet était compensé avec les pauses de marche de courte durée aux 30 minutes.

L’augmentation de l’afflux sanguin entraînée par une marche aux 2 heures était insuffisante pour compenser les effets de la position assise.

Pensez à régler votre ordinateur ou votre téléphone pour qu’il émette un bip toutes les demi-heures et levez-vous, suggère la chercheure. Promenez-vous dans le hall d’entrée, prenez l’escalier pour visiter les toilettes à un étage au-dessus ou au-dessous du vôtre, ou faites quelques tours de votre bureau. « Votre cerveau vous remerciera peut-être dans des années, quand vous ne serez plus attaché à cette chaise de bureau », suggère le New York Times.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Journal of Applied Physiology, New York Times.
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Avortements : un chiffre en légère baisse en 2016

Avortements : un chiffre en légère baisse en 2016

Le 27 juin 2017.

Selon le dernier rapport de la Direction des études du ministère de la santé (Drees), le nombre de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), en 2016, a légèrement baissé.

1 IVG pour 4 naissances

La Drees, le service statistique du ministère de la Santé, a recensé le nombre d’avortements qui ont été pratiqués en 2016 et a constaté que ce nombre avait chuté pour la 3e année consécutive : 211 900 interruptions volontaires de grossesse ont été dénombrées l’année passée. En 2015, plus de 219 000 avortements avaient été pratiqués pour quelque 800 000 grossesses.

« Chaque année, on compte environ une IVG pour un peu moins de quatre naissances », a précisé la Drees. Et il existerait une vraie différence entre la métropole et l’outre-Mer : « le taux de recours est de 13,9 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et de 25,2 dans les départements et régions d’outre-Mer (Drom) », ajoute le service statistique. Une différence notoire que la Drees n’explique pas.

Des femmes sous contraceptif

Il existe aussi des écarts entre les différentes régions de métropole : on compte en effet près de 10 IVG pour 1 000 femmes en Pays-de-la-Loire et plus 20 pour 1 000 femmes en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les femmes qui ont le plus recours à l’avortement sont celles qui sont âgées de 20 à 24 ans, avec un taux de 26 IVG pour 1 000 femmes. On notera par ailleurs que « le taux global baisse parmi les moins de 20 ans depuis 2010 ».

Ce qui préoccupe particulièrement Veronica Noseda, coordinatrice nationale du planning familial, c’est qu’une grande partie des IVG ont lieu alors que les femmes sont sous contraceptif. « Cela montre une mauvaise adéquation entre les besoins et l’offre contraceptive », a-t-elle expliqué dans les colonnes de La Croix. Et de constater que la France est « un pays où les taux d’accès à la contraception et à l’IVG sont importants ». 

Marine Rondot

À lire aussi : Bien s’informer sur l’avortement

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Trump et médicaments : mise en marché facilitée et baisse des prix

« Nous allons réduire la réglementation à un niveau que personne n’a jamais vu auparavant », a déclaré le président américain Donald Trump, le 31 janvier, lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec des cadres d’industries pharmaceutiques dont Merck, Johnson and Johnson, Eli Lilly et Novartis, rapporte le New York Times.

Il a promis qu’il réduirait les réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) et faciliterait la production des médicaments aux États-Unis.

L’agence sera rationalisée et les décisions d’approbation de médicaments seront plus rapides, a-t-il promis.

La réduction des coûts des médicaments, a-t-il aussi précisé, était un objectif dont il allait discuter au cours de la partie non publique de la réunion. Les coûts sont astronomiques, a-t-il dit.

Il avait évoqué il y a quelques semaines la possibilité de permettre à Medicare de négocier directement les prix des médicaments, ce à quoi l’industrie s’est depuis longtemps opposée. Lors de la réunion, il a de nouveau mentionné le rôle de Medicare, en disant qu’il s’opposerait à tout ce qui empêchait la concurrence, y compris la fixation des prix par Medicare.

Il s’est toutefois voulu rassurant : « Nous pouvons économiser des dizaines de milliards de dollars, et vous allez faire de bonnes affaires » (« You people are going to do great »).

Alors que les leaders de l’industrie se présentaient, rapporte le New York Times, « beaucoup ont souligné leur longue histoire aux États-Unis ainsi que leurs usines américaines, même si l’industrie pharmaceutique – comme beaucoup d’autres – a de plus en plus déplacé sa production à l’étranger. Plus d’une moitié des produits pharmaceutiques finis vendus aux États-Unis sont fabriqués au pays, selon un récent rapport publié dans The Wall Street Journal, mais la majorité des ingrédients utilisés pour fabriquer ces produits sont fabriqués dans des pays comme la Chine et l’Inde ».

Joseph Jimenez, directeur général du géant pharmaceutique suisse Novartis, a souligné les liens américains de l’entreprise, dont son siège social de la recherche et du développement près de Boston, et a salué la promesse de baisse d’impôt pour les sociétés.

Psychomédia avec source : New York Times.
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La mortalité due au cancer en baisse aux États-Unis

La mortalité liée au cancer a baissé de 25 %, aux Etats-Unis, depuis un pic en 1991, il y a 25 ans. Cette baisse s’explique notamment par une diminution constante du tabagisme et des avancées médicales, selon le rapport annuel de l’American Cancer Society publié le 5 janvier dans la revue médicale CA : A Cancer Journal for Clinicians.
Une très forte baisse de la mortalité est constatée pour les quatre principaux cancers : ceux du poumon (-43 % en 15 ans chez les hommes et -17 % chez les femmes), du sein (-38 % en 25 ans), de la prostate (-51 % en 21 ans) et le cancer colorectal.

Les hommes développent plus de cancers (20 %) et ont un taux de mortalité supérieur (40 %).

« Cette différence s’explique surtout par les facteurs de risque. Ainsi, le cancer du foie, extrêmement agressif, est trois fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, notamment parce que le taux d’infection par le virus de l’hépatite C est plus élevé chez les hommes. Les hommes sont aussi davantage affectés par le tabagisme et les abus d’alcool. »

 

Vers la baisse des tarifs de prothèses auditives ?

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur les tarifs de prothèses auditives, responsables du frein à l’accès aux soins. Elle présente ainsi plusieurs remèdes pour faciliter l’accès à ce type de soins en particulier.

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

Avec près d’1 million de personnes qui subissent des troubles auditifs sans pouvoir s’offrir un appareil adapté, l’Autorité de la concurrence souhaite faire baisser les tarifs de ce poste de dépenses de santé trop cher pour les Français :

  • 1500 euros la prothèse (par oreille)
  • 120 euros remboursés par appareil par la Sécurité Sociale
  • 400 euros par appareil par la mutuelle santé
  • Un restant à charge de 1000 euros pour le patient (par oreille)

Deux solutions contre les tarifs des prothèses auditives

  • Facturation des audioprothésistes : dédoublement des prestations. D’une part le tarif de l’appareil, séparé des prestations d’adaptation (réglages) et de suivi (18 à 20 heures).

Cette séparation des prestations permettrait aux patients qui le souhaitent de changer d’audioprothésistes au cours des années de suivi.

  • Suppression du numerus clausus, c’est-à-dire de la limite de 200 étudiants chaque année, futurs audioprothésistes afin d’offrir assez de professionnels à un marché vieillissant et donc davantage en demande de prothèses auditives.

Selon l’Autorité, le marché aurait besoin de 50 % d’audioprothésistes en plus.

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Les dépenses de santé des ménages en baisse cette année

Le 6 septembre 2016.

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé, publiée lundi 5 septembre, la Sécurité sociale prend de plus en plus en charge les dépenses de santé des Français.

En 2015, la Sécurité sociale a financé 76,8 % des soins

En quatre ans, les dépenses de santé des Français ont baissé. Ils ont toujours eu autant besoin de se faire soigner, mais la Sécurité sociale prend en charge une part croissante de ces dépenses. En 2015, elle a financé 76,8 % de l’addition totale, qui s’est élevée à 194,6 milliards d’euros, soit 0,2 point de plus que l’an passé.

Le ministère de la Santé précise que cette hausse s’explique par l’augmentation des affections de longue durée comme le diabète ou le cancer, qui sont prises en charge à 100 %. Depuis 2012, et l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la part des dépenses de santé des Français n’a fait que reculer, elle est passée de 9,3 % à 8,4 %. Au total, ils consacrent en moyenne 1,21 % de leur revenu disponible brut à leur santé.

Pas de nouveaux déremboursements

Ce n’est pas une surprise quand on sait que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a promis de ne pas mettre en œuvre de nouveaux déremboursements. Elle a par ailleurs tenu à ce que la Sécurité sociale prenne en charge un certain nombre de soins. Depuis le 1er avril 2016, par exemple, tous les actes liés à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sont remboursés à 100 % par la Sécurité sociale. 

Les ménages ne sont pas les seuls à bénéficier de cette prise en charge des soins plus importante de la part de la Sécurité sociale. En deux ans, la part de financement des soins des organismes complémentaires est passée de 13,6 % à 13,3 %. En 2015, les Français ont dépensé près de 195 millions d’euros en consultations, analyses médicales, achats de médicaments et autres biens médicaux.

À lire aussi : Quel pays dépense le plus en matière de santé ?

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Hypertension : baisse du taux de remboursement d'un médicament

L?Hypérium, médicament contre l?hypertension voit son taux de remboursement baisser

Alors que 12 millions de Français souffrent d’hypertension et se soignent avec des traitements adéquat, l’un de ces traitements voit son taux de remboursement baisser.

Un médicament contre la tension artérielle moins bien remboursé

Depuis le 27 mai dernier, l’Hypérium, un médicament contre l’hypertension exclusivement prescrit sur ordonnance voit son taux de remboursement baisser.

Ce médicament intervient dans la régulation de la tension artérielle est actuellement pris en charge à hauteur de 65 %, pour un tarif de 9,39 euros. Son équivalent générique la Rilménidine s’affiche au tarif de 7,40 euros. A partir du 1er juin 2016, son taux de remboursement baisse à seulement 30 %.

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Fatigue, baisse de moral : comment retrouver l’envie d’avoir envie ?

Quand la fatigue s’accompagne d’apathie, elle relève plutôt d’une forme de déprime, plus ou moins larvée. Il suffit parfois de peu pour retrouver toute sa vitalité.

Il y quelques années, un livre du sociologue Alain Ehrenberg parlait de « La fatigue d’être soi ». Si traverser un conflit familial, un deuil,

ou une période de solitude explique aisément que l’on ne se sente pas au summum de ses capacités, lassitude et démotivation peuvent aussi s’installer insidieusement. Il suffit souvent d’en prendre conscience pour cesser de subir et réagir de façon plus constructive.

Se faire plaisir mais aussi s’ouvrir aux autres

Le plus efficace : agir dans deux directions à la fois, en prenant le temps de se faire plaisir et en cultivant ses relations. Augmenter la part des moments agréables dans sa vie génère de l’énergie. Aussi conseille-t-on de commencer par faire « un diagnostic énergétique » : que fait-on par plaisir, par nécessité, par obligation, par évitement ? Puis de supprimer ce qui relève du dernier cas, de réduire les devoirs et d’augmenter, ne serait-ce qu’un peu, ce qui nous réjouit.

Deuxième axe : quand on est fatiguée, on a tendance à se replier sur soi et à s’isoler socialement. Or il est démontré que la solitude est aussi dangereuse pour notre santé que le tabac, l’obésité et la sédentarité. Il ne s’agit pas de faire la fête tous les soirs, mais simplement d’ouvrir son carnet d’adresses et de se forcer un peu pour cesser d’hiberner.

Se pousser à faire un peu plus d’exercice

C’est le plus difficile, surtout quand on se traîne, mais bouger davantage est le meilleur moyen de remettre un peu de super dans le moteur. « L »exercice a un effet que n’apporte pas le simple repos, souligne le Dr Jean-Pierre Danjean, médecin généraliste: il fait sécréter des endorphines, ces hormones anti-fatigue naturelles qui augmentent l’envie et améliorent l’humeur sur le long terme. »

C’est pourquoi le sport est un remède à part entière pour lutter contre la dépression. Dans le cerveau, les neurones communiquent entre eux par (…) Lire la suite sur Topsanté

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Phtalates : la pollution incriminée dans la baisse du QI

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Les phtalates sont dangereux pour la santé, on le savait déjà ! Une nouvelle étude réalisée par la faculté de santé publique de l’Université de Columbia à New-York vient d’ajouter un nouvel effet néfaste à la liste : ce polluant aurait un impact négatif sur le QI d’enfants de 7 ans qui y ont été exposés in-utéro.

C’est la première fois qu’une étude permet d’établir un lien direct entre une exposition prénatale à des phtalates et le QI. Selon les conclusions de travaux récents, il existerait un écart de 6 points pour les enfants de 7 ans qui bébés ont été les moins exposés à ces substances et ceux qui ont été le plus exposé.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont réalisé pendant le 3ème trimestre de la grossesse des tests auprès de 328 femmes d’origine modeste. La concentration urinaire du DnBP, du DiBP, du di-2-éthylhéxyle et du diéthyle, 4 phtalates très présents dans de nombreux produits de consommation courante comme le vinyle, les rouges à lèvres ou encore les savons a été mesurée. 7 années après, les enfants de cette étude ont passé un test de QI (quotient intellectuel).

Les résultats sont sans appels : il existe une association entre la forte exposition aux phtalates et une baisse significative de ce quotient : les mères le plus exposées aux DnBP et au DiBP dont les concentrations urinaires étaient les plus élevées avaient en effet des enfants dont le QI était de 6,6 et 7,6 points inférieur à la moyenne. Fait inquiétant, les niveaux urinaires moyens de phtalates chez les 328 volontaires de l’étude n’étaient pas supérieurs aux niveaux moyens retrouvés au niveau national, ce qui laisse supposer que de nombreuses femmes sont exposées aux phtalates quotidiennement.

Même si les phtalates sont interdits aux États-Unis dans les produits destinés aux enfants, les auteurs soulignent qu’il n’existe pas de mise en garde particulière faite aux femmes et que ces polluants sont rarement inscrits sur la liste des éléments constitutifs de la composition des produits.

En France, il en va de même : les phtalates sont interdits depuis des années dans les produits pour les enfants.

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